Chapitre 8 : Des courgettes et du sang

Par Cherry
Notes de l’auteur : Revoici un autre chapitre !

Je suis un peu partagée dessus (parce qu'il n'était pas prévu de base), et je sais que j'ai mis du temps à l'écrire. Mais voilà, mieux vaut tard que jamais ^^

Alors sur la prononciation des noms :

Vinh : Vine
Bosai : Bosaille
Kham So : Kam So
Bao : Bow
Xai : Ssai


ah et TW : violence, tentative de viol (le premier trigger warning que je mets et certainement pas le dernier)

Niché sur une corneille rocheuse, le jeune homme avait une vue spectaculaire sur la baie en contrebas. C’était comme s’il observait un petit théâtre de marionnettes. Il ne se lassait jamais de cette vue.

Des marchands sur leur pirogue vendaient leurs fruits et légumes en naviguant d’îles en îles, une ribambelle d’enfants se baignait dans les eaux peu profondes et au loin des maisons flottantes formaient une mosaïque de couleurs chatoyantes. Les jonques de mer glissaient sur l’eau avec autant de grâce que des cygnes, dessinant une traînée d’écume à la surface. Leurs voiles rouges dentelés ressemblaient à des feuilles d’érable bercées par le vent. Sur leur passage, des vagues ondulaient et se prélassaient jusque sur le sable dans un murmure apaisant. Un peu plus loin, de gigantesques pierres émergeaient de l’eau verte, surplombées par une couche de végétation. Ces îles karstiques se dressaient fièrement, tels des divinités protectrices, aux côtés de pitons rocheux où des oiseaux pêcheurs avaient élus domicile. L’on murmurait qu’elles portaient chance aux pêcheurs et que même les pirates les plus sanguinaires les respectaient. 

La plupart des bateaux venaient pour déposer des marchandises et en prendre d’autres, avant de quitter la baie d’émeraude. Ils poursuivaient leur route vers Bosai, la capitale. Quelques navires de plaisance venaient parfois jusqu’ici, mais ils ne s’attardaient jamais très longtemps. La région de Kham So était l’une des plus pauvres au monde. En dehors de la beauté sauvage des îles et des plages de sable blanc, il n’y avait pas grand-chose à visiter.

Vinh le savait bien.

Leur minuscule maison en bois laissait passer le vent. La nuit, il faisait si froid et humide qu’il ne sentait plus ses pieds gelés et engourdis. Le jour, la chaleur étouffante l’empêchait de respirer. Lors de la saison des moussons, l’eau détruisait les rizières et les plantations. La nourriture venait tout le temps à manquer, si bien qu’il fallait en venir à se servir dans la forêt tropicale. Plusieurs fois, Vinh s’était aventuré dans les bois pour chasser des cerfs et des oiseaux. D’ailleurs, il pensait très certainement y retourner.

Chaque matin avant de partir au marché, Vinh prenait le temps de se réfugier sur cette corneille suspendue au-dessus d’une falaise. Le port, installé sur l’île en face, s’étalait sous ses yeux dans la baie en forme de croissant de lune. À seulement quelques pas, sur la terre ferme, se tenait le marché quotidien rassemblant pêcheurs et marchands dans une cohue impressionnante. Pour le rejoindre tous les matins, Vinh devait utiliser une minuscule barque, juste assez grande pour accueillir deux personnes. Avec un bâillement, le jeune homme bascula en arrière, croisant ses bras derrière la tête. Il laissa ses jambes se suspendre dans le vide en toute quiétude. Il devait lui rester quelques minutes avant de devoir partir en ville, autant en profiter pour dormir. Alors qu’il s’apprêtait à fermer les yeux, l’ombre de deux petits chignons noirs surgit.

— Tu peux m’emmener en ville avec toi ?

Vinh sursauta.

— Bao, tu m’as fait peur !

— Alors ? Tu m’emmènes oui ou non ?               

Tout le monde s’accordait à dire qu’elle ne manquait pas de caractère. Sa petite sœur avait tout juste neuf ans, mais elle était aussi sérieuse qu’un adulte.

— Tu as l’accord de maman ?   

— J’ai déjà son autorisation, elle m’a juste dit de te demander ton avis.

— Tu sais, ça va être très fatigant. Et puis il fera très chaud et ce sera très bruyant…

— S’il te plaît ! Je t’aiderai et je t’écouterai ! Je ferais absolument tout ce que tu me diras ! Je ferai pas de bêtise ! Promis juré cra…

— Non, ne crache pas ! 

Cette corniche était sacrée, personne ne devait la salir. Vinh arrêta Bao juste à temps, puis il réfléchit. S’il refusait, Bao allait pleurer. En revanche, s’il acceptait et qu’il l’emmenait au marché avec lui, surveiller sa sœur serait une tâche supplémentaire dont il se serait bien passé. Aucune de ces propositions ne lui faisaient réellement envie.

— Très bien, allons-y ensemble, soupira Vinh qui capitulait toujours.

Avec un cri de joie, la fillette disparut dans la maison avant d’en ressortir avec ses sandales. Alors qu’elle les enfilait à toute vitesse, leur mère apparut sur le seuil. Minh, la petite dernière de la famille, dormait paisiblement dans ses bras, ses joues roses semblables à deux pétales de fleur. 

— Faites attention, les voisins m’ont dit que le vaisseau d’Ailes-Noires rôdait dans les environs.

Bao se figea. Ailes-Noires était un redoutable pirate aux commandes d’une flotte de quatre-vingt mille hommes. Obsédé par l’argent, il était prêt à verser le sang pour obtenir ce qu’il voulait. Même le roi Duy le craignait. Curieusement, il était devenu silencieux pendant une année entière, et les gens avaient fini par déclarer que ce seigneur de l’océan était probablement mort lors d’une tempête ou d’un règlement de comptes. Depuis, le port de Kham So respirait et se portait mieux que jamais.

— Maman, Ailes-Noires a disparu depuis des mois, ricana Vinh en pinçant les joues de Minh. Aucune chance de trouver ce pirate débile ici. Et puis, Kham So n’est pas assez riche pour lui. Bao, allons-y !

Rassurée, la fillette acquiesça et saisit la main de son grand frère. Vinh prit son sac à dos et fourra dedans les broderies de sa mère et les peaux de chèvres tannées qu’ils devaient vendre au marché. Il rajouta par-dessus sa besace en tissus qui contenait ses maigres économies. Il attrapa le sachet en toile et commença à jeter aux poules des poignées de graines. Une petite ronde de volatiles se forma autour de lui dans une joyeuse cacophonie. Une idée lui traversa l’esprit, et Vinh se retourna à demi pour sourire à sa mère.

— Qu’est-ce que tu aimerais que je te rapporte du marché ? Oh, je sais ! De la soie ! Ou un peigne ! Ou un bracelet…

— Garde ton argent pour ton futur foyer. J’ai une bonne nouvelle à t’annoncer.

Les yeux de Vinh s’élargirent de surprise. Au fond, il craignait de déjà connaître la réponse.

— Tu vas bientôt te marier.

Une pluie de graines tomba sur le dos d’une poule, et toutes les autres se jetèrent sur elle. Mais Vinh n’en avait cure. Ses mains calleuses serraient désespérément le sachet vide.

— Moi ? Me marier ? Tu ne trouves pas que je suis un peu trop… jeune ?

Son rire forcé accompagnait les tremblements de ses mains. Il se dépêcha de les cacher derrière lui.

En soupirant, Lin s’approcha de son fils. Depuis combien de temps était-il aussi grand ? Il la dépassait de deux têtes et semblait aussi vigoureux et fort que son père. D’une noirceur incomparable, ses cheveux retombaient sur sa peau couleur argile, bronzée par les heures de travail aux champs. Le petit nez qu’elle avait l’habitude de pincer autrefois se tenait fièrement sur son visage, formant une courbe entre deux yeux aussi sombres que le charbon. 

— Vinh, tu as vingt ans. Tous tes cousins ont déjà fondé leur famille, fit-elle calmement. Même tes petites sœurs sont parties rejoindre leurs époux, il est grand temps que tu en fasses de même.

Thom et Hua. Cadettes de deux ans de Vinh, les jumelles s’étaient mariées l’année dernière à deux mois d’intervalle. Depuis la maison semblait calme sans ces deux tornades. Chaque jour, Vinh avait repoussé ce moment fatidique de sa vie. Et voilà que cette annonce surgissait comme un cheveu sur la soupe. Il avait espéré pouvoir y échapper, mais cette lutte était vaine. Inutile. Face aux lois familiales, Vinh était incapable de se dérober à ses obligations de fils unique. Tel un enfant puni, il gardait la tête baissée, incapable de regarder sa mère droit dans les yeux.

Lin caressa avec douceur la joue de son fils, comme s’il était de nouveau un bébé joufflu.

— Ton père m’a annoncée hier soir que nous avions suffisamment d’argent pour payer les cadeaux de la mariée, et la fille des Kha a accepté d’être ta femme. Le moment est idéal pour te marier.

Quelque chose mourut au fond de lui. Vinh tressaillit, comme parcourut par des frissons. 

— Nous avons déjà envoyé l’entremetteur discuter avec ta future belle-famille et la voyante a prédit des merveilles, je suis sûre que tu seras…

— Mince alors ! Il faut que je me dépêche, sinon je risque de perdre ma place au marché, fit Vinh en se frappant le front du plat de la main. Tu voudrais manger quoi pour ce soir, maman ? Du poisson ? Non, j’ai mieux : des courgettes ! Oui, des courgettes ce serait parfait ! Bao, tu veux des courgettes ? Quoi, t’en veux pas ? Tant pis, on mangera des courgettes quand même ! On mangera des courgettes !

— Vinh, attends…

Au même moment, le bébé se mit à pleurer et Lin n’eut d’autre choix que de bercer sa fille. Gauchement, Vinh tourna les talons et bouscula des poules sur son passage qui répondirent en caquetant plus fort. 

— Désolée, j’ai pas le temps, les courgettes m’attendent… À ce soir !       

Dans un élan de panique, le jeune homme disparu, traînant derrière lui sa petite sœur. 

Le chemin descendait en zigzag jusqu’à la berge où une petite barque attachée à un tronc d’arbre l’attendait. Vinh courut aussi vite qu’il le put et jeta son sac-à-dos et sa besace dedans. Il aida Bao à enjamber l’embarcation avant de s’asseoir dos contre dos avec elle. Il saisit les deux rames en bois et très vite, ses bras se plièrent et se déplièrent dans un mouvement automatique. Les rames clapotèrent sur l’eau avant de plonger dedans et de brasser l’écume. La barque s’éloigna de l’île et Vinh ferma les yeux, tâchant de lâcher prise.

Ses bras avaient mis des années à s’adapter et à s’habituer à cet exercice physique. Au départ, il rentrait à la maison courbaturé et éreinté, puis avec le temps il avait appris à dompter l’imprévisibilité des vagues et la puissance des vents. Maintenant, il se sentait capable de ramer jusqu’au bout du monde, prêt à affronter l’océan et ses monstres marins. Enhardi par un élan de liberté, il avait à plusieurs reprises dépassé la barrière de corail, mais chacune de ses tentatives de fugue avaient lamentablement échoué, car une seule chose le retenait.       

L’atmosphère commençait à se réchauffer et le soleil chassait les derniers nuages au-dessus de la baie d’émeraude. Le ciel était aussi pur qu’une toile bleue, tacheté par des oiseaux pêcheurs criards. Observer ce paysage calme et paisible ne parvint pas à refreiner la peur et l’angoisse qui hurlait dans la poitrine de Vinh. Quelque chose en lui explosait en mille morceaux. Quelque chose qu’il ne comprenait pas. Cette douleur qui pulsait dans son cœur lui donna envie de pleurer. Mais la présence de Bao le dissuada de lâcher une larme. Si jamais elle le voyait pleurnicher, elle risquait de le répéter aux parents, et Vinh serait dans de beaux draps.

— Tu sais… Les parents faisaient que parler de ça… déclara Bao. Depuis des semaines, ils arrêtaient pas de murmurer sur un air de conspirateur et de se taire quand tu les regardais.

— Ah bon ? Je n’avais rien remarqué de suspect.

— C’est parce que tu fermes les yeux sur ce que tu ne veux pas voir.

La réplique de Bao était aussi inattendue que violente. Vinh se pencha davantage vers l’eau. Il ne fallait pas qu’elle le voit ainsi.

— Si tu veux t’enfuir, fais-le. Et lorsque tu reviendras à la maison, tu seras l’homme le plus riche et le plus puissant du monde. Les parents pourront plus rien dire !

Mais cela ne se concrétiserait que s’il prenait son courage à deux mains. Et cette chose était impossible. Vinh se tut, ne voyant rien à répondre, continuant de ramer en silence.

— Par contre, si tu pars sans me prévenir, je te tuerai !

— C’est ça, se moqua Vinh.

Plus ils approchaient du marché, plus le bruit de l’agitation gagnait en intensité. Ce matin ne ressemblait pas aux autres. Celui-ci était différent. Vinh reconnut tout de suite les étendards royaux qui flottaient sur les navires de guerre. Certains étaient faits entièrement de métal et imposaient du fait de leur taille titanesque. Avec peine, Vinh contourna le port. Lorsqu’il fut suffisamment proche, il marcha dans l’eau, poussa sa barque jusqu’à la berge et la dissimula derrière des rochers. Le sable lui collait aux sandales et aux orteils, et ses vêtements trempés lui arrachèrent un frisson.

Il attrapa son sac-à-dos et sa besace, puis lui et Bao se dépêchèrent aux portes de la ville, cherchant à comprendre toute cette agitation.

Une foule de gens se tenait à l’entrée du marché, autour d’un homme debout sur une estrade. Des épaulettes d’or et un fourreau d’argent ressortaient sur sa tenue militaire d’un bleu encre. Il tenait entre ses mains un parchemin qu’il déroula sous les yeux impatients et curieux de la foule. Derrière lui, des soldats frappaient sur des tambours afin d’attirer l’attention des passants. D’autres hommes portaient des bannières et des étendards avec les symboles royaux.

Vinh eut un mauvais pressentiment.  

— Qui est-ce ? fit-il à une vieille dame.

— L’commandant Than, il vient tout juste de Bosai. M’est avis que les nouvelles sont pas belles.

Bao, effrayée par toute l’agitation, agrippa la main de son frère, se blottissant entre ses jambes. Il semblait que le marché tout entier s’était figé pour écouter l’annonce. Les pêcheurs étaient sortis de leur barques. Les enfants avaient cessé de se courir après. Les lavandières avaient reposé leurs paniers de linges sales. Même les oiseaux en cage s’étaient faits silencieux. Profitant de cette attention, le commandant Than se redressa avec toute sa splendeur et énonça :

— Ceci est un message de notre très bien aimé roi, Sa Majesté Duy le Miséricordieux. Il y a trois jours, les Serviteurs de l’Aube ont frappé au royaume San Miao, tuant nos alliés les dragons. La dynastie des Zaj n’existe plus.

Une vague de murmure parcourut la foule. La dynastie des Zaj était la plus vieille au monde, gouvernant depuis plus de deux mille ans leur royaume d’une main de fer. On les disait immortels et invincibles.

— Les Serviteurs de l’Aube en ont désormais après notre nation, c’est pourquoi nous devons mener la contre-attaque. Tous les hommes, âgés de dix-huit à cinquante ans, sont appelés à servir sous les drapeaux. Vous êtes priés de vous rendre au camp militaire de Quanshi dans trois jours. Un officier vous communiquera votre unité d’affection dans les plus brefs délais. Quant à ceux qui seraient tenté de déserter, une seule chose vous attend : le déshonneur.

Un silence de mort s’abattit sur le marché maritime de Kham So. Plus personne ne respirait. Cette annonce était telle une bombe silencieuse qui détruisait de l’intérieure ses victimes. La main de Vinh serra plus fortement celle de Bao.

— Seront également punis de mort tous ceux qui auraient l’audace de rejoindre ou de soutenir d’une quelconque manière les Serviteurs de l’Aube. Nous ne saurions tolérer des traîtres parmi nous…

— Vinh, ça va ?

— Bao reste ici, je reviens dans quelques instants…

Vinh s’éloigna autant que possible de la foule. Ne se souciant pas des gens qu’il bousculait, il continuait de marcher, tentant de dissimuler du mieux qu’il pouvait les tremblements qui secouaient son corps. Il trouva refuge au bord de l’eau, derrière une cabane de pêcheurs. De là où il était, il entendait les échos de la foule qui reprenait son train de vie et les cliquetis métalliques des soldats. C’était comme si le monde s’était mis à vivre sans l’attendre, mettant de côté les personnes défectueuses comme lui.

Le cœur battant, Vinh se laissa tomber contre le mur. Il se prit la tête avec les deux mains et commença à respirer bruyamment. Pourquoi fallait-il que les catastrophes s’enchaînent aujourd’hui ? À coup sûr, après l’annonce, il serait obligé d’épouser sa promise. Il était courant de se marier avant de partir à la guerre. Les anciens prétendaient que cela motivait les hommes à revenir en vie, mais du point de vue de Vinh, c’était tout le contraire. Et serait-il au moins capable de survivre au milieu d’un champ de bataille ? Vinh ne s’était jamais battu, même lorsqu’il était enfant. Il n’avait aucune prédisposition pour la bagarre et vivre entouré de ses petites sœurs ne l’avait pas endurci. Toute sa vie, il s’était cru en sécurité à travailler dans la ferme de ses parents mais désormais, il naviguait dans l’inconnu. Et cette perspective l’effrayait.

Il s’agenouilla et se pencha vers l’eau, observant son reflet misérable. De la terre humide salissait son pantalon et s’incrustait dans ses sandales. Le bourdonnement des moustiques résonnait dans ses oreilles. L’odeur agréable de poissons frits flottait dans les airs. Mais plus rien n’importait aux yeux de Vinh. Petit à petit, des ondulations brouillèrent la surface calme de l’eau. Une petite pluie chaude et amère tombait délicatement. Vinh se prit la tête entre les mains et se laissa aller de toutes ses forces. Ses épaules retombèrent, épuisées. Un filet de morve chatouillait ses narines. Des mèches de cheveux trempées collèrent à son visage.

Plongé dans ses pensées obscures, Vinh ne remarqua pas tout de suite l’ombre noire qui glissait sous l’eau, aussi gracieuse et rapide qu’une anguille. Elle surgit de l’eau dans un clapotis mélodieux.

— On t’a déjà dit que les garçons ne pleuraient pas ?    

Vinh leva les yeux et faillit tomber en arrière. Se rattrapant sur son coude, il se recula précipitamment, pataugeant dans la terre humide. Une jeune fille était plongée dans l’eau, les coudes posés sur la berge et ses pieds battant la surface dans un tourbillon d’écume blanche. Ses cheveux mouillés collaient à sa peau et une lueur de bienveillance brillait dans son regard espiègle. 

— Désolée, je suis assez brusque. Tout le monde a le droit de pleurer, hein. Moi c’est Koki. Ou Koko. Ou Kokita.

— Et moi c’est Vinh… Tu viens de… d’où ?

Il se dépêcha de faire disparaître ses larmes et sa morve, conscient qu’il se donnait en piètre spectacle. Il se releva et tapota ses vêtements salis par la boue.

— J’ai pas vraiment de maison, je voyage un peu partout avec mes crétins de frères. Ils devraient pas tarder d’ailleurs. 

Vinh tourna la tête quand Koki sortit de l’eau, mais il fut surpris de constater qu’elle portait ses vêtements sur elle et ne semblait nullement gênée ou embarrassée. Elle lui arrivait à la poitrine et semblait être un peu plus grande que Bao. Elle posa une main sur l’épaule de Vinh et prit une grande inspiration comme pour annoncer quelque chose de sérieux.

— On est tous moche quand on pleure.

Incrédule, Vinh écarquilla les yeux.

— Je… Euh d’accord.

— Désolée encore. Mais j’t’ai espionné malgré moi ! J’étais là, tranquille, à patauger et m’entraîner dans l’eau, et là j’entends des cris et des sanglots ! Alors c’est malgré moi que je me suis aventurée dans les parages pour aider au cas où. C’est vrai, j’l’avoue, je ressemble p’t’être à une gamine pas plus forte qu’un lapin mais en vrai j’vaux des tonnes… Mais j’pensais pas que notre petit pleureur était un adulte. Un homme qui plus est. Hé ho, tu m’écoutes ?

Depuis combien de temps était-il resté ici à pleurnicher ? Et Bao ? Que faisait-elle toute seule ? Pris de panique, Vinh partit sans écouter la suite du discours de Koki et il se lança à la recherche de Bao. Inconscient, il avait abandonné sa petite sœur sans aucune explication. Vinh eut tout juste le temps de saluer Koki avant de disparaître.

Il retourna à l’entrée du marché, là où il l’avait laissée initialement. Il se retint d’hurler lorsqu’il ne vit aucune trace de Bao. Désespéré, Vinh arrêta plusieurs passants.

— Excusez-moi, vous n’auriez pas vu une petite fille… Euh grande comme ça ! Et elle a deux petits chignons, et une robe blanche… Non ? Vous êtes sûrs ?

Tous les passants lui répondirent négativement, secouant la tête avec regrets. Une drôle de sensation, à mi-chemin entre le désespoir et la peur, s’insuffla dans son esprit.

Vinh fit le tour du marché, hurlant le nom de Bao et demandant à tous ceux qu’il rencontrait s’ils l’avaient vue. Mais ils furent unanimes. Bao s’était volatilisée.

Il n’hésita pas à retourner par l’épaule des fillettes ayant la même silhouette qu’elle avant de s’excuser et de poursuivre ailleurs. Le marché n’avait jamais été aussi dense et rempli qu’aujourd’hui. Comme par hasard. Les rires des joueurs de cartes en pleine rue se mêlaient aux discussions des marins qui s’arrêtaient pour boire ainsi qu’aux beuglements des buffles qui tiraient des charrettes, et les sifflements des oiseaux en cage. Les yeux de Vinh se perdirent dans les étals remplis de fruits et légumes exotiques, cachette que Bao aurait pu potentiellement utiliser pour dérober une mangue. Calmement, Vinh tenta de réfléchir aux endroits où elle pouvait potentiellement se trouver. Peut-être était-elle du côté des étals de vêtements ? Les couturiers rapportaient les dernières nouveautés de la capitale, et Bao s’arrêtait à chaque fois devant. Il y avait aussi le petit théâtre de marionnettes. Et le vendeur de rossignols. Et le marchand de bonbons.

Vinh en eut le tournis. Par où commencer ? Où était-elle ?

Si seulement il n’avait pas cédé au caprice de Bao ! Rien de tout cela ne serait jamais arrivé. Vinh regrettait amèrement la situation. Un buffle surgit de nulle part et son propriétaire chassèrent rudement Vinh, le poussant dans une petite ruelle adjacente. Il heurta un mur de bois recouvert d’un filet de pêche moisi. Dans une autre situation il se serait probablement énervé, mais un détail l’attira. Coincé dans le filet, un petit ruban rose flottait tel un signe d’espoir. Vinh l’attrapa et le serra dans son poing. Bao adorait tout ce qui était rose, mais les vêtements de cette couleur étaient hors de prix pour sa famille. L’année dernière, les jumelles lui avaient offert deux petits rubans identiques qu’elles avaient cousu ensemble.

Ranimé par l’espoir, il s’engagea dans de petites rues sinueuses en hurlant à tue-tête le nom de sa sœur. Les passants se faisaient moins nombreux, et les maisons semblaient être rongées par la misère. Jusque-là, il ne s’était jamais aventuré dans les quartiers pauvres de Kham So, ses parents l’ayant toujours soigneusement tenu à l’écart des endroits mal famés de la ville.

Alors qu’il s’apprêtait à rebrousser chemin pour en emprunter un autre, un cri s’éleva, rejoint par des rires et le bruit du tissu qui se déchire.

Vinh s’immobilisa, reconnaissant cette petite voix aigüe entre toutes. Il suivit les bruits, et ses pieds le guidèrent entre deux minuscules bicoques en bois donnant sur l’eau. Et entre ces habitations se tenait une dizaine d’hommes, entourant une silhouette maigre où seul un chignon noir se dressait fièrement — l’autre était défait et retombait sur son visage tuméfié. Un homme, tressé et tatoué le long de la joue gauche, plaquait une Bao apeurée et tremblante. A la vue de sa robe blanche déchirée, la colère gronda dans la poitrine de Vinh. .

— Arrêtez !

Toutes les têtes se tournèrent vers lui. Vinh eut soudain conscience que tous ces hommes portaient de longues vestes blanches où des ailes noires étaient gravées sur le dos. L’uniforme de l’équipage d’Ailes-Noires. Et ils n’étaient pas venus les mains vides : le soleil se reflétait sur les poignards qu’ils arboraient à la ceinture. 

— Qui es-tu ?

La voix rocailleuse du pirate tatoué fit trembler Vinh. Par miracle, celui-ci retrouva l’usage de la parole. Il déglutit :

— Cette fille est ma petite s…

Il se tue lorsqu’ils commencèrent à s’approcher de lui. Il recula avant de trébucher sur sa besace et son sac-à-dos jonchant le sol, comme des animaux éventrés et évidés de leurs organes. Bao sanglotait silencieusement, redoutant la suite.

Un coup de poing le jeta au sol. Un autre s’abattit sur lui. Il se protégea le visage de ses bras, mais il ne put parer les coups de pieds qui se mirent à pleuvoir sur son corps. Désespéré, il appela à l’aide, mais les rues étaient vides. Les fenêtres étaient fermées et la cacophonie habituelle du marché couvrait sûrement ses cris désespérés. Sa tête explosait en mille morceaux, ses deux narines saignaient abondamment et ses côtes se brisaient aussi facilement qu’une brindille. Vinh cria et pleura de douleur quand une lame se planta dans sa cuisse. Sa chair s’ouvrit et laissa couler une rivière écarlate sur le sol. La première chose qui le surprit fut de constater à quel point son sang était chaud et débordant, comme s’il attendait depuis tout ce temps de sortir et d’abreuver la terre. Nageant dans une flaque de larmes, de sang et de terre collante, Vinh sentit ses forces le quitter.

Les coups cessèrent, et les pirates s’écartèrent, attendant la décision de leur chef.

— Et si on le jetait aux requins ? proposa une voix moqueuse.

— Arrachons-lui ses organes, les médecins de Houyai paient cher pour obtenir de la marchandise de qualité.

Tous se tournèrent vers l’homme tatoué, qui semblait calme comme la surface d’un lac. Vinh attendit sa sentence, fixant le ciel bleu.

— Forcez-le à regarder pendant que je saute sa sœur.

Un sentiment de panique secoua son corps tout entier. Vinh tourna sa tête et ses mains se tendirent avec désespoir vers Bao.

— Va-t’en ! Bao, ne reste pas là !

La fillette, tétanisée par la peur, ne respirait même plus. Alors que le pirate commençait à ouvrir son pantalon et poser ses mains sur son corps, une tong atterrit sur son crâne et retomba au sol. Rouge de colère, il se retourna, cherchant des yeux le coupable.

— Toi ! Le tatoué ! Pars d’ici avec tes chiens avant que je vous tue avec mon autre chaussure !

Vinh apperçu avec horreur Koki qui levait un menton haut et fier, les bras croisés sur sa poitrine. Les hommes d’Ailes-Noires l’encerclèrent, avançant leurs larmes tranchantes vers elle. Nullement impressionnée, elle attrapa son autre tong et décrivit un moulinet comme avec une épée.

— Je vous aurais prévenus, fit-elle en souriant. En garde !

— Ne fais pas ça, lui lança Vinh. Ils vont te…

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une cascade d’eau se déversa sur les pirates. D’abord incrédules, ceux-ci se ressaisirent et voulurent frapper Koki avant de sentir leurs jambes et leurs bras se figer malgré eux. Une épaisse couche de glace recouvrait leur corps. Ils eurent beau hurler et se débattre, l’eau se mouvait autour d’eux et les immobilisait, ne leur laissant aucune chance. Les pirates finirent par se taire lorsque de la glace rouge jaillit de leur bouche.

Morts.

Vinh se redressa, abasourdi.

Sereine, sa sauveuse se tourna vers l’eau de mer qui s’entrechoquait sur les rochers en contrebas. Koki lui fit signe comme si elle appelait quelqu’un. Ne voyant rien, Vinh se pencha pour voir une personne surgir, mais quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il vit plutôt une gigantesque masse d’eau se soulever dans un glougloutement apaisant et serpenter au dessus d’eux. Vinh avait déjà vu des cerfs-volants tourbilloner gracieusement dans le ciel, et cette eau si claire, si limpide et fluide se mouvait de la même manière.  

— Je sais qui tu es, siffla le dernier pirate. L’oreille de Xai. La terreur des eaux. Alors c’est bien toi, Kokita des Serviteurs de l’Aube ?

— Les Serviteurs de l’Aube, répéta Vinh d’une voix blanche. Les Serviteurs de l’Aube…  

— M’voilà démasquée, répondit Koki en feignant la déception. J’leur avais promis d’être discrète, mais je suis si célèbre que j’peux pas être incognito.

Les yeux du pirate tournaient frénétiquemment de gauche à droite à la recherche d’une sortie de secours. Ses narines dilatées se soulevaient avec la même force que celles d’un taureau. Dans ses yeux, une lueur de panique avait éclos comme la lumière d’un ver luisant. Vinh avait déjà vu ce regard dans les bêtes qu’il chassait. Celles-ci comprenaient que leur mort était imminente et tentaient d’absorber autant de vie et d’air qu’elles le pouvaient. Pour la première fois depuis longtemps, Vinh ressentit un élan de satisfaction qui s’évanouit lorsque l’homme dégaina une fine lame de sa manche et la coinça sous la gorge de Bao qui gémit.

— Tue-moi et j’égorge la gamine.

Koki prit une expression ennuyée, comme si elle avait entendu cette menace un bon million de fois sans jamais rien avoir vu en retour. Elle fit un geste avec son index, comme si elle tournait négligemment la page d’un livre poussiéreux. La seconde d’après, une bulle d’eau gigantesque enferma la tête de l’homme. Déséquilibré, il lâcha sa lame et Bao, libre, courut se réfugier dans l’étreinte protectrice de son frère.

Bientôt, un cercueil de glace recouvrit le pirate. Seule sa tête, encore à l’air libre, lui permettait de respirer laborieusement.

— Vinh, comment veux-tu qu’il meurt ?

Le jeune homme se tourna vers Koki. Cette dernière le regardait très sérieusement.

— Je ne sais pas…

— Dépêche-toi, j’ai pas toute la journée devant moi.

— Euh… Fais le vite !

Koki sourit, quelque part amusée par l’innocence de Vinh.

Elle leva sa main en l’air et des piques de glaces se formèrent avant de s’orienter vers le prisonnier. La conscience murmura à Vinh de préserver l’innocence de Bao. Il l’attira contre lui et plaqua ses mains contre ses oreilles. Il ne fallait pas qu’elle assiste à cette scène.

Lorsque Koki ferma son poing, le sang gicla.

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Galatea
Posté le 06/02/2022
Hello 👀

Ce chapitre me faisait de l'oeil alors je n'ai pas hésité à le lire ce soir comme tu ssix le voir ^^

Alors premièrement, j'ai adoré ce chapitre ! J'ai énormément apprécié ce changement de décors, et comme toujours tu arrives à me dépayser. On rencontre de nouveaux personnages, notamment Vinh !

C'est très rafraîchissant de voir un homme qui sait admettre qu'il n'est pas "fort" et qu'il n'est pas fait pour le combat, etc. Il est sensible, étourdi et j'aime ça ! J'ai eu très peur pour Bao, cette petite est si adorable aussi ! Ce gars méritait amplement sa mort...

Bon, je vois que les personnages féminins badass sont ta spécialité. Après Mo Mi,je découvre Koki et elle est géniale ! Déjà, elle me fait beaucoup rire ! Son humour est top. Et en plus c'est une maitresse de l'eau ! C'est trop bien !

Fun fact : je ne m'attendais pas à de la magie à proprement parlé dans ton histoire. Bon, avec les dragons j'aurais dû me méfier mais bon xD en tout cas, j'ai hâte d'en savoir plus sur ça et les autres formes de magie qui existent.

Je veux rencontrer les Serviteurs de l'Aube ! Je veux rencontrer Xai ! Il n'est que mentionné mais j'ai SI hâte de le voir !

D'ailleurs, je suis très curieuse de savoir ce que va faire Vinh maintenant. Entre le mariage et s'engager à l'armée, on ne peut pas dire que son futur soit très engageant...

Pour conclure, ce chapitre était vraiment top ! Continue comme ça ! ;)

(PS : J'en ai marre de mes commentaires qui se suppriment ! C'est la deuxième fois que je l'écris mdrr)
Cherry
Posté le 08/02/2022
Haha t’es en force toi

Moi, parvenir à te dépayser ? Eh bah quel plaisir ! En plus avec le covid on peut pas trop bouger xD

Et tu as tellement raison ! Tous ensemble, disons OUI aux garçons qui s’expriment et qui admettent leurs faiblesses, disons OUI aux gentils garçons et NON aux bad boys (sauf le Darkling c’est l’exception qui confirme la règle) il faut briser ce foutu cliché et montrer des personnages réalistes !

Tu aimes Koki ? Wow mais à ce stade elle aura son propre fanclub ! J’avoue que Koki est l’un de mes personnages préf’

ATTENDS QUOI ? Sérieux ?! Tu ne t’attendais pas à de la magie ? Mdr mais Galatea, nous sommes en FANTASY of course y’a de la magie (t’aurais dû t’en méfier mais je mets ça sur le compte des cours de Ciel Compta qui nous ont retourné le cerveau)


Je te jure que nous retrouverons très bientôt Xai ! I know what you mean (merci au Darkling). Pour Vinh, je ne dis rien et te laisse découvrir par toi même mdr, ça en fera des surprises

aller, va bosser le mémoire toi (tkt moi aussi ça me le fait pour les commentaires lol)
Petite Comète
Posté le 03/02/2022
Hey ! ^^

Alors par où commencer … NAN MAIS IL Y A VRAIMENT TROP DE CHOSES A DIRE SERIEUX !!!
Bon déjà faisons simple j’ai adoré ce chapitre ! Les nouveaux personnages sont géniaux et tes descriptions toujours au top !

Maintenant voici mes notes de lecture ou je vais aborder au fil du chapitre toutes mes impressions :

- Tiens changement de point de vue avec des nouveaux personnages ! Je savais que ça arriverait comme tu nous l’avais exposé et j’étais curieuse de voir ce que ça donnerait donc nous y sommes.

- Oh nan j’ai vu les TW me dis pas qu’il va arriver quelque chose à Bao ‘^’ Pourquoi je le sens super mal là…

- En voilà encore un qui doit se marier à contre cœur, mais franchement arrêtez de vouloir marier les gens qui n’en ont pas envie ! En tout cas la technique de la fuite est tout à fait approuver mon cher Vinh x)

- Des courgettes ! J’adore les courgettes ! C’est un de mes légumes préférés depuis que je suis toute petite. Je valide donc ton choix Vinh ! x)

- Non Vinh là je n’approuve pas du tout ! C’est une très mauvaise idée de laisser ta petite sœur toute seule. Ne fais pas ça !!

- Oh tiens une sirène ?! Nan je plaisante mais je m’attendais pas à voir une jeune fille sortir de l’eau comme ça x) D’ailleurs c’est bien étrange si tu veux mon avis, il y a anguille sous roche comme on dis x)

- « On est tous moche quand on pleure » Koki dotée d’une super sagesse alors que ce n’est qu’une enfant, puis elle a aussi ce coté très espiègle j’aime beaucoup ce type de personnage ^^

- Et voilà je le savais ! Je l’avais prédit dès que je l’ai vu apparaitre au début du chapitre ! Fallait pas laisser ta sœur toute seule Vinh ! J’espère vraiment que tu vas réussir à arriver à temps ! Pauvre Bao je le sens très mal…

- « cachette que Bao aurait pu « potentiellement » utiliser pour dérober une mangue. Calmement, Vinh tenta de réfléchir aux endroits où elle pouvait « potentiellement » se trouver. » Deux fois potentiellement en deux phrase cote à cote, peut être en remplacer un ?

- Alors là faut que je me confie sur un truc parce que cette fin de chapitre c’est l’angoisse x) Quand j’étais petite j’ai perdu mon petit frère. Je veux dire il est pas mort hein mais comme Bao, on était au musée avec nos parents pour les journée ouvertes (genre nuit au musée un truc comme ça) Il avait environ 6 ans et il y avait beaucoup de monde et puis bah à un moment alors qu’il était à côté de moi genre quelques minutes avant il avait disparu. Je vais pas rentrer dans les détails mais on l’a cherché pendant un moment complètement en panique surtout que c’était pas la première fois qu’on avait failli le perdre, il avait déjà failli se faire enlever une fois où on était en vacances... Bref au final on l’a retrouvé mais tout ça pour dire que la peur du kidnapping d’enfant et ce qui va avec c’est une de mes plus grande peur et un de mes grands traumatismes. Raison pour laquelle le passage où Vinh cherche sa sœur je le comprends parfaitement, je pense même que j’aurais été encore plus mal que lui mais bon tout ça pour dire que ça me touche beaucoup et qu’en le lisant je priais pour que Vinh retrouve Bao sain et sauf.

- Je me doutais que Koki viendrait les aider mais MON DIEU ! C’est une maître de l’eau !! Ca je m’y attendais moins, quoique je disais que c’était une sirène alors l’un dans l’autre x) En tout cas toute la fin respire un parfum d’Avatar vibes ;) Et juste j’adore Koki ! Elle me rappelle un peu Toph dans l’esprit et je sens que je vais adorer la découvrir plus amplement par la suite ^^

Voilà voilà en conclusion un chapitre super dense et riche en émotions ! Entre celui-là et le précédent c’est un véritable plaisir donc vraiment bravo à toi !!
(Ca me met la pression pour mon propre manuscrit mais essayons de plutôt voir ça comme une source de motivation hein ?)

Je repars graviter autour d’une autre planète, celle de la réalité où je suis en stage et je dois terminer une montagne de dossier, mais je reviendrais très vite.
Bisous bisous !

Petite Comète
Cherry
Posté le 05/02/2022
Nous avons eu notre dose de kidnapping ces derniers jours xD alors laissons Bao tranquille !!!

Merci beaucoup encore pour ces beaux compliments ! Et trop contente que Koki te plaise ! Ouii je me confie mais en fait, je me suis inspirée de Toph et Chihiro de Ghibli et Frosta de Shera et les Princesses au pouvoir ! Je l’aime trop trop trop et de base, Koki était censée être l’un des personnages principaux T_T j’en ai fais du chemin lol
Et désormais, on suivra alternativement le point de vue des Zaj ET de Vinh !!! Voilà, c’était cool comme info ça !

Laissez Vinh tranquille ! Eh oui, le mariage concerne tout le monde, peut importe la classe sociale ou le lieu. Go fuir à Grenoble

VIVE LES COURGETTES (je vais t’en acheter pour ton anniv tu vas voir)

Bien vu pour la répét’! Tu as toujours un oeil de faucon dis donc

Sinon, wow je suis toujours choquée pour ton frère ! Et j’espère bien qu’il a compris la leçon lol. Et puis, si tu me confirmes que ce que j’ai écrit est plus ou moins proche de la réalité dans ce cas tant mieux !!!

KOKI !!! Aka the best character (elle m’en veut toujours de ne pas avoir fait d’elle le personnage principal mais au fond, mes personnages sont tous des personnages principaux) BIENVENUE DANS LE FAN CLUB DES SERVITEURS DE L’AUBE. Ici, on aime les méchants, on aime le Darkling, on aime faire des choses MAUVAISES.

Pour ton univers, ne te mets pas de pression sérieux. On a toutes un univers différent, unique, propre à nous, à notre vécu et notre imagination. Le mien, je le travaille depuis 2018 et j’en ai fait du chemin (et j’en suis pas satisfaite parfois). Ton worldbuilding va mettre du temps mais il n’en sera que plus beau et fort ^^ courage !

Retournons travailler notre mémoire ^^
Contesse
Posté le 07/09/2021
Coucou Cherry ! Je sais que je t’ai manquée, mais me voilà (à tes risques et périls par contre, héhéhé)

Wow. C’était un chapitre riche en émotions, et peu en courgettes finalement si je puis me permettre ! Où sont les courgettes ? Oui, parce que le sang ça, bizarrement, y en avait, HEIN !
J’ai bien aimé la présentation de ces nouveaux personnages dans un nouveau pays ! Vinh semble très sympathique, j’ai aimé que tu le présentes comme sensible et effrayé, ça le rend d’autant plus attachant.
Et puis son destin franchement, entre la guerre et le mariage, c’est pas glorieux ! Je pense qu’il va s’échapper, au diable l’honneur mdr. En tout cas, je lui souhaite ! Et peut-être qu’il trouvera Pa Di et compagnie sur sa route, why not ?
Je me dis que si tu nous présentes ces persos, c’est sans doute pas pour rien. ^^

"C’était comme s’il observait un petit théâtre de marionnettes" --> OMG. C'est LUI. C'est le marionnettiste derrière le marionnettiste !

« — Tu vas bientôt te marier. » J’ai comme la sensation que c’est pas une bonne nouvelle, genre PAS DU TOUT. xD

« On les disait immortels et invincibles. » LOL. Bah apparemment pas, hein ! xD

Euh, par contre… PLUS JAMAIS TU M’ENGUEULES QUAND JE FAIS SOUFFRIR JADE ! Compris ? PLUS JAMAIS !
Non mais c’est une blague ?! Tu nous mets une tentative de viol sur une gamine de 9 ans, avec son frère qui regarde et qui est tabassé à mort, ET APRES C’EST NOUS QUI SOMMES CRUELLES ?! MDR.
Tu sens cet étrange parfum dans l’air ? Ah, oui, je sais. C’EST LE PARFUM DE L’INJUSTICE !!
Je te préviens : tes engueulades, c’est fini ! Tu as perdu le droit ! Voilà, tu n’as plus aucun droit de hurler sur LPD et LTDS (oui je parle pour Thildou aussi parce que je sais qu’elle va bientôt me rejoindre). L’ère de l’illusion est terminée, Cherry. La guerre est déclarée.
(Je rigole hein, enfin un peu, à moitié disons ?)

Plus sérieusement, j’ai vu que Loulou laissait (lâchement - non je rigole Loulou) les autres plumes parler de la scène de viol à sa place, donc je vais m’y coller (avec joie et bonheur évidemment) !
Je pense qu’elle est bien représentée. Le côté gang qui coince une petite fille dans une ruelle sombre n’est pas forcément représentatif de la réalité des viols/tentatives, mais ça existe aussi, donc pourquoi pas ! C’est un parti pris, et puis ton univers est fantasy, et on ne connait pas encore vraiment la nature de la criminalité. Peut-être après tout que dans ton univers, la criminalité est similaire à notre période moyenâgeuse ou autre ? En tout cas, le fait que Bao soit pétrifiée, c’est évident et c’est logique psychologiquement et physiologiquement parlant. Je dirais même que c’était inévitable ^^
Peut-être, pour accentuer son choc (parce que c’est vraiment une enfant et elle a clairement eu la peur de sa vie), à la fin du chapitre, j’aurais plutôt fait que Vinh rampe jusqu’à elle, plutôt qu’elle qui va se réfugier dans ses bras. J’aurais trouvé plus « logique » qu’elle reste encore figée et incapable de bouger pendant longtemps après, mais ce n’est qu’un détail, et tu fais ce que tu veux. Ce n’est que mon avis et c’est toi l’autrice :)

Sinon, sur une note un peu plus positive : je suis pire fan de Koki. Je savais dès le début que c’était une Serviteuse de l’Aube, avant même que ce soit dit, donc je comprends d’autant plus pas comment Loulou a pu rater ça ! Sachant que c’est écrit noir sur blanc après mdr. (Bouuuuuu Loulou)
En tout cas, elle a l’air vraiment géniale ! Hyper forte, badass et styley ! Un peu absurde et insensible aux premiers abords, j’adore. Elle n’écoute qu’elle, elle fait des blagues et elle en fait qu’à sa tête ! On dirait une adulte prisonnière d’un corps d’enfant ou d’ado (je ne sais pas quel âge elle a).
Bref, j’adore et j’ai trop hâte de la revoir et d’en apprendre plus sur elle. Je SAVAIS que les Serviteurs de l’Aube seraient pas si méchants, la preuve :P Bon, tuer des gens c’est pas bien, mais bon… x) Ses pouvoirs sont très fun aussi, c’est genre la reine des neiges mais version lagon et version un peu limite niveau moralité. xD Hâte d’en apprendre pluuuuus !

Quelques petites remarques, qui j'espère t'aideront :

« — Alors ? Tu m’emmènes oui ou non ? » —> tu fais comme tu le sens, mais moi je mettrais une virgule après « m’emmènes », pour bien marquer la question :)

« Je ferais absolument tout ce que tu me diras ! » —> ferai* (c'est du futur ici)

« Aucune de ces propositions ne lui faisaient réellement envie. » —> faisait* (on accorde avec aucune) ;)

« — Ton père m’a annoncée hier soir que nous avions suffisamment d’argent » —> m’a annoncé*

« Vinh tressaillit, comme parcourut par des frissons. » —> parcouru*

« — Désolée, j’ai pas le temps, les courgettes m’attendent… » —> désolé* (Vinh est un garçon, j’ai bien compris ? ^^)

« le jeune homme disparu » —> disparut

« Observer ce paysage calme et paisible ne parvint pas à refreiner la peur et l’angoisse » —> réfréner*
«  la peur et l’angoisse qui hurlait dans la poitrine de Vinh. » —> hurlaient*

« Vous êtes priés de vous au rendre de camp militaire de Quanshi dans trois jours. » —> je pense que tu voulais dire « vous êtes priés de vous rendre au camp militaire » ? Il y a des oublis de mots ici je pense ^^
« Un officier vous communiquera votre unité d’affection dans les plus brefs délais. » —> c’est pas une "unité d’affectation" plutôt ? Enfin je sais pas, peut-être que c’est affection, mais je ne connais pas le terme, donc dis-moi si je suis à l’ouest xD
« Quant à ceux qui seraient tenté de déserter » —> tentés*
« Cette annonce était telle une bombe silencieuse qui détruisait de l’intérieure ses victimes. » —> de l’intérieur*

« Vinh se prit la tête entre les mains » —> il l’a déjà fait dans le paragraphe d’avant, et tu ne précises pas qu’il a arrêté entre temps donc je pense que tu n’as pas besoin de repréciser ici ;)

« — Je sais qui tu es, siffla le dernier pirate. » —> j’ai bugué là parce que tu dis au-dessus que tous les pirates meurent ? Du coup, peut-être préciser qu’ils meurent tous sauf un qui est resté à l’écart ? Ou un truc comme ça ? Je ne sais pas, à toi de voir :)

J’ai finiiiii ! Hâte de lire la suite, je lis ça très vite. Genre aujourd’hui ou demain, ou en tout cas très bientôt. ^^

Bisous au steak bien cuit (lol)!
Cherry
Posté le 18/09/2021
Hey momo !!!!!!!!!!!!

(désolée pour le retard et oui tu m'as manquéééééééééééééééééééée)

« Où sont les courgettes ? » réponse au chapitre 10

« Oui, parce que le sang ça, bizarrement, y en avait, HEIN ! » euh pardon ? T’as lu Le Prince Déchu de Thildou ? Euh ? Allô ?

« j’ai aimé que tu le présentes comme sensible et effrayé, ça le rend d’autant plus attachant. » oui parce que fuck la toxic masculinity, on veut des garçons qui pleurent et qui expriment leurs sentiments, flemme de lire des mecs parfaits avec des abdos et un caractère mystérieux et casse pieds (aka Christian Grey ? Aka Edward Cullen ? Aka Hardin Scott ? aka tous les mecs en YA)

« En tout cas, je lui souhaite ! Et peut-être qu’il trouvera Pa Di et compagnie sur sa route, why not ? » oh dear…

« OMG. C'est LUI. C'est le marionnettiste derrière le marionnettiste ! » VIIIIIIIIITE ALLONS LE DIRE À THILDOU
« Non mais c’est une blague ?! Tu nous mets une tentative de viol sur une gamine de 9 ans, avec son frère qui regarde et qui est tabassé à mort, ET APRES C’EST NOUS QUI SOMMES CRUELLES ?! MDR.
Tu sens cet étrange parfum dans l’air ? Ah, oui, je sais. C’EST LE PARFUM DE L’INJUSTICE !! » euh pardon ? Pardon madame ? on en parle de la Table des Sept ? Du Prince Déchu ? Du Sang des Dieux ? Euh c’est moi la soi-disant cruelle ? je crois qu’on lit pas les mêmes histoires

Alors sur Bao : bah j’y connais pas grand-chose alors je sais que je m’aventure en territoire inconnu mais oui, je pense réécrire la scène quand même parce qu’il y a certains passages que j’ai indéniablement raté. C’est un sujet assez sensible alors j’ai peur de m’enfoncer dans le tas

« Je savais dès le début que c’était une Serviteuse de l’Aube, avant même que ce soit dit, donc je comprends d’autant plus pas comment Loulou a pu rater ça ! Sachant que c’est écrit noir sur blanc après mdr. (Bouuuuuu Loulou) » hahahaahah Loulou se fait tacler comme jamais par toi, dis donc

« j’adore et j’ai trop hâte de la revoir et d’en apprendre
plus sur elle. Je SAVAIS que les Serviteurs de l’Aube seraient pas si méchants » je suis tellement heureuse de lire ça, je te jure !

« Ses pouvoirs sont très fun aussi, c’est genre la reine des neiges mais version lagon et version un peu limite niveau moralité. » ohhhh, merci, Koki serait très heureuse d’être comparée à Elsa mais la différence, c’est qu’Elsa est qu’une reine alors que Koki est une goddess à côté

Bisous au pull de ta mère (j’espère qu’il se porte bien)
Contesse
Posté le 21/09/2021
Coucou petite galette à la cerise (oui je te réponds avec beaucoup de retard)

Alors, oui, j'ai lu le Prince déchu, d'où le fait que je sois plus choquée par ton histoire à toi, parce que t'as fait bien pire xP
Et si, si on lit les mêmes histoires ! Juste, je me demande si c'est vraiment toi qui écris HG, pour être autant aveugle sur la violence, je me dis qu'en fait c'est pas vraiment Cherry qui a écrit ça xD

Et je plussoie à 200% par rapport à la figure du garçon sensible, il faut changer ça.

Pour Bao, non je ne pense pas que tu aies "raté" des choses ! Ma suggestion n'était que ça : une suggestion :) En réalité, toutes les victimes de viol/agression peuvent réagir différemment, il y a juste des tendances qui peuvent être dégagées :) Et je dirais que dans la majorité des cas, l'état de sidération dure pas mal de temps ! Surtout pour une gamine je me dis, mais là je spécule totalement xD Donc à toi de voir ! (En tout cas, en tant que personne un peu au courant, je peux te dire que non, tu ne t'enfonces pas dans le tas)

Et oui, je clashe Loulou juste because I can.

Je passerai le message à la guenille, bisouuuus !
Prudence
Posté le 04/09/2021
WOW. C'était... c'était... beuh, plus de mots là. La phrase de fin m'a mise KO(ki). Encore un chapitre de lu. Et puis, il me faut la suite x)

Aujourd'hui, je n'ai pas grand chose à dire sur ce chapitre. Depuis quelques chapitres, j'ai l'impression de lire une histoire, une de ces histoires où je ne me demande pas qu'est-ce qui marche ou pas, où sont les coquilles, etc. Je suis absorbée, je lis un livre, c'est tout. J'attends la suite, haha.

Et si j'ai un détail, un petit truc qui me fait sortir de l'histoire à soulever, je le soulèverai, mais pour l'instant, j'ai l'esprit vide de critiques parce que je suis à fond dans le récit ^^

A tout bientôt !! <3
Cherry
Posté le 05/09/2021
Vraiment.

Tu me fais des compliments merveilleux. Honnêtement chacun de tes commentaires est comme un chocolat chaud en plein hiver. Je te décerne le prix de la meilleure lectrice avec les commentaires les plus encourageants de l'Océotanie tout entière ! Merci mille fois très chère :)

Des bisouilles à la cerise ♡
Edouard PArle
Posté le 04/09/2021
Salut !
Gros changement d'ambiance pour ce chapitre, ce n'est pas pour me déplaire. On passe du palais aux escarmouches contre pirates. Tes descriptions sont toujours très efficace et les nouveaux personnages en ont à revendre.
Quelques remarques :
"leurs voiles rouges dentelés ressemblaient" -> dentelées
"Aucune de ces propositions ne lui faisaient" là j'ai un doute faisait ou faisaient ?
Le personnage d'ailes-noires m'intrigue pas mal (=
"et vivre entouré de ses petites sœurs ne l’avait pas endurci." on a pas les mêmes petites soeurs alors XD
"secouant la tête avec regrets." -> regret
" Il se tue lorsqu’ils" -> tut
Bien à toi
Cherry
Posté le 05/09/2021
Coucou

J'avais hâte de vous présenter tous ces nouveaux personnages dans une autre partie du monde littéralement.

Merci encore pour les coquilles !!

Je dirais que c'est "faisaient" car ce sont LES propositions

Haha Ailes-Noires ... est particulier

Alors je peux pas comprendre ce que tu ressens avec tes petites sœurs puisque j'en suis une moi-même lol

À très bientôt !
Edouard PArle
Posté le 05/09/2021
Par contre attends, je viens de capter que la suite n'est pas encore écrite )= nonnnnnn
Bon bah à bientôt j'espère xD
Louison-
Posté le 02/09/2021
Coucou Cherry ! ;)

J'ai bien aimé ce chapitre et découvrir comme un autre versant de ton histoire ! Jusque-là, on était resté dans une ambiance de cour, et là on change totalement d'espace, c'est vraiment cool :) Et comme tu as su apporter de belles descriptions, on s'imagine très bien en tant que lecteur, c'est top !

J'aime bien Vinh, il a déjà bien des soucis, entre le mariage, l'enrôlement militaire et sa petite soeur qu'il perd dans la foule... On peut pas tellement dire que ton chapitre était de tout repos ! Vihn semble avoir des idées bien arrêtées sur ce qu'il veut, et c'est chouette lorsque les personnages ont la volonté de s'affirmer. Vinh n'est pas tout puissant non plus, puisqu'il se retrouve bien embêté en face des pirates. C'est un juste équilibre je trouve :)

Quant à la scène de viol : c'est le genre de scène qui me fait toujours grincer des dents, mais c'est aussi révélateur d'une part de réalité, alors... Je t'avoue être assez réticente à vraiment me prononcer dessus, comme si je marchais sur des oeufs, alors je laisse peut-être d'autres plumes mettre un avis plus expert dessus.

Pour le personnage de Koki : yeeeey j'aime cette fille badass qui semble avoir peur de rien! Je me réjouis vraiment d'en apprendre plus sur elle, et voir ce dont elle est capable. Ses pouvoirs ont l'air oufissimes *-*

Il y a juste une chose sur laquelle j'ai tiqué (mais c'est minime, hein !) : "A coup sûr, après l’annonce, il serait obligé d’épouser sa promise. Il était courant de se marier avant de partir à la guerre." --> ça veut dire qu'il devra se marier d'ici les trois jours avant d'aller au camp militaire ? C'est pas un peu précipité ? Enfin, c'est plausible, mais c'est juste que ça m'a un peu surprise, parce que sa mère lui annonce qu'il a une promise, sans qu'il y ait encore de cérémonie de prévu (ou alors j'ai raté un truc?), et lui tout de suite se dit après l'annonce qu'il doit se marier quasiment demain, sans se demander si 3 jours c'est suffisant pour organiser une cérémonie. Ca me semble un peu délicat pour tes persos mais après j'en sais trop rien :)

Me réjouis de lire la suite ! Que ce soit pour retrouver Vinh ou Pa Di, les deux points de vue me parlent ;) Zoubi !
Cherry
Posté le 04/09/2021
OK !
Louison-
Posté le 04/09/2021
Vu à 14:22
robruelle
Posté le 29/08/2021
Hello!
Moi je l'ai trouvé bien ce chapitre. Il introduit un certain nombre de nouveaux personnages. On ne sait pas encore lesquels seront amenés à persister dans ton histoire. J'imagine que Koki en fait parti. C'est un perso qui m'a bien plu en tout cas! Elle a l'air de ne pas manquer de piquant (sans mauvais jeu de mots :-P)
Bon, après, j'ai toujours un peu de mal avec les scènes de viol ou tentative. Mais bon, c'est pas vraiment de la faute de l'histoire, c'est plutôt mon cœur de papa qui se sert :-) Mais bon ca s'est "bien" terminé alors ça va
A bientôt pour la suite !
Cherry
Posté le 29/08/2021
Hello !

Super alors si tu le trouves bien ^^ ça me rassure parce que j'hésitais.

Oui, Koki ou Koko (celle qui apparaît dans La Fiancée de l'eau est de retour dans cette histoire !) et sympa ce jeu de mots XD

heureusement que ça s'est bien terminé, je te dis à très bientôt pour la suite ^^
Vous lisez