Chapitre 8 - Les Cénotes (partie 2)

Notes de l’auteur : Bonjour !
Suite et fin de ce chapitre :)
C'est un de mes passages préférés, j'espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à l'écrire :D

Moebius s’assit à table pour manger avant le lever du soleil, et se servit du cacao, des galettes de maïs, et de la compote de bananes. Au vu des autres tasses, propres, personne n’était encore descendu, ce qui lui convenait parfaitement. Il profitait même d’une seconde tasse de cacao lorsqu’un claquement de sandales à grelots lui parvint du couloir.

Vidant le reste de la boisson d’un trait, il se leva précipitamment juste au moment où Mademoiselle entrait. Il ignora le geste nerveux qu’elle fit avec ses mains et fuit dans le couloir sans lui laisser le temps d’engager la conversation. Elle n’avait pas son pareil pour le coincer dans des discussions où, malgré ses années d’expérience, il peinait à donner le change, la démonstration en avait encore été faite la veille. Mieux valait limiter le contact.

Moebius descendit les escaliers et sortit vers les écuries, le soleil tout juste rasant au-dessus des arbres qui bordaient le chemin par lequel ils étaient arrivés, et les jardins. Finalement, peut-être aurait-il préféré emmener un apprenti s’occuper d’une grand-mère en fin de vie.

Le chef de la garnison l’attendait à côté de deux chevaux, et l’accompagna dans un tour des principaux points d’intérêt du domaine, que Moebius cocha sur sa carte mentale. Il placerait un cercle de balises à une quinzaine de minutes à pieds du pavillon, ici, près du ceiba, et là-bas, de chaque côté du muret en ruines. Ainsi il saurait si quelqu’un entrait. Et en calibrant bien ses balises, ceux qui entreraient seraient moins nombreux.

— Merci pour le visite, dit-il au garde alors qu’ils faisaient demi-tour. Je vais continuer à promener moi seul un moment, si cela ne  dérange pas.

Le garde hocha les épaules et le laissa, lui permettant de repartir en sens inverse poser ses balises.

 

Moebius pinça les lèvres. Il avait cherché Dimitri partout dans le pavillon, y compris en sondant, mais celui-ci demeurait introuvable. En conséquence, il devait déranger la princesse, assise en plein soleil avec son carnet à croquis sur la terrasse intérieure.

Il se gratta le front du pouce.

— Mademoiselle ? Dit-il pour s’annoncer. Puis-je votre attention solliciter ?

— Certainement, répondit-elle d’un ton qui suggérait le contraire.

— J’ai balisé le parc de pièges. Pour éviter toute intrusion. Si vous sortez en forêt je devrai accompagner.

Un fort changement de fréquences autour d’elle le laissa interdit. Mademoiselle avait-elle provoqué cela ?

— Avez-vous déjà visité la demeure, monsieur ? Demanda-t-elle, le coupant dans sa réflexion.

Elle avait posé son carnet, s’était levée, et se triturait à nouveau les mains nerveusement. Moebius reconnut ce ton de voix. C’était celui dont il était impératif de se méfier.

— Seulement le domaine, Mademoiselle. Je m’apprêtais justement à explorer les intérieurs.

— Alors suivez-moi. Je suis née ici. Vous ne trouverez pas meilleur guide.

Il s’inclina et la suivit. Mademoiselle lui fit faire le tour des rares avantages défensifs du manoir, manifestement plus construit pour le prestige que pour se défendre. Une vieille douve en grande partie remblayée courait autour de l’étroite esplanade circulaire dont il avait fait le tour à son arrivée. De massifs volets en bois avaient été rajoutés sur la facade extérieure pour protéger des tempêtes.

Prenant soin de rester plutôt loin derrière Mademoiselle, tête baissée, Moebius se surprit à sourire malgré lui devant l’enthousiasme qui transparaissait parfois sous ses grands airs, et se concentra sur son accent factice pour répondre à sa tentative détournée de vérifier s’il connaissait les châteaux urussis.

— Je ne connais pas château circulaire, Mademoiselle, mais cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas.

La princesse prit la direction des cuisines, manifestement peu satisfaite de sa réponse. Ils traversèrent la poignée de domestiques vaquant à leurs occupations qui s’arrêtaient pour saluer à leur passage.

— Avez-vous de la famille là bas ? Demanda-t-elle en lui faisant signe de la précéder dans l’escalier des sous-sols. N’est-ce pas éprouvant de travailler si loin de ses proches ?

— Travailler loin des siens toujours difficile, Mademoiselle. Dans son pays ou ailleurs.

Mademoiselle le guida à travers les sous-sols, lui montra la salle des gardes, et la sortie vers la cour centrale où résonnaient à nouveau les pleurs d’Augustin. Un léger froncement de sourcil trahit l’inquiétude sur le visage de sa guide.

— Je suis au regret de vous laisser ici, monsieur. Je vous laisse admirer le cénote. Je vous montrerai la suite une prochaine fois.

Elle tourna les talons, fit quelques pas, puis se retourna, son chapeau souple pliant dans le vent.

— J’emmène le prince Augustin se promener en forêt cet après-midi. Soyez prêt à quinze heures.

Cette fois-ci elle s’en alla pour de bon, le laissant fatigué de ses efforts de concentration, et pas mécontent de se retrouver seul pour examiner la cour pavée, le puits du cénote, et surtout, les énergies.

Pouvait-il ôter ses bottes ? Oui, au pire il trouverait une excuse pour justifier ses pieds nus.

Moebius enleva ses bottes et ses chaussettes et les posa contre la rambarde en bois sculptée du puits. Les énergies lui remontaient dans les jambes d’une façon qui ne lui rappelait rien de connu. La peau qui s’était formée sur sa blessure picotait, mais pas comme lorsqu’un infirmer faisait des soins. Il parcouru lentement le tour du puits, posant les pieds bien au centre des pierres et laissant courir sa main sur le bois lessivé de la rambarde, un sourire aux lèvres.

Pas étonnant que Mademoiselle se plaise ici. Cet endroit lui ressemblait. Dérangeant et intriguant.

 

Au pied de l’escalier qui descendait du manoir vers l’allée cavalière, le cocher attelait un petit cheval rondouillard à une voiture à capote. Moebius s’assit sur les marches contre la balustrade de bois ouvragé et rajusta son armure. Il était dans une partie de jeu de patience. Mademoiselle finirait par se lasser.

Il se releva en entendant le prince Augustin trottiner en riant derrière lui. En haut des marches, le garçon considéra l’attelage, et le toisa de son petit mètre de haut.

— A bras ! Ordonna-t-il avec sérieux.

Moebius leva les yeux vers la princesse qui arrivait derrière lui en enfilant des gants, incertain de la conduite à tenir. Mademoiselle opina. Soulevant l’enfant avec précautions, il le déposa à l’arrière de la voiture, avant d’attendre, mal à l’aise, qu’on lui indique quoi faire de sa propre personne.

— Montez. Décréta Mademoiselle en tapotant la banquette à côté d’elle, guides en main.

Où était passé le cocher ? Moebius se hissa sur le siège en soupirant. Cela sentait le piège à plein nez. Il se frotta la peau du cuir chevelu qui le démangeait. Elle allait bien finir par se lasser.

La princesse fit prendre le pas au cheval d’un claquement de langue pendant que sa femme de chambre s’évertuait à faire asseoir le petit prince.

— Mademoiselle conduit-elle souvent seule sa voiture ? Demanda-t-il.

Elle lui jeta un regard en biais.

— Vous sentiriez-vous mal à l’aise d’être mené par une femme ?

— Ce n’est pas ce que je voulais dire.

— Dommage.

Moebius se mura prétendument dans un silence outré, et la laissa conduire son attelage à travers les chemins qu’elle connaissait manifestement bien, lui indiquant simplement de temps en temps ceux à éviter. A l’arrière, la domestique nommait au petit garçon les arbres, fleurs et oiseaux qu’ils rencontraient.

Mademoiselle les mena à une large clairière au milieu de laquelle trônait un temple en ruine comme il en avait déjà croisés au nord. Comme quoi, les Norsk avaient effectivement laissé des traces, même si, à force de mariages et de négociations, ils avaient fini par se fondre dans la population.

Laissant les deux femmes occupées avec le bébé, Moebius grimpa au sommet des ruines, du haut desquelles il put apercevoir le toit du pavillon, et, au loin, la cordillère aux sommets glacés noyés dans le ciel.

— Ah, monsieur ! Vous revoilà. Nous disions de la poésie. Sauriez-vous répéter « Que me vaut vos voeux, puisque sous notre toit notre foyer brûle » ?

Il déforma grossièrement - et volontairement - le vers, ce qui pleurer de rire la domestique, qu’il remercia intérieurement pour sa présence lui évitant l’interrogatoire ouvert.

Mademoiselle allait nécessairement finir par se lasser.

 

Moebius fit le tour de la terrasse intérieure, prenant soin de prendre le côté à l’ombre, et surtout pas par le côté ensoleillé où Mademoiselle dessinait, rentra par la bibliothèque et descendit par les échelles des rayonnages.

Il refit lentement le tour des pièces, curieux. Les décors contrastaient, mélangeant meubles et peintures récentes et colorées avec d’anciennes moulures aux motifs difficiles à identifier. Plusieurs portraits de l’ancien roi et des deux princes qui se disputaient sa succession ornaient les murs, et revenu à la bibliothèque où il sortit plusieurs livres susceptible d’être intéressants, il s’arrêta devant une petite esquisse en noir et blanc, probablement de Mademoiselle.

Après avoir posé ses quelques livres sur une table basse, Moebius s’étira et se laissa tomber dans un fauteuil couvert d’une toile en laine feutrée aux motifs de llama.

— Monsieur ! dit Dimitri derrière lui, essoufflé. Mademoiselle vous cherche.

Il se frotta le nez. Sa lecture devrait attendre.

— Merci Dimitri. Où puis-je la trouver ?

— A la volière, près des écuries.

Moebius passa l’enfilade de petits salons pour arriver dans la salle où ils dînaient, et, avisant, une fenêtre ouverte, la sauta pour accéder à la terrasse, ce qu’il regretta instantanément. La main appuyée sur le rebord de la fenêtre, il respira lentement le temps que sa récente blessure cesse de lancer. Puis il prit la direction des écuries en grommelant contre lui-même.

Piaillements aigus et bruissements d’ailes lui indiquèrent la porte de la volière. Il passa une seconde porte à claire-voix, et trouva Mademoiselle en train de rire avec un faucon qui lui mangeait son chapeau.

— Etiez-vous caché ? Dit-elle, reprenant son air sérieux. J’ai envoyé Dimitri vous chercher il y a au moins une heure !

Moebius se retint de la contredire, bien que son estimation soit largement exagérée, et se contenta de la saluer et de présenter des excuses.

— Savez-vous chasser ? Demanda-t-elle en faisant redescendre son faucon de son épaule vers son bras. Nous irons certainement avant l’équinoxe. J’ai ici deux oiseaux que je pourrais vous prêter.

Il changea de pied d’appui. Non. Il n’avait jamais chassé au sens « noble » du terme, et encore moins au faucon. Valait-il mieux l’admettre ou prétendre ?

Mademoiselle, soudain silencieuse, le fixait avec attention. Elle leva le poing, et son faucon s’envola.

— Non Mademoiselle, dit-il lentement sans réussir à se débarrasser de l’impression qu’il s’était à nouveau fait piéger. Je n’ai pas cette chance.

Elle continua à le dévisager. Maintenant, c’était certain, elle cherchait où elle l’avait déjà vu. Il baissa les yeux dans l’espoir qu’elle cesse son inspection.

— La mienne s’appelle Iseult, dit-elle d’un ton terriblement neutre.

Elle siffla, et donna un morceau de viande à l’oiseau qui venait de se poser sur son poing.

— C’est une femelle épervier.

Il la regarda reposer Iseult sur un perchoir, et s’approcher d’un énorme oiseau brun, qui sauta lui aussi sur son poignet.

— Celle-ci, dit-elle avec un sourire en coin en tournant la tête pour esquiver un coup d’aile, s’appelle Judith.

Moebius se résolut à la laisser s’approcher avec l’oiseau.

— Judith est une buse, continua Mademoiselle d’un ton nonchalant. Sa proie préférée, c’est le lièvre.

Elle s’arrêta tellement près qu’il put compter les perles brodées sur le col de son huipil et ses grains de beauté - ou les plumes de Judith - et fit monter la buse sur son épaule, l’empêchant de compter les plumes de Judith, et le forçant à se rabattre par défaut sur les rubans tressés de son chapeau rouge.

Les serres de l’une des pattes de l’animal s’enfoncèrent dans son épaule, là où le cuir de l’épaulette laissait place au coton du col. Il serra les dents. Entêtée. Et implacable. En d’autres circonstances il en aurait rit. Ou il l’aurait laissée continuer pour voir jusqu’où elle était prête à aller.

— Mademoiselle ne devrait pas se conduire ainsi, parvint-il à articuler. Ce n’est pas digne de vous.

La princesse se raidit et lui jeta un regard noir, les mâchoires serrées.

— Avec tout le respect que je vous dois, je suis payé pour vous protéger, pas pour subir vos caprices.

L’énorme rapace arracha le morceau de viande que Mademoiselle lui donna et s’envola avec un cri courroucé. Elle défroissa sa robe, lança un nouveau morceau de viande à l’oiseau, passa la porte à claire-voie et ôta posément ses gants de vénerie.

Moebius se passa une main dans le cou et sortit à son tour. Sa contenance l’intimidait. Et à force de la maintenir à distance il était en train de s’en faire une ennemie.

Mademoiselle referma la porte de la volière derrière lui et s’en fut vers le pavillon, les grelots de ses sandales rythmant ses longues enjambées. Il tâta son cou, puis se lança à sa recherche en se mordillant la joue.

Il la rattrapa dans la cour centrale, qu’elle traversait vers le Cénote en claquant des talons. Il plissa les yeux pour voir ses gestes malgré le contre-jour. Elle passa une jambe, puis la seconde, de l’autre côté de la balustrade, au mépris de toutes les convenances, se leva et dénoua son chapeau avec un air de défi.

— Savez-vous nager ?

Du côté cour de la balustrade, Moebius croisa les bras.

— Bien sûr.

— Parfait. Tenez mon chapeau, merci.

Et elle plongea.

Dans le trou béant.

Il lâcha le chapeau et sauta la balustrade en serrant les dents pour contenir l’élancement dans ses côtes. Au fond du gouffre, les rides à la surface se croisaient, mélangeant reflets du ciel et marbrures sombres de l’eau.

Où exactement avait-elle plongé ? Mademoiselle était notoirement bonne nageuse, elle attendait probablement juste sous l’eau le temps qu’il panique…

— Mademoiselle ? !

Les vaguelettes disparurent. Depuis combien de temps avait-elle plongé ? Il s’essuya les mains sur son pantalon, et posa les paumes au sol au bord du trou.

— Par l’Inframonde…

Evidemment, entre le point chaud, et le collier, il ne sentait rien.

Trop longtemps.

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ClementNobrad
Posté le 27/02/2023
Coucou,

Très rigolo ce petit jeu du chat et de la souris. Je suis sûr que Diane a démasqué Moebius mais qu'elle prend un malin plaisir à le malmener. Dailleurs, il a des attitudes pas très cohérentes pour un garde du corps. Jamais il aurait dû dire :"je ne suis pas là pour supporter vos caprices". Il parle quand même à une princesse... je ne le trouve pas assez patient et montre facilement son agacement. Je pense qu'il devrait avoir une attitude différente pour un assassin expérimenté

Je ne relève pas les coquilles car tu vas utiliser antidote mais :

"Elle allait bien finir par se lasser.". Tu utilises 3 fois cette phrase en 3 paragraphes. Je ne comprenais pas ce qu'elle faisait là, se lasser de quoi? Pourquoi répétée 3 fois? Erreurs de corrections ?

A tres vite !
Camille Octavie
Posté le 27/02/2023
Bonjour !

Merci pour ton retour :)
Je suis d'accord que je n'ai pas réussi à bien faire passer le "professionnalisme" et qu'il faut que j'y remédie à la prochaine réécriture, mais pour autant sur cette phrase que tu as noté, pour lui c'est bien réfléchi et pas "sorti tout seul" :) Il a cherché ce qui était le plus susceptible de la couper court dans son "élan". Et s'il la connait principalement de réputation, il estime (réputation + ce qu'il en a vu depuis) qu'elle n'est pas du genre à faire fouetter ou pire parce qu'on lui tient tête.
Par ailleurs, on n'en est pas là, mais c'est une société où l'on pratique les sacrifices humains de façon régulière (pas souvent, mais des gens de leur âge ont du en voir déjà plusieurs). Ce n'est pas une société où l'on fait décapiter un mercenaire/garde pour des mots.

Je suis tout de même preneuse de tes suggestions avisées sur ce qu'il pourrait dire ou faire pendant ces quelques chapitres d'esquive... C'est un personnage qui est à l'opposé de moi, en quelques sortes, j'ai parfois du mal à me mettre à sa place ^^ toute idée extérieure est la bienvenue

Pour la construction qui revient 3 fois, c'est parce que je souhaitais trouver un "fil conducteur" du genre "mais ça va bien finir par cesser ?", mais après avoir buté un long moment pour trouver plus subtil, j'ai laissé ce problème là pour une prochaine réécriture ^^'
Vincent Meriel
Posté le 26/02/2023
Rebonjour !

Je trouve la fin de ce chapitre très chouette et plus animée que l'autre partie.

À force d'avoir peur de Diane, Moebius ne donne pas trop l'impression d'être un assassin expérimenté, mais ça le rend plus humain du coup (ainsi qu'un peu idiot ^^).

Même si j'aime bien son duo avec Diane, on sent aussi que la princesse commence à craquer et c'est bien que ça lui fasse les pieds. Je suis curieux de voir ce qu'il ressortira de ce saut de l'ange, avec sa blessure je suis un peu inquiet pour lui ^^'

En point un peu plus compliqué, j'ai eu du mal à comprendre pourquoi Moebius semblait parler comme Yoda au début. Il pourrait être bien de préciser qu'il parle volontairement mal.

En autre note, très général, avec la surveillance de Moebius et le fait qu'il place des pièges dans la forêt on a l'impression qu'il pourrait y avoir un danger. Néanmoins, ce qu'il redoute n'est pas très clair au final (il pourrait y avoir une guerre entre ses frères, mais pourquoi iraient-ils tuer leur soeur qui n'a aucun droit sur le trône ?), du coup c'est peut-être difficile de donner corps à la menace.

Quelques remarques de plus glanées au cours de ma lecture :

> la démonstration en avait encore été faite la veille => je n'arrive pas a retrouver le dialogue dont il parle.

> Et en calibrant bien ses balises, ceux qui entreraient seraient moins nombreux. => Je comprends après qu'il s'agissait de piège, mais une explication ici serait peut-être mieux. Ce n'est pas très clair que des balises pourraient empêcher des gens d'entrer.

> pour saluer => pour les saluer (?)

> ce qui pleurer de rire => ce qui fit pleurer de rire (?)

En tout cas, j'ai bien aimé qu'après tout un début à éviter Diane il finisse par se retrouver avec. Il était temps ^^

Je suis curieux de voir cette partie sous le regard de Diane maintenant et, évidemment, de connaître le dénouement de ce plongeon.

À bientôt !
Camille Octavie
Posté le 26/02/2023
Rebonjour :)
Merci pour ces remarques, ce chapitre et les suivants ont fait l'objet de remaniements monstrueux a la réécriture, heureusement il y a des lecteurs pour m'aider à voir ce qui a été raté ou perdu en route 🤣
A peu près dans l'ordre:
- Moebius aurait été franchement plus "pro" si Diane avait été sa cible en fait. La il est "perdu" parce que dans ses ordres, il y avait aussi de faire ami ami avec elle, sauf qu'elle a bien senti l'éléphant sous nénuphar et c'est devenu un cauchemar. Tu n'es pas le seul a trouver que ça lui donne l'air simplet, il faudra que j'essaie de limiter ça
- il faut que je revoie le passage sur les pièges, il manque sa "tactique" et ce qu'il estime être la menace effectivement :/ je l'avais enlevé car ça faisait un pavé illisible mais je vais me creuser un peu la tête sur comment le replacer
- merci pour les typos et oublis :)
Camille Octavie
Posté le 26/02/2023
Je sens qu'une fois cette réécriture terminée je serai bonne pour en relancer une autre direct 🤣 mais j'aimerais me laisser le temps de finir d'abord le tome 3 (premier jet)...
Vincent Meriel
Posté le 28/02/2023
D'accord, je comprends mieux qu'il soit perdu. Je pense que ce n'est pas tout à fait clair qu'il essaye de faire ami/ami (après ça n'a pas l'air d'être sa spécialité ^^')

On n'en sort jamais des réécritures XD (bon si un jour...), tu as bien raison de faire une pause !
Elly Rose
Posté le 16/12/2022
Et comme toujours me voilà!

Que dire de ce chapitre si ce n'est que j'ai vraiment beaucoup aimé? Diane montre clairement un caractère de défiance envers Mœbius et son comportement est à la fois insolent, drôle et agaçant! Oui oui, les trois en même temps!
Les réactions de notre Egy préféré sont aussi très intéressantes, trop préoccupé à l'idée qu'elle ne le découvre pas vraiment il se met un peu en mauvaise posture et la fin de ce chapitre ah! Comment dire! J'ai hâte de voir la tournure que tout cela va prendre!
Un très bon chapitre qui nous a fait visiter ces contrées, les détails permettent une bonne visualisation des lieux, c'est un super travail!
Camille Octavie
Posté le 16/12/2022
Quelles éloges ! Mille mercis ! J'en suis tout chose !
Et extrêmement motivée pour faire de mon mieux pour que mes chapitres suivants soient bien aussi !
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