La voiture s'arrêta dans un endroit totalement vide. Pas une âme à l'horizon. Le lieu était désertique. Personne. Pas un témoin. Julie frissonna. Il connaissait sacrément bien les lieux. Il l'avait amenée dans le parfait endroit pour la tuer incognito.
Elle sortit à sa suite, cherchant une issue qu'elle ne trouva nulle part. Totalement perdue et impuissante, elle le suivit dans un entrepôt délabré. À l'intérieur de l'immense hangar à moitié troué et rouillé se trouvait un bâtiment dans un état impeccable. D'un blanc immaculé, lisse, en forme d'ampoule, l'endroit laissa Julie bouche bée. Sa surprise était totale. Où se trouvait-elle ? Quel était cet endroit ?
Son ravisseur s'avança vers un mur lisse, posa sa main et annonça :
- Elijah.
Une ouverture se fit dans le mur. Julie aurait été incapable de dire comment cette entrée venait de se faire. Le mur avait tout simplement disparu. Elle entra à la suite de son ravisseur, se sentant soudainement plongée dans un monde lointain, inconnu, perturbant. Elle ne comprenait plus rien.
À l'intérieur se trouvait un salon cosy : des banquettes, une table basse ronde, quelques chaises.
Malgré son étroitesse, l'endroit ne manquait pas de confort. D'un geste, son ravisseur lui indiqua où s’asseoir. Il se mit à l'autre bout du cercle, debout, le dos contre le mur.
- Avant toute chose, je dois m'en assurer une dernière fois.
Julie leva un sourcil interrogateur. De quoi devait-il s'assurer ?
- Qui commande ? demanda-t-il en prononçant distinctement chaque syllabe.
Julie avait eu le temps d’y réfléchir.
- J'ignore la réponse à cette question, avoua Julie. Je suppose que c'est un genre de code et qu'une seule réponse est acceptée. J'ignore totalement ce que c'est.
Il hocha la tête.
- Comment as-tu obtenu ce pendentif ? interrogea-t-il en désignant le sac à main de Julie.
- Il était à ma meilleure amie, répondit-elle en serrant fort l'objet en cuir contre son ventre.
- Ça ne répond pas à ma question, fit-il remarquer.
- Elle est morte, précisa Julie.
- Ça ne répond toujours pas à ma question, insista-t-il.
- Je l'ai pris sur son cadavre avant l'arrivée de la police. C'est tout ce qui me reste d'elle, ajouta Julie.
- Tu n'as pas le droit de posséder cet objet.
- Je vous en prie. C'était ma meilleure amie. Elle était tout pour moi. Je n'ai plus que ça.
- Bientôt, tu vas avoir une petite idée de ce qu'il faut faire pour mériter ce pendentif. Tu choisiras alors toi-même de me le remettre.
Julie montra d'un geste qu'elle ne comprenait pas.
- Chaque chose en son temps, continua-t-il. Ta meilleure amie qui est morte, c'est celle sur la vidéo prise par ton caméscope ?
Julie ne put que hocher la tête. Malgré sa présence, seule, dans un endroit isolé, avec un homme clairement dangereux, elle n'avait pas peur. Elle se sentait très calme. En revanche, la perte de son amie la rendait extrêmement triste. Elle avait tout le temps envie de pleurer.
- J'ai besoin que tu répondes rapidement et à voix haute à la question suivante. Tu veux bien tout faire pour y parvenir ?
Julie regarda son ravisseur. Cela semblait vraiment important pour lui. Elle respira plusieurs fois, chassa sa peine puis hocha la tête. Il demanda :
- Quand tu as vu cette vidéo la première fois, quelle est la première chose qui t'est venue à l'esprit ?
Julie frissonna. Tout son corps trembla. Sa gorge se noua. Malgré l'ambiance calme, détendue et sereine, Julie sentit une profonde terreur l'envahir. Elle n'osait pas. Elle ne voulait pas. Elle rejetait cette possibilité. Tout son être s'y opposait. Sa raison repoussait l'option.
- À voix haute, rappela le ravisseur.
Julie secoua la tête. Le dire à voix haute, c'était le rendre réel. Elle baissa les yeux, une larme tombant sur sa robe. Il se leva et marcha vers elle. Plus il s’approchait et plus elle se calmait, comme si sa simple présence résolvait tous les problèmes, chassait les angoisses, les peines ou les doutes. Il s'accroupit devant elle et passa rapidement sa main sous le nez de Julie.
Elle fut à même d'aspirer une ample inspiration, les palpitements de son cœur ralentirent, et elle redressa le buste. Une dernière larme dégringola le long de sa joue, mais ses yeux étaient secs à présent. Elle releva son visage vers lui, en clignant des paupières, comme si elle venait de s'éveiller de quelques songes merveilleux.
- À voix haute, murmura-t-il. Allez, Julie, dis-le.
Pour la première fois, il l'appelait par son prénom. Il la connaissait. Bizarrement, ça la rassura, comme si elle prenait soudain de l'importance, assez pour qu'il ait pris la peine de savoir qui elle était.
- Vampire, souffla-t-elle sans y croire.
Il se redressa, s'éloigna et se remit à sa place, dos contre le mur opposé à Julie. La jeune femme constata que les larmes ne remontaient pas malgré l’éloignement. Quoi qu’il ait fait, cela restait actif.
- Mais c'est impossible, continua-t-elle. Les Vampires n'existent pas. Ce ne sont que des fables, des mots mis sur d'anciennes peurs explicables scientifiquement aujourd'hui.
- Je te confirme que celui qui a tué ton ami est un Vampire.
Julie haussa un sourcil vers son interlocuteur.
- Tu auras rapidement la preuve que je suis aussi un Vampire, continua-t-il.
L’esprit embrumé de Julie mit quelques secondes à comprendre l’implication. Allait-il vraiment la mordre ? Des images d’horreur en provenance des nombreux films et séries sur le sujet explosèrent dans sa tête.
Son cœur rata un battement. Elle bondit sur ses jambes pour courir vers la sortie et se retrouver face à un mur lisse. Il n’y avait plus aucune porte. Comment pouvait-on sortir de là ? Elle caressa le mur sans trouver aucune fissure, ni poignée, ni bouton.
Elle se retourna lentement vers son ravisseur qui lui adressa un sourire narquois. Il n’avait pas bougé, toujours adossé à l’autre bout de l’ampoule.
Elle se colla dos au mur, le plus loin possible de lui, tout le corps parcouru de tremblements. Elle aurait voulu s’enfoncer dedans et disparaître.
- Je vais te mordre et boire ton sang, oui, indiqua-t-il et dans cette pièce vide et silencieuse, inutile de parler très fort pour être entendu. Je n'ai jamais eu d'esclave. J'en ai envie. Tu as de la chance, jeune humaine : tu seras mienne.
Julie secoua négativement la tête. Elle aurait voulu hurler mais ses cordes vocales restèrent figées. Elle ne put que se taire et l’écouter.
- Je suis vieux. J'ai envie d'être moi-même, de réaliser mes envies, de répondre à mes pulsions. J'ai aussi terriblement besoin d'être humain, au milieu de ce monde, peut-être parce que je n'en ai jamais eu l'opportunité, ayant été transformé à seulement sept ans…
Il n’avait pas du tout l’air d’un enfant. Les Vampires vieillissaient-ils ?
- Je m'ennuie aisément. En dehors de mon travail, je suis désœuvré. J'ai envie de m'amuser. Tu planifieras mes loisirs. Au début, tu te tromperas, mais tu t'adapteras rapidement, je n'en doute pas.
- Pourquoi ferais-je cela ?
- Parce que quand je m'ennuie, je chasse.
- Je ne comprends pas, admit-elle.
- Tu vas vite comprendre. Tu t'occuperas également d'appeler les taxis, de réserver les hôtels et de prendre les billets d'avion, continua-t-il comme si elle n'avait rien dit. À moins que tu préfères faire les trajets à pied et dormir dehors sans manger. Moi, je m'en fiche, je n'ai jamais froid, je ne suis jamais fatigué, je n'ai jamais faim ou sommeil.
Julie frémit. C'était terrifiant.
- Je suis médiateur. C'est mon travail, je veux dire, précisa-t-il. J'interviens dans des conflits apparemment insolubles. Généralement, la guerre est proche ou déjà bien en place. Grâce à moi, les récriminations des uns et des autres disparaissent et la paix revient.
- Comment faites-vous ?
- Le plus souvent, je trouve ce secret que chaque partie ne voudrait pour rien au monde voir dévoilé et je le confie à la partie adverse.
- Vous offrez la bombe nucléaire aux deux membres, comprit Julie.
- Tu comprends vite. Je n'ai pas besoin de toi dans mon emploi, indiqua-t-il. Je trouve les informations sensibles seul. En revanche, dans certaines entrevues, je vais avoir besoin que tu prennes des notes. Ça sera ta seule contribution. Le reste du temps, tu pourras faire ce que tu veux.
- Y compris m'enfuir ? dit-elle, un peu effrontée.
- Si tu veux, répondit-il, la prenant totalement par surprise. Là encore, tu vas vite comprendre.
Julie serra les dents. Elle n'aimait pas ça du tout.
- Je préfère me répéter : tu es mon esclave. Tu m'appartiens. J'ai le droit de te faire tout ce que je veux, d'exiger ce que je veux de toi.
- Et si je ne le fais pas ?
- Je déclenche une chasse.
- Je ne comprends pas.
Il allait ouvrir la bouche mais elle parla plus vite que lui.
- Je vais comprendre plus tard.
Il sourit pleinement en hochant la tête.
- Ceci étant clair, je veux que tu enregistres bien clairement ce que je vais te dire maintenant car ce ne sera jamais répété.
Julie acquiesça et ouvrit grand ses oreilles.
- Ici, dans ce lieu sécurisé, nous avons pu, l'un comme l'autre, prononcer ouvertement le mot "Vampire". En dehors d'ici, cela est interdit. Tu peux, si tu le souhaites, me dire que le dernier livre que tu as lu parle de Vampires, je m'en fiche. En revanche, annoncer à voix haute, même chuchotée, que je suis un Vampire est intolérable. La sentence sera la mort immédiate.
Julie hocha la tête.
- Bien. Je vais lancer une chasse dans quelques minutes. Voici les règles : je déteste les Emy.
Julie fronça les sourcils.
- Je ne veux pas qu'on m'offre son cou pour y plonger mes dents. Je veux qu'on me résiste, qu'on tente de m'échapper. Je ne suis pas un éleveur dont les vaches montent seules dans le camion pour l'abattoir. Je suis un chasseur, un prédateur, un tueur. Je veux que ma proie fuit, hurle, se débatte. Je veux la pister, la suivre, la perdre, la retrouver, l'attraper et enfin m'en repaître.
Julie se mit à trembler. Il voulait jouer avec elle au chat et à la souris, un jeu auquel elle ne pourrait jamais gagner. C'était horrible.
- Au moment où la porte s'ouvrira, la chasse sera lancée. Je te laisse cinq minutes d'avance.
- Et si je refuse de jouer ? demanda Julie.
- Je te tue ici et maintenant. Tu ne m'es d'aucune utilité si tu te laisses faire. Des Emy, j'en ai autant que je veux à ma disposition. Je veux une Julie.
La jeune femme frémit. Elle n'avait pas le choix. Elle se décolla du mur, consciente de son impuissance. Si elle voulait vivre, elle allait devoir jouer, tout en se sachant perdante.
L’enceinte disparut pour ne laisser qu’un trou béant vers l’extérieur. Julie courut jusqu'à se retrouver sous le ciel bleu. Elle inspecta rapidement la voiture. Portes et fenêtres fermées, clef absente. La chasse se ferait donc à pied.
Le vide absolu, le silence, la solitude de ce lieu désolé sautèrent au visage de Julie. Elle ne trouverait de l'aide nulle part ici. Elle partit au hasard dans une direction. Il y aurait bien quelqu'un quelque part. Mais où ? Elle marcha entre des entrepôts vides, monta des marches menant à des terrasses abandonnées.
Elle ignorait totalement depuis combien de temps la chasse avait débuté et Julie commençait à comprendre. Il venait de lui offrir la possibilité de s'enfuir et le résultat était sans appel : elle n'y parvenait pas. Elle continua à errer, au hasard, avec l'impression de tourner en rond dans ce lieu inconnu.
Elle était observée, elle le sentait. Elle se retourna, pour ne voir personne. Elle observa en l'air, faisant attention aux moindres détails, sans rien trouver. Pourtant, il était là, elle le savait. Une porte claqua à sa droite, manipulée par un vent invisible. Ou bien était-ce lui, rapide comme l’éclair ?
Un escalier métallique grinça. Julie s’en écarta d’un bond. Il venait de marcher dessus, elle en était certaine malgré le vide renvoyé par ses yeux. Pouvait-il se rendre invisible ?
Elle ne voulait pas jouer mais son corps lui intimait de fuir, de courir, de s'en aller, loin, vite. Un prédateur suivait sa trace, son esprit animal la poussa à accélérer le pas, encore, et encore, jusqu'à courir vraiment. La respiration saccadée, les battements cardiaques rapides et erratiques, la sueur abondante, les pupilles dilatée, elle stoppa net devant une immense porte coulissante d’un hangar entrouverte. Valait-il mieux entrer et se cacher ou continuer à fuir ?
Un souffle frais en provenance de l’intérieur la percuta. Il en était à l’origine. Il se trouvait dedans ! Julie se retourna et prit ses jambes à son cou dans la direction opposée.
Combien de temps courut-elle ? Elle l'ignora. Il ne faisait aucun doute qu'il prenait son temps, savourait ce moment, goûtait sa terreur, se délectait de son angoisse. Peu habituée à l'effort, elle dut s'arrêter. À bout de souffle, un point de côté insupportable lui transperçait les côtes. Son corps lui hurlait de fuir, de continuer mais la douleur la clouait sur place.
Elle réfléchit. Devant elle s'ouvrait un grand parking vide. Il faisait un temps magnifique. Le soleil brillait de mille feux. Pas un nuage à l'horizon. « C'est ça ! pensa-t-elle. Les Vampires craignent la lumière du jour ». Elle se rendit en plein milieu du parking. Pas un gramme d'ombre. C'était parfait.
Elle le vit s'approcher mais se força à ne pas bouger. Toute son âme lui hurlait de fuir mais elle s’obligea à l’immobilisme, la tête levée le défiant du regard.
- Tu refuses de jouer ? demanda le vampire.
- Non, indiqua Julie, sachant que la réponse inverse lui coûterait la vie. Mais je suis en plein soleil. Vous ne pourrez pas m'atteindre ici.
Il regarda le ciel puis sourit.
- Tu vas apprendre dans la douleur. Ça me convient.
Jamais elle n'avait connu une telle souffrance. Des aiguilles de feu lui transperçaient la gorge. Elle tenta de repousser son agresseur, en vain. De l'acide parcourait ses veines tandis que la vie quittait son corps. Elle le frappa comme elle pouvait, geste sans effet. Un bruit atroce déchirait ses tympans. D'où cela venait-il ? Elle comprit que c'était elle. Elle hurlait. Et tout s'arrêta brutalement.
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La douceur du drap sous ses mains et ses mollets. La chaleur de l'air. L'odeur de pain grillé, de beurre chaud et d'œufs. Julie ouvrit les yeux et sa première pensée fut une surprise totale d'être en vie. Elle aurait pourtant juré être morte. La seconde fut qu'elle ne voulait plus jamais vivre ça. « Quand je m'ennuie, je chasse », se rappela-t-elle. Julie se promit de lui offrir les meilleures occupations qui puissent exister. Il ne s'ennuierait jamais. Il n'aurait jamais plus besoin de la chasser.
On frappa à la porte et il entra, un plateau de nourriture fumante dans les bras. Elle s'assit dans le lit et commença à déguster l'excellent petit déjeuner.
- Il y a une dernière chose dont nous devons discuter, indiqua-t-il. Je te rappelle : pas le mot interdit.
- Je me souviens, indiqua-t-elle.
Il se saisit du sac à main de la jeune femme d'où il sortit le pendentif d'Emy. Julie se tendit. Elle ne voulait pas le perdre.
- Les gens qui ont cet objet demandent à l'obtenir et savent ce jour-là à quoi s'attendre. Pour le mériter, il faut être une Emy… s'offrir… se laisser faire… ne pas bouger… ne pas broncher… ne pas se débattre… ne pas hurler…
Julie baissa les yeux. Comment pouvait-on subir ça volontairement ?
- Je te pose donc la question : souhaites-tu posséder ce collier et donc, passer le test nécessaire ?
- Si j'échoue ?
- Je ne m'arrête pas, répondit-il simplement.
Julie regarda le collier. Elle ne voulait pas. Le prix à payer était trop grand. Elle secoua la tête. Il sourit et rangea le collier dans une de ses poches.
- Je ne comprends pas, murmura-t-elle.
- Quoi donc ? demanda-t-il.
- Pour réussir, dit-elle en désignant la poche lestée, je suppose qu’il faut de l'entraînement.
- En quelque sorte, oui. Disons qu'il faut être informé et une bonne dose de foi.
- De foi ? répéta Julie sans comprendre.
Il ne répondit pas, indiquant qu'il ne comptait pas expliquer ce mot et sa présence dans la conversation. Julie lui concéda ce droit. Elle poursuivit :
- Bref, tout cela nécessite du temps je suppose.
- Il faut des mois, parfois des années, pour y parvenir, lui confirma-t-il.
- Emy était ma meilleure amie. Nous ne nous sommes jamais quittées depuis la maternelle. Comment a-t-elle pu vivre cela sans jamais m'en parler !
- Tout le monde a un jardin secret et ceux qui obtiennent le collier ont interdiction d'en parler.
- Quand a-t-elle eu le temps ?
- Elle n'est vraiment jamais partie en vacances sans toi, juste avec ses parents ?
- Si, bien sûr, mais… Vous voulez dire que ses parents le portent aussi ?
- Je n'en sais rien, probablement. Attends.
Il se saisit du téléphone sur la table de chevet, composa un numéro, attendit un moment puis demanda :
- À quel âge Emy White a-t-elle reçu son collier et ses proches le portent-ils ?
Julie ne fut pas surprise qu'il connaisse le nom de son amie. Après tout, il semblait tout savoir ou presque. Il raccrocha.
- Elle a reçu son collier à quatorze ans. Ses parents le portent, ainsi que son frère et une bonne partie de ses cousins, oncles et tantes.
Julie en fut abasourdie. Sa meilleure amie lui cachait une vie. Elle se sentit très seule. Son passé venait de se briser en morceaux. Il la laissa avec sa mélancolie.
"l'immense hangar à moitié mité et rouillé" => comment un hangar peut-il être troué par les mites ? Elles ont des mâchoires en métal ou autre chose ?
"L'endroit petit ne manquait pas de confort" => je trouve cette phrase un peut bizarre. Je l'aurai plutôt formulé d'une autre façon comme " Le petit endroit ne manquait pas de confort" ou "l'endroit, bien que petit, ne manquait pas de confrot" ou encore " l'endroit, petit, ne manquait pas de confort".
Voilà mes seules petites remarques pour ce chapitre.
A bientôt !
J'ai corrigé les deux phrases.
Tu m'as encore fait peur. J'ai craint de ne t'avoir perdue. Ouf. Tu es toujours là.
Entre temps, j'ai publié le tome 3, avec pas mal de modifications, tant sur l'histoire de Loreleï (où le nombre de descriptions a sacrément augmenté, mais où j'ai également un peu changé le scénario) que sur celle de Freijat où un peu plus de deux chapitres ont été rajoutés, ce qui devrait permettre une meilleure compréhension de l'ensemble et un meilleur suivi de l'héroïne.
Bonnes lectures !
Oh le tome 3 ! Joie ! Nouvelle lecture ! Oui effectivement je l'ai vu filer. Je m'y attaquerai dès la fin de celui-là ( c'est-à-dire pas tout de suite vu la vitesse à laquelle j'avance )