Deux années s’étaient écoulées depuis le divorce de mes parents. J’aimerais dire que j’avais trouvé un semblant d’équilibre, mais ce serait un mensonge. La maison où j’avais grandi n’était plus qu’une ombre de ce qu’elle avait été. Les fleurs dans le jardin étaient dorénavant aux abonnées absentes, la poussière s’accumulait sur les meubles, et même moi, je m’étais laissée aller. Mon chignon, autrefois soigneusement fait par ma mère n’était plus qu’un amas de cheveux désordonnés, attachés à la va-vite.
Même après avoir été séparé de mon père, elle tenta jusqu’au bout de me dissuader de devenir une chasseuse avec ses arguments que je connaissais par cœur : « C’est trop dangereux », « Fais quelque chose de plus sûr, de plus stable », « Ton père ne te prendra jamais avec lui pour chasser ». Ce dernier argument était celui qui me blessait le plus, vu qu’une partie de moi se disait qu’elle avait raison.
Mais bornée comme je l’étais, j’obtins mon diplôme de chasse à 19 ans, accédant au rang « Initiatique ». Ce jour-là ma mère coupa définitivement tout contact avec moi. J’avais beau prétendre que je m’en fichais, ça faisait mal.
Après quelques mois, je pris la vicieuse habitude de boire au bar de la guilde des chasseurs. Je regardai alors mon verre, mon index tournant autour de son bord. J’étais là, seule, guettant un retour éventuel de mon père, qui ne rentrait quasiment plus à la maison. J’étais constamment en recherche de son attention, réalisant et comprenant ce qu’avait enduré ma mère durant près de vingt années, à attendre le retour de l’homme qu’elle aimait.
J’aimerais lui demander pardon un jour, en espérant que je trouverais le courage à ce moment-là.
Quoi qu’il en soit, j’étais tout de même heureuse d’avoir appris qu’elle s’était mariée avec un autre homme dont elle serait apparemment tombée enceinte. Et alors que je songeai à son bonheur qu’elle avait trouvé loin de mon père et de moi, Vico, un chasseur qui venait d’atteindre le rang « Élite », arriva à ma table. C’était ce gars-là, qui avait emmené l’équipe de mon père à la chasse du Kodiakon, entraînant la mort du jeune Sisto.
— Mes félicitations, Stelca. J'ai appris que tu avais déjà atteint le grade « Apprenti ». Tu trinques toute seule à ta promotion ?
Je détestais ce type, tout me dégoûtait chez lui. Ses cheveux argentés mi-longs et légèrement ondulés couplés à ses yeux remplis de malice et son large sourire carnassier me faisait à chaque fois froid dans le dos. J’étais mal à l’aise en sa présence mais je ne le lui montrais pas. Je ne pouvais pas lui donner cette satisfaction.
— Je bois pour le plaisir. Si tu comptes te joindre à moi, c'est toi qui rinces, lançai-je sèchement.
Il éclata de rire. Ce rire moqueur donnant l’impression d’être autant naturelle que forcé. Encore un de ses traits que je ne supportais pas.
— Tu ne tiens pas de ton père sur ce côté-là. D’ailleurs il attire pas mal de belles gonzesses depuis qu’il s’est séparé de Flora. C’est bien un authentique chasseur, rit-il encore plus fort.
— Oui et bien meilleur que toi, il n’est pas contraint d’offrir un verre à une gamine de 19 ans, rétorquai-je en prenant une gorgée de mon whisky.
Je savais qu’il se sentait inférieur à mon père, je voulais donc frapper là où je pensais lui faire mal, mais avec ce sourire qui ne s’efface jamais de sa face, difficile d’entrevoir quoique ce soit.
— Cela me fait bien plaisir d’offrir un verre à la fille du grand Kein, qui n’hésite même pas à participer au Koliseo. Même si tu t’es lamentablement fait éliminer. Ricana-t-il de plus belle.
Le Koliseo était un tournoi annuel qui avait lieu au Colisée de Jase. Il attirait bon nombre de touristes, prêts à mettre la main à la poche pour admirer des combattants déterminés à décrocher le titre de champion.
— C'était ma première fois. Mais je compte bien obtenir la victoire, l'année prochaine.
Vico hurla de rire et cela commençait fortement à m’agacer, et cela devait dorénavant se voir sur mon visage.
— Remporter la victoire ? Sérieusement ? Même ton père et moi avons très peu de chances de gagner ce tournoi. Pour quelle raison as-tu l'intention de le remporter ?
— Mon père m’acceptera dans son équipe uniquement si j’atteins le rang « Élite ». Et comme ce n’est pas demain la veille que cela arrivera. Je lui ai donc fait promettre de me prendre sous son aile si je remportais le Koliseo.
Vico en pouvait plus de rire, et ma colère commençait à faire tournoyer un léger vent autour de moi.
— Vous et vos promesses irréalisables vont me faire crever de rire un jour.
Si seulement c’était possible.
— Tu me sous-estime trop comme mon père d’ailleurs, mais quand j’aurais le titre de champion, vous serez contraint de reconnaître ma valeur.
— Ma petite Stelca, beaucoup de participants viennent des quatre coins du monde juste pour cet événement. La plupart du temps, ce sont des étrangers qui en sortent victorieux. Crois-moi, c’est une perte de temps. Surtout qu'une grave blessure pourrait mettre fin à ta carrière.
C’était du Vico tout cracher. Il avait toujours des arguments pour décourager tout ceux ayant de grands objectifs à atteindre.
— Je n’ai pas le choix de toute façon. Toi aussi, tu refuses de me prendre dans ton équipe lors de tes missions « Héroïque » ou « Élite ».
— J’ai peut-être changé d’avis, tu n’es plus une « Initiatique » maintenant et puis tes arguments se sont bien développés. Déclara-t-il en reluquant ma poitrine avec son vicieux sourire.
Mon estomac se noua de dégoût.
— Il faudrait soigner un peu plus ton apparence, mais ça peut le faire quand même. C’est un échange équitable. Tu me satisfais et je réponds à ton désir d’intégrer mon équipe, lors de mes quêtes « Élite ». Qu’est-ce que tu en dis ?
Je me levai brusquement, renversant ma chaise, le fixant avec mépris.
— J’en dit que tu ailles bien te faire foutre. Maintenant, dégage de ma table.
Navré pour ma grossièreté, et encore je m’étais bien retenue.
— Tu es sûr de toi ? Avec moi, tu pourrais en un rien de temps monter « Élite » et rejoindre l’équipe de ton papounet chéri. Même si à mon avis, il ne t’y intégrera jamais.
Je continuai à dévisager Vico du regard pour lui faire comprendre d’aller voir ailleurs. Mais cela avait l’effet inverse, car il aimait plus que tout torturer l’esprit des gens.
— Devenir une chasseuse « Élite » ou remporter le Koliseo, autant de dire qu'il est évident qu’il ne te recrutera jamais dans son équipe, rigola-t-il narquoisement.
— Apparemment, tu n’as pas bien entendu ce que je t’ai demandé, tu vas peut-être comprendre de cette manière.
Je générai une masse d’air dans ma main, qui tournoyait.
— Ne t'énerve pas, ma petite Stelca, je m’en vais. Mais sache que tu t’es mis la mauvaise personne à dos.
Je bouillonnai de rage et avec deux verres de plus, j’aurais très certainement dépassé les limites, en attaquant Vico.
Mais depuis ce jour, je ne parvenais plus à trouver d’équipe pour chasser.
— Stive, ce monde est vraiment pourri.
Stive, l'élégant serveur blond avec sa mèche qui tombait devant ses sublimes yeux bleus, m’amena le verre que j’avais commandé. Un whisky sec sans glaçon.
— Vico est une crapule de la pire espèce. Et vu que c'est devenu un chasseur « Élite », il a une influence considérable sur la carrière des autres chasseurs qui vont certainement suivre ses directives. Malheureusement, tu vas devoir attendre que ton père rentre de mission.
— Oui, en espérant qu’il atteigne le grade « Élite » également pour changer la donne.
— Oh, ne t’en fais pas, je ne l’ai jamais vu échouer une quête. Il est sans aucun doute le meilleur chasseur de la cité.
— L’équipe de Kein est rentrée. Ils sont parvenus à abattre l’Homupon.
Sachant que mon père chassait cette créature « Élite », je m’étais renseigné dessus. C’était un canidé mesurant en moyenne trois mètres lorsqu’il était debout sur ses pattes arrière. Il pouvait d’ailleurs se déplacer sur celle-ci ou sur ses quatre pattes. Son pelage sombre mêlait le noir d’encre et le gris cendré.
Sa mâchoire démesurément large, remplie de crocs acérés seraient capable de broyer des os d’un seul coup, et ses griffes aussi longue que des dagues seraient suffisamment tranchante pour lacérer les écailles d’un dragon. Sa capacité à se mouvoir à une vitesse et une agilité hors norme, tuant ses proies d’un coup de mâchoire ou de griffes, faisait de cette bête, un assassin hors pair.
Il aurait anéanti plusieurs villages d’une centaine d’habitant, avant de s’en prendre à un autre de deux mille assez loin d’ici, causant des dizaines de mort en l’espace d’une seule nuit. C’est le maire qui a commandité notre guilde pour cette mission périlleuse, que mon père avait apparemment réussi.
— Quand on parle du loup, dit Stive avec un regard fier.
Je laissai mon père arriver et fêter avec son équipe leur exploit, avant de me joindre à leur table.
— Salut ma puce, félicitations, on m’a informé que tu avais atteint le grade « Apprenti ».
— Merci papa, félicitations à toi aussi, tu vas pouvoir devenir un chasseur « Élite » maintenant.
— Eh oui, et je n’ai pas oublié notre promesse, dit-il en faisant référence à la plume du Phénix.
— Je voulais te parler, car je suis un peu dans le pétrin depuis quelques jours.
— Ah bon ? Qu’est-ce qui se passe ?!
— Vico fait pression sur les chefs d’équipe pour que je ne sois pas recrutée, du coup ça me bloque dans ma progression.
— Et pourquoi fait-il cela ?
— Il m’a manqué de respect alors je lui ai rendu l’appareil.
Je ne voulais pas dire que Vico m’avait fait des avances. Connaissant mon père, il en serait venu aux mains avec lui, et ça aurait pu fortement menacer sa promotion.
— Je suis désolé, ma puce, mais il serait peut-être temps pour toi de te raviser et de changer de profession.
— Sérieux ? Je suis venue te demander ton aide, et c’est tout ce que tu trouves à dire ?
Une partie de moi s’y attendait, mais je ne voulais pas y croire.
— Je t’ai déjà exprimé plusieurs fois mon avis. Je préfère que tu envisages une autre option que la chasse. Tu es certes libre de faire comme il te plaît. Mais ne compte pas sur moi pour te soutenir dans cette voie périlleuse, affirma-t-il sans sourciller.
Je commençai à réaliser que mon père ne voulait pas de moi, même si je lui prouvais que j’étais en mesure de me défendre, et cela me rendait malade.
— En tant que chasseuse, je suis déjà sur un chemin dangereux. Et pour ton information, j’ai relevé ton défi en participant au tournoi du Colisée. Et je compte bien le refaire chaque année !
— Tu as participé au Koliséo ?! Mais c'était pour te faire comprendre que je ne te choisirais pas dans mon équipe. En aucun cas, pour que tu t’y inscrives.
Et voilà, une autre de ses promesses faites en l’air, que j’avais prise sérieusement, m’atterrissant en pleine face donnant raison pour couronner le tout à ce maudit Vico. Je pouvais entendre son rire diabolique raisonné en moi et cela me mit dans une colère noire.
— Je comprends mieux pourquoi elle t’a quitté, tu fais toujours ce qu'il te plaît, sans te soucier des autres. Tu peux te carrer ta plume du Phénix bien profond, je n’en veux plus. Tu me dégoûtes et le truc qui me rend dingue, c’est que j’ai constamment pris ton parti même lorsque maman avait raison.
Mon père représentait tout pour moi, mais j’espérais vraiment lui avoir fait mal à ce moment-là. En même temps, il l’avait bien mérité.
— Oula papa se fait gronder, rit un de ses amis.
Ce fut le rire de trop, et c’est lui qui prit pour les autres.
— Vento !
Folle de rage, je déclenchai une forte bourrasque de vent de ma main droite. Celle-ci fit valdinguer le coéquipier de mon père avec sa chaise contre un des murs du bar, occasionnant pas mal de casse, au niveau de la vaisselle ainsi qu'un trou dans le mur. Puis, je partis du bar mes larmes brouillant ma vue.
Je me rendis chez Comen, une ancienne camarade de classe, pour éviter de retrouver mon père à la maison. Une sublime blonde qui attirait tous les garçons de l’école à ses pieds, mais malheureusement pour eux, elle était intéressée par les personnes de mon genre.
— Quel connard ce Vico et désolé de le dire, mais ton père est un gros con.
Dès qu’il s’agissait de moi, Comen prenait les choses très à cœur et son langage normalement très soutenu se dévergondait comme le mien lorsque j’avais trop bu.
Bon d’accord j’admets que je n’ai pas besoin d’avoir de l’alcool dans le sang pour me lâcher, mais il faut avouer que c’est compliqué dans ce monde pourri.
Je continuai donc à maudire mon père.
— Le pire dans tout ça, c’est que je m'imaginais partir en mission avec lui et apprendre à ses côtés. Au lieu de ça, je dois me débrouiller constamment seule. Il ne m’aide même pas un peu et me laisse dans le pétrin.
— Je sais que c'est dur, mais tu devrais envisager d’abandonner et de trouver une autre voie.
Mais non pas toi Comen.
— Hors de question, je n'ai pas fait tous ces sacrifices pour rien. Je n’ai plus d’autre choix que de remporter ce fichu Koliseo.
— Le tournoi du Colisée ? Mais on peut mourir là-dedans non ?
— Non, il est interdit de tuer ses adversaires. On peut se blesser, mais c’est le risque à prendre pour gagner beaucoup d’oseilles et le titre de champion qui confère des avantages au sein de la cité.
— Tu y as déjà participé ? Me demanda-t-elle, avec un visage qui connaissait déjà la réponse.
— Oui, cette année même. C’était une épreuve de course à obstacles, où on avait le droit de mettre des bâtons dans les roues, à ses concurrents.
— Et du coup, tu es arrivé combien ? Dit-elle rassurée de savoir que c’était une course.
— Je n'ai pas eu la possibilité de franchir la ligne d’arrivée, un utilisateur de l’élément de la terre m’a enfermé avec des blocs de pierre. Et mon élément de l’air n’était pas suffisamment puissant pour que je m’en sorte. J’ai donc perdu.
— La loose. Mais tu penses être capable de gagner un jour ?
— Au vu des épreuves qui se sont déroulées au cours des vingts dernières années, j'augmenterais grandement mes chances d'être victorieuse, dès lors que je parviendrais à voler dans les airs grâce à mon élément.
— Mais apprendre à voler, c’est loin d'être facile, si je me souviens bien de ce que disait le prof. Tu as du courage en tout cas. Moi, je n’ai pas eu la force d’apprendre à utiliser mon élément du feu, trop la flemme. Surtout quand j’ai vu une de mes cousines brûler accidentellement une de ses robes. Je tiens quand même à mes vêtements.
— Je te reconnais bien là, rigolai-je.
Je passai la semaine avec Comen. Nous fîmes du shopping, jouâmes au bowling et profitâmes du porte-monnaie des garçons, pour consommer gratuitement de l’alcool, dans des bars de rencontre. Tout cela me fit un bien fou et me changea les idées.
Mais au fond de moi je savais bien qu’elle aussi souhaitait que j’arrête la chasse. Je n’étais pas contre que l’on s’inquiète pour moi, mais j’avais plutôt l’impression que l’on doutait de ma réussite en tant que chasseuse.
En rentrant enfin chez moi, mes yeux se posèrent sur une lettre laissée sur la table. Elle commençait par ces mots :
« Chère Stelca, je suis désolé de te décevoir. J'ai conscience que je n’ai pas été un père convenable, ni un mari dévoué pour ta mère. Tu as raison, j’ai toujours agi selon mes envies, et cela vous a causé du tort. Sur ce point, tu me ressembles un peu, car tu n’as jamais écouté maman ou moi, en persistant à vouloir devenir une chasseuse. Mais j’ai bien réfléchi à cela et je dois respecter ta décision. J’ai donc discuté avec Farit, un chasseur « Héroïque ». C’est quelqu'un de prudent, qui a beaucoup d’expérience et qui prend soin de son équipe. Si tu lui demandes, il t’intégrera dedans. Je te demanderais juste de faire attention à toi et de ne plus participer au Koliseo. Pour ma part, il est temps que j’accomplisse la promesse que je t’ai faite, celle de te ramener une plume du Phénix. Ça risque de me prendre beaucoup de temps. Je rentrerais quand même à Jase pour me ravitailler, en espérant te voir à ces moments-là. Je t’aime ma fille. »
Cette lettre me fit plaisir et mal en même temps. Même si c’était à contrecœur, mon père me soutenait dans la voie de la chasse. Cela me boosta de plus belle et je me languissais de reprendre du service. Même si j’aurais souhaité accompagner mon idole dans la quête du Phénix, car je tenais particulièrement à lui offrir également cette plume.
Stelca est un peu plus tempérée que les deux autres protagonistes, l'un très doux et l'autre vengeur, c'est bien d'avoir cet « entre-deux ».
En ce qui concerne Vico... il mériterait une gifle pure et dure (ou de se faire tirer les cheveux, au choix).
Merci pour ton commentaire Aoren :)
J’ai vraiment apprécié que sa mère retrouve le bonheur et mieux encore, que sa fille la comprenne. Dans les histoires de divorce, il n’y a jamais que du blanc et que du noir et j’aurais détesté que la mère de Stelca soit «juste» la méchante.
J’ai noté une coquille : "Je lui ai rendu l’appareil" Je suppose que c’est la pareille XD
Stelca a tout pour devenir l’héroïne qui va prendre sa revanche sur la vie. Elle n’est ni perdue dans sa colère, ni déprimée et dramatique sur son existence et je l’avoue… c’est pile poil ce que j’adore. J’ai hâte de lire la suite.
Ah et Vico… j’aurais aimé qu’elle le fasse craquer comme une chips ! Grrrr !!
Merci pour cette lecture ! <3
Merci pour le commentaire et ravi de voir que Stelca ne te déçoit pas. Les personnages féminins étaient l'un de mes points faibles il fut un temps, et j'ai essayé de bosser au mieux pour m'améliorer dans ce registre.
Oula la coquille et elle est grosse celle là ^^', bien vu et merci :)
Bon et bien l'histoire continue!
J'aime bien la fin, la lettre est touchante.
Je redirai ici, attention au ping pong dans les dialogues, pour avoir des scènes plus ancrées.
Une remarque : "une chasseuse de classe D." Je me disais que si je devais être chasseur, je dirais juste, "une D". Un A. Une B. Etc...
Allez, à bientôt!
Merci pour le commentaire.
Je vois, quand les chasseurs discutent entre eux ils se parleraient directement via la lettre de leur rang. Comme une sorte langage spécifique à leur métier.
Bonne idée, merci :)