J’ai l’impression d’avoir un couteau planté dans le crâne. J’ouvre lentement les yeux. Ma vision est brouillée. Je sens une pression dans mon dos. Je suis adossée à un pilier. Vanille est penchée sur moi, une expression inquiète sur le visage.
Il me faut un petit moment pour me rappeler de ce qu’il c’est passé. Les personnes disparues… Mon combat contre Shadow… Mon corps brûlant… La sorte d’explosion que j’ai créée… C’est cela qui m’a permis de gagner ce combat. Mais comment ai-je pu créer des flammes ? Je ne possède pas de magie ! Les humains capables de maîtriser la magie sont rares, et je n’en fais surement pas partie… même si c’est tout de même moi qui l’ai créée.
Je regarde mes mains. Elles ne semblent plus brûler. Tant mieux. Je me sens vidée de mes forces.
En face de moi, Vesper parle, accroupi devant une personne que je ne vois pas. Je devine cependant que c’est Shadow. Vanille, Chuanli et Naos ont été détachés, et je crois que c’est au tour de Shadow d’être ligoté à un pilier.
Chuanli remarque que j’ai ouvert les yeux. Il avertit les autres, puis vient vers moi, l’air soulagé.
– Ouf, tu vas bien ! s’écrie-t-il.
Il ne fait pas du tout attention à Vanille. Je me rends compte que personne ne fait attention à elle, en vérité.
–Tu t’es effondrée sans prévenir, j’ai eu peur…
Je ne vois pas vraiment comment j'aurais pu vous prévenir…
Ma migraine se renforce. Chuanli continue de me parler, mais je n’écoute même plus ce qu’il dit. Vanille sert ma main dans la sienne. Elle semble angoissée, ce qui est parfaitement logique. J’oublie parfois qu’elle n’a que huit ans. Elle n’a pas mérité de subir tout cela. Je me tourne vers elle et ignore Chuanli.
– Vanille, tout va bien ? je lui demande.
La petite fille lève les yeux vers moi, étonnée que quelqu’un fasse attention à elle. Elle jette un coup d'œil discret à Shadow.
– Je… Je n’aime pas son aura… Elle me fait peur… Je vois des ombres, et j’entends leur voix…
Elle frissonne. Je tourne mon regard vers le mage noir et remarque qu’il me fixe. Vesper est en train de lui parler, mais Shadow ne l'écoute pas du tout. Plus loin, Rhéa serre Naos, son frère, dans ses bras. Elios est assis par terre, adossé à un pilier. Chuanli le rejoint.
Je me lève, ignorant mes muscles endoloris qui protestent, et fais quelques pas pour rejoindre Vesper et Shadow. Vanille ne me suis pas et reste à l'écart.
– Vesper, commencé-je, j'ai une question…
– Si c'est pour savoir d'où venait cette explosion, je n'en sais pas plus que toi, me coupe-t-il.
Je sais déjà d'où elle venait. C'est moi… c'est moi qui l'ai créée. Vesper l'a compris également. Il ment, mais cela m'importe peu. J'ai le sentiment que ce n'est pas la première fois.
– Non, ce n'est pas ça… Je voulais savoir ce que tu allais faire de lui.
Je désigne Shadow de la main. Vesper se relève sans le quitter des yeux. Il ne me regarde pas du tout, mais je perçois de la colère, une colère intense dans ses yeux ambrés.
– Le tuer, je pense. C'est tout ce qu'il mérite pour avoir trahi notre famille.
– Votre… famille…
J'imagine bien que je ne suis pas inclue dedans.
Je soupire. Dehors, le soleil commence à se coucher. Je pense qu'on va retourner à l'entrepôt, puisque qu'on a retrouvé les disparus… et je ne pourrais plus ressortir. J'ai déjà essayé d'ouvrir la porte avant aujourd'hui, et elle était toujours fermée. Je crois que seuls les membres de la "famille" de Vesper possèdent la clé. Je ne sais pas du tout comment je pourrais la récupérer.
Un vent glacial souffle dans mon dos. Je me retourne en même temps que Vesper et découvre avec stupeur ce qui se trouve devant nos yeux. L'une des ombres créées par Shadow s'est en quelque sorte matérialisée et a pris forme humaine. Je ne distingue pas son visage. La seule chose qui ressort dans sa silhouette est sa longue chevelure.
Je cherche des yeux ma dague, mais je ne la trouve pas. Je ne sais pas si cette ombre représente une menace, mais mieux vaut se méfier. Elios a dégainé son sabre. Vesper a également deux couteaux avec lui. Il en donne un à Chuanli. Nous ne sommes que quatre à combattre, mais nous sommes en supériorité numérique.
Derrière nous, Shadow prend la parole.
– Je vous présente Karann, mon ombre la plus réussie.
Il me semble que l'ombre nous fixe, mais je ne vois pas ses yeux, si jamais elle en a.
– Maître, dois-je les tuer ? demande l'ombre d'une voix plate et docile.
– Non, ce n'est pas la peine. J'ai promis à Nausicaa que je libérerai ses amis si elle gagnait notre combat. Elle a gagné, et moi j'ai eu ce que je voulais.
Je regarde par-dessus mon épaule. Évidemment, Shadow n'est plus attaché au pilier. C'est prévisible… tellement prévisible.
– Je vais donc vous laisser partir ! conclut Shadow. Vas-y, Karann.
L'ombre pousse un cri effroyable et aussitôt des vagues d'ombres envahissent la salle. Tout devient sombre. Je ne vois plus les autres. Shadow a disparu.
Ma gorge me brûle. Vesper nous crie de rejoindre la sortie. J'empoigne la main de Vanille.
– Nausicaa… L'air est empoisonné…
Je hoche la tête et plaque mon autre main sur ma bouche et je fais de mon mieux pour ne pas trop respirer.
Des pics d'ombres nous barrent la route. Vesper, Elios et Chuanli essayent de les trancher, sans succès. Le rire de Shadow résonne tout autour de nous. La tête me tourne. Je ne sais pas si c'est à cause de l'air toxique. Vanille serre ma main plus fort. Elle tremble. C'est vrai qu'elle n'a que 8 ans…
Puis tout va très vite. Vanille lâche ma main et me pousse parmi les autres. Elle me lance un regard bien trop sérieux pour son âge.
Son sang gicle et m’éclabousse le visage. Ses yeux pâles s’écarquillent de douleur. Une flaque argentée se forme à ses pieds. Son corps glisse le long du pic qui lui a transpercé le ventre. Son sang se mélange à la poussière sur le sol de pierre.
Je me précipite vers elle, mais quelqu'un me retient par les épaules. Je ne sais pas qui c’est et je m’en fiche. Je me débat pour me libérer, pour rejoindre Vanille, pour vérifier si elle est en vie… si elle n’est pas morte… Devant moi apparaissent de nouvelles ombres, qui viennent engloutir le corps de la petite fille de leurs ténèbres.
Je réalise que j'ai échoué. Je devais la protéger, mais j'ai échoué. J'intègre l'information comme si on me l'avait lancée brusquement au visage. J'ai échoué !
– Nausicaa, c'est trop dangereux de rester ici, on doit y aller ! me crie une voix que je n'essaie même pas de reconnaître.
Désespérée, vidée de toutes mes forces, je me laisse faire. Je me laisse porter par mes compagnons.
Puis c'est le noir total.
Je reprends mes esprits allongée sur un lit. Le silence règne autour de moi. J'ai mal partout, malgré le fait que le matelas soit très confortable.
Je ne veux pas ouvrir les yeux. Je ne veux pas affronter la réalité. Je sais très bien ce qu'il s'est passé. Je ne peux pas me mentir, et pourtant je ne peux pas l'accepter. Je n'arrive pas à me dire simplement que Vanille est… qu'elle est… Qu'elle n'est plus là. Elle n'est plus là, blottie contre moi comme la dernière fois que je me suis réveillée ici.
Elle a été… elle a été tuée par cette ombre, Karann… Non, par Shadow, puisque c'est lui qui manipulait l'ombre. C'est de sa faute, pas vrai ? Ou alors, c'est de ma faute ? Je devais la protéger, mais maintenant elle est morte. Si seulement j'avais été plus vigilante, si j'étais restée avec elle, Shadow ne l'aurait pas capturée pour m'attirer. Et si, pendant ce combat, je l'avais tué… La situation serait tellement différente !
J'ai envie de crier, mais aucun son ne veut sortir de ma bouche. Je ne comprends pas pourquoi je m'en veux autant, pourquoi Vanille comptait tellement pour moi.
J'ouvre enfin les yeux, et vois Cassandre arriver à mon chevet. Aussitôt, je tourne la tête. Je n'ai pas envie de lui parler. Ni à elle, ni à personne d'autre. Pas maintenant.
Elle s'en fiche et s'assoit sur le bord de mon lit.
– Je suis navrée, dit-elle simplement.
Elle repart aussi vite qu'elle est arrivée, me laissant à nouveau seule. Je me redresse légèrement contre mon oreiller et remarque une petite plume blanche, encore couverte de duvet, posée délicatement sur ma couverture. À cette vue, des larmes coulent sur mes joues, sans que je puisse les retenir.
C'est tout de même étrange que je pleure pour la mort d'une petite fille que je connaissais depuis à peine quelques semaines, alors que la mort de mon frère adoptif, que je connais depuis que je suis toute petite, ne m'affecte pas du tout.
Je me roule en boule sous ma couverture et me plonge dans un sommeil lourd et vide.
Quand je me réveille, je découvre que quelqu'un a déposé un bol de soupe sur la table de chevet à côté de mon lit. Quand je le touche du bout des doigts, je remarque qu'il est déjà froid. Je me dis que le cadavre de Vanille doit aussi l'être, à présent. Je ne sais pas depuis combien de temps nous sommes rentrés à l'entrepôt, mais un cadavre ne met pas très longtemps à perdre sa chaleur, je le sais d'expérience.
Je bois une gorgée de soupe, puis repose le bol sur la table. Je n'ai pas faim. Je quitte mon lit et fais quelques pas hésitants pour me rendre de l'autre côté du rideau rapiécé, dans la partie laboratoire de la pièce. Comme d'habitude, Cassandre est là. Elle a le nez plongé dans un tas de documents. Pendant une seconde, je repense au dossier à mon nom que j'avais trouvé dans l'armoire, mais Cassandre me remarque, et mon attention se reporte rapidement vers elle.
– Tu es réveillée. Tout va bien ?
J'hoche la tête, comme à chaque fois qu'on me pose cette question. Je ne réfléchis pas à la vraie réponse, qui n'est sûrement pas un "oui"...
– Viens voir par ici, j'ai des vêtements pour toi.
Je me rends compte que je porte une simple robe blanche qui ne m'arrive même pas aux genoux, et rien d'autre. J'acquiesce à nouveau et regarde Cassandre passer derrière le rideau. Elle revient quelques dizaines de secondes après et me tend une pile de linge propre. Je la prend et découvre un ensemble tunique-pantalon noir et un gilet gris m'arrivant au niveau des cuisses, et, bien sûr, des sous-vêtements propres.
Au moment où je retire ma nuisette et commence à enfiler mon pantalon, Cassandre m'arrête et pose sa main sur mon omoplate droite.
– Quoi ?
Je me contorsionne pour apercevoir mon dos, et contemple, interdite, la marque noire qui recouvre ma peau.
–... Qu'est-ce que c'est ? je demande d'une voix fatiguée.
Cassandre secoue la tête.
– Je ne sais pas exactement, mais ça ressemble fortement à de la magie noire.
La magie que Shadow utilise ?
– Vesper m'a raconté ce qu'il s'est passé dans la ville, avec Shadow…, commence la jeune femme.
Je sais qu'elle ne fait pas uniquement allusion à mon combat contre le mage, mais aussi à l'ombre nommée Karann, et, j'imagine, ce qui est arrivé à Vanille.
– Il m'a dit que tu avais été touchée par une ombre de Shadow, continue la scientifique.
Je ne m'en souviens pas…
– Cette marque sur ton omoplate est clairement un résidu de magie, mais je ne sais pas de quel sort précisément. Et, malheureusement, je ne sais pas non plus quels effets cela pourrait avoir… En fait, on dirait une sorte de malédiction.
– Une malédiction…? je répète.
– Oui. Le problème, c'est que la magie noire est dangereuse pour le corps humain. Et il semble que Shadow a lancé une de ses ombres en toi.
Comment est-ce possible ?
– Comment le sais-tu ?
Dans mon dos, Cassandre soupire.
– Disons que j'ai une certaine capacité à "ressentir" la magie. Mais ce n'est pas le sujet du jour.
J'approuve d'un mouvement de la tête. Une migraine commence à m'envahir le cerveau. J'aimerai tellement partir loin d'ici, et ne plus avoir à entendre le nom de Shadow… rien que cela me donne envie de pleurer. Je ne pensais pas que j'étais si émotive…
Cassandre m'empoigne l'épaule et me force à la regarder dans les yeux. En cet instant, j'ai l'impression d'être une petite fille à qui on fait la leçon.
– Tu dois comprendre que cette malédiction, cette magie noire, quoi que ce soit, ce n'est pas bon pour toi. Si tu gardes trop longtemps cette ombre en toi, tu risques d'en mourir.
– Oui.
Elle me lâche.
– Je ne pensais pas que tu te souciais autant de moi, je murmure.
– Je prends soin de tous mes patients, peu importe qui. Et puis, ton cas est assez intéressant. Il faudra que je fasse plus de recherches à ce sujet, conclut-elle avec son sourire habituel.
Un sourire sans joie, tout comme celui que je me force à faire en cet instant. Pourtant, la joie est ce qui me manque le plus. Je me sens vide.
J'enfile le reste de ma tenue, puis je glisse la petite plume blanche dans la poche de ma tunique, au niveau du cœur. Je suis soulagée que Cassandre n'ait pas parlé de Vanille. Je ne veux pas entendre ses excuses.
Malgré ma décision de ne pas m'attacher à la petite fille, j'ai fini par vraiment tenir à elle, on dirait… Je n'arrive pas à déterminer si ces sentiments que j'ai développés pour elle sont une bonne chose ou non. Je n'ai jamais ressenti cela avant.
Je ne vais pas déranger Cassandre plus longtemps. Et puis, j'ai envie d'être seule. Je lui demande où est Vesper, puis je quitte le laboratoire en lui adressant un vague remerciement.
Je ne sais pas quoi faire. Vanille n'est plus là. Je ne travaille plus pour Vesper.
Je dois prendre une décision.
Je prends la direction de l'escalier de marbre qui mène aux chambres. J'aperçois Chuanli dans la pénombre, mais dès que lui me voit, il fait demi-tour. Je me fiche. Je continue à marcher et l'ignore. De toute façon, il a déjà disparu au détour du couloir.
Je me rends dans ma chambre. Ma sacoche et mes affaires, que j'avais laissées avant de partir à la recherche des disparus, sont toujours là, ainsi que la cage où Vanille dormait. Vesper a dit que l'entrepôt était sa famille. Et moi, quelle est ma famille ? Vanille…?
Je récupère le peu qu'il me reste, c'est-à-dire ma gourde, mon petit carnet presque vide et ma bourse, qui elle est bien remplie. Je regarde une dernière fois ma chambre, ses murs couverts de poussière, son lit grinçant, ses fenêtres obstruées par des planches de bois, puis je tourne le dos et ferme la porte en sortant.
Je fais sûrement ça sur un coup de tête. Je vais peut-être revenir sûr mon choix en cours de route, mais je n'ai plus rien à faire ici. Je n'ai plus rien à faire dans cet entrepôt, dans cette ville, dans ce désert. Il est temps que je parte, même si ce n'est pas dans les mêmes conditions que celles que j'avais imaginées.
Mais j'en ai marre. Marre de cet endroit sombre. Je veux respirer de l'air pur. Je veux être libre. Et je le serai. Même si je dois l'être seule…
En sortant, je remarque Skye qui discute avec Elios. J'essaye de passer sans qu'ils ne me remarquent, mais c'est trop tard. La jeune fille me voit et vient vers moi. Je crois le regard de Elios, qui hoche lentement la tête. Je crois qu'il me remercie. Je lui adresse un demi-sourire, puis me tourne vers Skye.
Elle agite les mains dans tous les sens, mais mon langage des signes n'est pas assez développé pour que je puisse la comprendre.
– Elle dit que ce que tu as fait hier est incroyable, et que tu nous a permis de nous enfuir, me lance Elios.
Je baisse la tête.
– Shadow a tué Vanille par ma faute.
Skye me force à relever la tête et à la regarder dans les yeux. Je ressens sa tristesse à travers ses yeux. Elle est désolée. Et… inquiète pour moi ?
– Tu ne devrais pas être désolée, je dis. Et ne t'en fais pas pour moi, je vais bien.
Skye lève les yeux au ciel, puis désigne du doigt mon épaule. Je devine qu'elle est au courant pour ma marque noire.
Elle fait à nouveau des gestes de ses mains, et cette fois, je la comprends. Elle me dit que je risque de mourir si je ne trouve pas de solution à ce problème.
– Je n'ai pas peur de la mort. Chaque humain meurt un jour, mon tour viendra juste un peu plus tôt.
Skye me lance un regard exaspéré, désespérée par mon pessimisme.
– Je ne suis même pas sûre qu'il existe un remède à cette chose, quel qu'elle soit.
– Au nord-est de Selka se trouve un ville connue pour ses magiciens, Stëlle. Je te conseille d'y aller si tu veux chercher un moyen d'éviter de mourir.
– …D'accord. Merci, je souffle.
– Tu pars pour de bon, pas vrai ? demande l'humanoïde loup-garou.
– Oui.
Skye me serre dans ses bras. Déstabilisée, je ne sais pas comment réagir. Elle me lâche, m'adresse un dernier "au revoir", puis je les salue tous les deux et je me remet en marche et descends les marches de l'escalier, pour la dernière fois.
Rien ne m'empêchera de partir.
Ce que j'aime dans ton récit, c'est la proximité avec ton héroïne ; on découvre en même temps qu'elle ce qui lui arrive, on ressent ses doutes, on entend ses interrogations et on perçoit son chagrin lorsque Vanille meurt. Pauvre petite Vanille ; comme Nausicaa, je m'étais attachée à elle.
Quelques petites bricoles :
-"Il me faut un petit moment pour me rappeler de ce qu’il c’est passé" : ce qu'il s'est passé ;
-"et je n’en fais surement pas partie…": sûrement ;
-"J'hoche la tête, comme à chaque fois qu'on me pose cette question." : je hoche la tête ;
-"Cassandre m'empoigne l'épaule et me force à la regarder dans les yeux" : l'expression"m'empoigne l'épaule" me paraît maladroite, je dirais plutôt *m'attrape l'épaule" ;
-"Je me fiche" : je m'en fiche.
Voilou ! Allez je te laisse ;-) À bientôt !
Merci beaucoup pour ton commentaire
La mort de Vanille m'a fait beaucoup de peine à moi aussi, je l'aimais beaucoup.
Merci pour tes remarques sur les fautes !
A bientôt ;D