Jessica ne se leva que vers 9 heures, au moment où les lumières s’allumaient. Tout le monde avait déjà mangé et ils étaient partis chacun dans leur coin. Elisa et Victoire semblaient en grande conversation avec Gabriel et Lucas. Les autres garçons n’étaient pas dans la capsule principale, mais Jessica n’avait pourtant croisé que des filles en descendant.
Après avoir petit-déjeuner, Jessica rangea ses affaires dans le lave-vaisselle, avant de retourner dans la capsule des filles.
Ce matin là, elle s’était réveillée pleine de bonnes résolutions, comme celle de finir son livre, celle de ne pas paniquer pour un rien, et celle de faire plus d’exercice.
Elle se changea et descendit dans la capsule de sport. Elle commença par faire du vélo, puis passa au rameur, et termina par un enchaînement constitué de squats, de gainage, de chaise et de fentes. Tout ce sport lui prit une heure.
Après ces exercices, elle était en nage, et se dit qu’une douche était préférable. Elle alla donc dans le dortoir des filles. Elle chercha dans son placard des affaires propres et fila dans la salle de bain. Elle laissa l’eau couler sur son corps, rinça la saleté et la sueur, pendant à peu près cinq minutes. Elle sortit finalement de la douche, en se disant qu’il fallait qu’elle laisse de l’eau chaude, et s’enveloppa les cheveux dans une serviette. Elle enfila ses sous-vêtements avant de mettre une chemise blanche à manche longue, un peu décolletée, et un jean bleu clair taille haute. Elle attacha sa longue et épaisse chevelure avec un gros élastique rouge. Elle se maquilla très légèrement et estima que sa tenue était satisfaisante. Elle sourit à son reflet et quitta la salle de bain.
Elisa lisait dans la chambre. Elle était, comme à son habitude, négligée. Elle avait enfilé un pull à capuche et son jean favori. Ses cheveux s'éparpillaient sur ses épaules. L’adolescente ne faisait rien pour, mais elle était plutôt jolie.
Leah semblait très occupée à griffonner sur un carnet. Elle avait un débardeur blanc recouvert par une chemise à carreaux, dont elle avait nouées ensembles les extrémités, juste au dessus de sa taille. Elle portait un pantalon bleu légèrement évasé au niveau de la cheville. Elle ne s’était pas maquillée.
Jessica fouilla son sac pour prendre sa liseuse. Elle s’affala sur son lit et commença sa lecture.
Dans une autre partie du vaisseau, Théodore faisait une activité bien moins intelligente. Il jouait sur sa console dernier cri, qui faisait paraître les images en hologrammes. Quand il en eut marre de perdre et de mourir sans pouvoir rien faire, il laissa enfin les manettes, et partit traîner dans la salle commune.
Mathilde était assise à la table et dessinait un beau paysage. Le jeune homme s’installa à côté d’elle et lui demanda s’il pouvait lui emprunter une feuille. La petite lui en tendit une sans rechigner. Théo la remercia et commença à plier la feuille dans tous les sens. Après quelques minutes de travail sous l’œil intrigué de Mathilde, il brandit fièrement la feuille de papier transformée en une forme qui ressemblait vaguement à un renard.
-Et voilà le travail !
-Qu’est ce que c’est ? demanda la blondinette.
-Un renard. Ça se voit, non ?
-Oui, oui. Comment tu as fait ?
-On appelle ça un origami. C’est une très vieille pratique ! Mon père adorait en faire, notre appartement en était rempli. Il m’a appris les bases et j’ai continué tout seul, c’est très simple. Tu veux que je te montre ?
-Oh oui !
Il lui apprit les plis un par un, avec une patience infinie. Quand ils eurent terminé, Théo s’extasiait devant le pliage en forme d’oiseau de Mathilde, bien qu’il soit un peu de travers.
Victoire était vraiment étonnée, elle n’aurait jamais soupçonné le jeune homme d’être aussi gentil et patient.
Après avoir assisté à cet événement, l’adolescente monta le raconter à sa meilleure amie alors que Théo et Mathilde continuaient les origamis et le dessin. Ils s’en lassèrent tout les deux après quatre origamis réussis, un malheureusement raté et un dessin pour le moins… artistique, destiné à Leah. L’adolescent quitta la table et partit discuter avec Ulysse. Mathilde alla rejoindre Leah pour lui donner le dessin qu'elle avait fait pour elle. La jeune femme était descendue et était assise à côté de Daniel. Bien qu’ils ne se parlaient pas tout le temps, les deux jeunes gens semblaient apprécier la compagnie de l’autre car ils étaient très souvent ensemble, côte à côte sur le canapé.
Mathilde accapara l’attention de Leah, et Daniel quitta le banc avec un soupir amusé. La jeune femme s’émerveilla du dessin de la petite fille.
Pendant ce temps, Jeremy, lui, était dans le cockpit. Il avait passé beaucoup de temps à lire et relire les manuels d’instruction avant de quitter la Terre, pour être sûr de ne pas se tromper en manipulant le pilotage automatique. Celui-ci avait malheureusement été déréglé par Daniel, qui, en essayant d’aider Jeremy, avait fait n’importe quoi. Après un long et stressant quart d’heure, il réussit à rectifier les mauvais réglages. Quand il sortit enfin du cockpit, il n’y avait plus personne dans la salle commune. Il vérifia d’abord le dortoir des garçons, puis monta dans la salle de sport. Ils étaient tous là, mais ne faisaient pas de sport, comme toujours.
Ils jouaient à la console et un tournoi s’était organisé. Seuls Elisa, Marie, Daniel et Gabriel étaient encore en lice. Mais Daniel ne tarda pas à être éjecté de la demi-finale, et Marie subit le même sort. Les deux joueurs restant se lancèrent donc dans une finale endiablée sous les acclamations de leurs supporters. Mais dans les dernières secondes, Gabriel finit par asséner le coup fatal à Elisa. Victorieux, le jeune adolescent leva ses poings en l’air et Elisa jeta la manette au sol de dépit. La manette allait relativement bien, seuls trois boutons se firent la malle. Théo, le possesseur de la console, eut l’air de vouloir réprimander la jeune fille, mais ne put s’empêcher de rire devant la tête déçue d’Elisa, qui criait :
-J’y étais presque ! La prochaine fois, tu es mort.
Le vainqueur ne prêta pas attention à ces menaces en l’air, et tout l’équipage partit fêter sa victoire, même Elisa, qui n’était pas rancunière.
Après un quart d’heure de célébration, tous les habitants de la navette descendirent dans la salle commune et s’assirent en rond par terre pour faire un jeu de rôle. Aaron alla chercher dans ses affaires une petite boîte brun-rouge. Il expliqua :
-Ce jeu s’appelle « Les loups-garous ». Ma mère y jouait quand elle était petite et elle m’a donné son jeu. C’est un peu vieux, mais c’est trop bien !
En effet, le jeu était très vieux, les cartes pliées et les dessins disparaissaient à quelques endroits. Mais Aaron distribua les cartes et expliqua les règles tout de suite.
-C’est un jeu de rôle, vous avez chacun un personnage et vous décidez de vos actions à chaque tour. Certains personnages ont des pouvoirs spéciaux. Il y a deux équipes : les loups-garous et les villageois. Le but est de tuer les membres de l’équipe adverse.
Il finit d’expliquer les rôles de chacun et déclara qu’il serait le maître du jeu. Elisa traduisit ensuite les paroles du garçon et assura à Jessica qu’elle traduirait tout au fur et à mesure.
-Le village s’endort !
Les astronautes fermèrent les yeux. Aaron demanda à Cupidon de se réveiller. C’était Elisa. Malicieusement, la jeune fille désigna du doigt Victoire et Ulysse.
Aaron tapa délicatement sur les têtes des deux concernés. Ils ouvrirent les yeux. Victoire rougit légèrement et Ulysse lui fit un clin d’œil, qu’Aaron capta mais ne put interpréter. Ils se montrèrent leur carte. Tout deux étaient de simples villageois.
-Vous pouvez vous rendormir, en étant liés… À jamais !
Aaron appela ensuite la voyante, qui n’était autre qu’Alice. Elle choisit de regarder la carte de son frère. Puis le maître du jeu appela les loups-garous et Marie, Théo, Leah et Gabriel émergèrent du « sommeil ». Ils devaient tuer un joueur.
Les yeux balayèrent rapidement la salle et les doigts désignèrent leurs victimes au hasard.
-Mettez vous d’accord, insista le garçon.
Marie pointait Jeremy, très peu discret dans son rôle de petite fille, d’espion. Gabriel et Leah finirent par la suivre, mais Théodore restait sûr de son choix, Ulysse. Marie céda et montra le jeune adolescent. Tout le monde se mit finalement d’accord et Ulysse décéda sans le savoir. Le maître du jeu demanda ensuite à la sorcière de se “réveiller”.
Personne ne bougea. Aaron alla vers Mathilde, car il savait que c’était son rôle. Il lui tapota l’épaule et Mathilde ouvrit les yeux dans un sursaut.
-Pardon ! laissa-t-elle échapper.
Aaron se tapa le front et lui rappela qu’elle n’était pas censée parler. Tout le monde ricana, mais la partie continua.
Le maître du jeu indiqua la personne morte, Mathilde choisit de ne rien faire. Il appela ensuite le voleur, Daniel. Il échangea sa carte avec celle d’Ulysse.
-D’accord ! On a finit le tour, le village se réveille !
Les astronautes firent mine de se réveiller, de s’étirer et de bailler.
-Alors, Ulysse est mort. Et malheureusement, il entraîne avec lui Victoire…
-Quoi ?! s’écria son « amoureuse », mais c’est pas juste !
-Mais enfin, protesta Ulysse, tu m’aimes ! Je meurs, tu te suicides et tu me rejoins dans l’au-delà ! Logique, non ?
-C’est trop nul, oui ! On n’est pas dans Roméo et Juliette.
Ils dévoilèrent leurs cartes et les deux villageois, maintenant morts, s’éloignèrent et quittèrent la pièce en continuant à se chamailler. Aaron reprit la parole :
-Maintenant que les morts sont enterrés, passons au vote. Vous votez contre une personne que vous voulez voir mourir.
-C’est une exécution publique ? interrogea Elisa, cool !
-On peut discuter, avant ? questionna Marie.
-Oui.
Le chaos s’empara alors des cohabitants.
-Chut ! cria le maître du jeu, finalement, pas de discussion, on passe au directement vote.
-Attend ! réclama Jeremy, je crois que Marie est très suspecte.
-Pas de discussions ! intervint celle-ci.
-Vous voyez !
Marie leva les yeux au ciel, et on vota. Lucas finit pas être désigné. Mais, par un inattendu hasard, il était chasseur, et il choisit d’entraîner dans la mort avec lui Leah. Celle-ci était loup-garou et tout les villageois jubilèrent. Les autres loups-garous firent semblant d’être déçus de la mort du chasseur et heureux pour celle de Leah, mais tous n’étaient pas de bons acteurs, en particulier Gabriel. Alice le regarda avec un air suspicieux que Théodore intercepta. Un nouveau tour commença. Le silence fut ponctué par des éclats de rire, venant de la salle du dessus, où il y avait Ulysse et Victoire.
Alice consulta la carte de Gabriel et ses doutes furent approuvés : il était loup-garou. Elle se dit qu’elle voterait pour lui au prochain tour. Quand se fut le tour des prédateurs, après de longues minutes, ils choisirent finalement de tuer Jeremy. Marie et Théodore n’étaient jamais d’accord et se jetaient des regards lourds de menaces. Cela énerva quelque peu Aaron et Gabriel, mais ils n’en dirent rien. Mathilde, la sorcière, choisi d’utiliser sa potion pour éliminer quelqu’un. Elle exécuta Jessica. Le tour se termina et le village se réveilla.
-Jessica et Jeremy sont morts cette nuit.
Les deux intéressé montrèrent leurs carte et quittèrent le jeu d’un air dépité. On passa au vote. Alice rallia tout le monde à sa cause, et on vota contre Gabriel. Marie et Théo, pour ne pas devenir suspects, firent mine d’être d’accord avec tout le monde. Il ne restait maintenant en jeu plus que Elisa, Alice, Daniel, Marie, Théodore et Mathilde. Ce fut le début d’un nouveau tour. Alice regarda la carte de Daniel, puis fut tuée par les loups-garous. Mathilde ne fit rien, préférant garder sa potion de résurrection pour elle. Mais elle fut tuée durant le vote. Marie et Théo s’adressèrent un clin d’œil et on entama le dernier tour. Les prédateurs tuèrent Daniel et pendant le dernier vote, Elisa mourut.
Les gagnants, dans un mouvement de joie, se jetèrent dans les bras l’un de l’autre. Ils reculèrent précipitamment en réalisant de ce qu’ils étaient en train de faire. Théo rougit et Marie murmura :
-Je… Finalement, je veux bien que l’on soit amis !
Le jeune homme sourit.
Après avoir rangé, ils se dispersèrent et Elisa remercia Aaron de lui avoir fait découvrir ce jeu qu’ils avaient tous apprécié.
Puis elle partit à la recherche de sa meilleure amie. Elle se souvint que Victoire était montée avec Ulysse dans la salle de sport. Elle les trouva et entendit son amie qui s’écriait :
-Et toi ! Pourquoi tu n’as pas utilisé tes talents de mentalisme pour connaître les rôles de chacun !
-Mais, j’ai pas eu le temps, protesta Ulysse, on est mort la première nuit ! Ce n’est pas de ma faute !
-Oui, oui… Je me demande qui était Cupidon, qui a décidé que nous serions amoureux… déclara pensivement la jeune fille.
Elisa intervint à ce moment :
-C’était moi !
-Sérieusement ?! s’offusqua Victoire, C'était toi ?
-Oui, bien sûr ! Qui veux-tu que ce soit ? Et sinon, de quoi vous parliez avant que j’arrive ? lui demanda son amie.
-Oh euh…Je sais pas…on discutait, bafouilla Ulysse.
-Oui oui, vous discutiez, mais de quoi ?
Voyant qu’aucun des deux ne répondait, Elisa s’indigna gentiment contre Victoire :
-J’ai toujours été au courant de tout ce que tu fais, absolument tout ! Tu l’a dis toi-même, “Tu es essentielle à ma survie”.
-Ok, d’accord, tu m’as eue. Mais ne te moques pas ! Je sais que tu n’y crois pas vraiment.
Elle fit une pause puis reprit :
-On faisait du mentalisme…
-Vraiment ? Du mentalisme ? Mais ça sert à rien !
-Oui, on faisait du mentalisme. Et si, ça sert…parfois.
Elisa éclata de rire. Un rire que ni Victoire ni Ulysse ne sut interpréter. Au bout d’un moment Ulysse vaguement vexé par ce fou rire, grogna :
-Tu avais dit que tu ne te moquerais pas…
-Désolée. Mais ça marche pas, si ? Si ça fonctionne, je veux une démonstration ! Essaye sur moi pour voir.
-Bien, alors fais ce que je te dit.
Ulysse demanda à Elisa de se tourner, pour qu’il puisse la voir sous tous les angles.
-Ok. Je vais te dire comment tu te sens.
-Dans quel sens ?
-Tes sentiments et tes émotions. Bon, tu es enthousiaste et surprise, par le mentalisme, je veux dire. Un peu désorientée par ce qui vient de se passer.
-Hummm... Pas tout à fait.
-Chut ! J’ai pas fini. En général, tu es positive et tu t’exprimes librement mais là, je t’ai impressionnée et tu cherches à me féliciter !
-Non. Non, pas du tout. Tu as raison sur un ou deux points. Je suis positive et maintenant, désorientée. Mais le reste… D'où est-ce que tu le sort ?
Les trois rirent franchement.
Puis un silence s’installa. Il ne fut brisé que quelques secondes plus tard par une voix, probablement celle de Gabriel :
-Elisa ! Descends !
-Pourquoi ? cria-t-elle en retour.
-Pour aider Jessica avec le potager !
-Non, tu peux le faire toi. Toi aussi tu parles anglais. Et je suis occupée !
-Ça peut attendre !
-Non !
-S’il te plaît ! Je te le rendrais !
-Bon d’accord ! céda Elisa.
Puis s’adressant à ses amis :
-Je dois descendre, je vous laisse. Pas de bêtise !
Les deux la regardèrent descendre l’échelle, médusés. Puis ils échangèrent un coup d’œil et éclatèrent de rire devant tant de désinvolture.
Elisa arriva dans la salle commune où Gabriel l’attendait.
-Elle est déjà dans le potager, mais elle a encore besoin de quelqu’un pour lui expliquer comment se nomment les fruits et les légumes en français.
-Je m’en charge. Tu apprendra à Aaron ces quelques mots d’anglais, d’accord ? demanda la jeune fille.
-D’accord, soupira Gabriel, Je dois lui apprendre les bases ?
-Oui, et les fruits et légumes. C’est pour qu’il puisse communiquer avec Jessica plus tard.
-Ok.
Elisa, contente d’éviter d’avoir à s’occuper du petit garçon perpétuellement excité, se dirigea vers le potager.
-Salut, dit-elle en anglais, tu as besoin d’aide ?
-Heu, oui, répondit Jessica dans la même langue, tu peux me faire un peu visiter s’il te plaît ?
-Je suis là pour ça.
Elisa leva enfin les yeux sur ce qui l’entourait. Même si elle était déjà venue, elle fut de nouveau impressionnée par le travail que les techniciens avaient fait. Il y avait du vert partout et c’était merveilleusement bien organisé. Juste à côté de la porte d’entrée, à sa gauche, des pots étaient remplis d’herbes aromatiques. De la menthe, du basilic, de la sauge, du romarin… et quelques autres encore qu’Elisa ne pouvait identifier, n’étant pas passionnée de jardinage. A sa droite, il y avait des plants de carottes et de pommes de terre. Une minuscule allée, avec juste assez de place pour qu’une personne pas trop grosse puisse passer, longeait ces plantations, passait entre un buisson de framboise et un buisson de fraise, et débouchait sur des plants de tomates. Lorsqu’Elisa leva les yeux, elle aperçut du vert au plafond. Elle fronça les sourcils et vit que c’était de grands arcs, recouvert de vigne, qui eux même recouvrait une bonne partie du potager. Là où il n’y avait pas de vigne des gros morceaux de jambon et des saucissons étaient suspendus au plafond. Elisa fit part de son amusement à la jeune anglaise. Elles continuèrent de longer la toute petite allée.
-Ici, c’est des petits pois et là, des haricots verts.
Jessica hocha la tête et répéta dans sa barbe :
-Petits pois, haricots verts, tomates, pommes de terre…
Elisa lui montra les salades puis un petit arbre, lui expliquant qu’il produisait des mini-bananes. Il n’y avait pas beaucoup de choses, mais les adolescentes étaient déjà impressionnées du potager. Après la courte visite, Elisa assura à la jeune anglaise qu’elle ne devait pas hésiter à l’appeler si elle avait besoin d’elle. Les deux filles sortirent de la pièce et virent que Jeremy et Lucas s’étaient mis à la cuisine. Une bonne odeur de sauce tomate emplissait la capsule et cela fit gronder l’estomac des deux filles.
-Qu’est ce qu’on mange ? demanda Elisa, tandis que Jessica partait s'asseoir sur le canapé, avec son livre.
-Des pâtes à la sauce tomate, répondit le cuisinier en chef.
-Cool ! Je peux faire quelque chose pour aider ?
-Oui, tu peux mettre la table, avec Victoire.
-VICTOIRE ! appela la jeune fille.
Celle-ci descendit et râla :
-Quoi ?
-Viens m’aider à mettre la table.
Les deux amies firent ce qu’on leur demandait et l’équipage passa à table.