Chapitre 8 : Sage
Les monstres étaient visiblement concentrés dans le centre-ville et non à l’extérieur, car ils ne croisèrent que peu de yabans sur une distance de trois kilomètres. Ils arrivèrent au premier point qu’ils voulaient visiter, un grand entrepôt qui faisait également marché dans lequel des centaines de kilos de produits étaient vendu chaque jour, désormais, ce florissant lieu n’étais plus que ruine et désolation, des flaques de sang coagulé jonchais le sol, certains cadavres qui n’avaient pas été morcelé ou dévorer était déjà en décomposition. Le spectacle qui se dévoilait sous les yeux des six soldats d’élites avait de quoi donné la nausée, tous équipèrent des masques à gaz pour contrer l’odeur putride qui se dégageait de ce lieu et qui aurait sans doute pu les infecter.
- À voir tout ça, c’est mauvais signe, ça m’étonnerait qu’on trouve des vivres ici. Fis remarquer Pauline.
- Oui, tu as sans doute raison, mais nous devons nous en assurer… Répondit le lieutenant d’une voix entre la pitié et le dégoût. Lorsque nous aurons fini, on mettra le feu pour nettoyer tout ça.
- Ah… Dégueulasse, le sang au sol n’est pas complètement sec et colle aux bottes, ça me donne envie de vomir ! Commença Thibault en nettoyant l’une de ses bottes avec un tissu trouver à proximité
- Ne fais pas le miséreux pour ne pas avoir a bossé, t’as vu bien pire dans la ville maudite ! Continua Jack en regardant Thibault de haut.
- Eh bien, entre des membres arracher par les impacts d’obus et ça, je ne sais pas lequel est le pire. Répondis Maxime a la place de Thibault avec un léger sourire bien qu’il plissait les yeux pour ne pas voir le sol.
- Bon, ça suffit, on se met au travail ! Les interrompu le lieutenant Édouard en commençant lui-même à chercher dans les lieux de stockages tout en jetant des regards mauvais à ses coéquipiers
Les autres se mirent au travail peu de temps après et cherchèrent partout, mais ils ne trouvèrent à l’extérieur que des boites de conserves et des aliments ouvert, mangé ou en train de pourrir, au bout d’une bonne heure de recherche inutile, ils se décidèrent à rentrer à l’intérieur du bâtiment principal qui était un grand entrepôt normalement réfrigéré ou toute la nourriture était rangé avant d’être vendu. Le lieu de stockage était à deux doigts de s’écrouler, l’escouade se devait donc d’être très prudente en explorant les lieux. En ouvrant la porte grinçante, ils découvrirent trois grandes allées ou leurs véhicules pouvaient passer. De chaque côté des allées, de nombreuses étagères normalement remplies de cartons et d’objets en tous genres s’étendais à perte de vue jusque dans les ténèbres que la lumière de la lampe du Sergent n’atteignait pas. Ce lieu, qui était normalement anodin, était désormais un lieu de mystère et d’horreur : au sol était renversé des dizaines de cartons et autres conserves, conteneurs ou boites vidé de leurs contenus, des aliments déjà moisi était étendus çà et là à côté des nombreux cadavres, et toutes boites de conserves avais été égorger de force et dévorer par les monstres.
L’escouade examina rapidement le bâtiment afin de juger de son état, et après une vérification poussée des piliers et des murs porteurs, ils conclurent que l’entrepôt était moins endommagé que ce qu’ils pensaient, et qu’il ne risquait pas de s’effondrer à moins qu’une explosion se produisent à l’intérieur.
Sur ordre du lieutenant, ils partirent chercher les camions et entrèrent dans le bâtiment délabré avant de se séparer en groupe de deux. Chaque camion prit une direction différente et les deux soldats assignés gardaient l’œil ouvert en espérant trouver quelque chose à rapporter aux camps. Après avoir parcouru environ cinq cents mètres, les trois allées se réunirent à nouveaux sans avoir rien trouvé, mais devant eux se trouvait une rampe permettant d’accéder à un sous-sol.
- On n’a rien trouvé à cet étage, nous devrions descendre pour chercher. Commenta Pauline.
- C’est étrange, il n’y a aucune mention de ce sous-sol dans les plans du bâtiment que j’ai photographié à l’entrée. Déclara Thibault.
- Allons-y malgré tout ! Conclu Edward en s’interposant d’une voix rauque.
Tous commençaient à descendre la pente qui conduisait à un autre entrepôt identique au premier, mais qui s’étendait sur une bien plus grande distance, de plus, la structure des étagères n’était pas linéaire comme au rez-de-chaussée, mais labyrinthique, il y avait néanmoins une route centrale qui semblait aller directement à l’autre bout de la zone. Ils prirent tous cette direction en se disant qu’ils perdraient trop de temps à chercher dans toutes les avenus, de plus, tout était vide, quelques débris de pierres et de métal arpentaient la route, mais pas une seule trace de nourriture. Ni aucun cadavre d’ailleurs.
- Lieutenant, appela la voix grésillante de Maxime au talkie-walkie. Je me demandais si avec trois camions, on pourrait vraiment prendre de quoi nourrir tout un camp pendant dix jours... On tiendra plus vraisemblablement trois jours. On va sûrement devoir revenir plusieurs fois, non ?
- Non. Nous ne sommes simplement pas les seuls à être parties chercher des vivres, il y a au total une vingtaine de camions qui sont parties inspecté toutes les zones de stockage de nourriture. Certains sont aussi partis à l’extérieur de la ville pour savoir si les champs étaient en bon état pour faire de futures plantations.
- D’accord, merci chef.
Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent à nouveau devant une rampe de passage à un niveau inférieur, une nouvelle fois, ils descendirent à l’étage en dessous, et pour la seconde fois, un entrepôt s’étendait sur plusieurs kilomètres, mais était complètement vide, cette situation aussi étonnante qu’invraisemblable se reproduisit deux fois de plus, l’escouade était de plus en plus anxieuse et étonné, mais continuais malgré tout, c’était leur mission !
Arrivé pour la cinquième fois devant au bout du tunnel sans avoir rien trouvé, ils éclatèrent de colère !
- Mais c’est quoi ce bordel putain ! Explosa Juliette dans son camion.
- Je n’en sais rien, mais c’est sacrément étrange. Lui répondit Thibault d’une voix passablement énervée.
Elle descendit du camion en claquant la portière et s’approcha de la rampe, mais cette fois, c’était un escalier ! Elle appela ses coéquipiers qui arrivèrent chacun leurs tours en marmonnant. Devant eux s’étendais un grand escalier, il semblait aller bien plus profond que les autres rampes, même en jetant un bâton lumineux, ils ne voyaient pas le fond. Vu tout le chemin qu’ils avaient déjà parcouru, ils décidèrent de descendre malgré tout sans leurs camions. Ils descendirent pendant plusieurs minutes, mais rien, l’escalier continuait de s’enfoncer dans les tréfonds de la terre, tout en restant extrêmement prudent, ils discutaient tranquillement des derniers événements arrivé depuis l’Apocalypse.
- Vous ne trouvez pas ça bizarre que tout le monde sauf les militaires peuvent apparemment voir des sortes de fenêtre de jeux ? Commenta Maxime au bout d’un moment.
- Il est vrai que c’est étrange, peut-être n’est-ce seulement qu’une sorte d’illusion. Proposa Juliette d’un ton monotone.
- Ou bien une sorte d’entité ne veux pas qu’on les voie ! Continua Maxime, un sourire au bord des lèvres.
- Vous vous souvenez de l’homme qui voulait mettre des puces électroniques dans les cerveaux des gens ? C’est peut-être ça, et tous les derniers événements ne sont qu’illusion ! Hypothésa Pauline.
- Pfff, n’importe quoi ! Hahaha ! Explosa Maxime en riant.
- Et vous, lieutenant, qu’en pensez-vous ? Demanda Juliette en prenant une voix plus douce tout en collant son corps contre le bras de son chef.
- Je ne pense rien. Répondit sèchement le lieutenant, ce qui attrista Juliette.
- Vous ressentez ça ? il fait plus froid, fit remarquer Maxime pour changer de sujet.
- C’est vrai, comment ça se fait ? Tu entends quelque chose Jack ?
- Non rien, il n’y a ni climatisation, ni appel d’air. Répondis le soldat d’élite en ouvrant la bouche pour la première fois.
- Vous pensez… Qu’il y a un truc au fond de cet entrepôt ?
Tous se turent alors que le lieutenant levé le poing en l’air.
- Taisez-vous… On arrive…
Ils arrivèrent dans un immense sous-sol, sans même une étagère qui comblait l’endroit, c’était vide, rien à des mètres à la ronde.
- Et voilà, on a fait tout ce chemin pour rien ! S’énerva à nouveau Juliette en gesticulant de colère. Elle se tut rapidement en voyant le regard meurtrier de Edouard.
- Attendez ! Je vois quelque chose ! reprit Thibault.
Ils regardèrent tous dans la direction que leur indiquer leur camarade, et là, un immense mur de boîte de conserve, assez pour nourrir tout le camp pendant au moins deux mois ! Thibault s’approcha, pris une conserve dans la main, et déclara :
- On est vernie ! Des centaines de vivres ! Plus qu’à…
Une énorme bouche de serpent se rabattit sur lui, tranchant son corps en deux alors que sa voix résonnait encore, éclaboussant toute la zone du liquide rouge qui coulait dans ses veines sous les yeux plein d’incompréhension de ses compagnons. Les restant de son corps n’eurent même pas le temps de toucher le sol que le monstre sortait de la montagne de conserve en avalant la chaire du pauvre soldat.
Personne ne réalisa ce qui venait de ce passer jusqu’à ce que Pauline éclate en sanglots et crie de rage, cette dernière prit son arme pour viser la créature, mais alors qu’elle tirait une première rafale, les balles rebondirent sur les épaisses écailles de la créature ressemblant à un serpent complètement blanc, comme fait de glace et de Crystal, une fenêtre rouge apparue devant leurs yeux :
Warning !
Vous êtes entré sans permissions dans la demeure du grand sage du nord : Jörmungandr, fuyez si vous ne voulez pas mourir !
- Mais c’est quoi cette merde…
- Fuyez ! Gueula Édouard en prenant son arme le plus vite possible. Vous avez pas le temps de réfléchir !
Tous se retournèrent rapidement et commencèrent à remonter l’escalier, Jörmungandr goba les jambe de Thibault d’un trait avant de foncer sur les cinq survivants à une vitesse effarante, anormale pour une bête de cette taille. Tous les membre de l’escouade l’esquivèrent de peu en se jetant au sol, le choc entre la créature et le mur détruisit une grosse partie de l’escalier qui s’effondras sur le sage. Sans demander leurs restes, l’escouade se releva et monta l’escalier au plus vite, le serpent sorti du mur une vingtaine de secondes après, et poussa un grand souffle qui se transforma en un brouillard volatile. Ce dernier, en ce répandant dans l’air, gelait tout, la roche, le métal, les lampes éteintes du bâtiment. Les soldats ravalaient leurs rages d’avoir perdu un compagnon et tous continuaient à courir du mieux qu’il le pouvait, en peu de temps, ils arrivèrent en haut des escaliers, voulurent monter dans les camions, mais le souffle allais les rattraper, ils s’en éloignèrent rapidement, et peu de temps après, la brume mortelle s’échappa de l’embouchure et gela tout ce qu’il y avait dans un rayon de trente-cinq mètres, les camions, le sol, les murs, les étagères, tout n’était plus que glace ! Pauline eut sa jambe frigorifié par la brume blanche, mais ses compagnons n’hésitèrent pas une secondes et la portèrent a l’abri.
Les militaires coururent jusqu’à l’unique camion qui n’avait pas été touché par le brouillard mortel, ils montèrent, allumèrent les moteurs et prirent la direction contraire à leur arrivé. Jörmungandr sortie quelques secondes plus tard de l’escalier et poussa un hurlement qui fit frémir d’horreur les fuyards. Le monstre parti à leur poursuite en renversant tout sur son passage. Derrière lui, le sol se gelait et un brouillard similaire à son souffle se répandaient comme si son corps le produisait.
- Putain putain putain, qu’est-ce que c’est que cette merde, c’est quoi ce monstre ?! Il est en train de nous rattraper ! Gueula Maxime, terrifié et tremblant.
- Thibault… C'est pas possible… Pleura Pauline couché au sol, sa tête entre ses bras, tremblant de terreur.
Jack, qui avait étrangement gardé son sang-froid, passa à l’arrière du véhicule. Des trois camions qu’ils avaient pris, c’était le seul équipé d’une arme, une mitrailleuse M2 Browning, capable de percer les blindages de certains véhicules. Jack prit le manche de l’arme et tira dans les portes arrière du véhicule pour les faire sauter, puis il arrosa le monstre de balle de calibre 50 en rafale. Les balles eurent un effet minime sur la bête, mais elle tentait malgré tout de les esquiver en zigzaguant entres les allées.
- Venez m’aider bande de tir au flanc ! Cria Jack d’une voix forte qui sortit ses compagnons de leurs torpeurs, les balles calibres 50 arrive à le blesser, ou en tout cas, il n'aime pas ! Alors venez changer les chargeurs lorsqu’ils sont vides !
Juliette se précipita à l’arrière du véhicule et prit plusieurs sacs de munitions pour les mettre dans le chargeur de l’arme.
Malgré les efforts de Jack et Juliette, le serpent se rapprocha suffisamment pour prendre une position d’attaque avant de fondre sur le camion, ce dernier put esquiver de justesse grâce à Maxime, as du volant, mais il eut le toit arraché, le bout de métal frappant le sol dans un tintement déjà lointain. La bête poussa un nouveau hurlement alors que le camion prenait la rampe pour accéder à l’étage supérieur.
S’attendant à voir le serpent utiliser la rampe, l’escouade prit le chemin central pour s’enfuir, mais à peine eurent-ils pris le passage que Jörmungandr traversa le sol et les envoya joncher le béton.
Les cinq soldats sortaient du véhicule, blesser par le choc, tandis que le monstre de glace les entourait de son long corps cristallin.
- On va mourir !.. Pauline fonda en larme en voyant la bête les regarder fixement comme les humains regardent un morceau de viande dans une assiette.
- Ce n'est pas vrai… Après Thibault… C’est à notre tour maintenant ? Bordel…
Ils ne pouvaient se résigner, mais sans armes… Et blesser… Ils n’avaient aucunes chances… Et il le savaient… Ils ne voulaient pas mourir…
La bête ouvrit grand sa gueule, laissant aux condamné le soin de voir la multitude de dents qui allait les broyer… le sage contracta ses muscles, puis… Il fondit sur ses proies avec la vitesse d’un boulet de canon… Ce fut le grand noir…
Une fenêtre dorée apparut sous les yeux des cinq survivants :
Héraclès et Freya vous observent.
J'espère que tu te portes bien...
Je reviens après un certain temps d'absence sur ton livre.
Un chapitre que j'ai relu (pour me remettre à jour) et qui m'as encore une fois captivé.
Outre le fait que je suis pas fan des détails gores, (purement personnel) j'ai trouvé ce chapitre très bin tourné et avec un style bien maitrisé qui laisse hélas derrière lui quelques fautes (on est tous des humains :( ). Bilan je trouve qu'on parvient très bien à jouer entre ton monde et les militaires (seul présence militaire organisé) et ça fait du bien de pouvoir se raccrocher à quelque chose de moins apocalyptique. Scène digne d'un film que je m'imagine très bien.
Chapeau bas pour ce chapitre
À bientôt
Gardar
J'espère que mes prochains chapitres te captiverons tout autant !
Alors, c'est un chapitre intéressant, et plein de rebondissements. J'ai bien aimé la fin, on sent qu'on se rapproche un peu plus du sujet de l'histoire (le parallèle avec le titre de l'histoire est notamment fait).
Pour ce qui est de l'écriture sur la forme, je te refais les mêmes remarques que précédemment, il y a quelques erreurs de syntaxe, des formulations un peu lourdes et des répétitions parfois, et surtout la conjugaison qui est à corriger :)
Quelques remarques plus ciblées :
"le sang au sol n’est pas complètement coagulé" -> Plutôt que coagulé, "sec / séché" peut-être ? Ça évite la répétition avec le terme, déjà employé au paragraphe précédent.
"L’escouade examina rapidement le bâtiment afin de juger l’état du bâtiment" -> afin de juger de son état ? Pour éviter de répéter bâtiment.
"et après une vérification poussée" -> mieux vaut décrire le genre de vérification, là c'est un peu expéditif comme formulation.
"- Lieutenant, je me demandais, avec trois camions, on ne pourra jamais nourrir tout le camp pendant dix jours, trois tout au plus. On va devoir faire des allées retours ? Demanda Maxime, grâce à un talkie-walkie." -> ici, je te suggèrerais de mettre l'incise plus tôt (et je reformule un peu au passage) :
"- Lieutenant, appela la voix grésillante de Maxime au talkie-walkie. Je me demandais si avec trois camions, on pourrait vraiment prendre de quoi nourrir tout un camp pendant dix jours... On tiendra plus vraisemblablement trois jours. On va sûrement devoir revenir plusieurs fois, non ?"
"un niveau inférieur, encore une fois, ils descendirent et encore une fois" -> répétition un peu lourde "encore une fois"
"Arrivé pour la cinquième fois devant un mur sans avoir rien trouvé, ils éclatèrent de colère !" -> j'ai trouvé tout ce passage de mur pas très clair. Je crois que tu pourrais mieux décrire, pour qu'on comprenne face à quoi ils sont. Indiquer clairement ce qui se présente à eux !
"C’est peut-être ça, et tous les derniers événements ne sont qu’illusion ! Hypothésa Pauline" -> le verbe hypothéser existe, mais (c'est un avis personnel) il est assez lourd.
"Avant même de terminer sa phrase, une énorme bouche de serpent se rabattit sur lui découpant son corps en deux, éclaboussant toute la zone de son sang sous les yeux plein d’incompréhension de ses compagnons. De son corps, il ne restait que les jambes, le monstre sortit de la montagne de nourriture en avalant les reste du pauvre soldat. Pauline éclata en sanglots et cria de rage en sortant son arme pour viser la créature et l’éliminé, mais alors qu’elle tirait une première rafale, les balles rebondirent sur les épaisses écailles de la créature, cette dernière ressemblait à un serpent, mais complètement blanc, comme s’il était fait de glace et de Crystal, une fenêtre rouge apparue devant leurs yeux"
-> tout ce passage mériterait d'être mieux décrit, c'est très rapide cette suite d'action en un seul paragraphe compact ! Et du coup c'est moins impactant. J'ai l'image que tu voulais y donner, où il est coupé en deux au milieu de la phrase, mais il manquait un peu de suspense pour me mettre dans l'ambiance je pense, et du coup ça ne m'a pas fait ressentir une émotion particulière. Je pense qu'il faudrait mieux faire monter la tension, donne l'impression que quelque chose se prépare dans cet entrepôt, pour qu'on ait une appréhension à la lecture, et qu'au moment où ça arrive, on se sente dans l'action !
"Tous se retournèrent rapidement et commencèrent à remonter l’escalier, mais Jörmungandr fonça sur eux à une vitesse effarante qui n’était pas normale pour une bête de cette taille." -> avec l'annonce précédente, je n'avais pas compris que Jörmungandr était le serpent. J'ai cru que c'était une bête qui "gardait" la demeure du grand sage. Ce n'est pas un lien évident à faire.
"et poussa un grand souffle qui se transforma en un brouillard meurtrier qui gèlerait à mort tous ceux qui entrerais en contact avec ce gaz." -> la phrase est un peu lourde. Aussi, je trouve que ça gâche un peu l'effet que tu expliques dans la narration l'effet du souffle du serpent. Ce serait mieux si les soldats le comprenaient en le voyant agir, et donc que tu le décrivais avant d'expliquer ce que ça fait !
"Des trois qu’ils avaient pris, c’était le seul équipé d’une arme" -> des trois qu'ils avaient pris... De quoi parle-t-on ? Je n'ai pas bien compris ce passage.
"le serpent se rapprochait tant qu’il se leva dans les airs pour prendre une position d’attaque avant d’attaquer le camion, ce dernier put esquiver de justesse" -> répétition, et la description n'est pas clair. Le serpent se rapprochait tant qu'il se leva ? Je ne comprends pas le rapport ici.
Suggestion : "Le serpent se rapprochait et il se dressa soudain, prêt à attaquer, mais ils parvinrent à dévier le camion et à esquiver".
"Jörmungandr traversa le sol et les envoya joncher la poussière." -> les envoya à terre. La poussière jonche le sol, mais on ne peut pas dire de quelque chose qu'il "jonche la poussière"
"On va mourir ! Pauline fonda en larme en voyant" -> fondit* en larmes. Je n'en ai sélectionné qu'un, mais il y a plusieurs verbes que tu conjugues mal, pense à regarder les tables de conjugaison sur internet :)
Voilà pour aujourd'hui ! Je te dis à bientôt ^^
Pour être franc, c'est, pour l'instant, le chapitre que je préfère le moins, et j'ai eu un peu de mal à l'écrire, mais je vais le reprendre, faut quand même que ce sois acceptable !
Encore merci, à bientôt, bonne lecture et bonne continuation