Chapitre 9 : Le compartiment n°4

Par Cherry
Notes de l’auteur : je ne vois rien à dire à part bonne lecture ?

Le compartiment n°4, quatrième wagon-lit, classe économique.

Une lampe à gaz, incrustée au plafond, dévoilait dans son faible halo de lumière deux lits superposés se faisant face. Entre les lits, des rideaux poussiéreux éclipsaient la fenêtre.

Pa Di glissa sa valise sous un lit avant se débarrasser de ses chaussures, de grimper l’échelle et de se laisser retomber sur un matelas. Il sentait bon la pivoine. Mo Mi était si éreintée qu'elle s’affala sur le lit du bas, transpirante de sueur. À cet instant, elle se sentait aussi moite qu’une brioche à la vapeur. Avec paresse, elle fit glisser le fourreau de son épée sur le sol. Les épaules secouées par l’excitation, May Gocy tira les rideaux pour observer la vitesse avec laquelle le train se déplaçait. Cheng referma précautionneusement la porte avant de se mettre en tailleur au sol, l’air pensif. Il dissimula son bras de fer sous sa veste et glissa un gant par-dessus sa main.

— Avec tout le bruit que nous avons fait dans la gare, les contrôleurs fouilleront chaque compartiment, déclara-t-il maussadement.

— Que ferons-nous si nous sommes arrêtés ? s’inquiéta Pa Di.

— Ne t’en fais pas, ce train est peu rempli et personne n’a dû comprendre ce qui s’est passé, expliqua Cheng tandis que sa sœur approuvait de la tête. Ce doit être l’effervescence.

Mais Pa Di n’en fut pas si sûre.

Comme pour appuyer les dires de son cousin, la porte s’ouvrit et deux contrôleurs paniqués pénétrèrent dans la pièce. Mo Mi se redressa immédiatement et cacha son épée sous le lit d’un coup de pied. Pa Di descendit de l’échelle pour les saluer.

— Y a-t-il des blessés dans ce compartiment ? fit l’un des contrôleurs.

— Fort heureusement non, messieurs, expliqua May Gocy de sa voix cristalline. Y a-t-il eu des victimes dans d’autres compartiments ?

— Une petite vitre a explosé dans un wagon de première classe sous l’impact d’une balle, et deux personnes sont légèrement blessé, mais il n’y aucun mort à déplorer. Auriez-vous vu les assaillants ? Le moindre indice peut nous aider. 

Mo Mi porta une main sur sa poitrine, l’air affligée.

— Hélas non, je crains de ne pouvoir vous être utile. Ces voyous sont peut-être dans ce wagon, et qui sait quelles horreurs ils peuvent commettre. J’imagine que le risque est trop grand et que ce train sera arrêté à la frontière. Moi qui pensais arriver à temps pour assister aux funérailles de la cousine du fils à ma grande tante à Balandjar, me voilà bien embêtée.

Elle essuya des larmes imaginaires tandis que Pa Di baissait la tête pour dissimuler son fou rire.

— Ne vous en faîtes pas, mademoiselle, rassura l’un des contrôleurs en se redressant fièrement. Il en faudra plus pour arrêter le Balandjar Express. Comme promis, dans sept jours et sept nuits nous atteindrons en toute sécurité la cité-état de Balandjar. Nous nous chargeons de trouver les coupables. Et maintenant, je vous prie de bien vouloir nous montrer vos passeports et vos billets de train.

Les poings de Pa Di se refermèrent sur sa robe. Les passeports ? Les billets ? Elle n’avait rien de tout cela en sa possession. May Gocy sortit pourtant quatre passeports ainsi que quatre billets tamponnés.

— Mei Tin ?

May Gocy acquiesça.

— Shen Jo ?

Cheng fit un signe de la main.

— Zan Tzi ?

Mo Mi hocha la tête.

— Pia Sun ?

Pa Di mit un instant à comprendre que le contrôleur s’adressait à elle. Pia Sun. Sa nouvelle identité. Elle se dépêcha de répondre par un sourire poli.

— Soyez prudents et restez sur vos gardes. Sur ce, mesdames et monsieur, la Compagnie Transcontinentale des Chemins de Fer vous souhaite un agréable voyage.

Après un rapide salut, les deux contrôleurs fermèrent la porte et disparurent.

Les quatre Zaj éclatèrent de rire.

— Sérieusement ? La cousine du fils de ta grande tante ? s’écria Cheng en se frappant la cuisse.

— Parce que tu avais une meilleure idée ? pouffa Mo Mi.

Pa Di riait aux larmes tandis que May Gocy avait porté une main élégante à ses lèvres, essayant tant bien que mal de réprimer cette sensation qui lui chatouillait les côtes.

Avec une grimace, Mo Mi inspecta sa blessure à la jambe. Trop d’efforts lui avait rouvert la plaie. Elle resserra son bandage en priant pour que sa chair se cicatrise le plus rapidement possible. Cheng, lui, retira la balle coincée dans son bras de fer avec un sifflement d’admiration.

— Encore un centimètre et j’étais cuit. Si mon bras avait été en chair, je me serais vidé de mon sang.

Il contempla du bout des doigts la balle qui luisait, encore tiède. Encore une fois, la mort l’avait raté de peu. Soudain, Pa Di se rappela toutes les questions qu'elle aurait voulu leur poser.

— Vous me devez des explications, dit-elle très calmement. Comment avez-vous fait pour vous échapper ?

Mo Mi prit un oreiller et le cala derrière son dos. 

— Dès qu'ils t'ont emmenée dans ta chambre pour que tu puisses empaqueter tes affaires, Cheng, May Gocy et moi avons élaboré un plan d'évasion dans le bunker. Au départ, nous voulions aussi inclure la grand-mère et les filles, mais quand on leur en a fait part, elles ont toutes refusé. La grand-mère ne se sentait plus en assez bonne santé pour s'évader, et les filles sont trop petites pour un aussi long voyage. En revanche, elles nous ont encouragé. Elles ont réuni tout l'argent qu'il leur restait pour qu'on puisse payer les billets. La grand-mère a glissé de l’opium dans le café des soldats pour distraire leur attention.

— Grand-mère Nua est opiomane ? s’étrangla May Gocy.

— Chut, c’est censé être secret, déclara Mo Mi avant de reprendre son récit. Comme tu le sais, certains invités sont morts durant l’attaque, mais leurs affaires sont restées dans leurs appartements. Nous avons volé leurs passeports. Puis tous les trois, nous avons filé grâce aux passages secrets que nous ont indiqué les petites. Avant elles les utilisaient pour jouer à cache-cache. L'un des passages menaient jusqu'aux égouts de la gare.

— Et qui vous as dit sur quel quai de la gare je serai ? Vous ne pouviez pas le savoir.

— May Gocy a donné un collier de diamants à un soldat. Il nous a donné toutes les informations qu'il connaissait, dévoila Gao-Jer.

En entendant cela, Pa Di se rendit compte à quel point elle avait mal jugé May Gocy. Durant des années, elle l'avait cru avare, narcissique, hautaine. Un sentiment de regret et de honte lui étripa le ventre.

— Cheng, bredouilla Pa Di. Quand tu m'as bousculée sur le quai, je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'agissait de toi. J'ai bêtement paniqué et je... je n'arrivais plus vraiment à réfléchir. Je suis tellement idiote, j'aurais dû te reconnaître et le militaire aurait pu découvrir la vérité et si...

— Pa Di, ce n'est rien, c'est fini. J'étais déguisée et nous aurions dû te prévenir plus tôt. Le plus important, c'est que tout le monde aille bien. Même si Mo Mi a eu un peu de mal, elle a réussi à s’en sortir.

La voix de son cousin était si rassurante et apaisante que Pa Di sentit son cœur se calmer. Elle relâcha le tissu de sa robe qu’elle malmenait depuis qu’elle avait commencé la discussion. 

— Ne t’en fais pas, tuer cet homme a été un jeu d’enfant.

Les sourcils arqués, Pa Di se demanda comment sa cousine pouvait parler si facilement du meurtre de quelqu'un. Cela n'avait rien à voir avec les romans qu'elle lisait dans sa chambre. Dans ces cas-là, il s'agissait de crime passionnel ou d'un accès de folie, rien à voir avec ce que Mo Mi avait fait.

Tuer pour survivre.

— Je sais que tu es bouleversée et que ce n'est pas facile pour toi, mais sans vouloir te brusquer, tu devrais t'habituer à ce que je t'annonce ce genre de... choses.

Mo Mi avait prononcé ce dernier mot comme s'il lui était resté en travers de la gorge. En tout cas, Pa Di le savait déjà. Dès l'instant où le roi lui avait dit de fuir pour sauver sa peau, Pa Di avait su que la mort serait monnaie courante dans sa vie.

Avec alanguissement, May Gocy s’allongea sur la couchette inférieure, souhaita bonne nuit à tout le monde et plongea dans une léthargie apaisante, bercée par les vrombissements du train. Même si elle avait envie de discuter encore, Pa Di comprit qu’il était grand temps de dormir. Elle escalada de nouveau l’échelle et se cogna le genou contre un barreau. Lorsqu’elle s’allongea dans son lit, elle n’arrivait pas à croire que ce matin encore, elle vivait recluse dans la Cité Fleurie. Tant de choses s’étaient écoulées en si peu de temps.              

Quand bien même une couchette restait disponible, Cheng se contenta du sol. Dans un grognement, il s’allongea par terre face à la porte, prêt à agir au moindre mouvement. Logé entre ses mains, le canon de son pistolet reflétait une lune paisible et bienveillante. 

 

 

*

 

 

Depuis une heure, Pa Di observait le paysage défiler sous ses yeux à une vitesse folle. Le soleil était grandiose dans sa nouvelle danse quotidienne. Il teintait le ciel de rose et d'orange comme l'un des tableaux qu’elle avait autrefois peint. Un vent de liberté soufflait sur le train. La petite princesse était à la fois détendue et rassurée, mais aussi anxieuse et craintive. D’un côté, elle mourrait d'impatience de franchir la frontière mais de l’autre elle redoutait plus que tout d'être arrêtée par l’armée et reconduite de force à la Cité Fleurie. Dès qu'elle sortirait du royaume San Miao, elle savait que l'armée du général Salao ne pourrait plus la poursuivre et la ramener de force à la case départ.

— Depuis combien de temps es-tu réveillée ?

Mo Mi s'étira avant de bailler. Elle fit craquer chacune de ses articulations dès qu'elle se leva de sa couchette tout en faisant particulièrement attention à sa jambe. May Gocy dormait toujours, ses lèvres roses formant un cœur. Ses traits étaient détendus, et elle ressemblait à une nymphe des bois égarée. Cheng était allongé au sol, son pistolet entre les mains tandis que Mo Mi se levait déjà.

— Je ne sais plus. Depuis que le soleil est levé.

— Je vais acheter quelque chose au wagon restaurant pour le petit-déjeuner.

— Tu as de l'argent ? 

— Et pas qu’un peu.  

La porte se referma sur le sourire espiègle de la jeune épéiste et Pa Di se concentra de nouveau sur le ciel orangé. D'ailleurs, il commençait à bleuir progressivement. Des oiseaux volaient vers le sud en formant un v dans les nuages. Plus loin, une montgolfière rouge et blanche s’élançait voluptueusement dans les airs. Pa Di n'en avait jamais vu que sur des photos et elle fut incapable de lâcher des yeux l'aérostat jusqu'à ce que Mo Mi fasse irruption dans la pièce, les bras chargés de gâteaux, de sandwichs et de bouteilles de jus. Elle déposa tous ses achats sur le sol, formant une pile oscillante. Avec un grand sourire, elle incita Pa Di à se servir.

La fillette quitta son lit et se laissa tomber au sol. Ses yeux louchaient sur un gâteau aux amandes. Mais une pensée inquiétante fleurit dans sa conscience.

— Il va falloir être plus économes si on veut survivre pendant encore sept jours et six nuits dans ce train. Et puis, une fois à Balandjar, on devra trouver un endroit où loger.

— Ne t'en fais pas, j'ai ramené quelques bijoux avec moi, déclara Mo Mi. On devrait pouvoir les vendre et tenir quelques temps.

— Où les as-tu trouvés ?

Mo Mi détourna le regard.

— J’ai fouillé dans les chambres royales. Certaines étaient déjà vides.

Le cœur de Pa Di se serra dans sa poitrine. Ces trésors millénaires avaient été pillé par les Serviteurs de l’Aube, puis par la République. Elle ne pouvait pas en vouloir à sa cousine d’en faire de même pour assurer leur survie, mais elle refusait de se séparer de ces bijoux. Le seul et unique souvenir de son ancienne vie.

— Et qu'allons-nous faire à Balandjar ? demanda-t-elle pour changer de sujet. N'aurait-il pas été plus judicieux de nous cacher à la campagne dans un endroit reculé ? Ou dans l’empire Wensuei, chez nos alliés ? insista Pa Di en émiettant nerveusement une serviette en papier. Honnêtement, je me sentirais plus en sécurité là-bas.

Mo Mi mordit dans un sandwich.

— Balandjar est l'endroit idéal pour nous dissimuler. Et puis, rester caché en attendant la mort n’est pas une solution, nous courrons le risque d'une autre attaque des Serviteurs de l’Aube. Au sein de l’empire Wensuei, nous ne serions que des réfugiés embêtants — ou des poids morts. Cependant, personne ne s'attendra à ce que l'on se cache dans une cité-état diplomatique comme Balandjar. Beaucoup penseront plutôt que nous nous éclipserons dans une résidence secrète dans les montagnes, ou bien chez des partisans pour récupérer le trône. Notre seul moyen pour rester en vie, c'est de faire profil bas.

Un bruit de couverture replié attira l’attention des filles. May Gocy venait de s’éveiller. Un tourbillon de cheveux défaits encadrait son visage.

— Bien le bonjour mes sœurs, comment allez-vous ?

— Je te pensais plus soigneuse sur ton apparence, se moqua Mo Mi.

May Gocy fit mine de ne rien entendre. Elle se leva, attrapa un gâteau et le mangea, assise par terre entre ses deux cousines. Pa Di eut du mal à croire qu’il s’agissait d’une grande princesse dont la beauté était louée dans les quatre coins du continent. Les filles restèrent là, toutes les trois, à mastiquer leur nourriture en silence tandis que Cheng continuait de ronfler. May Gocy fit voler ce silence en éclat. Elle roula en boule l’emballage de son gâteau et posa ses mains sur ses cuisses.

— Vous pensez que les Serviteurs de l’Aube nous laisseront tranquille ? Nous ne représentons plus aucune menace pour eux.

— Je ne pense pas qu’ils nous oublieront de sitôt. La haine qu’ils nous vouent est effrayante, souffla Mo Mi qui avait cessé de manger.  

— Et pourquoi les Serviteurs de l’Aube nous détestent autant ? Que veulent-ils obtenir à tout prix ?

Le train se précipita dans un tunnel et surprit les filles. Aussitôt, le compartiment plongea dans l'obscurité. May Gocy alluma un briquet qui émit une faible lueur. Juste assez pour que les filles puissent se reconnaître dans la pénombre.

— Pour répondre à ta question, May, je dirais que leur but est de briser le Mur et d'éliminer toutes les familles royales ou impériales du continent. Quand j'ai accompagné mon père lors du siège de Samka, j'ai entendu des rumeurs plutôt incroyables.

— De quel genre ? s'obstina Pa Di.

Mo Mi se mit en tailleur et croisa les bras sur sa poitrine. Elle paraissait hésitante.

— Un des membres des Serviteurs de l’Aube est un descendant de Kekuken.

Les lunettes de Pa Di glissèrent sur son nez tandis que les sourcils épilés de May Gocy se soulevaient de surprise. Le train s'extirpa du tunnel et la lumière revint, aveuglant les filles. May Gocy éteignit le briquet et le rangea dans sa poche en se frottant les paupières.

— Impossible. Le Mur est infranchissable, rejeta en bloc May Gocy. Il est notre unique rempart contre les Pécheurs.

— C'est marrant, moi aussi je me disais ça, confia Mo Mi avec un sourire amusé. Pourtant, les soldats murmuraient tous la même chose : l'un des Serviteurs de l’Aube est un fils ou une fille de Kekuken. Un individu a réussi à franchir le Mur. Comment ? Nul ne le sait. D'un côté, les Serviteurs de l’Aube n'ont pas tort de vouloir les libérer. Je veux dire, ces gens-là sont punis pour des crimes qui datent d'il y a deux milles ans. Ils ne sont pas tous comme leurs ancêtres.

— Tu oublies que les Serviteurs de l’Aube sont des terroristes sans cœur et que des centaines de milliers de personnes ont été tué de leur propre main, débita froidement May Gocy. Il n'y a rien de bon en eux. Et puis ils utilisent de la magie noire pour parvenir à leurs fins. 

Pa Di frissonna. Elle avait entendu tellement de rumeurs sordides sur les Serviteurs de l’Aube mais celle-là la terrifiait complètement. La magie était traditionnellement utilisée par les shamans mais aussi par des magiciens, scientifiques ou hauts gradés de l'armée. Comme il s'agissait d'un art compliqué et pouvant entraîner des conséquences désastreuses, peu de gens voulait s'y frotter. Maîtriser la magie pouvait prendre des années de pratique et d'expérience.

Savoir que les Serviteurs de l’Aube n'avaient aucun scrupule à user de magie noire signifiait que ces terroristes ne connaissaient aucune limite. Ou plutôt qu’aucune limite ne tenait très longtemps face à eux.

— J'aimerais bien apprendre la magie. Ça pourrait être utile, confessa Mo Mi.

— C'est beaucoup trop dangereux, contesta May Gocy. 

— Seulement pour les peureux.

Les deux jeunes filles se toisèrent longuement dans un silence de mort. L'animosité dans le compartiment était palpable, et Pa Di regretta pendant un instant de ne pas être sur un champ de bataille, lassée de ces querelles.

Mo Mi et May Gocy ne s'appréciaient guère. Elles s'étaient déjà disputées maintes fois dans la Cité Fleurie. Pourtant, lors de l'attaque des Serviteurs de l’Aube, Pa Di avait cru que traverser ensemble les pires moments de leur vie les avaient rapprochés. Cela n'avait peut-être pas vraiment contribué à les réconcilier.  

— Euh... Et si nous planifions ce que nous ferons une fois arrivées à Balandjar ? suggéra Pa Di pour rechauffer l'atmosphère.

— Excellente idée, approuva May Gocy. Je propose d’aller directement au Conseil de Sécurité Internationale, histoire de mettre un terme à ce cauchemar.

Le Conseil de Sécurité International était une organisation mondiale, où tous les pays envoyaient un représentant sièger dans une assemblée. Leur objectif premier était de promouvoir la paix, celle que les Serviteurs de l’Aube troublaient.

— Mais... si nous allons auprès de cette institution, alors tout le monde saura où nous sommes et nous serions obligées de partir ailleurs, anticipa Pa Di en nettoyant ses lunettes sales avec sa manche.

— Je le sais très bien, mais nous pouvons demander l'asile politique. Autrement dit, et au vu de notre rang, nous obtiendront des gardes pour nous protéger dans l'attente de récupérer notre royaume – et nous pourrons rester anonymes. N'est-ce pas magnifique ? se félicita May Gocy en battant des mains comme une enfant. Ainsi, j'aurais tout le temps pour penser à la manière d’anéantir ces traîtres qui ont osé nous...

Pa Di et Mo Mi hurlèrent si fort que May Gocy les rejoignit sans trop savoir pourquoi. Puis, lorsqu'elle tourna la tête et aperçut une boule noire poilue accrochée à sa robe, ses cris redoublèrent d'intensité.

— Qu'est-ce que c'est ? Pour l’amour de nos ancêtres, retirez-moi ça les filles, vite !

— C'est quoi ça ? Une araignée ? s'exclama Mo Mi avec un mouvement de recul.

May Gocy s'était réfugiée auprès des filles, mais celles-ci étaient aussi apeurées qu'elle. Elles l'évitèrent immédiatement comme si elle avait la peste. Dans ce petit compartiment de quelques mètres, elles ne pouvaient pas aller bien loin. Pa Di se réfugia sur son lit en hauteur tout en poussant de grands cris. Mo Mi se plaqua dos au mur puis sortit son épée, prête à entrer en action. L'araignée était aussi grande qu’une main et gesticulait bizarrement. May Gocy criait si fort que sa voix était perceptible depuis l'autre wagon.

— Moins fort, moins fort, les gens vont se poser des questions sur nous, lança Mo Mi qui essayait de calmer ses cousines.

— Enlève-la ! Je hais les araignées ! Au secours, je vais mourir ! Je vais mourir !

Surmontant son dégoût, Mo Mi donna un coup sec sur l'araignée avec le pommeau de son épée. La bête retomba sur le sol puis Mo Mi jeta le manteau de fourrures de May Gocy par-dessus pour l'empêcher de fuir.

— Enfin, vous en avez mis du temps, se plaignit May Gocy avec une voix brisée.

Cheng se réveilla, se frottant les cheveux avec une mine épuisée.

— Mais qu’est-ce que… CI CI !

Il renversa Mo Mi, retira précipitamment le manteau de fourrures et prit Ci Ci entre ses mains. Il la porta à son cœur, comme s’il s’agissait du trésor le plus précieux au monde.

— Ne lui faites plus jamais de mal ! ordonna-t-il.

— Bon sang mais que se passe-t-il ? râla une voix derrière la porte.

Les Zaj se figèrent.

Reprenant contenance, May Gocy ouvrit la porte et découvrit un contrôleur du Balandjar Express tout rouge de colère. Tandis qu'il rouspétait et menaçait de les jeter à la frontière, Mo Mi lui glissa une bague en or dans le creux de la main.

— Vous n'avez rien vu ni entendu, fit Mo Mi d'une voix froide.

Le contrôleur en resta bouche bée, puis repartit en marmonnant qu'il n'avait rien entendu et que c'était probablement la faute d’quelques oiseaux matinaux. Il ne restait plus qu'à croiser les doigts et espérer qu'il ne dirait rien. Pa Di eut du mal à l'admettre mais l'argent pouvait faire bien des miracles. Dans ce monde, tout s’achetait. Même la vérité. Les filles verrouillèrent de nouveau la porte puis se tournèrent vers Cheng dans un mouvement unanime.

Cheng avala lentement sa salive. Avec douceur, il reposa Ci Ci au sol.

— Le venin des mygales n’est pas mort...

— Peu importe, trancha May Gocy en croisa les bras. Je ne veux pas de cette bête dans ce compartiment.

— Je vous promets qu’elle sera sage et…

— Moi qui croyais que tu l’avais laissée dans la Cité Fleurie ! On s’était mis d’accord pour qu’elle reste là-bas !

— Jamais je ne l’abandonnerai, c’est comme ma fille.

May Gocy soupira.

— Cache-la au moins lorsque nous irons au Conseil de Sécurité.

— Je n’ai pas envie d’y aller. D’ailleurs je n’irai pas.

Les filles se turent.

— Bien sûr que tu en auras envie, fit May Gocy d’une voix qu’elle tentait de maîtriser. Et tu dois en avoir, parce que c’est ton devoir, en tant que dernier roi de la dynastie Zaj. Si nous voulons reconquérir notre royaume.         

Cheng lui tourna le dos et fixa soudainement la fenêtre, où le paysage défilait à toute allure. Mo Mi, comprenant que ce n’était pas qu’une question de mygale, fit signe à Pa Di de se retirer et toutes deux laissèrent le frère et la sœur dans le compartiment.

Lorsque la porte se referma, May Gocy s’aperçut que ses cousines avaient disparu et elle regretta leur présence. Embarrassée, elle passa une main sur son bras et contempla ses chaussures. Elle avait dérobé malgré elle cette paire de bottes épaisses dans la salle des domestiques, faute de pouvoir voyager avec des sandales délicates. Tant de choses avaient changé, et voilà que maintenant Cheng ne voulait plus de son rôle de roi. Ses lèvres s’ouvrirent toutes seules :

— Pourquoi tout abandonner ? Rien n’est perdu. On peut renverser la république de Salao avec nos alliés. 

— Mais à quel prix ? Nous sommes enfin libres de mener la vie que nous voulons. En contractant des alliances, tu condamnes Pa Di, Mo Mi et toi-même à des mariages arrangés. C’est vraiment ce que tu veux ?

Cheng lui fit face, et elle vit alors quelque chose qu’elle n’avait jamais vu chez lui. Des yeux accusateurs.

— Bien évidemment, et je suis sûre qu’elles accepteraient volontiers d’épouser des étrangers pour le bien de leur nation, car c’est le devoir de chaque princesse ! Il n’y a que dans les contes de fées où les princesses sont heureuses.

Aussi loin que Cheng puisse s’en souvenir, le caractère conservateur de sa sœur l’avait toujours ennuyé. Elle possédait une mentalité archaïque, doublé par un sens aigu du devoir que leurs parents avaient constamment faire croitre avec le temps. Telle une pierre, elle restait immuable face aux temps et aux changements, incapable de voir plus loin que le bout de son nez.

— On peut refaire notre vie à Balandjar et repartir de zéro, proposa Cheng avec douceur. Est-ce que ça te plairait de vivre dans une maison près de la mer ? Et puis, je suis sûr qu’on trouvera du travail et que…   

— Plutôt mourir que d’user mes mains à des tâches ingrates à mon rang. Je suis la grande princesse May Gocy, pas une domestique ou une paysanne. Le sang des dragons mérite mieux que cette vie dépravée, fulmina-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine.

Son frère soupira. À part broder et verser du thé, les mains délicates de May Gocy ne feraient pas grand chose. Elle était l’incarnation même de la fierté des Zaj.

— Je déteste quand tu es comme ça. 

May Gocy était si absorbée par sa colère qu’elle n’entendait plus le bruit des rails, le sifflement sonore de la locomotive et les discussions des autres passagers dans le wagon. Seule la voix pleine de reproches de Cheng comptait. La princesse ouvrit ses délicates lèvres roses pour déverser toute sa colère.

— N’oublie pas que tu as poussé Li Ti à l’adultère en la séduisant. Ou que tu as accepté de signer la fin du règne des Zaj pour laisser place à la République — nos ancêtres se retourneraient dans leurs tombes s’ils l’apprenaient. Tu parles d’un homme ! Ce sont tes décisions qui nous ont mené au désastre ! Hors de question de croupir à Balandjar jusqu’à la fin de nos vies, nous allons récupérer ce qui nous revient de droit et punir ceux qui ont comploté contre nous. Je jure sur l’autel de nos ancêtres de faire pendre tous les traîtres et leurs familles jusqu’au dernier, et tant pis si je ne peux compter sur ton aide. Je m’en accomoderai, après tout, je n’ai pas besoin de ton soutien. Tu n’as jamais su faire honneur à ton rang, et encore moins à tes devoirs en tant qu’homme !  

Elle se tut, haletante. Par terre, Ci Ci s’agitait dans tous les sens comme une souris. May Gocy croisa le regard de son frère. Elle s’attendait à y voir de la colère, de la haine, du mépris. N’importe quoi d’autre. Mais pas cette tristesse profonde. À ce moment-là, plus que jamais, Cheng lui rappelait leur grand-père. Elle ressentit un pincement au cœur.

— Je vois, fit-il doucement.

Ses yeux étaient empreints d’une douceur propre à lui. Cheng n’avait jamais été arrogant, ni capricieux, ni imbu de sa personne comme ses cousins et cousines. Il prenait le temps de discuter avec les gardes royaux, de complimenter le travail des jardiniers, d’aider les couturières à finir leur ouvrage et de remercier les cuisiniers de leur talent quand May Gocy et le reste de sa famille n’accordaient pas un seul regard aux domestiques, uniquement là pour servir leurs maîtres. Une aura de bienveillance et de douceur émanait de lui de la même manière que les rayons du soleil.

May Gocy se rendit compte à quel point ils étaient différents. Elle avait cru pouvoir compter sur l’aide de son frère, mais elle se trompait. Elle ne l’avait jamais vraiment connu. 

— Je comprends, poursuivit-il en détournant le regard. Mais si tu décides d’emprunter cette voie, je doute que Pa Di et Mo Mi te suivent, tu n’auras plus personne à tes côtés. Tu te retrouveras toute seule.

Cette dernière phrase tomba comme une sentence, et elle suffit à raviver la douleur en elle. 

— Toi aussi tu vas te retrouver tout seul !

Bouillonnante de rage, May Gocy leva son pied et sa botte s’abattit sur la mygale dans un craquement sonore.

— Non !

Cheng poussa sa sœur mais il fut impuissant. Ci Ci était morte, écrabouillée par la botte sanglante de la princesse May Gocy.

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Petite Comète
Posté le 09/02/2022
Hey !
De retour avec notre quatuor du début et même si ce chapitre est « plus calme » il reste super riche en information et la fin mon dieu !!

Enfin comme d’hab mes notes de lectures :

- Je me demande comment ils ont eu une chambre dans le train en fait ? Est-ce qu’elle était libre et ils se sont installés comme ça ? Je veux dire dans ma tête ils sont en mode clandestins, pas de billet et tout donc c’est la première question qui me vient. A moins qu’ils ait acheté des places avant de monter…

- Mo Mi oscar de la meilleure actrice ! x)

- Ah ben j’ai ma réponse mais maintenant je me demande vraiment comment ils ont fait pour avoir des faux papiers ?

- Ok maintenant tout s’éclaire, et je note que nous avons affaire à une bande de héros vraiment maligns pour échafauder ce genre de plan. Ca me plait beaucoup ! ;)

- Tu as oublié de changer l’ancien nom de Mo Mi là : « — May Gocy a donné un collier de diamants à un soldat. Il nous a donné toutes les informations qu'il connaissait, dévoila Gao-Jer. »

- J’adore le contraste entre Pa Di et Mo Mi, je veux dire l’une est très introvertie, n’est jamais sortie de son petit monde et éprouve une sorte de peur/timidité à l’égard des choses tandis que l’autre et une véritable guerrière, qui prend les choses en main et n’hésite pas à « tuer pour survivre ». Encore une fois pour Pa Di c’est une plongée dans la dure réalité. Et pour Mo Mi j’ai très hâte d’en apprendre un peu plus sur elle et sur son passé que je suppose assez sombre.

- Je pensais carrément que Mo Mi avait trouvé les bijoux sur des Morts, là ça aurait vraiment été dans un ultime recours afin de survivre, bon dans les chambres déjà à moitié ravagées par les Serviteur de l’Aube ça va hein x) même si je peux comprendre la réaction de Pa Di.

- J’ai remarqué que Pa Di ne sait jamais quoi faire avec ses mains, dès qu’elle est un peu gênée/stressée elle se tord les doigts, elle trifouille nerveusement le tissus de ses vêtements ou ce qu’elle a sous la main. Dans mon imaginaire je la vois faire ça inconsciemment presque tout le temps x)

- Au passage, Je ne sais pas si c’est voulu mais le nom Balandjar me dis quelque chose, il me semble que c’est une vrai cité qui a existé en Asie centrale, voilà est ce que du coup c’est une référence ?

- « Leur but est de briser le Mur » : mon cerveau = SNK !!! mdr En plus en ce moment avait la saison 4 part 2 tous les dimanches je suis à fond dedans laisse tomber x)

- Yes conflit de point de vue ! Mon ingrédient favoris pour une bonne histoire ^^ J’entends par là le fait d’avoir des personnages qui ont des vision différentes sur une même situation/événement pour lequel au final la vérité n’est que subjective.

- Je ne sais pas pourquoi mais toquer à la porte du CSI ne me parait pas être une très bonne idée May Gocy. Je serais vous je n’aurais en aucune forme de politique quelle qu’elle soit. Mieux vaut que personne ne sache qui vous êtes.

- La petite boule noire je suis sûr que ça va devenir un genre d’animal de compagnie nan ?

- Oh c’est Ci Ci ! Bon j’avais pas tord c’était bien un animal de compagnie enfin une araignée de compagnie. Je l’imagine trop avec une tête toute mignonne et grimper sur l’épaule de Cheng, tel Momo dans Avatar ;)

- Et oui dans ce monde l’argent peut tout nous offrir, même s’il demeure certaines choses immatérielles qui ne s’achètent pas.

- Oui Cheng ! Je suis avec toi ! Il y en a marre de toutes ses responsabilité écrasantes, vous êtes libres ! Saisissez votre chance de démarrer une nouvelle vie pleine de bonheur ! Bon visiblement May Gocy tu n’es pas d’accord mais pour une fois écoute un peu ton grand frère.

- Je comprends le point de vue de May Gocy mais je n’approuve pas. Je partage complètement le sentiment de Cheng. Ce garçon est un amour ^^

- NOOOOOON !!! Pas Ci Ci ! TwT Pourquoi je me sens super triste à la mort d’une araignée ? x) May Gocy n’a fait aucun effort pour comprendre son frère, c’est vraiment rageant. Actuellement je lui en veut beaucoup, non pas tant parce qu’elle souhaite reconquérir son royaume, mais parce qu’elle n’essaie pas de comprendre son frère et d’envisager les choses d’un autres point de vue que le sien…

Voilà je suis super triste pour Cheng, il me touche beaucoup et je tiens à faire une minute de silence pour Ci Ci ……
Voilà c’est fait. Maintenant même si j’ai très envie d’appuyer sur le bouton menant au chapitre suivant je vais me réfréner car : mémoire de stage. Je suis censée la travailler cette aprem et regarde ce que je fais, je viens lire ton manuscrit x)
Je fuis trop la réalité mais aller courage faut que j’y retourne. Je t’envoie plein de bisous ! A très vite, peut être même que je reviendrai lire la suite avant le café de samedi ;) (J’ai trop hâte !!! <3)

Petite Comète
Cherry
Posté le 15/02/2022
Coucou toi !

Merci encore beaucoup pour tes commentaires précieux ! Super pour la coquille ! Quand j’ai changé le nom de Mo Mi, j’ai perdu mes réflexes xD

Effectivement, Mo Mi a un passé très très très dark, et elle a l’air solide à la surface mais à l’intérieur c’est radicalement différent. HAHA j’ai hâte de te montrer ça dans le tome 2 mdr… Et sache que Galatea l’a deviné !!! Elle m’a choquée-impressionnée !

Ça ne serait pas Pa Di si elle ne se tripotait pas les mains lorsqu’elle est gênée/intimidée héhé

BRAVO TU ES LA PREMIERE A ME L’AVOIR DIT tu as les compliments du chef (oui je me suis renseignée j’adore l’histoire mouvementé de l’Asie Centrale d’où j’ai potentiellement mes origines aussi bref c’était ma story time)

Tiens tiens, une fan de SNK ? Hum… je t’accueille dans mon cercle de privilégiés intimes.

Qu’est-ce qu’on y peut si May Gocy veut retrouver sa vie d’avant ? Après on peut difficilement lui en vouloir : Être princesse c’est cool aussi et ça a ses avantages

ALORS : tu imaginais un animal de compagnie comme Momo dans Avatar ? Je vais te faire une autre confidence : si j’ai créé Ci Ci, c’était pour briser le cliché de l’animal cute et trop meugnon parce que je veux des mygales bien horribles et flippantes qui n’ont rien de mignon. Je voulais que Cheng trouve de la beauté dans ce que les autres trouvent laid.

Très belle morale Petite Comète ! On peut pas acheter l’intelligence alors pour ça on est obligé de travailler pour avoir de bonne note au mémoire

May Gocy se raccroche au passé, mais elle est aussi dotée d’une détermination sans faille. Elle cherche la vengeance alors que Cheng et Mo Mi, qui ont déjà affronté les Serviteurs de l’Aube, croient que c’est perdu d’avance que c’est impossible. J’ajouterai aussi que May est enragée par la tournure des choses. Elle passe du statut de princesse adorée à ennemie n°1 de la nation xD

Bisous et VA TRAVAILLER LE MEMOIRE

(sinon trop triste qu’on ait pas pu se faire de café mais promis à bientôt !)
Galatea
Posté le 07/02/2022
Holaaa ! Je suis de retour avec mes commentaires passionnants !

Alors par où commencer ?

Je suis passée du rire à la tristesse en quelques secondes. Ce chapitre confirme bien ce que je pensais au sujet de May Gocy, et sur le fait qu'on l'a bercée d'illusions en ce qui concerne son devoir.

"— Jamais je ne l’abandonnerai, c’est comme ma fille." La relation entre Ci Ci et Cheng me rappelle la tienne avec ton chat mdrr

"— May Gocy a donné un collier de diamants à un soldat. Il nous a donné toutes les informations qu'il connaissait, dévoila Gao-Jer." Il me semble qu'il y a une petite erreur de nom, je crois.

J'ai énormément apprécié la conversation des filles au sujet des Serviteurs, et sur ce mystérieux descendant de Kekuken. Est-ce que cela signifie que Pa Di aurait un adversaire à sa taille, quelqu'un capable de se transformer en dragon ? Je me demande bien de qui il s'agit...(Xai c'est toi ???)

Cette fin était pour le moins inattendue ! je me doutais que ça allait exploser entre May Gocy et Cheng mais de là à faire tuer Ci Ci, je ne m'y attendais pas !!
Cherry
Posté le 08/02/2022
Du rire à la tristesse ? Owww chaton, ça me touche, ça me touche ça. Eh oui, May Gocy a vécu tellement longtemps dans des illusions

"— Jamais je ne l’abandonnerai, c’est comme ma fille." La relation entre Ci Ci et Cheng me rappelle la tienne avec ton chat mdrr

MDR QUOI ? QUOI ? Oh la la je viens d’avoir une idée de dingo (je vais inclure mon chat dans l’histoire jpp)

"— May Gocy a donné un collier de diamants à un soldat. Il nous a donné toutes les informations qu'il connaissait, dévoila Gao-Jer." Il me semble qu'il y a une petite erreur de nom, je crois.

Bien vue !!! Haha avant Mo Mi s’appelait Gao-Jer mais j’ai changé vite fait merci encore !

J'ai énormément apprécié la conversation des filles au sujet des Serviteurs, et sur ce mystérieux descendant de Kekuken. Est-ce que cela signifie que Pa Di aurait un adversaire à sa taille, quelqu'un capable de se transformer en dragon ? Je me demande bien de qui il s'agit...(Xai c'est toi ???)

ALORS TOUT DE SUITE : oui, Pa Di a un adversaire de taille mais son adversaire ne se transforme pas en dragon. J’en dis pas plus mais je te laisse découvrir (haha oui c’est bien lui mdr mais en fait, à ce rythme, tu vas découvrir la fin toute seule !!! C’est quoi ça, t’as pas des pouvoirs de voyante ?)

Cette fin était pour le moins inattendue ! je me doutais que ça allait exploser entre May Gocy et Cheng mais de là à faire tuer Ci Ci, je ne m'y attendais pas !!

Pas mal de gens m’ont dit la même chose pour la mort de Ci Ci, je me demande si je dois le garder dans la réécriture ? A voir ! Merci encore beaucoup pour ton ressenti ^^
Galatea
Posté le 08/02/2022
Bien que j'aime énormément Ci Ci, je pense que tu peux garder cette scène.

Xai ne se transforme pas en dragon ? Ah je serais presque déçue MAIS je sais que tu nous prépares des trucs de dingues alors je te pardonne xD

Eh oui je suis voyante !! Il faut que tu t'y fasses, j'ai toujours un chapitre d'avance ;) (sauf pour la magie mais on met ça sur le compte du mémoire et de ciel compta notre cauchemar a toutes ! )
Prudence
Posté le 03/11/2021
What ? Ci Ci ? Noooooooooooooooooooooon ! May Gocy !

Hum. Tout va bien. Je ne sais plus par quoi commencer, olala. La dispute entre Cheng et May Gocy m'a complètement absorbée, et de la fin, on n'en parle pas xD Ça oscille entre l'humour noire et la gravité, c'est un cocktail assez tourbillonnant pour le lecteur xD En revanche, j'ai remarqué beaucoup de répétitions, notamment du mot "tout" et des prénoms des personnages même si, en soi, les prénoms ne sont pas vraiment des répétitions. Ça casse parfois la fluidité du texte. Peut-être que, parfois, un pronom personnel pourrait faire l'affaire ou si c'est impossible comme tel, un groupement entre les faits et gestes des personnages pour maintenir la continuité de leurs actions/paroles. Autrement, j'ai adoré les échanges entre les personnages, je les trouve même un "trop" rapides xD J'aurais apprécié qu'ils soient un peu plus étoffés et denses (j'entends par-là avec une montée en tension encore plus lente et crescendo, avec des zooms sur certaines situations/scènes, je ne sais pas si je suis claire, haha.)

La contextualisation de leur fuite m'a bien plu, avec cet échange sur l'histoire des Serviteurs de l'Aube et le mystérieux descendant de Kekuken, (ça nous donne une vision d'ensemble plutôt claire sur les enjeux et les menaces). Kiko, non ? Et Vinh, tiens... enfin, je cherche encore la place de ce dernier dans l'histoire (je l'aime déjà beaucoup), je suppose qu'il trouvera sa place dans la suite de l'aventure ^^

Bon mercredi à toi et à bientôt !
Cherry
Posté le 05/11/2021
Prudence !

merci beaucoup ma p'tite marshmallow :-) ça me réchauffe le coeur

c'est vrai que le dialogue de May et Cheng manque de travail. A vrai dire lors de la réécriture du chapitre je l'avais inséré comme ça, soudainement. ça aussi restera un point crucial lors de la correction xD merci encore pour tes conseils, je les garde chaudement dans un tiroir réservé à la réécriture

Haha oui c'est bien Koki la descendante de Kekuken !!! bah elle a toujours été un peu différente ^^

Vinh te passe le bonjour en tout cas :) il a hâte de te retrouver

des bisouilles à la cerise !!

cherry
Louison-
Posté le 31/10/2021
Coucooou ! Et enfin me voilà :) Trop désolée d’arriver que maintenant <3 En tout cas, ça m’a fait plaisir de retrouver ton histoire et tes personnages ! Surtout dans ce chapitre où on découvre mieux les positions/avis de chacun quant à la suite.

On a surtout une forte opposition entre May Gocy et Cheng ! Et là je suis vraiment ravie d’en apprendre plus sur May, je crois c’est mon personnage favori parce qu’il est dense et montre une facette différente de la toute première image qu’on se faisait d’elle ^^ On comprend bien qu’elle est prête à suivre sa destinée et même si elle sait que c’est pas joyeux, elle l’accepte et est bien déterminée à faire perdurer la famille Zaj. Et ça je trouve bien. Ca montre une belle force de caractère ! Mention spéciale pour : « Bien évidemment, et je suis sûre qu’elles accepteraient volontiers d’épouser des étrangers pour le bien de leur nation, car c’est le devoir de chaque princesse ! Il n’y a que dans les contes de fées où les princesses sont heureuses. » >> La dernière phrase est vraiment cool ^^

Et la position en face de Cheng est intéressante aussi ! Il est roi et pourtant il veut changer de destinée, et c’est cool parce qu’on voit pas souvent ce genre de « retournement » dans les histoires ! D'habitude ce sont plutôt les rois qui obligent les princesses à se marier (en pensant bien faire) et ces dernières qui se rebellent, mais là c’est une toute autre configuration (du côté de May) et je trouve chouette que tu exploites ça. Ca change ! :)

Pour la scène avec Ci Ci : Alors que May l’écrabouille, j’ai trooop aimé hahaha. A ce moment-là, May est définitivement monté dans mon estime, je l’adore x)

Sinon j’ai aussi bien aimé Gao-Jer dans ce chapitre-ci. On voit bien qu’elle a été confronté à des situations pas super faciles, si bien qu’aujourd’hui tuer/voir la mort ne lui fait plus un aussi grand effet qu’à Pa Di qui, jusqu’à maintenant, était préservée de cette réalité-là.

Pour l’histoire du Mur et de Kekuken : je suis pas sûre de tout avoir bien saisi, est-ce que ce sont des choses que tu avais déjà introduites avant ? Ou est-ce normal qu’on soit un peu perdus, puisque tu prévois de fournir plus de détails dans la suite ?
Quoiqu’il en soit, on découvre aussi ici que beaucoup de rumeurs courent sur les Serviteurs de l’Aube, des rumeurs pas très cools forcément, et moi je me réjouis d’en découvrir plus sur eux, voire jusqu’à quel point ils s’éloignent de ce qu’on raconte sur eux. Je m’imagine bien en tout cas Gao-Jer apprendre la magie à leurs côtés, et en face May Gocy qui lui jette des regards assassins, ce serait rigolo x)

Voilà ! Un chouette chapitre en somme :) Calme, mais qui nous fait comprendre que si tes persos se sont tous unis pour s’évader, des points de discordes subsistent et que c’est pas gagné d’avance. Et ça je trouve chouette qu’il y ait des désaccords au sein d’un groupe sensé être « alliés » ou du moins adopter un même point de vue.

(trop aimé cette phrase : « Dans ce monde, tout s’achetait. Même la vérité »)

Te fais des bisooooous, et à très vite ! <3 <3
Cherry
Posté le 01/11/2021
C'est incroyable comme tu cernes mieux mes personnages que moi-même --"

je te cache pas que j'avais pas autant analysé May Gocy et Cheng xD je donne parfois l'impression de connaître toute mon histoire alors que non x) je m'étais pas rendue compte de tous ces détails alors ça me fait trop plaisir que tu aies remarqué ces évolutions mdr

Concernant Kekuken, je te renvoie au conte de la création du monde. J'y ai laissé quelques indices que tu as du oublier avec le temps. J'essaye de ne pas trop en dévoiler histoire de ne pas plomber mon intrigue.

Sur les Serviteurs de l'Aube, tu les découvriras bientôt :) j'ai hâte de savoir ce que tu en penses honnêtement

bisous à toi <3
Louison-
Posté le 02/11/2021
Oh ok alors j'irai relire le conte de la création ! C'est une chose effectivement que j'avais oublié, trop désolée <3

Bisou ! Et bonnes prochaines sessions à toi, tu m'as l'air super bien lancée pour ton nano <3
Cherry
Posté le 02/11/2021
haha ça reste à confirmer pour le nano xD
robruelle
Posté le 20/09/2021
Hello,
J'ai lu ce chapitre il y a un moment déjà, mais je n'avais pas trouvé à l'époque le temps de le commenter. Chose faite aujourd'hui :)
Bien, déjà, tu as expliqué ce qui me tracassait dans un chapitre précédent. Le pourquoi du comment de l'évasion des protagonistes. Quoi de mieux qu'une petite dose de corruption ! Héhé
Sinon il s'agit d'un chapitre globalement "calme" mêlant les moments de tensions avec d'autres plus apaisés, composé essentiellement par des dialogues.
Ils s'interrogent sur leur avenir, ce qui est bien normal, et l'on suit avec intérêt leurs interrogations et dissentions.
J'ai bien aimé la montée en pression, en toute fin, menant à la disparition de l'araignée. Pas cool ! J'espère que l'espèce n'était pas menacée :)
A bientôt
Cherry
Posté le 20/09/2021
pas de soucis ^^ prend ton temps pour commenter

"à l'époque" haha je me sens vieille là tout d'un coup

encore heureuse qu'il t'ait plu, j'hésitais sur les dialogues des personnages


et non heureusement que la mygale n'est pas menacée dans leur monde !

à bientôt ^^
Edouard PArle
Posté le 11/09/2021
Hey !
C'est super intéressant de rappeler les désunions entre tes personnages qui ne partagent pas la même vision du monde. Coup de cœur pour les reproches que Mac Gocy fait au prince.
Je me demande comment Cheng va réagir à la mort de son araignée, j'avoue j'aimerais bien le voir se mettre en colère xD
J'ai aussi aimé quand tu parlais du mur et du fils de Ketuken (pas sûr que ça s'écrit comme ça), ça donne de la consistance à l'univers et ça donne envie d'en apprendre plus.
Une petite coquille :
"L'un des passages menaient" -> menait
A bientôt !
Cherry
Posté le 18/09/2021
désolée pour le retard, j'ai vraiment du mal parfois à tenir le rythme mais encore une fois merci pour ce joli commentaire qui comme d'hab me réchauffe le coeur

(haha c'est Kekuken, pas Ketuken)
Edouard PArle
Posté le 03/01/2022
Tu as posté deux nouveaux chapitres ! Quel bonheur (= Je vais relire le début pour me remettre dans l'ambiance^^
Contesse
Posté le 07/09/2021
Prems ! (Oui j’ai 12 ans et je suis sur le Youtube des années 2002 lol)

Super chapitre ici aussi ! Un petit rappel/déroulé des enjeux et de ce qui attend nos Zaj préférés !
J’ai beaucoup aimé voir l’opposition qui sépare May et les autres. On sent bien que ça va créer beaucoup de conflits et de déchirements par la suite ! Parce que s’ils se sont échappés ensemble, on pourrait penser qu’ils prendront la même direction et qu’ils auront les mêmes objectifs… Mais il semblerait que non ! C’est sûr que Pa Di et Gao Jer ne voudront pas se marier, mais par contre je me dis que récupérer le royaume, peut-être (plus Gao Jer que Pa Di sur ce coup-là, je pense, je ne sais pas)? Gao Jer me semble prête à se battre quand il faut, donc pourquoi pas ? Après elle a peur des Serviteurs aussi, et peut-être qu’elle en a marre de la guerre…
Bon je sais pas xD On verra tout ça par la suite, mais ça annonce de belles péripéties et de belles complications pour nos amis ! x)

Du coup, je suis d’autant plus curieuse de voir si les Zaj vont rencontrer Vinh et Koki. Je me dis que si tu les as introduits de cette manière, c’est que forcément ils auront une place importante dans l’histoire ! Ce serait hyper stylé d’opposer les Zaj à Koki, ça bouleverserait pas mal leurs convictions sur les Serviteurs en tout cas ! Je me réjouis de voir comment tout ça va se goupiller. :D

Mes réactions à chaud :

« À cet instant, elle se sentait aussi moite qu’une brioche à la vapeur. » Non mais les comparaisons de bouffe c’est les meilleures, je suis ultra fan de cette phrase. xD

«May, je dirais que leur but est de briser le Mur » Euh… je… c’est-à-dire, euh… quel mur ? xD J’ai peut-être loupé un épisode mais je ne vois pas de quel mur on parle ici xD
Attends, si ! Je crois que ça remonte au petit conte d’introduction non ? Argh, je sais plus désolée :/ Je suis la pire lectrice. :’(

"Fils ou fils de Kekuken"… ça me parait très mystique et mystérieux tout ça (pire stylé aussi), mais juste une question : est-ce qu’on est censé se rappeler de qui est Kekuken ? Parce que je crois que j’ai oublié aussi, désolée :( Encore une légende introduite dans le conte peut-être ?

« et Pa Di regretta pendant un instant de ne pas être sur un champ de bataille, lassée de ces querelles » Euuuuh… t’es sûre de toi, Pa (tu permets que je t’appelle Pa ? Oui ? merci, t’es adorable) ? Tu sais les champs de bataille c’est pas hyper fun, je pense qu’au choix, il vaut mieux assister aux disputes de ses cousines mdr. x)

« Il n’y a que dans les contes de fées où les princesses sont heureuses. » j’ai beaucoup aimé cette phrase ! May Gocy est si mature et résignée, j’adore ça chez elle. Elle est vraiment le cerveau du groupe, je trouve, et puis elle est courageuse à sa manière ! Elle accepte son destin, ça peut paraitre comme une faiblesse, mais en vrai c’est plutôt courageux je trouve ! Et puis elle est bien consciente de la réalité et de ce qui l’attend, on voit bien que son apparence de fille superficielle et soumise cache bien ses vraies pensées. Elle est courageuse dans l’acceptation de son destin, mais pas dans la rébellion du coup ! J'aime beaucoup les filles du type "j'ai des cou**les parce que mon destin ne me fait pas peur", je trouve ça bien moins cliché que "j'ai des cou**les parce que je refuse mon destin et je me rebelle". Bref, keur keur sur May. <3

« incapable de voir plus loin que le bout de son nez. » Pas du tout d’accord avec Cheng du coup, sorry xD Je suis TeamMay à fond ! C’est elle qui est sage dans l’histoire, même si oui c’est frustrant. Pour être honnête, Cheng c’est celui que j’aime le moins (mais tkt il est sympa quand même ^^).

« Ci Ci était morte, écrabouillée par la botte sanglante de la princesse May Gocy. » Wow. Je suis… choquée. xD Je veux dire, je sais que May n’est pas tendre et tout, mais wow. La violence xD Pauvre Cheng, j’avoue là j’ai du mal à rester #TeamMay mais… si quand même x) Elle est bien plus charismatique que Cheng ! Après bon, elle regrettera ça je pense, quand elle verra la tristesse de son frère :/ Elle a agi parce qu’elle souffrait, et c’est d’autant plus triste du coup… J’espère qu’elle reconnaitra ses erreurs et qu’elle cherchera à les réparer par la suite ! Un processus lent et progressif, ça ferait une bonne évolution de personnage. Je sais pas ce que t'as prévu, mais en tout cas j’ai hâte de voir ce que tu vas faire avec elle. :)

Mes p’tites remarques :

« Pa Di glissa sa valise sous un lit avant se débarrasser de ses chaussures » —> de* se débarrasser

« et deux personnes sont légèrement blessé, mais il n’y aucun mort à déplorer. » —> blessées*

« Moi qui pensais arriver à temps pour assister aux funérailles de la cousine du fils à ma grande tante à Balandjar » —> c’est hyper drôle comme phrase, j’ai adoré xD Mais si Gao-Jer veut vraiment jouer la meuf outrée qui parle bien, il vaudrait mieux dire « de ma grande tante » et non pas « à » parce que syntaxiquement ce n’est pas correct x) Du coup, l'impact de la phrase est moindre je trouve, mais c’est comme tu veux x)

« Quand tu m'as bousculée sur le quai, je ne m'étais pas rendu compte qu'il s'agissait de toi. » —> rendue* compte

« J'étais déguisée et nous aurions dû te prévenir plus tôt. » —> c’est Cheng qui parle, non ? Du coup déguisé* ?

« La petite princesse était à la fois détendue et rassurée, mais aussi anxieuse et craintive. » je sais que le but c’est de montrer une contradiction dans ses sentiments, mais là c’est plus que contradictoire, c'est tout bonnement incompatible xD Peut-être que tu peux préférer un mot plus neutre, genre « impatiente » ou « curieuse » ou encore dire qu’elle est un peu excitée de voir ce qu’il va se produire ? :)

« Ces trésors millénaires avaient été pillé par les Serviteurs de l’Aube » —> pillés*

« souffla Gao-Jer qui avait reculé son sandwich de sa bouche. » —> c’est peut-être juste moi mais j’ai vraiment eu l’impression en lisant cette phrase qu’elle a enfoncé le sandwich dans sa bouche ^^ Je pense que le mot reculer n’est peut-être pas le plus adapté ici, l’action n’apparait pas très claire je trouve :)

« et que des centaines de milliers de personnes ont été tué de leur propre main » —> ont été tuées*

« Pa Di avait cru que traverser ensemble les pires moments de leur vie les avaient rapprochés » —> rapprochées* (on parle juste de May et Gao ici ?)

« Et si nous planifions ce que nous ferons une fois arrivées à Balandjar ? suggéra Pa Di pour refroidir l’atmosphère. » —> je crois que tu veux dire apaiser le truc ici ? Du coup, ce serait plutôt "réchauffer l’atmosphère", parce que quand il y a conflit normalement on dit que l’atmosphère est glaciale, et que pour apaiser les tensions, il faut réchauffer l'atmosphère ^^

« Autrement dit, et au vu de notre rang, nous obtiendront des gardes » —> obtiendrons*

« Une aura de bienveillance et de douceur émanait de lui » —> répétition de douceur avec la première phrase du paragraphe ;)

Finiiiii ! A très bientôt pour la suite, j’espère ! J’ai hâte de savoir ce qu’il va se passer (Cheng va-t-il adopter une nouvelle araignée ? Mdr).

Bisous à la galette de pommes de terre (pas sèche attention) <3
Cherry
Posté le 18/09/2021
Hey momo ! désolée encore de répondre tardivement mais à force de repousser ce que je devais faire je me suis retrouvée submergée par tout un tas de trucs à faire alors me voilà !
Franchement bien joué, tu as fait une analyse détaillée de mes personnages et merci beaucoup, on dirait les profs de français qui te préparent pour le bac et ça me fait bien rire lol (momo, professeur ?)
« Non mais les comparaisons de bouffe c’est les meilleures, je suis ultra fan de cette phrase. xD » pareil, je préfère comparer à un steak ou une galette de pommes de terre mal cuit
« Attends, si ! Je crois que ça remonte au petit conte d’introduction non ? Argh, je sais plus désolée :/ Je suis la pire lectrice. » mais non, tu n’es pas la pire lectrice, loin de là ! je te renvoie juste au conte d’introduction xD
« mais juste une question : est-ce qu’on est censé se rappeler de qui est Kekuken ? Parce que je crois que j’ai oublié aussi, désolée :( Encore une légende introduite dans le conte peut-être ? » eh bah écoute let’s go back to the beginning
« Euuuuh… t’es sûre de toi, Pa (tu permets que je t’appelle Pa ? Oui ? merci, t’es adorable) ? Tu sais les champs de bataille c’est pas hyper fun, je pense qu’au choix, il vaut mieux assister aux disputes de ses cousines mdr. x) » ouiiii, appelle-la Pa, elle adore ça ^^ haha, tu sais pas à quel point les disputes mettent Pa Di mal à l’aise et tristounette
Ha la la, tout le paragraphe sur May Gocy me fait rougir là, tu m’épates. Et puis May te remercie pour tous les éloges que tu lui fais, elle te fait savoir qu’elle adore ça (franchement, respect, tu l’as décrite mieux que personne)
« Pas du tout d’accord avec Cheng du coup, sorry xD Je suis TeamMay à fond ! » je pense aussi que May est assez brainwashed par sa famille, elle est encore très conservatrice et je dirai qu’elle n’arrive pas à accepter certains trucs qu’elle n’a jamais vue auparavant (un peu comme Sabran lol) et c’est ça que Cheng lui reproche
« Je sais pas ce que t'as prévu, mais en tout cas j’ai hâte de voir ce que tu vas faire avec elle. :) » j’ai tout le programme en tête (nan je déc, j’sais même pas quoi écrire après le chapitre 13)
« Cheng va-t-il adopter une nouvelle araignée ? Mdr » si tu savais…

Bisous à tout le monde sauf les serveurs d’Annecy
Contesse
Posté le 19/09/2021
Alors, non, je ne serai jamais prof, sorry xD Mais je suis ravie si j'ai fait une bonne analyse et un bon commentaire de tes personnages ! Il faut dire qu'ils m'ont pas mal inspirée :3

Bon, je vais aller relire le conte d'introduction je crois, parce que je suis à la ramasse apparemment xD

Et je suis honorée d'être celle qui a le mieux décrit May, héhé :D Mais oui, je suis d'accord qu'elle est encore enfermée dans pas mal de carcans. Mais je suis sûre qu'elle va évoluer !

Bisouille à la fleur rose cheloue d'Annecy !
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