La fin du cours fut une libération pour les deux retardataires et leur odorat malmené. M. Vandré avait passé l’heure à les bombarder d’informations, que ce soit avec le règlement, leur emploi du temps, les différents cours ou encore en détaillant la carte de l’académie et son extérieur. Des informations utiles pour les nouveaux arrivants, en somme. Mais l’odeur pestilentielle du pupitre les avait empêchés de se concentrer correctement. Dès que la sonnerie retentit, ils ne perdirent pas de temps pour remballer leurs affaires et sortir à toute vitesse. Comme d'habitude, Thalion ignora les regards aussi effrayés que méprisants sur son passage, et se contenta d'avancer d’un pas rapide, talonné par Nohan. Tout en marchant dans le long couloir en pierre blanche, il emplissait ses poumons d’air frais qui le soulagea profondément.
— Attends… Ralentis ! l’implora Nohan. Pour le bureau, il faut qu’on trouve une solution. Je me vois mal tenir toute l’année avec cette odeur dans le nez, déclara-il quand Thalion s’adapta à sa vitesse de marche.
— Moi non plus, reconnut-t-il. Je ne sais pas combien de personne ont vomi dessus mais…
— On l’appelle le vomipupitre à cause du sortilège Myrodia mova, expliqua la magérienne rousse en surgissant devant eux. Une fée énervée contre des élèves aurait lancé ce sort, et depuis chaque personne qui a vomi dessus a renforcé la malédiction, la rendant impossible à briser.
Son arrivée inopinée les obligea à s’arrêter. Derrière elle se trouvait la brune qui la suivait comme son ombre.
— Tu es… ? l’interrogea Nohan, l’air perplexe, son regard faisant des allers-retours entre la magérienne et lui.
— Eris Causack, enchantée ! Et elle, c’est Calysse Brodrick, ma meilleure amie.
Cette dernière leur adressa un petit sourire. Enfin, à Nohan uniquement. Lui, elle l’évitait du regard.
— Moi, c’est Nohan, enchanté ! Corvus et toi vous… vous êtes amis ?
Les deux concernés restèrent bouche bée face à ses insinuations. Eris finit par éclater de rire et Thalion la toisa avec mépris.
— Certainement pas, grogna-t-il. On s’est juste croisés avant. Pourquoi penses-tu ça ?
— Disons que les personnes qui acceptent de te parler sont rares alors…
— C’est vrai qu’on doit être les deux seules personnes à échanger plus de trois mots avec lui. Il faut dire que Corvus a le don de mettre à l’aise, se moqua Eris. Tellement que les gens préfèreraient sauter dans un lac gelé que de se lier d’amitié avec lui.
Nohan fronça les sourcils comme si cette déclaration, pourtant véridique, était exagérée.
— C’est excessif comme comparaison. Corvus n’a rien fait de mal, que je sache. Je ne vois pas le problème à être ami avec lui.
Thalion dévisagea sévèrement Nohan.
— Ne te sens pas obligé de dire des salades juste pour me défendre. Tu te ridiculises.
Piqué au vif, les joues de Nohan se colorèrent.
— Je ne mens pas, affirma-t-il, mais puisque tu ne me crois pas, je vais te le prouver.
Thalion sentit la colère lui monter au nez. Il aurait dû le laisser se noyer au lieu de sauver sa conscience.
— Je ne te veux pas dans mes pattes.
— Heureusement que j’ai le droit de faire ce que je veux, répliqua-t-il en ignorant royalement son regard noir.
Son air buté fit regretter à Thalion le peu de sympathie qu’il avait éprouvé à l’égard du magérien. Avant d’avoir pu rétorquer quoi que ce soit, Eris vint serrer la main de Nohan.
— Félicitations. Tu es officiellement l’élève le plus courageux de l’académie. Il en faut dans le pantalon pour être prêt à supporter un individu pareil.
— Merci. C’est vrai que la vie avec lui s’annonce compliquée.
— Non mais ça va, je ne vous dérange pas trop ? s’insurgea Thalion. Tant qu’on y est, vous voulez aussi que je vous apporte du thé ?
— Sans façon, je n’aime pas le thé, répliqua Eris avec insolence.
— Moi non plus. Je préfère les tisanes, surenchérit Nohan.
Qu’on le retienne avant qu’il ne fasse un massacre. Entre la rousse et sa moue arrogante, et le blond qui souriait comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes, il n’allait pas tarder à imploser.
— Bon, c’est pas tout, mais moi j’ai faim, lança Eris. Et avant que tu te défiles pour aller bouder tout seul dans ton coin, Corvus, on est tous obligés d’aller manger dans la salle à manger maintenant.
— Je ne comptais pas aller bouder mais organiser ton assassinat. Malheureusement, puisque je n’ai pas le choix, je vais reporter ça à plus tard.
Sur ces mots, il les abandonna sans attendre sa réponse qui ne l’intéressait pas le moins du monde. Il était encore révolté par l’insolence de Nohan. Ce dernier avait un peu trop pris ses aises. Après l’incident, Thalion s’était montré moins froid avec lui, mais ce n’était pas une raison pour s’imposer dans sa vie de cette façon.
Thalion suivit la cohue d’élèves qui se dirigeait vers un seul et même endroit : la salle à manger. Sa forme octogonale la distinguait des habituelles pièces circulaires ou carrés. Comme l’entièreté de château, les murs étaient d’un blanc éclatant, et les larges fenêtres encadrés de rideaux bleu nuit donnaient sur les jardins de l’académie. Sur la pierre grimpaient dans certains coins des arbres aux troncs entortillés, lisses et de couleur gris. Au bout des fines branches poussaient des feuilles rose pâle, semblables à celles d’un cerisier en fleur, mais dotés de reflets argentés, et aussi douces que de la soie. Des agapès. On racontait que ces arbres seraient nés de l’amour de Naphalia, déesse de la nature, pour une parisette, une nymphe des forêts.
Par ailleurs, au centre de la salle se trouvait un bassin arrondi. Devant se tenait une statue en marbre blanc représentant une ondine. Elle tenait dans ses main un vase, du quel sortait un jet d’eau cristalline. Thalion aurait aimé écouter le clapotis de la fontaine actuellement noyé par le bourdonnement des discussions. Un élève s’en approcha, son assiette dans les mains, et en versa une petite partie dans l’eau. Celle-ci s’obscurcit quelques instants, avant que la nourriture ne se transforme en écume, et qu’elle retrouve sa clarté. Faire des offrandes aux dieux à chaque repas n’était pas obligatoire, mais il était conseillé de le faire par respect pour les divinités.
Le regard de Thalion dériva vers les dizaines de tables rondes disposées dans la salle, occupant jusqu’au dernier recoin. Certaines lévitaient dans les airs pour ceux qui maîtrisaient les sorts de lévitations. Il ne voyait aucun professeur, sans doute mangeaient-ils dans une salle à part.
L’ambiance était conviviale et les groupes déjà formés riaient à gorge déployée. Tant mieux pour eux. Tout ce monde, toute cette effervescence, lui, détestait ça. Il préférait manger dans le calme et la tranquillité.
Thalion ne se formalisa pas du bref silence sur son passage et se dirigea vers un coin isolé de la salle. Il voulait être le plus discret possible et se faire oublier. En voyant une table écartée des autres, inoccupée, il accéléra le pas avant qu’elle ne soit prise. Dans sa précipitation, son épaule heurta violemment celle d’un magérien soudainement apparut devant lui. Thalion se retint de râler, préférant pester intérieurement de son empressement. Voulant vite s’en aller avant de se faire davantage remarquer, il se dépêcha de déguerpir, mais une main puissante empoigna brutalement le col de son t-shirt, le forçant à se mettre sur la pointe des pieds. Pris de court, Thalion déglutit en dévisageant le magérien. Son crâne rasé lui donnait un air rude, renforcé par la colère qui durcissait ses traits. Comme eux tous, il ne portait pas son uniforme pour éviter de le salir durant le voyage, donc Thalion ne pouvait pas connaître son signe, mais son t-shirt noir affichant une tête de mort n’aidait pas à lui donner une allure plus rassurante. Il faisait pratiquement une tête de plus que lui, et pourtant, avec ses un mètre soixante-treize, Thalion ne se considérait pas comme petit.
— T’es pas capable de regarder devant toi, tocard ?!
Thalion n’aurait su dire si c’était à cause de sa carrure robuste ou de son agressivité, mais il était déstabilisé, si bien qu’il bafouilla. Les bavardages autour de lui s’étaient tus, ce qui le rendait d’autant plus nerveux.
— Tu crois encore qu’on va se pousser sur ton passage en baissant les yeux, sale corbeau ? T’as pas compris que ton petit règne était fini ? J’ai bien vu comment tu te comportais en classe, tu te crois supérieur à tout le monde ! Tu fais le fier, mais en vrai, t’es qu’un minable incapable de canaliser la magie sans baguette ! On se demande comment t’as pu entrer à l’académie. Le proviseur a dû avoir pitié de toi !
Tout en parlant, Crâne rasé rapprocha son visage du sien, libérant une série de postillons. Thalion grimaça, dégouté. Il reconnut le regard dédaigneux de celui qui l’avait bousculé, également présent dans sa classe. Comme si M. Vandré ne suffisait pas, il se retrouvait dans la même classe que ce magérien qui le méprisait profondément. Si jamais il avait pris la grosse tête, cette altercation aurait au moins eu le mérite de le faire redescendre. Mais Thalion était parfaitement conscient de tout ça, même s’il ne supportait pas l’idée d’être pris de pitié. En revanche, il n’appréciait pas qu’on lui rappelle cette désagréable vérité.
Le maudit contracta la mâchoire. Il s’apprêtait à rétorquer qu’à défaut d’être doué, il ne noyait pas les gens à coup de salive, mais sa réplique mourut dans sa gorge en remarquant l’émotion qui teintait ses yeux châtains. Thalion pouvait y percevoir un fort ressentiment, frôlant la haine, mais surtout, une immense peine.
Crâne rasé dû remarquer l’éclaire de compassion qui zébra son regard car ses pupilles se rétrécirent. Sa main resserra sa prise sur son col, obligeant Thalion à agripper son poignet pour garder l’équilibre, avant qu’il ne se mette à hurler :
— Je rêve où tu me regardes avec pitié, là ? Tu te prends pour qui ? Je te rappelle que c’est à cause de vous qu’on est obligés de nous cacher des amagériens ! À cause de vous que les magériens ont été chassés et tués toutes ces années ! À cause de vous que nos ancêtres ont tant souffert !
Thalion ouvrit la bouche sans qu’aucun son ne sorte. Que dire ? Il était d’accord avec lui, même s’il faisait tout pour ne pas ressembler à ses prédécesseurs. Les magériens n’avaient pas été les seuls à souffrir des corbeaux. Les amagériens subissaient également leur existence, si bien qu’ils s’étaient mis à chasser les magériens, sans aucune distinction. Tout le monde avait été anéanti par ces êtres maudits et leurs désirs machiavéliques. Chacun d’eux avaient fini par se détourner de la lumière pour se consacrer corps et âme aux ténèbres. Les cours d’Histoire à l’école Magéra énumérant toutes les périodes noires qui en avaient résulté s’imposèrent dans l’esprit de Thalion. Il se souvenait encore clairement du dégoût ressenti envers son signe quand il sortait de classe. L’affaire qui avait été la plus marquante pour lui était celle de l’Illusionniste, un mage cherchant à faire boire son sang à tous les humains pour les plonger dans un cauchemar sans fin. Franchement, pourquoi ? Grâce à lui, la réalité s’en était suffisamment rapprochée.
Le dernier corbeau avant Thalion remontait à plus de deux siècles, mais les atrocités commises avaient laissées des cicatrices si profondes que la rancune avait continué à se transmettre de générations en générations. Certains magériens pouvaient vivre jusqu’à cent cinquante ans, ce qui y contribuait grandement. Mais surtout, les victimes n’avaient jamais pu obtenir justice. Les corbeaux avaient tous connu une fin tragique avant d’avoir été punis pour leurs crimes. Certaines familles endeuillées n’avaient jamais eu la possibilité de donner des funérailles et de faire des adieux dignes de ce nom à cause de l’absence de dépouilles. Forcément, l’amertume continuait d’empoisonner ces lignées traumatisées.
La pression sur son col s’allégea, mais Crâne rasé ne relâcha pas sa prise pour autant. D’une voix teintée d’aigreur, il lui demanda :
— Tu sais comment des anciens de ma famille sont morts ? Démembrés par des cadavres. On n’a jamais pu récupérer les corps à moitiés déchiquetés car leurs restes ont rejoints l’armée nécromantique du Fantôme.
Thalion cilla, puis détourna le regard, refoulant tant bien que mal de désagréables souvenirs. Combien de fois l’avait-on comparé au Fantôme en l’accusant d’empester la mort et d’attirer les âmes errantes comme lui ? Encore frais dans la mémoire collective, il était un nécromancien qui manipulait les morts et voulait contrôler le monde des vivants. C’était l’avant dernier corbeau avant Thalion, un de ceux qui avait commis le plus de ravages sur son passage.
— Je suis désolée.
Thalion était sincère. Il était conscient que des siècles de terreur, de mort et de désespoir ne pouvaient s’oublier facilement, même après deux siècles. Payer pour ses prédécesseurs était insoutenable. Qu’on l’assimile à ces monstres à cause de son signe n’était pas moins infernal. Il n’était pas responsable de leur souffrance – il n’était même pas né à cette époque ! – mais il la comprenait. Il comprenait que son existence soit insupportable aux yeux de certains. Si servir de bouc émissaire pouvait soulager, au moins un peu, ces familles qui n’avaient jamais obtenu la paix, alors il acceptait de ravaler sa fierté quelques instants.
Ses excuses déroutèrent une fraction de seconde Crâne rasé, avant que la fureur déforme son visage. Il poussa brutalement Thalion qui tomba au sol.
— Si tu veux te faire pardonner, crève ! rugit-il avant de cracher aux pieds du magérien à terre.
Bon… Thalion voulait bien faire des efforts, mais les incitations à mort restaient difficiles à encaisser.
Crâne rasé poursuivit son chemin sans lui lancer un regard. Ses pas qui claquaient au sol lui firent prendre conscience de l’absence de bruit dans la salle. Thalion se doutait que la voix sonore de Crâne rasé attirerait l’attention, mais il ne s’attendait à ce que l’entièreté des élèves présents mettent en suspens leurs occupations pour écouter, ni à ce silence assourdissant. Aucun bruissement de vêtements ou tintement de couverts était audible. Pas même un chuchotement. Certains étaient restés debout, sans prendre la peine de trouver une place et de libérer le passage, empêchant la salle de se remplir. Ce n’était pas plus mal, ça faisait moins de spectateurs. Tous étaient figés comme des statues de pierre en attendant fébrilement sa réaction. À quoi s’attendaient-ils ? À le voir s’énerver ? Le spectacle avait assez duré !
Conscient de la multitude de regards braqués sur lui, Thalion se releva calmement. Si, au fond, il était complètement mortifié, il veilla à ne rien laisser paraître dans son attitude. Hors de question de leur donner cette satisfaction !
Une fois debout, il se tint bien droit en soutenant leur regard. L’expression dure et froide sur son visage suffit à leur faire comprendre qu’ils n’obtiendraient rien de plus de lui. Le brouhaha des discussions reprit timidement jusqu’à ce que le vacarme ambiant efface toutes traces de l’altercation. Seul un cracha à ses pieds témoignait des faits.
Sans perdre plus de temps, Thalion se dirigea vers la table repérée tout à l’heure. Cette fois-ci, il ne se précipita pas et s’assit calmement. Les élèves un peu plus loin étaient trop occupés à discuter gaiement entre eux et à manger avec voracité pour faire attention à lui. C’était parfait.
À peine installé, une carte apparut devant lui et lui proposa deux menus différents.
— Hm, je vais prendre le menu un.
Aussitôt son choix formulé, son repas surgit devant lui, fumant et sentant divinement bon. Il avait préféré la salade de tomate, l'omelette enveloppée de fromage et la tartelette à la fraise plutôt que la blanquette de poulet aux champignons, le morceau de fromage et le cheesecake aux fruits rouges. Thalion en aurait eu l’eau à la bouche si son altercation avec Crâne rasé ne lui avait pas coupé l’appétit. Malgré son moral au plus bas, il comptait manger sa première bouchée quand trois personnes s’assirent lourdement à ses côtés, le faisant sursauter.
— On a failli ne pas te voir ! s’exclama Nohan en saisissant la carte devant lui. Au fait, désolé du retard, il y avait des bouchons dans le couloir, je ne sais pas pourquoi…
— Heureusement que j’ai une bonne vue. Tu as pris le menu un ? Quel manque de goût ! Le menu deux a l’air meilleur, dit Eris en lisant les menus, imitée par la discrète Calysse.
— Vous faites quoi, là ? demanda Thalion, abasourdi, ne comprenant pas le sens de leur présence à sa table.
Eris soupira sans lever les yeux de la carte.
— Ça ne se voit pas ? Tu es long à la détente, ma parole.
— On mange avec toi, l’informa Nohan sur le ton de l’évidence.
— Sûrement pas. Dégagez.
— Regarde-le, Nohan, il est timide.
— Ne t’inquiète pas, Corvus, on ne t’embêtera pas.
Si, justement. Leur simple présence l’embêtait. Qu’ils respirent à côté de lui l’embêtait. En plus, ils attiraient le regard des autres élèves interloqués de voir des gens s’assoir à sa table. Leur étonnement – bien que légitime – l'agaçait autant que leur compagnie indésirée. Il était suffisamment au centre de l'attention comme ça et n’avait pas besoin de l’être davantage !
— Ne tire pas la gueule comme ça. Tu verras, tu vas vite nous apprécier, affirma Eris.
— Pourquoi est-ce que je t’apprécierais ?
— Parce que je suis une magérienne incroyable.
— Et une fille insupportable.
— Pas autant que toi.
Qu’est-ce que son petit air supérieur l’insupportait !
En voyant la tension monter, Nohan orienta la discussion sur un sujet plus léger.
— Sinon, Eris, tu es de quel signe ?
— L’araignée ! dit-elle avec fierté.
— Pas étonnant, tu es aussi vicieuse qu’elle, répliqua Thalion.
Ils se fusillèrent mutuellement du regard, prêts à se sauter à la gorge. Une fois de plus, Nohan intervint avant d’assister à un bain de sang.
— Devinez mon signe à moi !
Ils échangèrent un regard avant que chacun se mette à réfléchir, déterminés à trouver la bonne réponse par pur esprit de compétition. Nohan, Eris et Cally profitèrent de cette pause pour choisir leur repas. Thalion réfléchissait tout en entamant sa salade. Magéra attribuait le symbole lors du rite de reconnaissance en fonction de leur magie de prédilection, mais leur caractère pouvait aussi influer, même si ce n’était pas absolu. Vu la psychologie de Nohan, il écartait l’araignée et la chauve-souris. Ça ne lui ressemblait pas. Le lézard et le lapin non plus. C’était peu probable pour le chat noir. Il hésitait entre la souris, le hibou, et le loup. C’était compliqué de deviner quand on venait de rencontrer la personne, mais s’il analysait bien et suivait son instinct, Thalion avait des chances de ne pas se tromper.
— Moi, je pense que tu es une souris, déclara la magérienne après quelques instants, sûr de son choix.
— Je dirais plutôt que tu es un loup, choisit le maudit.
Nohan demeura brièvement silencieux pour maintenir le suspens, avant de dévoiler, le sourire aux lèvres :
— Je suis… un loup ! Eh oui, on ne dirait pas hein ?
— Quoi ? J’aurais juré que tu étais une souris !
— Comment tu as su, Corvus ? s’enquit Nohan.
— Simple déduction. Mais j’ai aussi hésité avec la souris et le hibou.
— Le hibou, carrément ? Tu me surestimes, dis donc !
Pas du tout. De ce qu’il avait vu, c’était un élève intelligent et studieux. Ça aurait pu être possible. Il avait choisi le loup car le signe du hibou était un symbole plus rare que les autres, en dehors du corbeau. Ceux qui recevaient ce signe étaient reconnus et admirés. Comme personne n’avait fait attention à lui, il avait écarté cette possibilité.
— Et toi ? demanda Nohan à la Calysse qui gardait le silence depuis le début du repas.
Cette dernière sursauta et paniqua lorsqu’elle vit Thalion la fixer.
— Je… je schuiarnuioir ! bafouilla-elle en parlant si vite que personne n’eut le temps de déchiffrer un mot.
— On n’a rien compris, Cally. Ne stresse pas, ils ne vont pas te manger, la rassura Eris.
— Pardon, je... je suis un chat noir.
Ça n’étonnait pas plus que ça Thalion. Non pas qu’il l’avait deviné, c’était difficile de discerner sa véritable personnalité derrière cette peur panique.
Nohan et Eris continuaient de discuter de tout et de rien pendant que Thalion les écoutait à moitié en machant son omelette. Il était aussi silencieux que Calysse qui avait le nez plongé dans son assiette. Mais les émotions qui l’habitaient étaient loin d’être les mêmes que les siennes.
Cette rentrée avait été chaotique. Il ne demandait qu’à se faire oublier et à retrouver sa tranquillité, et le voilà avec ces énergumènes à sa table. La nature railleuse d’Eris lui tapait sur les nerfs, mais l’entêtement de Nohan était ce qui l’irritait le plus. Sa compassion, il pouvait la garder ! Thalion n’avait pas besoin de gens à ses côtés qui voulaient jouer les sauveurs et qui abandonneraient dès que les choses se compliqueraient pour eux. Ce n’était qu’une question ne temps avant qu’ils ne s’éloignent de lui. En attendant, Thalion tâcherait de mettre le plus de distance entre eux. Dès ce soir, il aurait la paix.
— On a trop de chance ! s’enjailla Nohan en virevoltant gaiement dans l’air sur son balai.
— Ouais, tellement… marmonna Thalion en volant de manière bien moins légère.
Lui qui était heureux à l’idée de mettre de la distance entre eux en étant séparés le soir, le voilà qui se retrouvait dans la même chambre que Nohan.
Thalion n’avait jamais eu de chance dans sa vie.
Comme les deux magériens l’avaient supposé, le dortoir se trouvait bien dans la forêt des arbres géants. Honnêtement, il aurait été plus simple de dormir directement à l’académie comme à l’école Magéra. Le trajet aurait été plus court, ce qui leur aurait permis de dormir plus longtemps le matin. Mais bon, Thalion n’allait pas se plaindre pour si peu.
— Je crois que les filles sont aussi ensemble, dans l’arbre « Pluie rouge ».
Le maudit n’en avait rien à faire qu’elles soient ensemble ou pas. Tout ce qui lui importait était de savoir que les chambres n’étaient pas mixtes. Heureusement pour lui, il n’allait pas avoir à supporter une certaine fille aux cheveux roux le soir.
Pour accéder aux dortoirs depuis l’académie, ils étaient obligés d’y aller en volant grâce à leur balai, sauf si l’idée de faire une petite randonnée les tentait. Zéphire était ravi de le retrouver, et lui aussi. Thalion lui avait promis de tout lui raconter dès qu’il en aurait le temps.
Lorsqu’ils arrivèrent, les adolescents purent un peu mieux détailler l’endroit traversé pendant leur rapide passage.
— Ça ressemble à un petit village, remarqua Nohan.
Il n’avait pas tort. Des élèves se saluaient à travers les fenêtres et discutaient parfois avec leurs voisins. Des escaliers s’enroulaient autour des troncs pour mener à certaines chambres et des ponts permettaient d’aller d’un endroit à l’autre sans avoir à redescendre. Dans l’ensemble, c’était bien aménagé.
Leur chambre à eux était dans l’arbre « Sombrécorce Les deux magériens se posèrent devant un arbre doté d’un tronc énorme. Il fallait bien ça pour abriter des chambres. Sombrécorce ne se distinguait pas particulièrement des arbres avoisinants, si ce n’est la couleur plus sombre de son écorce et l’emplacement des fenêtres qui variait.
Plus curieux qu’autre chose, ils s’empressèrent de pénétrer à l’intérieur de l’arbre. Un escalier sculpté dans la paroi interne les menait à une première chambre qui n’était pas la leur. Super, ils avaient des voisins. Son enthousiasme s’accentua quand la porte s’ouvrit soudainement. Dans l’encadré se tenait Crâne rasé. Quelle chouette surprise ! Lorsqu’il croisa son regard, il se figea, la bouche grande ouverte. Pris au dépourvu, Thalion ne sut quoi dire, comme lui, apparemment. Crâne rasé ne s’attendait sûrement pas à l’avoir pour voisin. Derrière lui se trouvait un magérien avec de grosses lunettes, blanc comme un linge, dont le regard faisait des allers-retours entre Nohan et lui. Thalion se souvenait l’avoir aperçu dans sa classe.
Le silence s’éternisa, jusqu’à ce que le plus poli d’entre eux, Nohan, réagissent. Il comptait les saluer, mais la porte se referma violemment, l’empêchant d’aller au bout de son geste. Les deux magériens demeurèrent stupéfaits. Thalion secoua la tête, n’ayant pas l’énergie de s’énerver pour si peu. Contrairement à lui, Nohan mit plus de temps à se remettre de ce chaleureux accueil.
— Les gens de notre classe sont vraiment malpolis ! s’offusqua-t-il en montant les escaliers. Je peux comprendre que ta présence les choque, mais tout de même… Ils auraient pu dire quelque chose !
— Franchement, je préfère que Crâne rasé et Grosses lunettes se taisent plutôt que de me faire insulter.
— Ils ont un nom, je te signale. « Crâne rasé », c’est Ayden Silas, et « Grosse lunettes », Maximilius Loyd. Retiens-les, ils restent nos camarades de classe, en plus d’être nos voisins.
Thalion leva les yeux au ciel en gravissant les marches. Il espérait simplement qu’Ayden ait la gentillesse de lui ficher la paix.
Leur chambre était à l’étage juste au-dessus. L’escalier continuait seulement pour mener à un balcon.
— On y est, déclara Nohan en s’arrêtant devant une porte en bois identique à celle de leur voisin. Peut-être que Camille Regan est déjà arrivé.
Thalion fit la moue. Il aurait aimé tomber sur une chambre qui n’accueillait que deux élèves. Même si partager la chambre avec Nohan ne l’enjaillait pas, à choisir, il aurait préféré se retrouver uniquement avec lui. Ça aurait fait moins de monde à supporter.
Ils entrèrent, impatients de découvrir leur lieu de vie. Thalion frappa dans ses mains pour allumer l’éclairage comme on le leur avait expliqué. Des sources de lumières naquirent dans l’obscurité. Ils constatèrent que le rôle de luminaire était assuré par des fleurs dont les pétales dorés rayonnaient. Les deux magériens détachèrent leur regard des plantes resplendissantes qui ornaient les murs pour observer la configuration de la chambre.
— Franchement… On est bien tombé, reconnut Nohan en s’avançant dans la pièce, émerveillé.
En effet, ça aurait pu être pire. Thalion ignorait à quoi les autres chambres ressemblaient, mais celle-ci lui convenait parfaitement.
Tout l’intérieur était en bois puisque la chambre avait été creusée dans le tronc, rendant le tout très naturel. En face d’eux se trouvait deux grands lits leur promettant un excellent sommeil, avec deux bureaux et deux armoires pour que chacun ait son espace de travail et de quoi ranger ses affaires. Des rangements se trouvaient un peu partout pour les livres ou autres effets personnels, et des fauteuils moelleux venaient former un petit salon près de la cheminée. Un feu magique ronronnait paisiblement, diffusant une agréable chaleur dans le foyer. Il y avait aussi une mezzanine accessible par une courte échelle où il y avait le même équipement pour la troisième personne. Thalion n’était pas fan des lierres qui grimpaient au mur, mais un peu de verdure ne faisait pas de mal.
Il n'y avait personne d'autres qu'eux dans la chambre, leur colocataire n’était donc pas encore arrivé.
Ils étaient tous deux ravis de leur chambre, simple mais confortable. Après avoir rapidement fait le tour, il fallait choisir le lit. Thalion n’hésita pas et récupéra sa valise amenée à l’académie par le Rokh et déposée dans un coin par un domestique, avant de se diriger vers l’échelle. Son objectif était clair : s’installer dans la mezzanine. Mais Nohan avait d’autres projets pour lui.
— Héla !
Sa valise lui échappa des mains pour atterrir aux pieds du magérien.
— Je peux savoir ce que tu fous ? s’agaça le maudit.
— Si tu t’installes dans la mezzanine, tu vas encore t’isoler. Alors tu vas rester au rez-de-chaussée avec moi.
— J’ai pas envie. D’être avec toi je veux dire.
— J’avais bien compris. Et bien que mon cœur s’en retrouve blessé, je ne te laisse pas le choix.
— Non mais j’hallucine !
Sérieusement, où était passé le garçon peureux et embarrassé ? Comment se faisait-il qu’il soit désormais capable de le regarder avec autant de détermination dans les yeux ? Il avait une double personnalité ? On lui avait jeté un sort ? Dans tous les cas, Thalion n’appréciait pas d’être forcé à faire quelque chose.
— Rends-moi ma valise. Tout de suite.
— Viens la chercher.
Il sortit sa baguette de sa poche, et l’assurance de Nohan se fissura brièvement, avant qu’il ne se mette en position. Ils se défièrent pendant quelques secondes, l’un en face de l’autre, puis Thalion se lança.
— Hél…
— Tiens, les nouveaux amis se disputent déjà ? se moqua une voix inconnue.
Les deux magériens tournèrent la tête vers le jeune homme qui venait de passer la porte. Ses airs de canailles n’étaient pas étrangers au maudit. L’élève qui l’avait dévisagé avec insolence à son arrivée en classe était donc Camille, leur troisième colocataire. Il était plutôt petit avec ses cheveux auburn légèrement ébouriffés, mais son regard était vif. Thalion grommela. Évidemment, toute l’académie avait remarqué ses nouvelles fréquentations.
— On n’est pas ami, s’évertua à répéter Thalion.
— C’est en cours ! persista Nohan.
— Il doit te manquer un grain pour vouloir traîner avec lui, lui reprocha Camille.
Thalion était d’accord, mais n’apprécia pas le dédain dont il le gratifiait.
Le nouveau venu s’approcha et, en voyant la baguette dans sa main, il afficha un sourire narquois.
— Alors la rumeur était vraie ? Toi, Corvus, le magérien censé être le plus dangereux, tu n’es pas capable de te passer de baguette ? Quelle blague, ricana-t-il.
Thalion serra les poings. C’était certain, il n’allait pas apprécier son nouveau colocataire.
— C’est vrai, confirma-t-il en relâchant ses mains. Mais quand on manipule la magie noire, qu’on utilise une baguette ou pas, ça ne change rien.
Sa réponse eut l’effet escompté puisque Camille blêmit, mais se reprit en voyant le rictus moqueur de Thalion.
— Si tu penses que cette année, on continuera à te craindre sans rien faire, tu te trompes lourdement, Corvus.
Oh, ça, il l’avait bien remarqué. Entre lui, Ayden, et M. Vandré, il était évident que la tendance avait changé et que cette année allait être bien plus désagréable que la précédente. Toutefois, Thalion ne comptait pas se laisser marcher dessus à chaque fois.
— Et tu crois que c’est du haut de tes un mètre cinquante que tu vas me faire peur, Camy ?
Ce dernier grinça des dents pendant que ses joues devinrent rouges de colère.
— Un mètre soixante-deux ! Je fais un mètre soixante-deux ! hurla-t-il avant de se ruer dans la mezzanine.
Thalion avait dû toucher une corde sensible en faisant cette remarque. Mais il n’éprouvait aucun remord. C’est lui qui avait commencé à le chercher. Sauf que maintenant, il ne pouvait plus s’installer dans la mezzanine. Hors de question d’aller lui demander d’échanger. Déjà, c’était peu probable que Camille accepte, et même s’il acceptait, Thalion ne voulait pas voir son petit sourire narquois, ni lui être redevable. Alors il récupéra sa valise aux pieds de Nohan qui n’avait pas bronché, pour s’installer à côté de lui, ignorant la mine satisfaite de ce dernier. Il fusilla Zéphire du regard qui s’était mis dans un coin, frémissant comme s’il rigolait, puis déballa ses affaires. Nohan l’imita.
— De nous deux, tu es peut-être celui qui a le plus mauvais caractère, mais je suis le plus têtu. Crois-moi, Corvus, je ne vais pas te lâcher.
Je cherchais le nom de la petite rouquine et tu me l'offres sur un plateau d'argent. Eris vient dispenser son savoir arrogant sur l'Académie, sûrement fidèle à son signe de l'Araignée qui lui impose de piéger dans sa toile les cibles qu'elle décide de tolérer. Sa complicité avec l'ange Nohan est très spontanée et fortement bien amenée. Tu consolides facilement le trio en liant ces deux compagnons contre le pauvre Thalion qui n'a rien demandé.
Attention cependant pour les quelques dissonnances dans tes descriptions : on dépasse le simple hommage à Poudlard, on revisite une variante dans laquelle tu distilles un univers assez lacunaire. Tu as choisi de jolis noms, mais ils portent tous des références différentes qui empêchent la création d'un univers fantastique qui t'est propre, exclusif à toi et rien qu'à toi.
Pour le reste, tu présentes très bien les autres personnages tout en laissant le Corvus évoluer parmi différents ressentis : image du Fantôme pour certains, futur mage noir en devenir pour d'autres ou simple anomalie à ignorer. Je m'attendais que Thalion s'affirme davantage. Je l'ai trouvé trop passif jusqu'à la dernière partie du chapitre. Ce que je veux dire, c'est qu'en dehors de ses répliques en réaction aux piques qu'il affectionne tant, il campe trop une position de "touriste" qui provoque seulement, histoire de. Le Thalion que je percevais était celui qui se fiche du regard des autres et qui va même jusqu'à imposer son rythme à ceux qui l'approchent de trop.
Bref, j'en reviens à mon avis général : chapitre très bien écrit, peut-être un peu long. On sent que tu veux ancrer un univers très détaillé tant sur les décors, parfaitement imaginables, que dans les personnages qui feront partie du quotidien de notre maudit adoré.
Au plaisir de lire la suite !
Je t'avoue que je suis contente des dynamiques que j'a réussi à tisser entre eux trois donc savoir que les lecteurs apprécient aussi me fait toujours plaisir !
Oui, c'est le problème avec cette histoire. C'est mon tout premier roman. Je me suis lancée dans l'écriture sur un coup de tête, énivré par l'inspiration et le plaisir que je prenais, sans avoir encore conscience ni déconstruit l'influence d'HP sur mon imaginaire. C'est avec les retours sur cette histoire que je l'ai réalisé, mais du coup, l'univers a de grosses similitudes même si j'ai fait de mon mieux pour m'en éloigner. J'espère que malgré tout ça ne te dérangera pas dans la lecture !
C'est toujours délicat pour Thalion de réagir car il a tendance a être assez incisif mais du coup ça empire souvent la situation et sa réputation. Son but est de montrer qu'il n'est pas ce qu'on dit de lui donc il essaie de doser un peu, disons. Et puis, il y a le côté lassitude, quand tu endures ça depuis l'enfance, au bout d'un moment, tu t'habitues...
Jai tendance à faire des chapitres longs, c'est un peu mon problème ^^' mais effectivement j'ai beaucoup travaillé les descriptions car c'est un de mes points faibles (au premier jet, ils ont tendances à être légers, voir très), donc je suis très contente d'avoir plutôt bien réussi dans l'ensemble.
Merci beaucoup pour ton commentaire, j'espère que la suite continuera de te plaire !
Je doit dire que j'apprecie de plus en plus le personnage de Nohan. Quand il est arrivé on aurait pu penser qu'il était un petit gars chetif qui aller se faire bouffer par la vie. Finalement derriere ses airs d'anges, le petit à tout de même un peu de caratère, ce qui ne le rends n'y fade, ni ennuyant. Bien joué.
L'impression que j'avais au précedent est revenue, tes chapitres sont devenus plus long. Mais part rapport à l'autre celui ci est plus équilibré au niveau des paragraphes.
Bonne journée !
Nuah
C'est ce contraste que je voulais donner ! Je suis contente que son développement te plaise !
Ah tant mieux si c'est plus équilibré ! Malheureusement, la longueur ne va pas tellement s'arranger au fur et à mesure, je m'excuse :')
Merci pour ton commentaire, et bonne journée à toi aussi !
J'ADORE la dynamique entre Eris (ce prénom lui va comme un gant) et Nohan, je pensais qu'elle allait le mépriser aussi mais elle reconnaît l'effort, y a beau jeu. Nohan est donc officiellement le sorcier qui en a le plus dans le caleçon de l'académie xD et honnêtement ça m'étonne pas.
La fontaine pour les offrandes aux dieux, je me demande si ça va vraiment servir ou si ça fait juste partie du décor mais c'est une bonne idée ! Et j'aime beaucoup aussi les arbres nés de l'amour d'une déesse, c'est trop mignon !
J'avoue que j'ai un peu de la peine aussi pour Crâne rasé, il se défoule sur le seul coupable qu'il peut trouver, même si c'est débile parce que le seul point commun est un signe du zodiaque... Je l'imagine bien aller pleurer dans un coin après l'altercation parce qu'il aura pas réussi à faire ce qu'il voulait. Mais ça présage une année difficile pour Thalion, va falloir ranimer la légende là, au boulot !
J'ai de la peine pour Thalion qui se fait harceler par ces deux pots de colle soudains là xD mais foutez-lui la paix ! Je sens que Nohan essaie de bien faire, mais bon sang qu'est-ce que ça doit être chiant... c'est louche d'ailleurs, je pense qu'il y a un intérêt caché, je pense qu'ils ont quelque chose en tête mais pour l'instant je vois vraiment pas quoi pourquoi comment...
J'ai hâte de revoir et de connaître un peu plus ce Camille d'un mètre soixante deux xD !
Je suis super contente que la dynamique entre les personnages te plaisent ! J'aime beaucoup développer le caractère de mes persos et leurs relations entre eux ^^
Pour l'instant cet élément sert juste au décor mais je suis ravie que l'idée te plaise, comme les arbres ! J'aime bien donner des origines mythiques à des éléments par ci par là ^^
C'est bien résumé pour Crâne rasé. La plupart de la haine que reçoit Thalion a des origines douloureuses, et il en fait malheureusement les frais. Son année ne va effectivement pas être de tout repos !
C'est vrai que forcer comme ça c'est pas très cool, mais quand on cherche à se rapprocher d'un asocial traumatisé par les gens comme Thalion, tu peux difficilement faire autrement si tu veux casser ses barrières xD Après pour ce qui est de leurs intentions, tu le découvriras en lisant la suite...
J'espère que le personnage te Camille te divertira xD
Merci pour ton commentaire !
Un bon chapitre avec de bonnes descriptions. Il y a un bon rythme.
Attention à ces deux phrases :
"Des informations utiles pour les nouveaux arrivants qu’il étaient, en somme.". Nous savons qu'ils sont nouveaux, je mettrais simplement : "Des informations utiles pour les nouveaux arrivants."
"ils ne perdirent pas une minute de plus dans cette salle pour remballer leurs affaires et sortir à toute vitesse.". La phrase me parait mal tournée, je dirais plutôt : ils ne perdirent pas de temps pour remballer leurs affaires et sortir à toute vitesse.
Bonne journée !
Ravie que les chapitres continues de te plaire !
Merci pour tes deux suggestions, je vais les appliquer !
Merci de laisser à chaque fois un commentaire, et bonne journée à toi aussi ! ^^
Encore un très bon chapitre! Le background et le lore sont bien amenés et j'éprouve toujours autant de plaisir à découvrir la suite et ce qui arrive à Thalion.
Je tiens juste à faire remarquer qu'il y a moins d'erreurs de rythme ici, mais faire attention à la relecture quand même (orthographe, oubli de mot etc).
Peut-être aussi faire en sorte que Thalion ne réagisse pas toujours au quart de tour avec des menaces parfois... étrange (après c'est son caractère j'imagine).
Je ne peux m'empêcher de penser que l'amitié naissant entre les 4 protagonistes est louche (j'suis peut-être parano), pourquoi forceraient-ils autant pour être amis avec lui?
ENFIN BREF!
Bonne continuation, on se voit au chapitre suivant! ;)
Contente que le chapitre te plaise toujours autant !
J’essaierai de refaire une relecture quand j’aurai le temps pour corriger les fautes !
Oui ça fait partie de son caractère, mais promis il finira par s’adoucir.. juste un peu x)
Ah ça, tu verras bien en lisant la suite.. ;)
Merci pour ton commentaire, j’espère que la suite continuera de te plaire !
Merci à toi et bonne écriture!
Chapitre 7, c’est parti ! *craquements de doigts et de nuque*
Nous avons le retour de notre déesse de la discorde (clin d'œil clin d'œil) qui a enfin un nom ! Et l’introduction de pas un, mais deux nouveaux personnages, Le rasé et Camy. Bon une fois n’est pas coutume, je salue bien bas tes dialogues et la caractérisation de tes personnages. Tu arrives très rapidement à rendre tes personnages uniques et facilement reconnaissables, caricatural mais pas trop, juste ce qu’il faut pour moi pour les différencier.
Je suis juste un peu déçu du tout début où on commence directement à la fin du cours sans savoir ce qu’il s’est dit. Une petite phrase du style “le premier cours n’était qu’une série d'inepties… Il a fallu se présenter… On les a bombardés d’informations pour les nouveaux arrivants…” mais que “Thalion avait eu trop de mal à se concentrer à cause de l’odeur pour y prêter la moindre attention”. Bref, un petit quelque chose.
J’ai remarqué l’ajout que tu as fait pour la description des corbeaux. C’est mieux amenés et l’information vient quand elle est importante. Elle pourrait juste être un peu plus subtilement amenée. L'anecdote de l’Illusioniste est peut être en trop, le “on pouvait évoquer” n’est pas très joli.
De même “Crâne rasé faisait référence au Fantôme”, c’est un peu trop factuel ; il faudrait que les sentiments de Thalion soit impliqué -> “Thalion cilla, il connaissait que trop bien le triste personnage, l’avant dernier corbeau, un de ceux qui avait commis le plus de ravages sur son passage. Encore frais dans la mémoire collective, on lui avait trop souvent rappelé sa lignée avec le nécromancien” Quelque chose du genre. J’en profite “nécromancien” = “manipuler les morts”, petit pléonasme. Tu verras j’en ai souligner d’autres :).
Sinon. Félicitations pour les descriptions qui s’améliorent d’un chapitre sur l’autre, il en manque encore un peu pour bien nous plonger dans ton univers. On me reprendra certainement dessus, mais d’un point de vue perso, on est des lecteurs de fantastique et de science fiction ; les mots, les pavés, les bouquins de 600-700 pages c’est notre truc ; tu n’as pas besoin d’être avare sur les descriptions de peur de nous ennuyer ; Au contraire !
Ce qui peut ennuyer, c’est les informations redondantes. Ce n’est pas parce que c’est une description qu’elle ne peut pas être percutante. Je crois avoir donné des exemples dans mes notes de passages qui ont besoin d’être plus *précis*. Cela te permettra d’avoir des paragraphes moins long et avec beaucoup plus d’informations pour bien mettre l’empreinte de ton univers.
Mes notes de lecture comme d’habitude ci-dessous :
> “Tout en marchant dans le long couloir en pierre blanche, l’air frais qui lui emplissait les narines le soulagea profondément.” Ici il faut une autre action pour compléter le “tout en marchant” -> “Tout en marchant dans le long couloir en pierre blanche, il emplissait ses poumons d’un air frais qui le soulagea profondément”.
> “Un fée énervée” -> Une ?
> “La sorcière rousse apparut devant eux, les obligeant à s’arrêter.” -> “Dit la sorcière rousse en apparaissant devant eux”. J’avais un doute si c’était elle qui avait parlé.
> “Gros silence. Tout le monde en resta sans voix, même les oreilles indiscrètes qui traînaient dans le couloir pour écouter leur discussion. Toute l’agitation ambiante se figea sous le choc.” Plusieurs choses m’ont arrêtées dans ma lecture ici.
“Gros silence” est plus utilisé à l’oral qu’à l’écrit : “et là d’un coup, gros silence ! J’étais tellement embarrassé” ; en phase de description ça manque un peu de cachet.
Et le passage manque d’efficacité à cause des pléonasmes “gros silence” = “sans voix” = “agitation ambiante se figea” et bien sûr “oreilles indiscrètes” = “écouter leur discussion”.
> “Merci. C’est vrai que la vie avec lui s’annonce compliquée.” Pourquoi est-ce que j’entends les cloches d’un mariage au loin :D !
> “Il partit ensuite sans attendre sa réponse qui ne l’intéressait pas, les abandonnant derrière lui.” J’ai un petit peu par-ci par là un manque d’efficacité dans les descriptions. “partir” = “abandonner” -> “Il les abandonna sans attendre sa réponse qui ne l’intéressait pas le moins du monde.”
> “Il n’était donc pas nécessaire d’utiliser les multitudes de boules de verres diaphanes, similaires à des bulles d’eau, qui voltigeaient dans l’air et étincelaient lorsqu’on avait besoin d’éclairage.” Informations qui à mon sens devraient être réservées lors d'une description d’une salle plongée dans l’obscurité plus tard par exemple. Là, elle n’ajoute rien à la description de la pièce, aussitôt dite aussitôt oubliée personnellement.
> “Dans sa précipitation, il n’eut pas le temps d’esquiver l’individu subitement apparut sur sa trajectoire et se cogna contre lui. Les deux apprentis sorciers poussèrent un geignement de douleur, et Thalion pressa d’une main son front qui avait douloureusement heurté l’épaule de l’inconnu.” Concision possible -> “Dans sa précipitation, son front heurta violemment l’épaule d’un sorcier brusquement apparu devant lui.” tu peux ajouter l’information “Les deux apprentis sorciers s’écartèrent dans un geignement de douleur et Thalion dû se retenir de râler de son empressement, se contentant de pester intérieurement.”
> “si on en croit la rumeur” à enlever, pour lui c’est une certitude je pense, et puis ça fait comme si il ajouter de l’eau à son vin, très loin de l’agression initiale.
> “Thalion en avait l’eau à la bouche.” Mhhh, après une telle altercation on a plus vraiment l’esprit à manger, même s’il en a l’habitude le pauvre Thalion.
> “ Devinez mon signe à moi !” Ils ont pas leur insigne sur la poitrine ?
> “Magéra attribuait le symbole lors du rite de reconnaissance en fonction de notre magie de prédilection, mais notre caractère pouvait aussi influer, même si ce n’était pas absolu.” Discours à la première personne ?
> “avant dévoiler” -> manque un “de”
> “Avec un feu magique, elle devrait assurer la chaleur du foyer.” -> “où un feu magique ronronnait paisiblement, diffusant une douce chaleur à l’intégralité de la pièce.”
> “Il n'y avait personne d'autres qu'eux dans la chambre, ce qui signifiait que leur colocataire n'était pas encore arrivé.” -> “Leur colocataire ne semblait pas être encore arrivé”
Voilà c’est tout pour moi et je te dis à très bientôt pour le chapitre suivant !
Merci pour tout ton travail, je crois que ce chapitre est un peu plus long que les autres d’ailleurs. Bonne continuation !
Je suis toujours autant ravie que les dialogues et les personnages te plaisent !
J’avoue que ça pourrait être bien d’en dire un peu plus sur ce premier cours au début du chapitre. Je réfléchirai à rajouter quelque chose.
Je n’avais pas pensé qu’amener les choses à travers le ressenti des thalion pouvait rendre le tout plus fluide, plus naturel. Je vais essayer de faire ça pour améliorer ce passage.
Les cloches d’un mariage ? Je ne vois pas du tout pourquoi tu entendrais ça, mais alors pas du tout… x)
Pour l’insigne, ils n’ont actuellement pas l’air uniforme, ils le mettent pas le jour de la rentrée pour pas le salir. C’est pour ça que Thalion l’a mis dans sa valise, mais je devrais peut être rajouter une mention à ce sujet dans le chapitre 3 ?
Comme toujours, j’ai pris note de toutes tes remarques et je vais essayer d’améliorer le chapitre avec.
Merci à toi pour ton commentaire, j’espère que le prochain chapitre te plaira autant !
C'est encore papy Ori qui revient spammer ta liste de notifications avec ses commentaires... parce qu'encore une fois, je n'arrive pas à m'arrêter de lire !
Bref. Septième chapitre, septième réussite.
On va commencer tout de suite avec les deux points de réserve que j'ai à soulever, comme ça c'est expédié et je pourrai me concentrer sur tout ce qui m'a plu.
1 - Les noms des personnages. Dans un précédent commentaire, je te disais que j'adorais les noms que tu imaginais dans ton univers, à la fois courts, originaux, faciles à retenir, simples et "classes". Que ce soit Thalion, Nohan, Berry, Luciphella ou Eris (gros coup de coeur pour ce nom-là, d'ailleurs. C'est intentionnel, de lui avoir donné le nom de la déesse grecque de la discorde ? Ça m'a bien fait marrer), je trouve ces noms rafraichissants et bien trouvés. Mais voilà qu'on se retrouve en plein milieu avec Jacques Marcovitch, Maximilien Debourges, Camille Regan et M. André. Où est la cohérence ? Je trouve que la présence de noms "réels" et avec des consonances très différentes (coucou J. Marcovitch) ruine un peu l'immersion dans ton univers. C'est dommage.
2 - Bon, là clairement, il y a peut-être un peu trop de références à HP dans la découverte de cette école. C'est très sympa de faire quelques clins d’œil à la saga et c'est normal de s'en rapprocher un peu quand on écrit une histoire comme la tienne. Mais je pense vraiment que tu dois faire attention à ne pas trop copier J.K.Rowling, sinon tu peux être certaine qu'on va t'en faire le reproche. Que l'inspiration soit volontaire ou non, je pense que tu as un devoir d'inventivité encore plus important que les autres auteurs de fantastique, puisque tu as choisi un thème qui se rapproche tellement d'une des œuvres phare de ces dernières années.
Les portes qui apparaissent toutes seules dans l'école, les fantômes qui se baladent au milieu des élèves (référence au pupitre à vomi), les bougies au plafond dans la salle commune, et le "axiothea" qui fait vraiment penser au sortilège "accio", ça se rapproche un peu trop de Poudlard à mon goût. C'est ton histoire, libre à toi de faire ce que tu veux, mais je pense vraiment que tu devrais faire l'effort d'imaginer davantage de singularités propres à ton univers et faire la chasse à ces "HP vibes" un peu trop prononcées.
Bon, maintenant que ces deux points sont évoqués, passons au positif.
Déjà, je trouve ça super chouette d'en apprendre davantage sur la malédiction du corbeau et les prédécesseurs de Thalion. On comprend mieux pourquoi tout le monde semble le craindre et le traite comme s'il s'agissait d'une sorte de pestiféré.
Ensuite, j'ai beaucoup aimé les relations que tu tisses entre tes personnages. Les dialogues avec Nohan, Eris et Camy sont truculents, on sent que Thalion est à deux doigts de péter un câble et de faire un massacre, ça rend la lecture d'autant plus légère et agréable. Sa rivalité avec Eris et les fions qu'ils s'envoient sans arrêt (je ne parle pas du nom de sa classe) sont un vrai point fort de ton récit, et j'espère que ces deux-là continueront de se chamailler longtemps. Le personnage de Camy m'a bien fait rire, car ma femme s'appelle Camille et mesure environ 1m60, je l'appelle souvent Camy pour la chambrer et elle est presque aussi caractérielle que lui. Bref.
(Si elle passe lire ce commentaire, je suis mort xD).
Je pense aussi que tu as fait un super boulot pour enrichir l'univers de descriptions et mettre de l'ambiance dans ton école. Je lisais le commentaire de Reveanne tout à l'heure (qui m'a fait exploser de rire, d'ailleurs, je suis fan de sa semoule cérébrale) qui te reprochait de manquer de substance, de décors et de créer un récit où les personnages semblent être des statues de marbre immobiles. Et bien, je peux te rassurer : tu as fait un sacré progrès par rapport à ça.
Au plaisir de lire la suite,
Ori'
Spam autant que tu veux, ça me dérange absolument pas xD ça me fait très plaisir, d'autant que tes commentaires sont toujours très intéressants à lire !
Pour le prénom d'éris, c'est bien intentionnel, je trouvais que porter le nom de la déesse de la discorde lui allait comme un gant xD Je comprends ta remarque au sujet des prénom. Pour Maximilien et Jacques, je les ai rajouté assez récemment donc j'ai peut-être été un peu vite, je pense que je réfléchirai à les modifier pour quelque chose d'un peu plus originale. Pour M. André, en fait je voulais un nom court aux sonorités rudes et faute d'inspi, je suis partie sur ça, et puis je trouvais que ça lui allait bien. Mais peut-être que le changerai aussi du coup (genre... Vandré ? une lettre peut changer beaucoup de chose, mais j'y réfléchirai vraiment plus tard x) ) Et enfin Camille, j'avoue que, va savoir pourquoi, je tiens abslument à ce qu'il s'appelle comme ça. Je pense pas le changer du coup.
Mince, je n'avais pas remarqué ces similitudes x) Le coup du fantôme j'avoue j'aurais du y penser, je vais le remplacer par des fées, mais les fantômes ne sont pas visibles aux yeux des vivants et ont rarement d'impact dans le monde des vivants (sauf à une occasion, tu verras plus tard). Les bougies ne sont pas au plafond mais plantés dans le mur, mais je vais les remplacer par un autre type d'éclairage que j'ai rajouté dans mon univers récemment, ça sera plus cohérent. Pour "axiothea" j'avoue que c'est un peu trop, généralement je m'inspire de mots grecs donc j'ai du partir d'une étymologie grec qui ressemble un peu trop à "accio", je vais modifier. Et enfin pour les portes, je me rappelais absolument pas qu'à poudlard aussi, les portes apparaissaient et disparaissaient aussi, je pensais ajouter un peu d'originalité mais en fait non x) Bon, je trouverai autre chose.
Il faut bien donner un peu de sens à toute cette haine contre Thalion !
Je prends énormément de plaisir à écrire les dialogues, je m'amuse beaucoup alors je suis contente que ça plaise aussi !
Alors là, c'est une sacré coïncidence, toutes ces similitudes avec Camille xD
Ah effectivement, Reveanne a été la première à vraiment me faire prendre conscience de ma négligence envers les descriptions x) Mon égo en avait pris un petit coup mais je suis contente d'avoir pris du recul et d'avoir travaillé ça. Et que tu constates mes progrès me touche tout particulièrement !
Merci beaucoup de laisser un commentaire à chaque fois, je prends en compte toutes tes remarques !
J'espère que l'histoire continuera de te plaire.
Je suis content de voir que mes commentaires t'aident à améliorer ton texte, mais si je peux te donner un conseil précieux qu'on m'a donné il y a quelques temps, c'est de ne pas prendre pour argent content tout ce que te disent les lecteurs et de ne pas forcément chercher à leur plaire à tout prix (merci Peridotite pour cette remarque tellement précieuse, si tu passes par ici un jour !).
En gros, je soulève des points à améliorer, je te donne mon avis et des idées, mais ça ne veut pas dire que tu doives forcément être d'accord sur tout ni te précipiter pour modifier ton texte. J'ai pris pour habitude d'accepter les corrections sur des petits détails, et d'attendre de voir si je reçois d'autres avis qui vont dans le même sens avant de faire des changements plus importants, quitte à solliciter certains de mes "anciens" lecteurs pour leur demander gentiment ce qu'ils en pensent.
Pour ce qui est des portes dans HP, si je ne dis pas de bêtises ce sont les escaliers qui bougent et n'en font qu'à leur tête majoritairement, mais je crois me souvenir que certaines portent disparaissent également, notamment des passages secrets et celle de la Salle sur Demande. Mais bon, je peux me tromper, je ne suis pas le plus grand fan de cet univers ^^
Le accio est clairement le détail qui m'a le plus "choqué" car la sonorité est identique.
Ah, et pour finir : j'aime beaucoup M. Vandré. Comme quoi, une lettre peut effectivement changer les choses. Mais encore une fois, ton histoire, tes choix ;)
Désolé, papy Ori fatigue le soir... elle m'a arraché les yeux celle-là ! x)
Thalion qui est à deux doigts de faire un massacre, j'adore ! J'espère qu'ils auront d'autres échanges comme celui-là !
Puis c'est bien d'être un peu dans la tête de Thalion, devant son incompréhension et sa colère face à leur présence, étant donné qu'il a toujours été rejeté de tous. Je trouve sa personnalité très intéressante.
Pour Eris, je me demandais, est-ce tu l'as nommée ainsi par rapport à la déesse grecque ? Si oui, ça lui va plutôt bien ^^
Sache que j’adore ce genre d’échange entre eux alors tu en verras sûrement d’autres dans l’histoire ;)
Et oui, je trouvais aussi que lui donner le nom de la déesse grecque du la discorde lui correspondait bien ^^
Merci beaucoup pour ton retour !
Il lui correspond bien, puis c'est un beau nom ! D'ailleurs, à tout hasard, il y a un lien entre Thalion et la loi du Talion ?
Nohan, le témoin de Jehova de l'amitié. XD
Sinon, je lance un avis de recherche pour le décors, qui a complètement disparu des 3/4 de l'histoire, du coup quand on a une petite description du dortoir, ben j'ai du la relire trois fois pour vaguement visualiser car j'avais complètement oublié qu'on était dans un arbre... Ma semoule cérébrale ayant décidé, faute de décors, d'imaginer que tout ce petit monde flottait dans une sorte de brouillard pailleté qui sent la fraise.
oui, la semoule cérébrale, c'est particulier niveau imagination si on ne lui donne aucune consigne. XD (et non, non, je ne prends rien d'illégale, hein, j'le jure)
D'ailleurs la narration aussi a disparu ainsi que la mise en scène... que font les personnages? que se passe-t-il autour d'eux? (du coup non contente de son brouillard à la fraise, ma semoule a imaginé les persos dansant des claquettes en parlant, puis se déplaçant sur les mains, puis... (il faut se méfier de la semoule, moi j'dis!))
C'est bien les dialogues et les états d'âme, mais j'avoue là je peine à entrer dans l'histoire. J'aimerais bien en apprendre plus sur les lieux, les découvrir en même temps que Thalion (qui semble du coup soudain super bien connaître les lieux en mode super blasé), en connaître un peu la faune et la flore... D'ailleurs, les lieux sont étonnamment vide, il n'y a pas élèves en dehors des personnages principaux, et encore moins d'adulte, c'est louche. XD
Bref, on se revoit au chapitre suivant. :)
Après dans ce chapitre les deux personnages sont dans une chambre donc il ne se passe pas grand chose autour d’eux..et ils s’installent dans leur chambre. Il faudrait que je le précise dans la narration ?
Je comprends, c’est vrai qu’au début je me concentre pas mal sur Thalion et la création de ses premiers liens sociaux, pour ce qui est des lieux et des créatures, ça va arriver petit à petit.
Il y a d’autre élèves et je mentionne parfois leur présence mais je pense que tu veux surtout dire qu’il n’y a que l’identité des personnages principaux qui est déclinée et que les autres sont un peu des « fantômes ». Souvent je ne mentionne que les personnages qui auront une importance, mais peut-être que ça fait finalement défaut à mon texte, donne moins de caractère à mon histoire ? Et pour ce qui est des adultes ça arrive ne t’inquiètes pas ils ne vont pas pouvoir faire ce qu’ils veulent xD
Pour la partie dans le dortoir, ils ne sont pas figé sur place, immobile, si? (car là, c'est le cas en fait, on dirait qu'il sont planté au milieu de la pièce.)
Là, moi j'ai surtout une suite de dialogue et Thalion qui râle dans sa tête... C'est frustrant pour moi en tant que lectrice.
on est aussi surpris que Thalion devant le changement d'attitude et la réaction de Nohan, j'aime bien son obstination à vouloir être son ami à tout prix.
Petite remarque: dans certain dialogue je ne sais pas toujours qui parle par ex au moment où l'ange, la rousse et sa copine arrivent à la table de THalion;
Quelques fautes: "chaque personne qui a vomit dessus" il n'y a pas de t à vomi
et effets personnelles -------effets personnels
A bientot