Andréa
Je suis de nouveau dans cette satanée carriole en face de LaCruche. Les secousses me rendent toujours aussi malade. Je crois que c’est pour ça qu’on m’a donné à boire une mixture bizarre et verte qui m'empêche de dégobiller.
LaCruche ne me regarde pas. Il est plongé dans un épais bouquin. J’ai jamais vu un livre aussi gros, à ce stade, c’est presque une arme.
Je suis remonté contre tout le monde depuis ce matin. Le paternel, qui la veille, m’avait promis de m’emmener voir ma mère, a changé d’avis au dernier moment. Soi-disant, car je n’ai pas eu un bon comportement pendant les cours de danse. Franchement, depuis trois jours, j’ai les oreilles qui saignent à cause des violons et il me critique. Je mériterais plutôt une couronne de laurier. Un enfer ces pas. J’ai pas du tout le rythme dans la peau et j’en ai marre de devoir mimer des mouvements avec un bras que je n’ai pas : c’est parfaitement ridicule. Je demanderai à la Duchesse à la main coupée si elle danse, je suis sûr que non et que personne ne lui dit rien.
Je regarde le paysage par la fenêtre. Il y a des champs à perte de vue. Je préfère les Sanglots. Mon quartier me manque. Ma mère me manque même si je suis en colère contre elle. Elle n’est pas venue me rendre visite au palazzo Sforzi. Oui, le paternel doit lui faire du chantage, mais là, j’ai vraiment l’impression qu’elle m’a oublié.
Si j’ai accepté de participer à leur concours débile et leur bal c’est uniquement pour pouvoir gonfler ma collection de boutons de manchette. Après ça, je fiche le camp.
Quoique ce serait intéressant de gagner ce concours, juste pour voir la tête de Cesare.
Déjà, la dernière fois, c’était vraiment comique son expression choquée à la vue de mon rideau. Je suis assez fier de moi sur ce coup-là. Au début, je ne voulais absolument pas participer à ce défi puis, quand j’ai vu LaCruche se jeter corps et âme dans l’exercice, j’ai eu une idée de folie. Je dois dire que je me suis bien amusé. Quand le Paternel a essayé de toucher la toile pour soulever le rideau, j’avais envie de sauter partout. Je me suis retenu de justesse, car je ne souhaite pas apparaître comme un gars trop présomptueux, je dois soigner ma légende.
Ce qu’ils ne savent pas c’est que ces derniers mois, ma mère et moi on a travaillé sur les œuvres de Desiderosi et que ce peintre à une légère obsession pour les vêtements. Les robes des femmes ressemblent à s’y méprendre à des rideaux de satin. Alors, les plis, les froissés, les ombres et lumières, ça me connaît.
Peindre des fruits et du pain, par contre, ce n’est vraiment pas mon domaine. Je suppose que j’arriverais à un résultat correct si je m’entraînais suffisamment.
Cesare, on voit qu’il est doué pour tout représenter. Je n’en crois toujours pas mes yeux que les oiseaux aient cru qu’ils pouvaient picorer son œuvre. C’est dingue. C’est plus facile de leurrer les humains, je trouve.
Je le regarde. Il lit toujours.
Je me demande si son livre est intéressant.
— Ça va être encore long ?
Cesare ne me prête pas attention. Je pense que je pourrais faire quelques mouvements de Volta devant lui, il resterait aussi impassible qu’une statue. Je tente une approche plus perfide.
— Ils sont tous comme toi les autres héritiers ?
Les sourcils de Cesare se froncent et il lève les yeux.
— Précise ta pensée.
— Ils sont aussi volubiles et exubérants que toi ?
Sa mâchoire se crispe.
Je ne peux pas m’empêcher d’esquisser un mince sourire. C’est tellement facile de le charrier.
— Tu sais, ce concours n’est pas un jeu. Personne ne va être tendre avec toi.
— Ça va, j’en ai vu d’autres. Je sais me défendre.
— Si tu le dis. Tu ne pourras pas me reprocher de ne pas t’avoir prévenu.
Il m’énerve, Monsieur Parfait. Comme si j’avais besoin de son aide pour quoi que ce soit.
Le silence revient dans l’habitacle. Je me renfrogne sur mon siège et mon regard erre vers l’extérieur. L’environnement a changé. Nous bifurquons sur une route plus large. Les champs se sont transformés en collines verdoyantes et les cyprès nous font des courbettes sur notre passage. Le soleil rase les rangées de vignes. Ça me rappelle certains arrière-plans des œuvres de ma mère. Elle me disait adorer ce paysage, car cela lui rappelait les meilleures années de sa vie. Maintenant que je sais qui est mon père, j’avoue que cette information me rend dubitatif.
Au loin, j’aperçois enfin l’Académie. Je me redresse. Il faut dire que le monument est impressionnant. J’émets un sifflement admiratif.
Le dôme en tuiles orange se découpe bien au-dessus de la ville. Jamais, je n’ai vu une structure aussi splendide. À mesure de notre avancée, je ne peux pas détourner les yeux du bâtiment. Plus on se rapproche, plus je suis subjugué. Elle dépasse toutes les autres bâtisses de très loin. En fait, j’ai l’impression que le reste de la ville a été construit pour la sublimer. Tout semble mener à ce dôme qui paraît toucher les nuages.
— C’est vrai que toutes les familles ont mis leurs compétences en commun pour construire cette merveille ?
— Oui, en hommage au Sérénissime.
— Et c’est vrai que ce monument abrite un Prodige ?
— Oui.
Je suis à deux doigts de lui poser davantage de questions quand l’immense portail en fer forgé s’ouvre devant nous. Une longue allée se profile jouxtée de maisons à quatre étages parfaitement similaires. J’aperçois à chaque croisement de rues, de jolies places avec des fontaines ainsi que quelques échoppes. L’ordre et la propreté règnent en maître dans ces lieux. Les chevaux hennissent et la carriole s’arrête. Je m’empare de mon baluchon et saute sans attendre de l’habitacle.
Je lève les yeux. L’académie se dresse devant moi, toute de marbre rouge, blanc et vert. La surface est lisse, d’une limpidité proche du miroir. La façade présente six tympans surmontés chacun d’une rosace. En dessous de chaque rosace, des niches ont été creusées et accueillent les sculptures d’artistes qui ont su séduire le Sérénissime, certaines sont encore vides. Je comprends que chaque tympan correspond à une famille ducale. En y prêtant attention, il est facile de reconnaître chacune d’entre elles. Les maximes et les animaux de chaque maison y sont représentés : le castor pour la famille des architectes, le paon pour les tailleurs d’images, le rossignol pour les musiciens, le papillon pour les paysagistes-botanistes, la salamandre pour les métallurgistes et l’abeille pour les orfèvres.
Le campanile s’élève à côté du bâtiment principal. C’est là que le clocher doit annoncer les heures des prières. Une seconde calèche s’arrête et la paternel et sa femme en descendent. Le chien de cristal se jette au sol en jappant et se met à tourner sur lui-même. Une armée de serviteurs se précipite vers nous. En l’espace d’une seconde, mon sac en toile est saisi et les malles de Cesare disparaissent. Celui-ci se dirige tranquillement vers l’intérieur de l’Académie. Je lui emboite le pas.
À l’intérieur, un homme richement vêtu nous attend. Il a une moustache bien fournie et des cheveux grisonnants.
— Maître Cesare, heureux de vous revoir pour cette nouvelle année, déclare-t-il avec un fort accent étranger.
La Cruche répond par un hochement de tête.
— Vous devez être Andréa ? reprend-t-il.
J’ai l’impression que c’est sa moustache qui parle et non sa bouche. Il me fait bonne impression.
— Oui, c’est moi. Ravi de vous rencontrer.
J’ai envie de lui demander comment il connaît mon nom, mais j’imagine qu’il a été informé par le Conseil de mon arrivée. Il me détaille de haut en bas avant d’annoncer :
— Je m’appelle Edouard, je suis le responsable des héritiers pendant l’année. Suivez-moi tous les deux, je vais vous montrer vos chambres. Les autres ne sont pas encore tous arrivés.
Je me frotte les mains avec enthousiasme et presse le pas derrière lui. L’Académie est immense. Nous traversons plusieurs salles de cours, de réception, une bibliothèque avant d’arriver dans une aile plus sobre où se succèdent plusieurs chambres. Edouardo fait signe à LaCruche d’entrer dans une des salles avant de continuer son chemin.
Alors que nous remontons le couloir, une voix féminine apostrophe notre guide.
— EDOUARD !
J’aperçois une immense silhouette se diriger droit sur nous dans une cacophonie de grincements métalliques. L’homme s’arrête et se crispe en voyant une masse grise foncer sur nous.
Je recule d’un pas.
— IL EST HORS DE QUESTION QUE JE DORME AVEC ARTEMISIA ! scande l’héritière en arrivant.
La fille mesure au moins un mètre quatre-vingt. Vêtue des pieds à la tête d’une armure finement ciselée, elle a l’air d’une chevaleresse prête au combat rapproché. Je comprends que j’ai devant moi l’héritière de la famille de la métallurgie : Isabella.
Mon guide balbutie :
— Maîtresse, vous savez que je ne suis pas à l’origine de la répartition dans les chambres. C’est la doyenne de l’Académie qui s’en occupe…
— CONVOQUEZ IMMÉDIATEMENT CETTE VIELLE CROULANTE !
— Je vais m’entretenir avec elle, je vous le promets. Baissez d’un ton s’il vous plaît.
Le regard de la jeune fille se fixe soudain sur moi.
— Qui t’es toi ?
— Pas ton ami.
La phrase est sortie toute seule. Un sifflement s’extirpe de ses narines et soudain, avec une vivacité dont je la pensais incapable à cause de sa carapace, elle plaque ses deux mains sur mes épaules et me redresse contre le mur.
Mes pieds battent l’air. Ses doigts s’enfoncent dans ma peau.
— C’est toi le bâtard du Doge ?
J’arrive à articuler.
— Il paraît…
Son visage est tout prêt du mien. Ses cheveux au carré sont aussi sombres que ses yeux. Ses prunelles brillent d’animosité.
— T’es moche.
— Comme toi.
La pression sur mes épaules se relâche subitement et je m’écroule au sol.
— Pfff, à peine capable de tenir debout. C’est pathétique. LÈVE-TOI QUAND JE TE PARLE !
D’une main, je m’aide du mur pour me redresser. J’ai à peine le temps de reprendre mes esprits qu’un coup de poing s’abat sur mon ventre et me coupe le souffle.
— Ne m’adresse pas la parole avant que je t’en donne l’autorisation, bouseux.
Plié en deux, je ne peux même pas lui répondre. Lorsque je me relève, la folle est déjà au fond du couloir. J’aperçois Cesare au seuil de sa chambre. Il la salue poliment. Je suis sûr qu’il doit être satisfait de me voir ainsi maltraité. Isabella commence à discuter avec lui d’une petite voix mielleuse. Je me détourne de la scène, dégoûté par cette connivence feinte puis croise le regard de mon guide. Il a l’air navré pour moi.
— Avançons.
Je comprends “déguerpissons” et je suis d’accord avec lui. Le reste du trajet est silencieux. Je me masse le ventre. La folle n’y est pas allée de main morte. Edouard s’arrête et me montre une chambre.
— Voilà, c’est ici. Votre colocataire ne devrait pas tarder à arriver. Vos affaires ont déjà été transférées.
— Merci.
— Le déjeuner de bienvenue a lieu dans deux heures, je viendrais vous chercher si vous le souhaitez.
— Oui, je veux bien.
Il m’adresse un sourire compatissant et tourne les talons.
J’examine la pièce. Il y a deux lits simples séparés par une bibliothèque ainsi que deux bureaux en bois. Rien de très extravagant. L’environnement parfait pour étudier. J’avance vers le deuxième lit et m’assois en posant une main sur mon baluchon. Mon regard dérive. Mes épaules s’affaissent. Je ne savais pas comment j’imaginais mon arrivée dans ces lieux, mais certainement pas ainsi. La douleur dans mon ventre s’accentue et je sens les larmes me monter aux yeux. Soudain, je me fiche pas mal du concours, des boutons de manchettes et du reste. Je n’ai qu’une envie c’est retourner dans les Sanglots avec ma mère et revoir mes amis.
Une larme m’échappe. Je me rabroue. Allez, mon gars tu ne vas pas déjà t’avouer vaincu à cause d’une folle !
Un bruit de pas résonne dans le couloir. J’essuie rapidement mon visage et essaie de me composer un visage plus serein.
— Il y a quelqu’un ? s’exclame une voix grave au seuil de la porte.
Je me relève et me retourne. Mon salut reste bloqué dans ma gorge en apercevant mon visiteur. De ma vie, je n’ai jamais vu quelqu’un d’aussi beau. On le dirait tout droit sorti d’une peinture : les boucles blondes, la longue chevelure, les yeux verts, la taille idéale, les épaules carrées. Franchement, le Sérénissime s’est penché sur son berceau à la naissance, c’est sûr.
Une phrase sort de sa bouche, mais n’arrive pas à mon cerveau.
— Quoi ?
— C’est toi le poisson que le Doge est allé pêché ? me répète-t-il.
Hein ? D’où j’ai une tête de poisson ?
Je marmonne.
— J’m’appelle Andréa.
— Salvatore.
Je me souviens de son portrait dans l’atelier du Paternel et je trouve qu’il ne lui rend pas du tout justice.
Il sort une multitude de livres, puis des instruments de musique dont j’ignore le nom et commence à les placer tranquillement dans les étagères. Son habit est d’un grand raffinement, ses boutons de manchettes représentent deux petites lyres : j’aime beaucoup. J’espère qu’il a le sommeil profond…
Il pose ensuite quelques altères près de son lit. Je remarque ses épaules carrées.
— T’es vachement musclé pour un musicien.
Il relève la tête et sourit. Il a deux fossettes qui se créent, c’est à tomber.
— Tu connais beaucoup de musiciens ?
— Non.
Il me regarde et ses yeux s’arrêtent sur mon ventre que je suis en train de masser.
— Tu as rencontré Isabella, à ce que je vois.
Il est intelligent en plus ! Il a tout pour lui !
— Je m’en serai bien passé…
Il traverse soudain la chambre pour se planter devant moi.
Je me crispe. Ça devrait être interdit une telle proximité. J’aperçois une boucle dorée à son oreille, on dirait un cor qui épouse son lobe. Un bijou assez fascinant.
— Ta mère était une domestique ?
— Et la tienne une chanteuse de rue ?
Après une telle réplique, je m’attends à être réduit en bouilli par ses biceps fascinants. Mais non. Il garde son calme et ajoute :
— En matière de survie, ton attitude est absolument parfaite si ton objectif consiste à mourir dans la semaine.
— Ah… Qu'est-ce que je dois faire pour l'éviter ?
— Un Prince est obligé de savoir imiter les bêtes en temps et lieu, il doit surtout prendre pour modèles le Lion et le Renard : le Lion ne sait pas éviter les filets ; le Renard ne peut se défendre contre les Loups. Il faut donc être Renard pour découvrir les pièges, et Lion pour se défaire des Loups. Ceux qui se contentent d'être Lions, manquent d'intelligence.
Je le contemple avec les yeux ronds.
— Ça vient d’où ?
— Machiavelli. Tu devrais lire son texte. Cela t’aidera à nous comprendre.
Après un moment, il ajoute :
— Cesare t’a parlé de moi ?
Pour la première fois, son ton est différent, il paraît moins sûr de lui.
— Non. Pourquoi ? Je dois être prévenu de quelque chose ?
Il passe une mèche derrière son oreille et son pouce se presse contre le bijou. Quelques secondes s’écoulent avant que ses doigts ne rejoignent ses flancs.
— Je ronfle.
Je me gratte le crâne et je mime un air embarrassé.
— En effet. Je crois que ça va poser un problème, moi j’ai le sommeil très léger.
Un sourire s’étend sur ses lèvres.
— Tu as de l'humour, c'est bien. Ça nous fait un point commun.
Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai envie d'avoir de nombreux points communs avec lui.
Alors j'avais moi aussi vu venir la coloc avec Salvatore, en revanche je me suis dit "chouette, il va un peu faire l'intermédiaire entre les deux frères". Raté... C'est quand même pas de bol pour Cesare que Andréa apprécie les hommes autant que lui... Alors en plus si on lui sert un beau musicien à bouclette sur un plateau, livré directement en chambre... Concurrence déloyale !
Deux petites coquilles : "la paternel", et "La Cruche" (je crois que tu mets jamais d'espace).
Le seul élément qui m'a moins plu ici c'est l'écriture en majuscule. C'est très subjectif, mais je la lis difficilement et si on me dit que le personnage hurle j'arrive facilement à me le représenter sans cela.
En tout cas début fracassant dans l'Académie, j'adore et je suis toujours aussi accrochée à l'intrigue !
"Alors en plus si on lui sert un beau musicien à bouclette sur un plateau, livré directement en chambre... Concurrence déloyale !"=> hihi exactement !
"Le seul élément qui m'a moins plu ici c'est l'écriture en majuscule. C'est très subjectif, mais je la lis difficilement et si on me dit que le personnage hurle j'arrive facilement à me le représenter sans cela."=> Ok, je note pour la relecture, pour voir si c'est réellement nécessaire.
"En tout cas début fracassant dans l'Académie, j'adore et je suis toujours aussi accrochée à l'intrigue !"=> merciiiii <3
Mak'
Sinon, il ne peut pas le savoir mais il aime vivre dangereusement notre petit Andrea non ? Cesare-chouchou va péter un plomb si jamais Andrea et Sexy Salva se rapprochent !
Cette Isabella fait peur sinon ^^
À très vite pour la suite !
"Je me disais aussi que ça commençait à manquer d'un beau garçon musclé torse nu "=> Il faut toujours un beau gosse musclé ! hihihi.
" il ne peut pas le savoir mais il aime vivre dangereusement notre petit Andrea non ? "=> Oh je crois qu'il le sait...
A très vite !
Oh là là! Je sens les embrouilles à plein nez. Si Andréa tombe amoureux de Salvatore.... Cela va être encore plus la guerre entre les frangins. Je ne sais pas comment pourrait réagir Cesare. Il péterait les plombs peut-être....
A voir.
"Oh là là! Je sens les embrouilles à plein nez. Si Andréa tombe amoureux de Salvatore.... Cela va être encore plus la guerre entre les frangins. "=> Ahah en effet XD
"Je ne sais pas comment pourrait réagir Cesare. Il péterait les plombs peut-être...."=> réponse au chapitre 16 ^^
Bonne lecture !
Mak'
Aaah on arrive à l'académie ! chouette !
-j'avais mémorisé que c'était Andréa qui se faitsait surnommer LaCruche par Cesare... parce que que Cesare a jeté une cruche à la t^te d'Andréa;.. pour moi c'est pas logique que ce soit Andréa qui appelle Cesare LaCruche, c'est à l'envers de ma logique... (mais du coup c'est pas cohérent avec le chapitre d'avant où Cesare appelait Andréa Andréa... aaaaaah)
- J'ETAIS SURO QUE C'ETAIT SALVATORE SON COLOC
Sinon c'est tout pour moi 0:-)
Plein de bisous !
"-j'avais mémorisé que c'était Andréa qui se faitsait surnommer LaCruche par Cesare... parce que que Cesare a jeté une cruche à la t^te d'Andréa;.. pour moi c'est pas logique que ce soit Andréa qui appelle Cesare LaCruche, c'est à l'envers de ma logique.."=> ahah on a pas du tout la même logique !
Hihihi oui, c'était évident que Salvatore serait son coloc, c'est toujours bien de pimenter un peu les choses :p
Pleins de bisous !
Hâte que tu découvres la suite ! <3
Eh bien ! Les Héritiers sont des personnages hauts en couleur, j'aime beaucoup :)
Salvatore est très attachant.
J'aime toujours autant la personnalité d'Andréa, son côté à la fois rebelle tout en étant flegmatique
Bravo pour ce chapitre qui introduit bien l'Académie ...et mes querelles qui vont suivre !
L'écriture est belle poétique :)
Voici quelques suggestions pour t'aider à peaufiner, si tu le souhaites :)
« Jamais, je n’ai vu une structure aussi splendide » --- > j’enlèverai la virgule après jamais (même si je comprends l’effet que tu voulais apporter)
Ici également :
« J’aperçois à chaque croisement de rues, de jolies places avec des fontaines ainsi que quelques échoppes » il faudrait enlever la virgule et ne pas couper la phrase ; )
Ici :
« Une seconde calèche s’arrête et le paternel et sa femme en descendent. » alors, dans tout ce paragraphe tu répètes plusieurs fois « et », dont deux fois dans cette même phrase. Ici mettre une virgule après « s’arrête »
Ici « J’espère qu’il a le sommeil profond… » (passage avec Salvatore) est-ce qu’il dit cela pour voler ses boutons de manchettes ?
Ensuite, après toutes les occurrences des pensées d’Andréa sur le côté parfait de Salvatore et sur sa beauté, cette phrase est de trop je trouve. Too much. « Il sent bon, il parle bien, il maîtrise ses émotions. Ce type a-t-il un seul défaut ? » on a déjà largement son ressenti, le fait qu’il tombe amoureux.
Très bon chapitre :) vivement la suite !
Oui, les héritiers sont des persos hauts en couleur ! Ce n'est pas évident de les avoir dans la même pièce, ça fait beaucoup d'étincelles^^
Je suis contente si tu trouves Salvatore attachant, c'est celui que je dois le plus définir pour que ce ne soit pas seulement son physique de mis en avant.
"J'aime toujours autant la personnalité d'Andréa, son côté à la fois rebelle tout en étant flegmatique"=> Andréa apporte toujours de la fraîcheur après les chapitres de Cesare.
" J’espère qu’il a le sommeil profond… » (passage avec Salvatore) est-ce qu’il dit cela pour voler ses boutons de manchettes ?"=> Oui ! Tout à fait XD
"Ensuite, après toutes les occurrences des pensées d’Andréa sur le côté parfait de Salvatore et sur sa beauté, cette phrase est de trop je trouve. Too much. « Il sent bon, il parle bien, il maîtrise ses émotions. Ce type a-t-il un seul défaut ?"=> Ok, je note pour voir si je l'enlève.
La suite est là :p
Nous rencontrons enfin Salvatore. J'en connais un qui ne va certainement pas apprécier ce rapprochement. Je me demande combien de temps Cesare va se tenir calme.
Merci pour ce partage, j'ai hâte de lire la suite :D
Qu'as-tu pensé de Salvatore ? On ne le voit pas longtemps mais j'ai retravaillé le passage récemment alors je suis curieuse.
Pleins de bisous <3
Est-ce que tu peux m'en dire plus sur les réactions incohérentes d'Andréa que je puisse affiner tout cela ?
Je publie à peu près un chapitre par semaine :)
A bientôt pour la suite !
Merci de ta réponse !
Andréa qui d'ailleurs me semble très enfantin dans ce chapitre… Il est vraiment obsédé par son frère lui aussi, même si ses sentiments semblent moins extrêmes. Il veut sans cesse le contrarier ou le surpasser, peut-être même trop ? Cesare n'est pas très accueillant mais il reste à sa place, il ne lui complique pas la vie…
C'est amusant de constater qu'il se sent lui aussi inférieur à son frère, et qu'il a, comme Cesare, l'impression d'avoir été surpassé lors de l'exercice de la nature morte. "Cesare, on voit qu'il est doué pour tout représenter", "C'est plus facile de leurrer les humains"... Chacun a l'impression d'avoir perdu et c'est assez réaliste, ils ont brillé de deux façons différentes.
Mais je dois dire que les motivations d'Andréa ne me semblent pas très claires. Il a l'air d'avoir complètement oublié les menaces que son père a fait peser sur sa mère s'il n'obéissait pas... Il semble principalement motivé par le fait de surpasser Cesare, sans doute aussi par la volonté de prouver sa valeur, plus par la peur qu'il arrive quelque chose à sa mère.
Il m'a aussi l'air d'avoir développé des sentiments "filiaux" pour son père un peu vite. Sa façon de lui en vouloir pour ne pas le laisser voir sa mère faisait vraiment "bouderie d'enfant", je n'y voyais plus la colère et la méfiance du début… Pareil pour sa réaction quand son père se laisse prendre au piège du rideau : on aurait dit qu'il était fier de l'avoir impressionné plus que d'avoir remporté une victoire sur lui. Ca m'intrigue. Est-ce une manipulation du père ? Après peut-être que j'interprète mal.
J'aime beaucoup l'arrivée à l'Académie ! Tu m'as fait découvrir une nouvelle signification au mot "tympan", merci ! Et les animaux totems de chaque famille me semblent très bien trouvés, à part peut-être le papillon ils correspondent exactement à l'image que je me fais de leurs compétences. La salamandre pour la métallurgie, j'adore !
Ils n'ont pas peur de faire dormir les concurrents dans la même chambre, avec l'importance qu'a la compétition ? Ca peut vite tourner au drame voire au bain de sang…
Isabella n'y va pas de main morte ! Est-ce qu'elle se permet de se comporter ainsi avec tous ceux qu'elle considère comme "inférieurs" (Andréa, Edouard, Salvatore dont la famille est en disgrâce) ? Elle semble avoir une raison pour haïr Salvatore, est-ce qu'il en va de même pour les autres ou c'est juste de la méchanceté pure et simple ? En tout cas la répartie d'Andréa, au vu de sa position plus que précaire, m'a amusée.
La fin avec Salvatore était amusante, avec Andréa totalement subjugué… Je me demande ce que ça va donner vis-à-vis de Cesare.
Salvatore a l'air très expansif et spontané par rapport aux autres personnages. Je me demande ce qu'il a hésité à révéler à Andréa : sa relation avec Cesare ? Pourquoi s'est-il abstenu ?
Une chose est sûre, je suis intriguée et conquise par ton univers, et j'espère pouvoir bientôt lire la suite ! Merci pour ces moments de lecture !
"Mais je dois dire que les motivations d'Andréa ne me semblent pas très claires. Il a l'air d'avoir complètement oublié les menaces que son père a fait peser sur sa mère s'il n'obéissait pas..." => Ce n'est pas complètement oublié mais il se prend au jeu, il est fasciné par la richesse (peut-être que je pourrais un peu plus appuyé dessus d'ailleurs).
"Il m'a aussi l'air d'avoir développé des sentiments "filiaux" pour son père un peu vite."=> Oui, peut-être qu'il faudrait que je nuance un peu.
" Pareil pour sa réaction quand son père se laisse prendre au piège du rideau : on aurait dit qu'il était fier de l'avoir impressionné plus que d'avoir remporté une victoire sur lui."=> Il est fier de lui. Je pense qu'il a envie de l'impressionner. C'est assez normal pour les ados en recherche d'attention.
Au niveau des empblèmes des familles, tu me dis que tu trouves le papillon pas terrible pour la Maison du Vivant. Mon choix n'est pas encore totalement arrêté, tu as d'autres idées ?
"Isabella n'y va pas de main morte ! Est-ce qu'elle se permet de se comporter ainsi avec tous ceux qu'elle considère comme "inférieurs"=> OUI
"La fin avec Salvatore était amusante, avec Andréa totalement subjugué… Je me demande ce que ça va donner vis-à-vis de Cesare."=> du drama :p
"La fin avec Salvatore était amusante, avec Andréa totalement subjugué… Je me demande ce que ça va donner vis-à-vis de Cesare"=> Je suis en train de retravailler la fin du chapitre avec Salvatore car on ne perçoit pas bien son caractère dans cette scène.
"Une chose est sûre, je suis intriguée et conquise par ton univers, et j'espère pouvoir bientôt lire la suite ! Merci pour ces moments de lecture "=> Merci <3
A très bientôt !!!
Mak'
C'est pas que je trouve le papillon pas terrible, c'est juste qu'il n'a pas produit cette impression de "je n'aurais pas trouvé meilleur animal" que les autres m'ont donnée. Pour moi n'importe quel animal en relation avec le monde végétal aurait été aussi bien… (Après il y a peut-être une symbolique autour que je ne connais pas.) Honnêtement si j'avais dû choisir un animal pour une famille qui s'intéresse aux mondes végétal et animal, j'en aurais pris un qu'on a tendance à associer à la terre, comme un ver de terre ou une taupe, mais ça a tout de suite moins de style…
Entre Salvatore, Cesare et Isabella, je pense qu'Andréa n'aura pas le temps de s'ennuyer en tout cas… ça promet !
Okay, ma première réaction... "LaCruche" xD Mon pauvre Cesare ! Et pourtant, même s'il a un peu un balai où je pense, je le trouve relativement gentil avec Andrea. Il répond à ses questions etc... C'est peut-être juste de la politesse, mais il n'est pas agressif en tout cas ! Et je crois qu'il aurait plus de motifs de l'être que l'inverse de ce que je connais de l'histoire pour le moment.
"à ce défi tout pourri puis, quand j’ai vu LaCruche se jeter corps et âme dans l’exercice, j’ai eu une idée de dingue. Je dois dire que je me suis bien amusé." -> et en revanche, je trouve Andrea un peu puéril et méchant ici. Peut-être parce que j'estime que la seule raison pour laquelle il a fait ça, c'était d'embêter Cesare (je prends peut-être un peu trop parti, j'ai choisi mon chouchou). Pourtant il pourrait y avoir d'autres enjeux à ses yeux (je parle de la scène du duel de peinture) : la vie de sa mère par exemple, donc je suis un peu déçue par cette attitude puérile !
(Attention, je nuance : je parle vraiment de l'histoire en elle-même, pas de ton choix de l'écrire comme ça).
Pour l'arrivée des héritiers...
Je reconnais que j'ai trouvé Isabella un peu caricaturale. Elle monte vite en pression. J'attendrai un peu plus pour me forger une réelle opinion sur elle.
Et Salvatore ! Il a l'air de ne pas déplaire à Andrea dis donc... Voilà qui va être problématique pour Cesare :O
Je ne sais pas non plus encore trop quoi penser de lui à travers ces quelques lignes, sinon que je le trouve très expansif pour un début. Notamment sur des histoires très personnels, mais je me dis qu'il préfère peut-être qu'Andrea apprenne ça de sa bouche que de celle de quelqu'un d'autre.
J'aurais peut-être aimé une scène plus longue le concernant, depuis que je l'attendais !
Dernière remarque : cette académie est décrite comme grande. Du coup je suis surprise par la nécessité de devoir partager une chambre ! Y a-t-il d'autres étudiants, en dehors des héritiers ?
Un bon chapitre en tout cas, dans la continuité des autres !
Oui, Andréa l'appelle LaCruche a cause du moment où il lui a versé de l'eau sur la tête pour le réveiller avec une cruche (mais est-ce que le lecteur s'en souvient ? mystère).
Andréa peut être puéril, il l'est beaucoup plus que son frère. Après, il faudrait que je nuance un peu ça tout de même avec quelques réflexions un peu plus poussées. Je vais réfléchir à quelques ajouts.
C'est normal de trouver Isabella un peu caricaturale pour le moment, je vais établir les contrastes un peu plus tard.
Et ouik Salvatore plait bien à Andréa (pour le moment). C'est aussi un perso assez complexe. Pareil, je vais réfléchir pour développer un peu la scène.
En ce qui concerne l'Académie, oui elle est grande et ils ne sont pas les seuls étudiants ! Tu verras ça dans le prochain chapitre :p
Merci encore pour ta lecture <3
Hâte de voir la suite en tout cas !
En tout cas j'aime bien voir qu'il tient toujours à Cesare !
Sinon :
"D’où il me sort une citation de livre aussi facilement ?" -> s'il ne connaît pas la citation, comment sait-il qu'elle vient d'un livre ? Cela aurait pu aussi bien être une réflexion personnelle de Salvatore pour Andrea, non ?
En tout cas je trouve que c'est plus développé que ta version précédente, c'est bien !
Hâte de découvrir la suite ^^