Chapitre 8 : Mutilation

Rurik se tenait devant la fenêtre de sa chambre, son regard scrutant les jardins du Q.G qui s'étendaient en contrebas. Armé jusqu'aux dents, il avait revêtu sa tenue de combat. Il tenait une corne de brume à la main pour sonner le lancement de l'attaque. Il ne s'était pas retourné lorsque Nevra s'était glissé dans la pièce.

— Tu es venu m'arrêter ? demanda alors le capitaine de l'Ombre d'une voix calme.

— Ça dépend de vous, répondit Nevra en sortant de l'ombre. Mon rôle est de protéger la Garde et de combattre ses ennemis. Si vous êtes un ennemi, je vous abattrai sans hésitation. Si vous êtes un allié, alors expliquez-moi comment Rena s'est retrouvée dans cet état ?

— Pourquoi poses-tu des questions dont tu connais déjà la réponse ? C'est moi qui l'ai plongée dans le coma. Si j'avais pu, je l'aurais tuée, mais elle est trop précieuse pour être sacrifiée aussi inutilement. Et si possible, je préférerais ne pas avoir à te tuer non plus. Ce serait dommage de gâcher un tel potentiel.

— Il n'est pas trop tard pour faire marche arrière. Vous pouvez encore tout arrêter.

— Ta naïveté est touchante... Tu dois penser que je ne suis qu'un vieillard aigri à qui l'ambition est montée à la tête. Tu crois pouvoir me ramener à la raison avant que je fasse une bêtise, mais sache que je ne suis pas en pleine crise existentielle. Prendre le contrôle de la garde n'est qu'une étape vers un projet bien plus vaste.

— Quel projet ? Aidez-moi à comprendre.

— Je vais te donner une chance de t'en sortir. Range ton sabre, prends Rena avec toi, et quittez la cité tous les deux. Considère cela comme la faveur d'un capitaine envers ses deux subordonnés favoris. Je lèverai le sort lors de la prochaine pleine lune d'Agû. À toi de la protéger jusque-là.

— Je ne sais pas en quoi Rena est votre subordonnée favorite, mais vous la connaissez vraiment mal. Elle n'acceptera jamais de déserter la Garde. Son devoir passe avant sa propre vie et qui suis-je pour m'opposer à cela ? Je préfère vous affronter ce soir plutôt que m'attirer ses foudres quand elle se réveillera deux semaines plus tard et apprendra que j'ai pris la fuite avec elle en abandonnant tous nos camarades. Et je ne parle même pas de l'elfe fou furieux qui va me poursuivre jusqu'au bout du monde si j'enlève sa petite amie. Je tiens à la vie, moi.

— À ta guise. Sache toutefois que la roue du destin est en marche et que rien ne peut empêcher ce qui va se produire. Même si tu me tues, ça ne changera rien au résultat final.

— Je libérerai Rena de votre sort. C'est la priorité pour le moment et c'est une raison amplement suffisante pour vous tuer.

— Hm... Ton amour pour cette fille voile ton jugement. Tu risques de le regretter amèrement. Assez discuté. Puisque tu es déterminé à me tenir tête, montre-moi de quoi tu es capable. Un dernier combat entre le maître et l'élève.

— Sans vouloir vous vexer, j'ai déjà un maître, et ce n'est pas vous, rétorqua Nevra avec un léger sourire moqueur tout en dégainant son sabre.

***

Nevra eut à peine le temps de se mettre en garde que trois poignards volaient vers lui. Il para le premier de sa lame, esquiva le second de justesse, mais le troisième lui entailla la cuisse. Il savait que ce ne serait pas facile de vaincre le plus grand assassin de la garde d'Eel, mais fort heureusement, Rurik retenait ses coups. Le vampire, lui, n'était pas aussi tendre. Il utiliserait cette faiblesse à son avantage et encaisserait les coups jusqu'à ce que son capitaine baisse sa garde.

L'odeur de sang ne tarda pas à remplir la chambre. Les lames fusaient et allaient se planter dans les murs, derrière les deux gardiens, quand ils arrivaient à les éviter. Nevra maniait le katana de son amie d'une main pour parer les attaques adverses. De l'autre, il invoquait kunai après kunai dans l'espoir de toucher Rurik, mais la défense de son adversaire était sans faille. Il ne l'avait même pas éraflé.

Le vampire arracha le couteau qui venait de se planter dans son épaule en haletant. Il avait perdu beaucoup de sang. Beaucoup trop. Ses pouvoirs de régénération commençaient à faiblir et ses blessures ne se refermaient plus aussi rapidement qu'avant. Il se demandait si son capitaine, loin de faire preuve de clémence, n'était pas plutôt un sadique qui prenait plaisir à le tuer à petit feu en le faisant courir à droite et à gauche. Froid et implacable, il dominait le combat et ne lui laissait pas une seconde de répit.

***

Rurik qui avait gardé ses distances jusque-là franchit les quelques mètres qui les séparaient d'un pas vif. Il lui asséna un violent coup de pied dans les côtes. Le vampire eut tout juste le temps de bloquer le coup suivant avec un bras déjà mal en point. Le choc l'obligea à reculer en grimaçant de douleur. Profitant de son déséquilibre, son capitaine le saisit par la gorge puis le plaqua contre le mur. En une fraction de seconde, Nevra fut désarmé et le sabre de Rena se retrouva dans la main de son ennemi.

— Il y a tellement de façon de tuer un vampire. Il n'y a que les humains pour croire que c'est une tâche ardue, car ils ont la tête remplie de fantaisies et n'ont pas les ressources que possède un assassin aguerri. Le bon poison, la bonne malédiction, la bonne arme... La base de tout assassinat, c'est l'information. Dis-moi qui tu es et je saurai comment te tuer. Sais-tu qui je suis ?

— Non, admit Nevra, c'est justement pour cela que j'ai pris ce sabre. Je n'ai pas besoin de connaître la nature ou les pouvoirs de ma cible.

— C'est une belle lame, admit Rurik en admirant le sabre immaculé qui n'avait pas fait couler la moindre goutte de sang. Un sabre de légende qui neutralise la régénération. Tu pensais pouvoir me tuer plus facilement avec ça ? Tu pensais que cela compenserait la différence de niveau entre toi et moi ? La valeur d'une arme se mesure au talent de son manieur. Tu ne mérites pas une lame de ce calibre, pas plus que ta partenaire qui n'a même pas idée de l'étendue de ses pouvoirs. Mais je suppose que vous partagez tout, même la stupidité et la médiocrité.

— On va parler épées et fourreaux longtemps ou vous allez enfin vous décider à me tuer ? répliqua le vampire avec un sourire féroce tout en le défiant du regard.

— S'il y a bien une chose qui n'a pas changé chez toi depuis que je te connais, c'est ton arrogance.

— On se demande de qui je tiens ça...

— Puisque tu es si fier de ce sabre, voyons voir ce qu'il est capable de faire.

***

Un sourire mauvais étira les lèvres fines et grisâtres de Rurik. Il appuya l'acier effilé contre le visage du vampire. Un sadique, à n'en pas douter. Il prenait son temps et jouait avec les nerfs de Nevra qui n'arrivait pas à anticiper où ni quand il allait lui infliger la prochaine blessure.

Le capitaine de l'Ombre fit glisser la lame le long de la joue du vampire en remontant lentement vers ses yeux, son sourire s'élargissant de plus en plus. Paralysé par la terreur et l'anticipation de la douleur, Nevra poussa un long hurlement perçant lorsque la pointe du sabre s'enfonça dans son œil. Le vice-capitaine de l'Ombre tomba à genoux, terrassé par la douleur, le sang coulant à flots entre ses doigts tremblants.

Rurik essuya consciencieusement le bout de la lame sur un pan de sa cape avant de se détourner.

— Pourquoi vous ne m'achevez pas ? demanda Nevra avec peine, sa voix déformée par la douleur.

— Parce que tu es un spécimen rare, mais rare ne signifie pas unique et irremplaçable. Si tu tiens vraiment à mourir...

— Je préfère mourir que m'avouer vaincu, rétorqua le vampire en se relevant malgré la souffrance lancinante qui pulsait dans son globe oculaire mutilé et ses jambes flageolantes.

— Comme tu voudras.

Le capitaine perfide fit volte-face pour se jeter avec force et rapidité sur Nevra, mais, alors qu'il allait le frapper en plein cœur, il se figea un instant puis recula, aveuglé par un nuage de poudreuse blanche et froide. Lorsque le tourbillon de neige se dissipa, laissant quelques traces de givre ici et là, le vampire avait disparu.

À sa place se tenait Rena. Elle ne lui laissa pas le temps de réagir et souffla un nouveau nuage glacé qui le paralysa juste assez longtemps pour qu'elle le désarme d'un coup de pied et récupère son arme. Elle se mit en garde, le sabre prolongeant son bras comme une extension de son propre corps.

— Nevra ! appela-t-elle. Cercle !

Rurik sentit une vibration dans l'air. La seconde d'après Rena avait disparu comme Nevra avant elle. D'où allait-il venir ? Sur les côtés ? En haut ? Derrière ! C'est alors qu'il se rendit compte qu'il ne pouvait pas bouger. Ses pieds étaient prisonniers d'un bloc de glace. La garce. Elle l'avait distrait avec ses nuages de neige pour le priver de sa visibilité, tout en faisant baisser la température de la pièce de façon uniforme, afin qu'il ne remarque pas qu'elle avait en même temps gelé le sol. Il poussa un juron étranglé lorsqu'il se rendit compte – trop tard – de la supercherie. La lame d'acier glacé lui avait déjà transpercé le cœur.

***

Alors que Nevra pensait avoir mis fin au combat, le corps de Rurik commença à se décomposer en un millier de plumes noires qui l'engloutirent dans une tempête noir de jais. Un croassement rageux retentit, puis il ne resta plus rien que le cadavre encore fumant et ensanglanté du capitaine sur lequel tombaient paresseusement quelques plumes. Une flèche fendit l'air. Un deuxième croassement surpris, suivi d'un bruit sourd, se fit entendre à l'extérieur lorsque l'oiseau de mauvais augure s'effondra dans la cour, quelques mètres plus bas.

— Heureusement que je suis là pour finir le boulot, lança Ezarel en entrant dans la pièce, son arc à la main. Et après, ça se dit assassin professionnel...

— Tu m'excuseras, je ne vois pas plus très clair, rétorqua Nevra en couvrant son œil crevé qui lui faisait encore terriblement mal. T'es qui déjà ? Une fée bleue casse-couille ?

— Nevra, ton œil... réalisa alors Rena en s'approchant de lui. Laisse-moi voir.

— C'est rien, ce n'est qu'une égratignure, mentit le vampire.

Son amie le força à retirer sa main, révélant ainsi la plaie béante.

— C'est de ma faute, souffla la yuki-onna en contemplant la blessure avec un air plus triste que dégoûté. Si j'étais arrivée plus tôt, ce ne serait pas arrivé...

— Tu ne vas pas pleurer quand même ? s'affola le vampire en voyant les larmes lui monter aux yeux. Il me reste encore un œil, puis je pense que je serai encore plus sexy avec un cache-œil. C'est un mal pour un bien. Un œil de perdu, dix filles de retrouvées.

Nevra lui offrit son plus beau sourire qui se transforma en grimace sous l'effet de la douleur.

— T'es vraiment pas possible... soupira Rena en secouant la tête, exaspérée par l'immaturité du vampire.

Elle déchira un morceau de sa tunique pour en faire une compresse qu'elle appuya contre la blessure de son vice-capitaine.

— Tiens-le bien, lui dit-elle, le temps de rejoindre l'infirmerie.

— Il faut prévenir Miiko et les autres. Les hommes de Rurik doivent encore être en position, à attendre son signal.

— C'est déjà fait, dit Ezarel. J'ai prévenu Leiftan et Miiko. La garde Étincelante doit être en train d'arrêter les membres de l'Ombre à l'heure qu'il est. Comme on pouvait s'y attendre, notre chef adorée est hystérique. Espérons qu'elle ne fasse pas rouler trop de têtes.

— Rena connaît les noms et les visages des complices de Rurik. Les autres ont été manipulés, soudoyés ou menacés. Un rappel à l'ordre devrait suffire.

— Espérons... Enfin, ce n'est pas pour dire, mais c'est toujours la garde de l'Ombre qui fout la merde.

— C'est certain que ce n'est pas les petites fleurs en jupettes de l'Absynthe qui vont fomenter un coup d'État. Pourtant, pour quelqu'un qui prône le "faites l'amour, pas la guerre", je te trouve sacrément coincé.

— Tu veux que je te crève le deuxième œil ?

— Oh ! C'est bon, là ! s'exclama alors Rena avec agacement. Vous n'allez pas recommencer !

Les deux garçons échangèrent un dernier regard mauvais, mais le vampire ne broncha pas lorsque Ezarel le soutint jusqu'à l'infirmerie.

Rena s'était joint aux membres de l'Étincelante. Les portes du QG avait été fermées pour empêcher quiconque d'entrer ou de sortir. La lieutenante avait rassemblé quelques gardiens pour descendre là où était tombé Rurik. Il était probablement encore en vie, mais ils devaient l'arrêter avant qu'il ne prenne la fuite. La jeune femme préférait le prendre vivant. Il fallait qu'ils l'interrogent pour comprendre ce qui l'avait motivé à trahir la Garde. De plus, un procès en bonne et due forme face à la Justice royale était toujours préférable à une exécution sommaire.

***

L'illusion que Rurik avait utilisée comme leurre s'était dissipée quelques minutes plus tard dans un tourbillon de plumes ténébreuses. Il s'était métamorphosé en corbeau dans l'espoir de prendre la fuite, mais une flèche avait transpercé son aile. Il n'avait pas réussi à esquiver le projectile mortel. Son aile déchirée, il avait chuté. Il s'était écrasé lourdement quelques mètres en contrebas, dans un bosquet, au pied du palais des Ombres.

Le Walraven avait repris son apparence humaine. Il porta la main à sa poitrine ensanglantée. Les blessures infligées par le sabre de Rena étaient bien réelles. Elle ne l'avait pas épargné et les effets de la lame maudite étaient redoutables. La magie du sabre neutralisait ses pouvoirs de régénération et faisait puruler ses plaies sanglantes.

Des plumes noires s'étaient massées autour de la blessure, dans un vain effort pour la refermer. Elles formaient un cataplasme épais, mais la plaie se rouvrait sans cesse et saignait de plus belle. Son cœur se crispa dans un spasme violent et douloureux. Rurik cracha une gerbe de sang. Il allait mourir. Il n'avait aucune chance de s'en sortir seul. Il devait compter sur eux.

Soudain, l'air vibra. L'espace semblait s'étendre et se distordre. Les étoiles s'éteignirent les unes après les autres et la lune d'Agû se para d'une teinte violacée. Le Q.G se dissolut dans l'aether pour laisser place à une forêt de cristaux d'améthyste, une lueur mystique pulsant en leur cœur. Il avait basculé dans l'Antre-Monde. Ils étaient là. Ils allaient le sauver. Une déchirure s'ouvrit dans le néant pour laisser passer deux silhouettes.

— Necro, Scorpio. Vous êtes là.

— Vous allez mourir, constata le dénommé Necro avec détachement.

— Je sais, mais tu vas me ramener. Comme à chaque fois.

— Pas cette fois, non.

Le garçon s'agenouilla près de lui en rabattant les pans de son manteau sur ses talons. Son visage était caché dans l'ombre de sa capuche.

— Mon maître vous remercie pour vos services, mais il n'a plus besoin de vous. Sans rancune.

Rurik esquissa une grimace de dégoût. La trahison avait un goût atrocement amer. Alors que Necro approchait sa main pour abréger ses souffrances une bonne fois pour toutes, le capitaine déchu saisit son poignet. Il n'avait pas l'intention d'implorer sa pitié. Il savait que ce monstre n'en avait aucune. Il tenait simplement à le mettre en garde. Un avertissement solennel qui sonnait presque comme une malédiction noire de rancœur.

— Un jour, vous aussi, il vous abandonnera, souffla-t-il en lui jetant un regard haineux. Quand il n'aura plus besoin de vous...

— Je sais.

Necro dégagea son bras d'un coup sec. Il plongea sa main dans le cœur ensanglanté de Rurik. Son sang chaud et poisseux coulait à flots entre ses doigts. Il pouvait sentir l'organe mutilé battre de plus en plus lentement alors que la vie le quittait. Il ferma les yeux et prit une profonde inspiration alors qu'il absorbait le peu d'énergie vitale qu'il lui restait. Le souffle de la Mort avait emporté son âme. Il ne restait plus rien qu'un cadavre sanglant. Le nécromancien s'essuya consciencieusement la main sur la tunique du Walraven avant de se redresser.

— T'as fini ? demanda Scorpio qui était resté en retrait, mais observait la scène avec attention. 

— J'ai faim. Ça te dit du pigeon grillé ?

— Non. J'ai du travail. Si tu as fini, on y va.

Son frère haussa les épaules. Le cadavre de Rurik avait été rendu au monde réel et les deux mystérieux assassins s'étaient volatilisés dans l'aether.

***

Ce fut une nuit de chaos et d'incompréhension pour beaucoup. Tous les membres de la garde de l'Ombre furent arrêtés et interrogés. La plupart d'entre eux ne savaient pas exactement ce qu'il se passait, mais grâce à Rena, Miiko put identifier les participants actifs de la conspiration qui étaient présents aux réunions secrètes.

Lors de son procès, Naytili avait fait savoir avec force et mépris qu'ils allaient regretter amèrement de s'être opposés à eux et qu'ils n'avaient pas fini d'entendre parler de cette histoire. Elle était particulièrement furieuse et dévastée d'apprendre que son capitaine avait été tué. Elle avait juré de se venger en proférant toutes sortes de menaces démoniaques. Miiko, qui ne prenait pas ses menaces à la légère, avait fait transférer la Sulfurya sur l'île pénitentiaire des Vouivres, à quelques dizaines de kilomètres au large des côtés d'Eel.

Les autres conspirateurs furent condamnés à l'exil dans les Terres du Crépuscule, un sort guère plus enviable. Au bout de quelques semaines, le calme était revenu et personne ne se doutait que Rurik et sa rébellion n'étaient que la partie émergée de l'iceberg. Quelque chose de bien plus terrible se préparait.

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Erouan
Posté le 12/06/2024
Un combat plutôt prennant et une fin satisfaisante. Ezrael à eu raison d'encourager sa copine, même si c'était incroyablement risqué. Le vrai antagoniste dans l'ombre à l'air d'être du genre marionnettiste. Quand une marionnette ne fonctionne plus, on coupe les fils et c'est fini.
SinnaraAstaroth
Posté le 12/06/2024
Oui, c'est un peu le genre de l'antagoniste ! x) Mais il a quelques marionnettes sans fils dont il devrait se méfier !
Erouan
Posté le 12/06/2024
Oh, je m'en doute. Les sous fifres n'aiment pas toujours la désillusion 😔
Solaq G.
Posté le 17/05/2024
Je suis dégoûté, j'avais fait un super commentaire, mais j'étais pas connecté donc il s'est effacé ! J'essaie de re-dire ce que j'avais écris :

Déjà, les scènes de combat sont ultra bien décrites. On ressent bien l'action, et on arrive à la suivre sans aucun problème. Imaginer la scène est aussi très facile, je trouve ! Les combats sont réalistes et prenant, c'est super, vraiment.
J'ai eu peur pour Nevra, quand même... Mais il s'en sort bien ! Un œil en moins, ça va, et comme il le dit, son style s'en retrouvera grandi.
En tout cas, il y a de nouvelles infos bien croustillantes ! Je pensais que Rurik allait vivre plus longtemps, comme il avait survécu au combat contre Rena. Mais finalement, il a pas fait comme moi. C'est intéressant d'apprendre que les résurrections sont possibles ! Bon, triste pour Rurik ahah. Mais j'aime beaucoup Nero. Il montre que les serviteurs de ce nouvel antagoniste savent qu'ils ne sont que des simples outils.
D'ailleurs, cet antagoniste... Je veux tout savoir sur lui ! Je me doute que ses objectifs dépassent la grandeur de la garde d'Ombre. D'un autre côté, il doit être particulièrement puissant pour se permettre de se débarrasser de quelqu'un comme Rurik.
D'ailleurs, si le trio a eu du mal contre Rurik, j'ai peur de leur combat prochain contre cet antagoniste.
SinnaraAstaroth
Posté le 17/05/2024
Ah mince ! C'est trop rageant quand ça arrive ça. J'ai pris l'habitude d'écrire mes commentaires sur un doc à côté parce que ça m'est arrivé quelques fois et c'était la PLS. x)

Merci, je suis contente de savoir que les combats sont réussi, c'est pas toujours évident d'avoir un rendu fluide et dynamique.

Et je suis super contente que tu apprécies Necro et qu'il t'intrigue parce que c'est un peu mon chouchou, et un personnage qui avoir son développement personnel (avec Scorpio) par la suite et qui aura une certaine importance dans l'histoire.

Les résurrections sont possibles en vrai que pour Necro qui a vraiment un pouvoir spécial qui relève du pouvoir divin, mais sinon c'est pas si courant, à moins d'être un dieu.

L'antagoniste va arriver, mais bon on ne saura pas tout de lui tout de suite, bien entendu. x)
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