Chapitre 8

Chapitre 8 :

PDV Clara :

Cette dernière phrase prononcé par Malefoy me revient à l'esprit sans arrêt et me tourmente. Elle vient le soir avant de dormir, aux repas, aux cours d'histoire de la magie... Tu va me dire pour ce dernier, ce n'est pas si étonnant. Les cours d'histoire de la magie sont ennuyants à mourir. Le professeur lit pendant tout le cours. Alors, pendant ce cours, je joue au morpion avec Dean, parle avec Ron et Harry et embette Hermione qui elle, et elle seule, écoute le cours. Je sais, je suis diabolique avec Hermione mais bon... Comment fait-elle pour écouter ce cours ?

 Revenons à cette phrase de notre préfet. C'est à cause d'elle que je n'ai rien dit avec la prof, qui en passant fait des cours passionnants. Je ne sais pas pourquoi cela m'arrête. Je suis censée être une Gryffondor !  Je ne devrais pas à avoir peur de ce Serpentard de malheur. Mais c'est le cas. Le Choixpeau se serait il tromper ? Mais il n'a pas eu d'hésitation, comme si s'était certain, comme s'il n'y avait aucun doute.

Bon dans tous les cas, je ne le dirais pas. Harry a dit qu'il le fairait. Je le laisse faire, il a plus de courage que moi.

PDV Drago :

Clara n'a rien dit. Tant mieux. Si quelqu'un l'apprenait...

Je suis dans la salle commune de Serpentard. Cette salle est une longue pièce souterraine aux murs et plafond de pierre brute. Des chaines pendant auquel sont accroché des lampes rondes et verdâtres. Il y a un grande cheminé au manteau gravé de diverses figures compliqué. Il y a quelques fauteuils en cuir de couleur noir. La pièce est décorée de crânes et d'autres objets semblables qui font une ambiance peu chaleureuse. A quelques mètres de moi, accroché au mur, il y a un portrait d'Horace Slughorn, le directeur de Serpentard et un des meilleurs professeurs de potions que Poudlard a connu. Ce portrait a une place d'honneur. La salle commune de Serpentard est sous le lac de Poudlard ce qui fait que la salle est tous le temps éclairé par de la lumière verte.

Assis devant moi, Blaise Zabini est assis alors que je suis debout, appuyé  sur la cheminée.

-      Quand sont les essais ?

-      Dimanche.

-      Tous les postes sont à prendre ?

-      Oui, dis je, tous sauf attrapeur

-      Bien entendu

Pansy Parkinson arrive avec sa bande. Pansy est une des personnes que j'ai séduite, embrassé puis quitter. Sauf qu'elle ne me lâche pas. Elle est chiante. Mais je ne la repousse pas. A quoi bon ?

-      Dragounet ? dit Pansy en gloussant

-      Oui ?

-      Tu viens t'assoir avec moi ?

Elle tapote un canapé en cuir avec sa main rempli de bagues. Je m'approche d'elle et lui lance un clin d'œil. Elle rougit, je me penche vers elle et lui dit d'une voix séductrice :

-      Bien sur.

Elle se met à rire. Qu'elle est conne. Je m'allonge et pose ma tête sur ses genoux. Elle se met à caresser mes cheveux et ma joue. Je ferme mes yeux et reste ainsi quelques minutes. J'entends alors sa voix.

-      Dragounet ?

-      Hm ?

-      Tu apprécie ?

J'ouvre les yeux. Elle m'observe. Je m'appuie sur mon coude. J'approche mon visage du sien. Nos visages sont qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Je dis :

-      Bien sûr beauté.

Elle se met à rougir. Pansy n'y croit pas trop. Tu n'es pas une beauté, au contraire. Quelqu'un que je pourrais qualifier de beauté... Clara Ross, le nouvelle de Gryffondor... Qu'es que je viens de dire ? Oh putain, non celle là n'est pas belle ! Elle est pire que Pansy !

Pris d'aventure et m'ennuyant, je pose mes lèvres sur celle de la Serpentard. Celle-ci, d'abord étonnée, y répond. Elle entoure ses bras autour de mon cou.  Je l'embrasse maintenant au cou et je l'entends soupirais. Je l'embrasse à la machoire, remonte jusqu'à l'oreille et lui chuchote :

-      Tu es mienne.

Elle rougit encore. Allez en avant pour une soirée de bécotage !

PDV  Extérieur :

Manoir Malefoy, le 8 Octobre

Un silence total règne dans un salon du grand manoir. Un homme est assis dans un très grand fauteuil en cuir noir.

Il est chauve et ses yeux sont des pupilles verticales, comme les chats, et rouges. Sa peau est blafarde et son corps et squelettiques. Son nez a disparu et a été remplacé par deux fentes en guise de narines. Sur le coude du fauteuil en cuir noir, un serpent vert d'environ trois mètres de longueur se tient là. 

-      Peter Pettigrow, rejoint moi.

La porte s'ouvre sur un homme dégarni. Il est petit et grassouillet. Sa peau est crasseuse, ses yeux sont minuscules et humides et il a un nez pointu. On dirait un rat.  Sa main droite est en argent.

-      Oui, Maitre, dit-il d'une voix aiguë

Il s'incline et cille nerveusement à la vue du reptile.

-      Va me chercher Bellatrix et Lucius.

-      Oui, Maitre.

Peter Pettigrow sort. Pendant ce temps là, l'homme, si on peut l'appeler ainsi, caresse son serpent et dit des paroles incompréhensible mais que l'animal semble comprendre. Le reptile descend du fauteuil et passe la porte à l'instant où deux mangemorts arrivent. 

Il y a un homme avec des longs cheveux blonds, presque blancs, et un visage dur. Il habillé d'une façon chic et tient à la main une canne ayant une tête de serpent. A ses côtés, il y a une femme. Elle est très grande et a un visage émacié, semblable à une tête de mort. Ses longs et épais cheveux bruns sont brillants, négligé et décoiffé. Ses lèvres sont fines et ont un sourire arrogant. Elle a une mâchoire forte et des paupières lourdes qui cachent des yeux plein de folies.

-      Oui seigneur ? demande l'homme blond

-      Lucius, dit l'homme chauve, j'ai une demande à te faire.

L'homme blond ne dit rien et entend que son maitre parle. Ce dernier dit :

-      J'ai besoin de poison. Va chez Barjow et Beurk et prend moi en une dizaine de différente façon. Compris ?

-      Oui, maitre, dit-il en saluant l'homme

-      Ne me déçoit pas. Pas pour une mission si insignifiante. Je te laisserai peut être ta chance plus tard mais pour l'instant va y.

-      Oui, maitre. Bien sur maitre.

Lucius Malefoy a les yeux pétillants. Une future chance le rassure. Il sort. Le seigneur de ténèbres se tourne vers la mangemort.

-      Bellatrix.

-      Oui maitre, dit la femme aux cheveux décoiffés

-      Mon cher bras droit- Bellatrix sourit à ces mots-, j'ai besoin de toi. Va faire une attaque au chemin de Traverse. Fais exploser tout, n'est aucune pitié. Il n'y a que quelques conditions. Premièrement, je choisis avec qui tu y vas.

-      Qui seigneur ? Pas des incapables...

-      Ne t'inquiète pas Bellatrix, dit l'homme en souriant, Je ne te mettrai pas un genre de Peter

La femme pousse un soupir de soulagement.

-      Tu prendras Alecto Carrow

-      Ça va... murmure Bellatrix

-      Travers

-      Mouais

-      Rodolphus Lestrange

-      On va bien s'amuser ! murmure-t-elle, de la folie dans le regard

-      Et Nott

-      Espérons qu'il ne fasse pas de bêtise.

Le seigneur des ténèbres observe son bras droit. D'une voix tranchante, il dit :

-      Deuxième condition, ramène-moi Antony Eyseron, le libraire de Fleury Boot

-      Pourquoi ?

L'homme haussa un sourcil, mécontent. La sorcière se ratatina et dit :

-      Je veux dire... à quoi, il va nous servir ?

-      A beaucoup de chose. Troisième condition, ramène moi des né moldus

Bellatrix Lestrange ne comprend pas mais ne dit rien. Son maitre répond à sa question silencieuse.

-      Pour en torturer quelque uns et en tuer.

Un sourire apparut aux lèvres de Bellatrix.  Une lueur de folie s'allume dans ses yeux. Sa réputation de folle n'eciste pas pour rien.

-      Vas-y Bellatrix.

-      Oui, seigneur. A vos ordres !

Elle sort et on entend au loin un rire a faire froid dans le dos.