À peine le train arrêté, les enfants se levèrent d’un bond, et furent les premiers à se précipiter hors du train, n’ayant nuls bagages à récupérer. Leurs seules possessions étaient réduites à leurs téléphones, leurs portes monnaies vides ( toutes leurs économies étaient passés dans l’achat de leurs billets de train), à la lettre du père de Louisa, et au médaillon toujours caché dans le col de la rousse.
Sentant l’odeur de l’aventure guider leurs pas, Louisa et ses amis sortirent de la gare. N’ayant aucune idée de l’endroit où se trouvait l’usine, les trois amis se résolurent à entrer l’adresse de l’usine dans les GPS de leurs mobiles.
Suivant la voix de robot de l’application qui les guidait, ils montèrent dans un bus qui les mena à un kilomètre de l’usine. Marchant au bord de la route presque déserte, ils finirent par arriver près d’une colline au dessus de laquelle on apercevait trois cheminées qui fumaient. Les enfants prirent leur élan, et se tirant par les mains, et se poussant les uns les autres, ils gravirent la colline, puis redescendirent de l’autre côté, et se cachèrent derrière un gros rocher de grès qui se trouvait là.
Ils purent enfin contempler l’usine. Elle semblait absolument commune, à première vue d’œil, mais nos héros frémirent en apercevant le garde armé jusqu’aux dents qui stationnait devant la porte.
Aucun des trois amis de savait comment passer devant ce colosse. Ils se fixèrent d’un air frustré pendant une minutes, avant que le visage de Maxime ne s’assombrisse, et qu’il ne propose sa solution. Sa triste solution.
« Louisa. Dit Maxime. J’ai trouvé comment te faire entrer dans l’usine.. Avec Joffrey, nous allons aller au devant du garde, et le détourner de la porte pendant un moment, pour que tu aies le temps de passer.
- Non. Hors de question. Chuchota Louisa. Il est armé jusqu’aux dents. Il est dressé à tuer quiconque s’approchera du sérum, ou de l’usine. Il vous tuera.
-Louisa, c’est la seule solution, dit Joffrey. Pense à Blanche. Tu veux vraiment que d’autres perdent la mémoire comme elle ?
Malgré ses protestations, Louisa savait que Maxime et Joffrey avaient raison. C’était la seule solution. Mais elle ne voulait pas sacrifier ses deux seuls amis.
– Louisa, nous n’avons pas le temps de débattre avec toi. On va y aller, on se sacrifiera pour l’avenir de l’humanité. Ne t’inquiète pas pour nous. Accomplis ta mission.
Maxime pleurait, désormais, et Joffrey faisait de même, tout comme Louisa.
« Merci. Sanglota Louisa. . Merci pour tout ce vous avez fait pour moi. Merci Joffrey de m’avoir accueillie au foyer. Et Maxime. Merci pour tout… je t’aimerai toujours, et tu ne peux pas savoir combien je suis heureuse de t’avoir connu avant de mourir. J’aurai juste voulu que tu n’aies pas à te sacrifier pour moi.
Pleurant toujours à chaudes larmes, Louisa et Maxime se penchèrent l’un vers l’autre et s’embrassèrent une dernière fois. Leur baiser avait goût d’adieu et de larmes.
« À trois… Chuchota Joffrey. Louisa, dès que le garde se tourne vers nous, cours le plus vite possible, entre dans l’usine et détruit ce putain de sérum. »
Louisa hocha la tête.
« Un… Compta Joffrey. Deux… Trois. !
Maxime lâchât la main de Louisa et s’élança vers la porte de l’usine à la suite de Joffrey.
Le plan des trois jeunes gens marcha à la perfection : la garde, surprit de voir deux enfant courir vers lui détourna son attention de la porte.
Louisa, à son tour bondit de derrière les rocher, et courut plus vite qu’elle ne l’avait jamais fait. Miraculeusement, le garde était toujours à la poursuite de Joffrey et Maxime.
En jetant un dernier regard à ses amis, Louisa atteignit la porte et tapa sa date de naissance sur le clavier de la porte, la déveirrouilla, et pénétra dans l’usine.
Le silence lugubre de l’endroit n’était troublé que par le bruit régulier des machines. Sur la pointe des pieds, Louisa se glissa dans le premier couloir à gauche, espérant trouver raidement la salle où se trouvait le sérum.
Soudain, elle sentit une main se poser sur son épaule. Poussant un cri de frayeur, la jeune fille se retourna.
Je m'amuse beaucoup de la tournure que prennent les choses, la voix du GPS et le garde armé jusqu'aux dents. Ca va pas trop ensemble à première vue mais, ça correspond bien à l'esthétique de ta nouvelle ^^. Et tous les trois qui se mettent à pleurer sans crier gare (discrètement, sans doute, parce qu'il faut pas oublier l'autre furieux des lames), on dirait Timon et Pumba quand ils se croient seuls au monde. :')
- un dan au lieu de dans, et d'autres coquilles que tu peux facilement corriger à la relecture
- que tu n'ai => que tu n'aies (je l'ai vu deux fois)
- court => cours (impératif)
- déverrouiller ! ^^
- il y a deux "complètement" très proches qui selon moi n'ont pas d'utilité.
-"On va y aller, on se scarifiera pour l’avenir de l’humanité", c'est une coquille ou c'est de l'humour ? :D
J'espère qu'ils vont trouver le moyen d'arrêter cette production de chips mortelles....
A bientôt :)
Déjà, désolée d'avoir mis autant de temps à répondre à ton commentaire...
Sauf erreur de ma part, j'ai corrigé le numéro de chapitre ( merci de me l'avoir dit, je ne l'aurais pas remarqué, sinon... ).
Le "On va y aller, on se scarifiera pour l’avenir de l’humanité" est une coquille, je viens de remarquer l'erreur... que je vais de ce pas corriger.
Merci beaucoup de tes retours qui me font toujours plaisir et de tes corrections !
À bientôt !