Ils avaient décidé de suivre le courant pour voir où ce nouveau calvaire allait les mener. Le souterrain était un long tunnel sombre et humide. Plongés dans le noir total, privés de leur vision et leur odorat mis à mal, ils avançaient d'un pas tâtonnant, main dans la main pour ne pas prendre le risque d'être séparés. Encore une fois, ils avaient perdu la notion du temps qui semblait s'étendre à l'infini, tout comme ce tunnel sans fin.
— Comment tu te sens ? s'enquit Rena qui s'inquiétait pour son ami aux nerfs fragiles.
— Physiquement ça va, je me sens en forme, mais je suis épuisé mentalement, et ne rien voir du tout n'arrange pas les choses. Sans oublier que j'en prends plein les narines.
— C'est vrai qu'être privé d'un de ses sens, ce n'est pas très agréable. Je me sens un peu désorientée, moi aussi.
— Et encore, t'as pas l'odorat aussi sensible que moi. C'est une véritable torture olfactive.
— Attends...
— Quoi ?
— Et si c'était ça ? Tu ne trouves pas que c'est bizarre qu'il fasse si noir ? Et si ce n'était pas le manque de lumière, mais qu'on était devenus aveugles ?
— Dis pas un truc pareil ! Tu veux me faire flipper ?
— Réfléchis un peu. La magie d'illusion passe essentiellement par la vue, mais c'est avant tout la manipulation des sens de la victime dans leur ensemble. La vue est simplement le sens le plus facile à manipuler, mais en manipulant un seul sens, l'emprise sur la volonté de la victime est aussi plus faible et l'illusion peut se briser plus facilement.
— Je vois ce que tu veux dire, mais en quoi savoir cela va nous aider à sortir de là ?
— Ça, j'en sais rien. Il va falloir se fier aux sens qui nous restent.
Nevra tendit l'oreille, alerté par un grondement sourd qui venait de résonner dans le lointain.
— T'as entendu ça ? On dirait...
Le temps que le vampire identifie l'origine du son, il était trop tard pour échapper au rugissement assourdissant des flots déchaînés qui déferlaient sur eux. Frappés de plein fouet par la violence du courant, ils furent emportés dans un tourbillon infernal, puis recrachés au milieu d'un vaste océan. Ils avaient recouvré la vue, mais leur répit fut de courte durée. À peine avaient-ils repris leurs esprits qu'ils sentirent quelque chose leur frôler les jambes.
— C'est quoi ça encore ? demande Nevra avec angoisse.
L'instant d'après, le vampire était brutalement tiré vers le fond. L'attaque avait été si soudaine que, pris par surprise, il en avait perdu sa concentration et le contrôle de ses sens. La panique avait pris le dessus, la sensation de noyade était trop réaliste et angoissante pour qu'il arrive à faire abstraction de l'eau qui s'infiltrait dans ses voies respiratoires et lui brûlait les poumons. Vaincu par l'illusion, il se laissa sombrer jusqu'à perdre conscience.
— Nevra... Nevra ! Réveille-toi !
Quelques gifles bien placées l'avaient ramené à lui. La respiration courte, le vampire peinait à reprendre son souffle. Il avait la sensation que ses poumons étaient encore plein d'eau, alors qu'il n'en était rien. Il toussait à s’en arracher les bronches, mais il n'avait rien à recracher. Une fois sa quinte de toux calmée, il regarda autour de lui. Ils s'étaient échoués sur une plage. Encore du sable. Génial. Il rejeta la tête en arrière pour maudire le ciel, sa colère dirigée contre Scorpio.
— C'est tout ce que tu sais faire ? cria-t-il avec défiance. De la flotte et du sable ? C'est super original ! T'as pas mieux que ça ? Parce qu'on tourne tellement en rond qu'on commence à se faire chier là.
Le vampire conclut son coup de gueule par deux doigts d'honneur pointés en direction du ciel.
— Nevra ! Arrête ! Ne le provoque pas !
Une myriade d'étoiles incandescentes avaient embrasé le ciel. Elles restèrent suspendues un moment, jusqu'à ce que trois d'entre elles se décrochent du ciel. Alors que les projectiles fondaient sur eux, ce que Nevra avait d'abord pris pour des météorites se révéla en fait être des javelots enflammés qui s'abattirent sur la plage, leur pointe acérée s'enfonçant d'un bon mètre dans le sable. Cette pluie meurtrière semblait avoir manqué sa cible de très peu, mais la trajectoire des javelots avait été bien trop précise et ils avaient atterri dangereusement près du vampire, qui n'était pas assez naïf pour croire à une erreur de la part de leur expéditeur. Pourtant, le garçon était soit trop inconscient, soit trop intrépide pour prendre l'avertissement de son mentor au sérieux.
— Pff ! Tu crois que ça va suffire à me faire peur ? Ça t’amuse de jouer au dieu tout-puissant ? De toute façon, tout ça, ce n'est même pas réel. Que de la gueule !
Déterminé à ne pas se laisser impressionner par la démonstration de force de Scorpio, le vampire empoigna le manche enflammé d'un des javelots. Un excès de confiance qu'il regretta immédiatement. La main brûlée jusqu'au sang par le métal chauffé à blanc, incapable de desserrer le poing, il hurlait de douleur à s'en percer les tympans. Il sentait la peau de sa paume fondre et cuire en même temps, ses narines agressées par une odeur de viande grillée qui lui soulevait le cœur.
— Lâche ça ! s'exclama Rena en lui saisissant le bras.
D'un coup de pied, elle se débarrassa du javelot, mais une bonne couche d'épiderme avait été arrachée et Nevra avait tourné de l'œil, terrassé par la douleur qui rongeait sa main calcinée au troisième degré. Quand il revint à lui, il espérait avoir été transporté dans une nouvelle illusion, et que tout cela ne serait plus qu'un mauvais rêve, mais sa main était toujours dans le même état pitoyable. Sa conscience ne tenait qu'à un fil tant la douleur était insupportable.
— Putain... jura-t-il, la mâchoire crispée par la souffrance. Il veut vraiment notre mort...
— Parle pour toi ! Je t'avais dit de ne pas le provoquer.
— Ça va être de ma faute, maintenant ?
Rena lui jeta un regard condescendant dénué de toute compassion qui lui fit clairement comprendre qu'elle le tenait entièrement responsable de ses propres malheurs.
— Si tu cherches les ennuis, tu vas les trouver. L'avertissement était pourtant clair. Si tu joues avec le feu, faut pas s'étonner du retour de flammes.
— S'il te plaît, épargne-moi tes leçons de morale, on croirait entendre Sakumo.
— Si tu ne veux pas que je te fasse la morale, arrête de faire n'importe quoi.
— C'est facile à dire ça. Je comprends plus rien à ce qu'il se passe, moi. Un coup faut pas s'y fier parce que c'est des illusions et que ça peut pas nous affecter, et le coup d'après faut faire comme si c'était réel parce qu'on sait jamais, ça pourrait nous tuer.
Rena resta silencieuse un long moment, l'air tout aussi perplexe que son camarade.
— Qu'est-ce que tu fais ? interrogea Nevra en la voyant se diriger vers un des javelots ardents.
— Je veux voir si l'emprise de l'illusion est la même sur ton esprit que sur le mien.
— T'es folle ? T'as pas vu ce que ça m'a fait ?
— C'est toi qui dis ça ? Je ne suis pas bête, je ne vais pas mettre ma main dans le feu. Juste m'approcher un peu pour voir si ça me semble vraiment chaud.
— Crois-moi, c'est chaud, souffla le vampire en grimaçant, la douleur toujours bien présente.
Son amie avait l'air déterminée, mais alors qu'elle tendait la main vers un des javelots, celui-ci s'éteignit aussi soudainement qu'une bougie qu'on viendrait de souffler. Le manche désormais parfaitement froid et inoffensif, Rena put s'en saisir avec aisance. Elle arracha la pointe du sable, attentive à la façon dont ses sens percevaient le poids et l'équilibre de l'arme.
— C'est toi qui as fait ça ? s'étonna Nevra, admiratif. Comment tu as fait pour l'éteindre ?
La yôkai secoua la tête.
— Je n'ai rien fait, mais je crois que c'est un indice que nous a donné Scorpio. La perception de notre environnement influence la façon dont notre corps physique réagit. Jusqu'à maintenant, nous n'avons fait que subir notre environnement. Nous n'avons aucun moyen de lutter contre les illusions, elles sont trop parfaitement réalistes. Même en ayant conscience de cela, notre inconscient est totalement subjugué, et notre esprit réagit comme si c'était réel. Il est même possible que cela ait des répercussions sur notre corps physique dans le monde réel, et notre volonté est trop faible pour briser l'illusion.
— Sans déconner... Et ça nous avance à quoi, tout ça ? En gros t'es juste en train de dire qu'on est fait comme des rats et qu'on peut rien faire d'autre qu'attendre patiemment que Scorpio ait fini de s'amuser. Moi j'y crois pas trop à cette histoire d'indice, je pense qu'il se paye juste notre tête, parce que c'est un putain de psychopathe.
— Il ne devait pas s'attendre à ce que tu empoignes un javelot en feu comme ça. Il n'y peut rien si t'es trop bête pour réfléchir avant d'agir.
— Hé ! Pourquoi tu prends sa défense ?! Tu devrais pas plutôt être de mon côté après tout ce qu'il nous a fait subir ?
— Il est très probable que Scorpio nous observe et nous écoute. Chaque illusion nous a appris quelque chose et nous a rapprochés un peu plus du but. Dès que nous avons réalisé quelque chose, l'illusion a changé. Ce n'est pas un hasard. Y a que toi qui est trop aveuglé par tes émotions pour ne pas le voir.
— Et t'as appris quoi, là ? Parce que je ne vois pas de changement.
— Parce que tu ne m'as pas laissé le temps d'énoncer la solution.
— Ben vas-y, j'écoute, mais dépêche-toi parce que j'en peux plus là, j'ai jamais eu aussi mal de ma vie...
— Plutôt que de l'expliquer, je vais plutôt te montrer. Si j'ai raison, ça devrait marcher.
Rena lui indiqua un des javelots encore en feu.
— Je vais lancer une illusion.
— Sur qui ? Sur moi ?
— Oui. Je vais faire en sorte que tu perçoives ce javelot comme éteint et tu vas le toucher. Puisqu'on ne peut pas échapper aux illusions de Scorpio par notre propre volonté, on va tromper notre propre esprit pour remplacer ses illusions par nos propres illusions.
— Je crois que je vois où tu veux en venir... Mais tu es sûre que ça va fonctionner ?
— Si comme je le pense c'est la conclusion à laquelle Scorpio voulait nous mener, alors ça devrait marcher. Si tu ne lui fais pas confiance, fais-moi au moins confiance.
— Je veux bien essayer. Puis je suis tellement épuisé mentalement que tu ne devrais avoir aucun mal à lancer ton illusion. Tu me ferais voir des éléphants roses qui dansent la samba que j'y croirais.
— Ça aussi je pense que c'était calculé. Nous n'avons pas le niveau pour lancer des illusions très puissantes, mais nos esprits sont tellement affaiblis qu'ils sont vulnérables à la moindre intrusion spirituelle. En temps normal, lancer une illusion sur son propre esprit est compliqué à cause de la contradiction entre le conscient et l'inconscient, mais en l'occurrence, nos sens ont été conditionnés pour répondre à la plus petite stimulation sensorielle. Scorpio a vraiment pensé à tout sans rien laisser au hasard.
— Je trouve que tu accordes beaucoup de crédit à Scorpio et à ses pouvoirs. On a compris qu’il était surpuissant, il n’avait pas besoin de nous en mettre plein la gueule comme ça. Quelles que soient ses intentions, je n'aime pas ses méthodes.
— Il nous met simplement en conditions réelles. Quand on fait face à un adversaire plus puissant que nous qui ne présente aucune faiblesse, c'est facile de se dire que tout est perdu, mais il nous a prouvé que même dans les situations les plus désespérées, il y a toujours une solution et qu'on peut tirer profit de nos propres faiblesses. C'est quelque chose auquel un ennemi trop sûr de lui ne s'attendrait probablement pas.
— Si on tombait sur un ennemi comme Scorpio, on serait déjà mort cent fois.
— Donc tu reconnais qu'il nous ménage ? répliqua Rena avec un sourire en coin, amusée de voir son ami se heurter à ses propres contradictions.
— Ouais, ouais, on va dire ça. Je suis tout ébaubi par tant de bienveillance, ma main indemne s'en souviendra. Bon, tu la lances, ton illusion, qu'on en finisse ?
Rena poussa un soupir agacé avant de s'exécuter. Elle projeta son esprit dans celui de son ami qui n'émit aucune résistance alors qu'elle formait l'illusion qu'elle cherchait à imposer à ses sens. Le deuxième javelot s'était éteint à son tour, mais chat échaudé craignant l'eau froide, Nevra n'était pas très serein à l'idée de tester les limites des illusions meurtrières de Scorpio. Il empoigna le manche de l'arme avec prudence pour constater qu'il était parfaitement froid. La théorie de Rena semblait tenir la route.
— Nevra ! Regarde ! s'exclama-t-elle en pointant quelque chose au loin.
Une porte venait d'apparaître sur la plage, à quelques dizaines de mètres d'eux. Laissant les javelots derrière eux, ils se dirigèrent vers ce mystérieux mirage. Alors qu'il s'en rapprochait, ils s'aperçurent que l’étrange porte tenait debout dans son encadrement, sans l’aide d’aucun mur.
— Tu crois que c'est la sortie ? Ça y est ? On va enfin pouvoir quitter cet enfer ?
Nevra attendait ce moment avec impatience. Il allait enfin pouvoir se débarrasser de cette douleur atroce qui lui paralysait le bras.
— On va bien voir, répondit Rena en actionnant la poignée.
***
De l'autre côté, ce n'était pas le dojo qu'ils espéraient retrouver qui les attendait, mais une pièce aux murs sombres, ornés de quelques torches qui luisaient faiblement. L'étrange salle était entièrement vide à l'exception de deux tables, placées à une distance respectable l'une de l'autre. Trois fioles en apparence parfaitement identiques avaient été posées sur chaque table.
— Rena... pourquoi ma main n'est-elle toujours pas guérie ? demanda Nevra d'une voix plaintive en constatant qu'il était toujours affreusement mutilé.
Son amie secoua la tête, l'air sincèrement inquiète et peinée pour le vampire.
— Ce n'était pas une illusion ordinaire, ton corps physique a dû être affecté et la blessure a dû se répercuter dans la réalité.
— Si la blessure est réelle, pourquoi je souffre toujours le martyre au lieu de me régénérer ?
— Je ne suis pas sûre, mais les blessures psychosomatiques peuvent perturber le fonctionnement habituel du corps magique, parce que l'esprit est trop confus pour savoir s'il doit la traiter comme une blessure réelle ou imaginaire. Quand on sera retourné à la réalité et que notre esprit sera plus stable, on devrait retrouver toutes nos fonctions cognitives et magiques.
— Le plus tôt sera le mieux alors. Avec un peu de chance, c'est la dernière épreuve. J'imagine qu'il faut boire la bonne potion pour sortir ? Un peu comme ce conte terrien que nous a lu Lundiva, une fois. Tu t'en souviens ? L'histoire avec le lapin pressé et le chat bizarre.
— Alice aux pays des merveilles ?
— Ouais. Voilà. On est comme Alice, et Scorpio c'est la vilaine Reine de Coeur, ça lui va bien comme rôle.
— Le problème c'est qu'on ne sait pas comment être certain de notre choix ni quel effet auront les autres potions si on se trompe. Il faut qu'on reste prudent et qu'on réfléchisse bien avant de faire un choix.
— Ouais, parce que j'ai pas envie de boire un truc bizarre et de repartir pour un tour d'illusions psychédéliques, soupira-t-il en passant sa main valide dans ses cheveux, signe d'un épuisement émotionnel extrême.
— On a chacun notre table, constata Rena en ignorant les jérémiades de son ami, ce qui veut dire que le choix qu'on doit faire est individuel.
— Tu veux dire qu'il faut qu'on se sépare ?
— C'est bon, t'es juste à côté. On devrait commencer par examiner les fioles, il doit forcément y avoir un truc.
Alors qu'ils se dirigeaient chacun vers une table, une cloison se dressa entre eux, scindant la pièce en deux. Nevra appela son amie à plusieurs reprises, en vain. Ils étaient totalement isolés, sans aucun moyen de communiquer. Résigné à son sort, le vampire reporta son attention sur les potions. Il les ouvrit l'une après l'autre en reniflant leur contenu avec circonspection. Les liquides avaient tous une couleur, une texture et une odeur différente, seule la forme des fioles était la même.
— Oh, et puis ça me casse les couilles ! déclara Nevra qui n'avait pas la patience ni la vivacité d'esprit de Rena quand il s'agissait de résoudre des énigmes. Si je bois tout, je ne peux pas me tromper.
C'était un raisonnement simpliste qui ressemblait terriblement au vampire. Sans la moindre hésitation, il vida les trois fioles à la suite. La pièce commença à se dissoudre autour de lui, ses murs nus laissant peu à peu place à l'intérieur familier et bien plus chaleureux de la salle d'armes, tandis que Rena réapparaissait à ses côtés.
— On a réussi ! On est enfin sorti ! se réjouit Nevra avant d'être brutalement ramené à la réalité par sa main en charpie.
— Je n'étais pas sûre que tu trouves la solution, mais finalement tu t'en es sorti, le félicita la yôkai.
— C'était pas difficile, j'ai tout bu. Je me suis dit que de toute façon, foutu pour foutu, si tout n'est qu'illusion, il ne devait pas y avoir de bonne réponse.
— Hein ? Quoi ? T'as fait quoi ?!
— Ben, quoi ? C'était pas ça qu'il fallait faire ?
— Non, ce n’était pas-
Rena fut coupée par un gémissement plaintif. Le vampire porta une main à son estomac. C'était comme si on lui assénait des dizaines de coups de couteau de l'intérieur. Il recracha une gerbe de sang, sa vision se troubla, il avait terriblement chaud, il tremblait de la tête aux pieds, et la pièce tanguait dangereusement. Alors que sa conscience lui échappait, il eut tout juste le temps de voir la porte du dojo s'ouvrir à la volée et Scorpio se précipiter vers lui avant de s'effondrer face contre le parquet.
L'enseignement de scorpio n'a visiblement pas réussi à augmenter la confiance en soit de Nevra. Il est instable émotionnellement et très en colère contre scorpio. Ça avait toutes les chances de mal se finir et ça c'est mal finit b
Après la relation entre Nevra est compliquée parce qu'ils ont des personnalités et des approches très différentes, et pour quelqu'un de plus émotif comme Nevra, la froideur et la brutalité de Scorpio peut-être frustrante et blessante, et pour Scorpio, le côté trop "détendu" de Nevra est aussi très énervant, ça donne l'impression qu'il ne prend rien au sérieux. Mais c'est un bon duo qui peut apprendre l'un de l'autre s'ils mettent un peu leur égo de côté. x)
Du coup, ce chapitre confirme ce que je pensais de Scorpio : Un très bon mentor ! Même s'il devrait choisir des disciples un poil plus patients ahah
C'est assez intéressant d'en apprendre plus sur les illusions aussi ! Après, on se fie aux explications de Rena, qui cherche à comprendre également, donc c'est cool d'essayer de comprendre avec les persos !
Il a survécu parce que c'était un test, sinon il serait mort, très clairement.
Et encore, il les a pas vraiment choisis, il ne voulait pas aider à les former à la base, c'est Sakumo qui a insisté et qui l'a embarqué contre son gré. C'est aussi pour ça qu'il ne le ménage, en mode "si je suis assez horrible, il va peut-être me demander d'arrêter et j'aurai la paix". xD Et Sakumo lui a confié les évaluations pour cette raison, en sachant très bien que Scorpio ne leur ferait pas de cadeaux. Du coup il est coincé, même s'il finit par s'attacher (un peu) à eux.