Jacques Lebrun, associé de son père, et responsable de sa mort se trouvait en face d’elle. Cet homme, ami d’enfance du père de Louisa et parrain de la jeune fille qui n’avait pas hésité un seul instant à faire assassiner son meilleur ami.
Une colère froide envahit la jeune fille. Elle vit rouge. La violence de la colère que l’envahit la surprit elle même. Elle aurait été cabable de tuer l’homme sur le champ, sans aucune hésitation si il ne lui avait pas tenu fermement les bras.
« Louisa… Dit l’homme d’une voix cruelle. Qu’est-ce-que tu peux bien faire ici ? Fouillez-la ! Cria-t-il à l’intention d’un garde armé qui se trouvait à quelques mètres d’ici.
Enfonçant les mains dans le manteau de Louisa, le garde en sortit la lettre qu’il confia à son employeur.
Jacques confia Louisa à son colosse de garde, qui la maintint en place, malgré ses mouvements brusques pour se dégager.
Le parrain de Louisa déplia la lettre, à moitié chiffonnée, ( Louisa l’avait tellement lue que le papier tombait quasiment en miettes).
« Je vois… ricana Jaques. Ton père te croyait vraiment capable de détruire le sérum. J’ai toujours su qu’il était complètement naïf et idiot. Ton père t’a envoyée à la mort, Louisa. Mon plan s’est déjà déclenché depuis longtemps, et personne ne pourra plus m’arrêter. Surtout pas une minuscule gamine comme toi. Maintenant, tu vas me donner le mot de passe pour désactiver la fonction autodestruction du coffre fort.
-Salaud ! Pesta Louisa. Vous avez fait tuer mon père ! Il vous considérait comme son meilleur ami ! Je ne connais pas le mot de passe, cracha-t-elle, et même si je le connaissais, je ne vous le révélerai jamais.
- Oh si, tu le connais. Ton père était ridicule, petite Louisa, ne fait pas comme lui. Révèle moi le mot de passe et je te tuerai sans que tu ne soufres.
- Mon père n’était pas ridicule, Cria Louisa.
- Bien sûr. Et cette petite salutation en suédois, en référence à ta mère, ce n’est pas ridicule, peut-être ? Ridicule de guimauve et de cet amour disparu, qu’il a toujours tenté de récupérer en continuant à te parler cette langue.»
Soudain, les yeux de Louisa s’agrandirent : la lumière s’était faite dans son esprit : elle avait trouvé mot de passe et avait déchiffré la phrase mystérieuse qui terminait la lettre de son père.
Celui ci avait raison, elle avait eu tous les indices sous les yeux. Littéralement.
Louisa banda ses muscles. Sa dernière chance de faire que la mort de son père n’ai pas été vaine était là, et Louisa n’avait pas l’intention de la laisser passer. Elle enfonça les dents dans la main qui la maintenait et utilisa la fraction de seconde durant laquelle le garde le lâchai et criait
« Patron ! Elle m’a mordu cette petite peste ! » pour se libérer. Puis elle se mit à courir dans le couloir, entendant plus qu’elle ne voyait Jaques se jeter à sa poursuite. Au détour d’un couloir, Louisa aperçut enfin la porte tant recherchée. La salle Einstein se trouvait là. Elle l’avait enfin trouvée. Elle l’ouvrit à la volée et déboucha dans une salle aussi grande qu’un gymnase, à peine éclairée par des néons bleus. Au fond, Louisa voyait briller le clavier du coffre fort.
La jeune fille redoubla d’efforts et s’élança dans la salle, Jaques toujours sur ses talons.
Ne quittant pas son but des yeux, Louisa courait de toutes ses forces, les talons de ses bottines tapant en rythme sur le sol, et déchirant le silence de la pièce.
Louisa sentit la balle lui érafler la joue avant d’entendre le coup de feu de Jaqcues. Elle s’arrêta dans un glissement et se tourna vers l'homme.
Le visage luisant de sueur, il tenait un pistolet à la main, et avait le doigt posé sur la gâchette. Il visait Louisa, un sourire victorieux étalé sur son visage rouge et cruel. La jeune fille sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque. Elle savait Jacques capable d’appuyer sur la gâchette, pour la tuer sans le moindre remord.
L’homme, manifestement ravi d'avoir réussi à stopper sa victime dans sa course s’avança vers Louisa et plaça le pistolet sur sa tempe. Il semblait vouloir effrayer Louisa le plus possible, avant d’enfin l’assassiner de sang froid. Louisa se prépara à l’impact. Elle allait mourir sans avoir accompli sa mission.
Soudain, l’image de son père apparut dans l’esprit de la jeune fille. Un souvenir déferla dans sa tête, comme un dernier sauveur. Elle se voyait s’entraîner au karaté avec celui ci. Il la tenait par le bras, et Louisa allait abandonner le combat, quand la voix de son père, autoritaire et déterminée avait retenti.
« N’abandonne jamais Louisa ! Il y a toujours une solution pour se sortir d’une mauvaise position ! »
Alors, l’instinct de survie de Louisa prit le dessus. Elle usa de ses dernières forces, et suivi l’ordre de son père une dernière fois. Elle n’abandonna pas la bataille. Elle poussa un cri de combat perçant et son pied remonta pour aller frapper le pistolet qui tomba à terre. Jaques se jeta dessus, tentant de rattraper son arme, mais Louisa envoya valser l’objet à l’autre bout de la pièce d’un cou de pied.
Elle essaya de se remettre à courir, mais elle sentit la poigne de fer de Jaques qui était resté à terre la retenir par la cheville. Louisa balança son pied de droite à gauche et réussit à se libérer, laissant sa bottine dans la main de Jaques. Sans regarder, elle donna un coup de pied au meurtrier de son père pour le retenir plus longtemps et se remit à courir, sourde aux cris de menaces de l’homme.
Enfin, elle s’arrêta devant le coffre.
Elle avait réussi.
Alors, elle tapa le code.
Elle entendit une minuterie se déclencher. Jaques se tut. Ensemble, Louisa et son parrain fixèrent le coffre.
Les secondes passèrent.
Une.
Deux.
Trois.
Soudain, l’affreux fracas de l’explosion vint définitivement mettre fin au silence de la pièce. Le plafond se fissura des blocs tombèrent. Louisa, terrorisée, mais résignée, se sentit projetée en arrière par le souffle de l’explosion. La dernière chose qu’elle vit avant de sombrer dans un puits sombre fut Jaques qui regardait le désastre en hurlant.
Des coquillettes :
- Elle aurait été cabale => capable
- fouillez là => fouillez-la
- Mon père n’était pas ridicule. Cria Louisa. =>ridicule, cria Louisa
- la fraction de seconde durant laquelle le garde le lâchai et criait => la lâchait ?
- la jeune fille redoublât => redoubla
- courrait => courait
- Elle s’arrêta dans un dans un glissement et se tourna vers Jaques. => deux fois "dans un"
- sentit ses cheveux de dresser sur sa nuque => se dresser
- sans avoir accomplit => accompli
- avait retentit => retenti
- balança... et réussi => réussit
Merci de ton retour ! Je pense que je ferai une relecture un de ces jours pour corriger toutes les fautes.
à bientôt !