La bague, qu’il avait passée à un cordon de cuir et attachée à son cou, se balançait doucement contre sa poitrine. L’or était froid contre sa peau et Ojas, malgré le soleil de midi, frissonna. Sa main revenait régulièrement se poser sur la chevalière afin de vérifier qu’elle s’y trouvait toujours, ou peut-être pour s’assurer simplement qu’elle existait bel et bien. Mais Ojas n’avait pas assez d’imagination pour inventer un tel scénario. Le bijou que l’héritière des Volindra lui avait confié le raccrochait au réel – même si celui-ci était plus fou que n’importe quel rêve.
Chidera avait dû mettre fin à leur conversation plus rapidement que prévu ; un serviteur était entré dans le bureau et avait chuchoté quelque chose à son oreille. Aussitôt le visage de Chidera s’était fermé et elle avait dû remercier Ojas, en lui expliquant que sa présence était requise ailleurs. Un autre valet était apparu comme par magie et Ojas l’avait suivi, sans oser poser de question. Il avait juste eu le temps d’apercevoir les sourcils froncés de la jeune femme tandis qu’elle enfilait la veste qu’on lui tendait.
Il était sorti de la demeure Volindra la tête bourdonnante d’informations. Il savait à peine comment il était parvenu à se guider à travers les champs qui séparaient l’arrière du domaine du fleuve. Les pieds mouillés par l’herbe, il suivait le cours d’eau. Il savait que la lagune était régulièrement traversée par des passeurs, que les habitants jetaient souvent des ponts de fortune aux points les plus proches. Ce n’était pas le chemin le plus simple pour rentrer aux Cordes, mais c’était sans doute plus discret. Ojas en était secrètement ravi : non seulement le silence lui plaisait mais ce détour lui donnait aussi plus de temps pour réfléchir. Ne serait-ce que pour se répéter, jusqu’à ce que la phrase prenne un sens : « Chidera me fait confiance et ensemble, nous allons retrouver les dieux. Grâce à nous, Galatéa sera saine et sauve. » Rien que d’y penser, une bouffée d’excitation le traversa. S’il avait pu, il serait allé au temple sur-le-champ ! Mais il rougit de sa hâte. Ce n’était pas un jeu, mais une mission de la plus grande importance. Il fallait rester sérieux. Puis à la honte succéda la crainte : comment quelqu’un comme lui pourrait réussir là où tant d’autres avait échoué ? Pas n’importe qui, qui plus est. Les hommes de main des Volindra, les gardes des Serza, et qui sait d’autre encore. Il lui faudrait aussi pénétrer là où les dieux avaient vécu. « Hérésie, » lui souffla une voix. « Péché, » insista-t-elle.
Mais Ojas se souvenait du regard de Chidera, brûlant de détermination et solide comme la roche. Ses doigts vinrent à nouveau effleurer la bague autour de son cou, et le contact avec le bijou raffermit sa décision. Il tairait ses craintes, il tiendrait parole. Et puis, partir à la recherche des dieux ne pouvait pas être un crime : c’était le signe même de leur amour pour eux. Et s’il ne faisait rien de mal, alors il n’avait pas à avoir peur. C’était juste une affaire de foi.
Il traversa un petit pont de bois brinquebalant et sauta sur l’autre rive. Les échos du marché du Tir se rapprochaient et il réalisa qu’il n’avait rien à manger chez lui. D’autant plus qu’il lui faudrait cuisiner pour deux ! Mirage s’était révélé amateur de fruits. La sœur d’un de ses clients et amis, Venos, en vendait et lui ferait un prix, sans doute. Il pressa le pas. Que faisait Mirage, en ce moment même ? Il avait dû se lever tard, comme les jours précédents. Jan avait promis à Ojas qu’il lui montrerait comment faire des nœuds de marin. Peut-être étaient-ils assis sur le banc, devant chez lui, à faire et défaire des morceaux de corde. À moins que Maïa n’ait réussi à le convaincre de prendre ses mesures pour lui coudre une chemise, comme elle en avait eu l’intention. Qui sait ? Avec un peu de chance, un souvenir ou deux lui seraient revenus.
L’animation habituelle du marché lui parut plus joyeuse qu’auparavant. L’odeur du poisson et du thym séché, les rires des enfants qui se pourchassaient et se faufilaient entre les jambes des adultes, l’éclat du miel dégoulinant sur les biscuits étalés face aux passants, le froufrou rouge, vert, bleu, des jupes des matrones et de leurs filles, courant d’un bout à l’autre de la rive pour comparer les étoffes et la qualité des fils pour leurs trousseaux, tout cela Ojas le voyait comme jamais auparavant, comme si le quotidien s’était vêtu de neuf. Pour la deuxième fois ce jour-là, Ojas se sentit envahi d’amour pour Galatéa. Dieux et peuple, s’il pouvait faire quelque chose pour eux, il le ferait. Mais chaque chose en son temps. Il prit des figues, et entre elles glissa quelques oranges. Il en ajouta encore deux, au cas où Jan et Maïa voudraient se joindre à eux. Ojas imagina la tête que ferait son invité en voyant ce qu’il ramenait et il reprit son chemin, guilleret.
Ce n’est qu’en arrivant devant chez lui, voyant Jan assis sur le banc, la tête entre ses mains, et Maïa à ses côtés qui mordait le ruban de sa natte, qu’Ojas réalisa son erreur. Vouloir beaucoup, espérer trop : Ojas savait pourtant que les rêves n’ont pas de poids sur la terre des mortels.
—Ojas ! cria Jan en courant vers lui.
Son visage luisait de sueur. Il avait les traits tirés et la mâchoire serrée de ceux qui voudraient ne pas avoir à parler. Pourtant il lâcha :
—Mirage a disparu.
Tout d’abord, Ojas ne comprit pas ce qu’il disait. Ses mots n’avaient pas de sens : Mirage était là quand il était parti, il y a quelques heures à peine. Comment aurait-il pu disparaître ? Puis l’expression de Jan, la façon dont ses yeux fouillaient les siens dans l’attente d’une réaction, s’inscrivirent dans son esprit. Alors il comprit que Jan disait vrai et il s’exclama :
—Comment ça, disparu ? Tu devais garder un œil sur lui !
—J’ai essayé, Ojas, je le jure au nom d’Andon, mais ce type – Il s’essuya le front du revers de la main, cherchant définitivement à ne pas injurier l’invité de tous les noms. Dès qu’on est arrivé, il y avait un truc qui clochait. Il tenait pas en place. J’ai essayé de lui apprendre deux, trois trucs, Maïa a essayé de discuter avec lui… Mais il arrêtait pas de regarder à l’extérieur, comme s’il cherchait quelque chose. Il a demandé quand est-ce que tu reviendrais, aussi. Comme si j’en savais quelque chose ! Ah, je savais que je ferais une mauvaise nourrice, ma femme m’a toujours dit que j’étais mauvais avec nos gosses quand ils étaient petits…
—Calmons-nous, dit Ojas. Il ferma les yeux, essaya désespérément de remettre ses pensées en ordre. Pas besoin de savoir « pourquoi » maintenant. Où est-ce qu’il aurait pu aller ?
—Ojas, tu es sûr de vouloir le récupérer ? Il a clairement un grain, et s’il veut partir tant que ça…
—Bien sûr qu’il veut partir ! s’écria Ojas avec colère. Il ne sait pas où il est, il ne connaît personne ! Il ne se rappelle même pas de son nom ! Bien sûr qu’il a du mal, c’est pas une raison pour le laisser tomber !
Jan le regarda un instant sans rien dire, puis secoua la tête en soupirant.
—Ouais. T’as sans doute raison. N’empêche que je la sens pas, cette histoire.
Ojas fronça les sourcils mais se tut. Il aurait eu du mal à le contredire. « Pourquoi les dieux nous punissent-ils ainsi ? » songea-t-il, et il dut se mordre la lèvre pour ne pas le dire à voix haute. D’abord la famine, puis la disparition du panthéon et la chute du temple, la menace d’invasion de l’Empire… Il porta une main à son front. Les fruits lui glissèrent des bras et tombèrent au sol avec un bruit mat. Il s’en rendit à peine compte. « Pitié, faites qu’il ne lui soit rien arrivé, » pria-t-il à ces dieux qui les avaient abandonnés. « Faites qu’il aille bien. » Jan le prit par l’épaule :
—Fais pas cette tête, Ojas, s’il te plaît. J’ai été bête. Bien sûr qu’on va le retrouver. Et quand ce sera fait, je lui dirai ses quatre vérités, ça lui remettra les idées en place – p’tête même qu’il se souviendra de qui il est, quand j’en aurai fini avec lui ! Après ça, tu pourras lui prêter ton épaule pour pleurer, vous serez contents tous les deux, et moi aussi.
Le jeune homme acquiesça, mais sa gorge restait nouée. Il fallait qu’il se reprenne, qu’il parte vite à la recherche de Mirage, mais il flottait dans l’air comme une odeur de fumée qui lui embrouillait l’esprit, qui lui rappelait les flammes et la faim et ceux qu’ils avaient perdu depuis. Il finit par articuler :
—Il n’y a que deux endroits où il aurait pu aller. La plage ou le port, pour retrouver ses souvenirs.
—Allons-y alors, et Jan lui claqua le dos. Maïa, reste ici au cas où il revienne, d’accord ? Allez, viens Ojas !
Ils s’élancèrent dans la rue. Les deux hommes, Jan en tête, cherchaient un signe de Mirage, passant d’un endroit à l’autre sans prêter attention aux regards intrigués qu’on leur adressait. Ojas tournait sur lui-même, désespérant de voir un bout de sa cape ou le reflet de ses cheveux noirs. « Ma faute, ma faute, » se répétait-il en boucle. La culpabilité menaçait de l’étouffer. Rue après rue, l’angoisse gonflait dans sa poitrine. Puis ils atteignirent la Voie blanche. Tout en bas, des gardes bloquaient l’accès au port. Ojas eut un mauvais pressentiment. Il se mit à dévaler la rue, Jan sur ses talons. Plus il se rapprochait, plus la scène devenait claire : entre les curieux attroupés se tenait la garde portuaire. Derrière eux circulaient des hommes à la chemise noire.
Il manqua de rentrer dans un soldat, freinant à la dernière seconde.
—Hé, recule ! lui lança le garde.
Mais Ojas le dépassait d’une bonne tête et n’était pas disposé à l’écouter. À l’autre bout de la jetée, presque trop loin pour qu’il puisse voir avec précision, une femme en noir parlait avec deux gardes. Une poignée d’hommes en armes semblaient examiner la coque d’un gigantesque navire tandis que d’autres étaient penchés au-dessus d’un homme allongé par terre, dans une grande flaque rougeâtre. Le cœur d’Ojas s’arrêta.
Puis il aperçut, au milieu de tout ce monde, ignoré et immobile, une silhouette assise à même le sol, enroulée dans une cape brune. Ojas hurla de toutes ses forces :
—Mirage !
La silhouette se tourna vers lui et Ojas put respirer à nouveau. Il poussa le garde comme il l’aurait fait d’une branche lui barrant la route et passa derrière la rangée de soldats. Jan derrière lui appelait son nom et les autres soldats commençaient à se tourner vers lui ; il ne s’arrêta pas, entièrement concentré sur le jeune homme assis par terre qui le regardait comme s’il avait été une apparition sortie de nulle part. Mais avant même qu’il ne puisse atteindre Mirage, deux gardes vinrent lui barrer le passage. Ojas tenta de s’expliquer :
—Je suis représentant du quartier des Cordes, cet homme-
—Cet homme est notre suspect, le coupa l’un d’eux.
—Suspect ? Suspect de quoi, qu’est-ce qu’il a fait ?
—Pas suspect, les interrompit une voix qu’Ojas connaissait bien. C’est un témoin.
—Chidera, souffla Ojas.
Il se sentit soulagé à sa vue, puis l’anxiété le reprit. Il contourna les deux gardes qui le laissèrent faire après que la Volindra leur ait fait un signe de tête. Le charpentier lui murmura avec urgence :
—C’est lui. Elle leva un sourcil interrogateur et il ajouta : Mirage, mon invité, c’est lui !
Un éclair de compréhension traversa son regard. Elle jeta un coup d’œil discret au jeune homme, désormais agenouillé et qui semblait les observer depuis le dessous de son capuchon. Elle se tourna à nouveau vers le charpentier et dit à voix basse :
—Ton invité s’est mis dans de beaux draps.
—Quoi qu’ils disent qu’il ait fait, c’est faux. Il est incapable de faire du mal à qui que ce soit.
—Personne ne lui reproche ça. En revanche, il refuse de parler à quiconque ou d’enlever sa cape. Or c’est la seule personne à avoir vu ce qui s’est passé du début à la fin.
Ojas ouvrit la bouche pour lui demander de quoi elle parlait, mais le corps qu’il avait aperçu était toujours par terre. Le sang avait fait son chemin entre les pavés du port. Il coulait en ruisseaux bien ordonnés entre les rectangles de pierre jusqu’à la mer. On le recouvrit d’une toile de bure avant qu’il n’ait pu voir l’ampleur des lacérations dans son dos et les lambeaux de son visage.
—Laisse-moi lui parler, proposa Ojas. Je peux le convaincre.
—Essaye alors. Et dis-lui d’enlever sa cape. Mes hommes se sont tenus à distance pour l’instant mais ils risquent de perdre patience.
—Il vaut mieux qu’il la garde. C’est compliqué, s’empressa-t-il d’ajouter face à la surprise qui se peignait sur son visage. Il est, enfin…
—C’est bon. Vas-y, mais fais vite.
Ojas ne se le fit pas dire deux fois. Il accourut auprès de Mirage qui se leva à son approche.
—Nous n’avons pas beaucoup de temps, dit Ojas. Tu vas bien ?
Mirage acquiesça. Ojas souleva légèrement son capuchon ; le jeune homme était pâle comme un linge. Il agrippa la chemise d’Ojas entre ses poings tremblants :
—Ojas. Ils ne veulent pas me laisser partir.
—Il faut que tu leur dises ce que tu as vu, expliqua-t-il doucement. Il posa ses mains sur les siennes. Tu peux faire confiance à Chidera. C’est quelqu’un de juste et de sage.
—Il faut que nous partions d’ici. S’il revient… et il frissonna. Ojas, j’ai vu un monstre, un vrai, et il y avait une intensité derrière ce mot qu’Ojas ne comprenait pas. Puis il leva la tête vers Ojas et planta ses yeux dans les siens : Fais-moi sortir d’ici.
Ses prunelles étaient noires, noires comme la nuit, comme l’encens brûlant juste avant qu’il ne tombe en cendres. Ils brillaient de larmes. Ils l’imploraient d’agir. L’esprit d’Ojas parut ralentir sous le poids de ces yeux. Il s’imagina prendre Mirage par la main, se faufiler entre les gardes et le ramener chez lui, loin du bruit et des soldats dans leurs plastrons de fer. Puis Ojas battit des paupières, fronça les sourcils ; jamais ils ne parviendraient à s’enfuir avec tous ces gardes. Excédé, Mirage s’exclama :
—Pourquoi tu ne veux pas m’aider ?!
—C’est la seule chose que je veuille ! répondit Ojas blessé. Mais le meilleur moyen de partir rapidement est de tout raconter à Chidera. Mirage, fais-moi confiance. Il serra ses mains entre les siennes. S’il te plaît.
La colère de Mirage vacilla. Il sembla débattre pendant quelques secondes interminables, avant de rendre les armes dans un soupir.
—D’accord. Mais à elle seulement, précisa-t-il avant qu’Ojas, soudain souriant, ne puisse dire quoi que ce soit. Et pas ici.
—Ton ami est exigeant, dit Chidera.
Les deux hommes sursautèrent. Ni l’un ni l’autre ne l’avaient entendue arriver. La jeune femme croisa les bras :
—Néanmoins, Ojas se porte garant de toi. Nous parlerons donc à la demeure Volindra. Mais avant ça…
Elle tendit une main vers Mirage qui fit un pas en arrière. Chidera s’arrêta un instant avant de laisser retomber son bras et de dire d’un ton calme mais ferme :
—Révèle qui tu es. Maintenant, insista-t-elle alors que le jeune homme ne bougeait pas. C’est un ordre.
—Un ordre ? répéta Mirage avec indignation. Qui es-tu pour m’obliger à faire quoi que ce soit ?
—Il a perdu la mémoire ! s’écria aussitôt Ojas. Il ne connaît pas Galatéa ! Il ne va pas bien, il se sent mal ! Il ne faut pas lui en vouloir…
Chidera, peu impressionnée, balaya ses excuses d’un geste de la main. Son expression prudemment neutre, elle se contenta de dire :
—Je veux le voir, maintenant.
Alors Mirage, exaspéré et plein de défi, se défit des bras d’Ojas pour se planter face à elle, et retira son capuchon. Chidera ne cilla pas. Peut-être y eut-il un peu de surprise dans son regard, une certaine tension dans ses épaules. Ojas l’aurait compris : lui-même était toujours pris de court quand il voyait le beau visage de Mirage. Finalement, la jeune femme hocha la tête avant de se détourner et de lancer à Ojas :
—Qu’il remette sa capuche. Un de mes hommes va vous accompagner jusqu’à chez moi – discrètement. Il va falloir qu’il raconte exactement ce qui s’est passé ici… Et pourquoi lui a survécu, et pas l’autre.
Les deux hommes la regardèrent s’éloigner et donner un ordre à un soldat de sa maison. Mirage s’était rapproché d’Ojas, au point d’être pratiquement collé à son flanc. Le charpentier pouvait presque sentir son malaise : ses yeux furetaient d’un bout à l’autre de la scène, suivant les mouvements des gardes. Il se fit la réflexion que Mirage lui arrivait à peine à l’épaule. Soudain, celui-ci dit :
—Quand le monstre a essayé de m’attaquer, j’ai appelé ton dieu, Maen, mais il ne s’est rien passé. Il caressa les symboles sur les manches de sa chemise. Je savais que ça ne marcherait pas.
Ojas, le cœur serré, incapable de trouver les mots justes, passa son bras autour de ses épaules et le serra contre lui, doucement. Ensemble, ils suivirent l’homme de Chidera jusqu’à une petite carriole pour les mener jusqu’à la demeure des Volindra. Un autre chariot les suivait : on y avait déjà jeté le corps du marin.
C'est encore moi.
Bien bien bien, ça converge :)
De plus en plus louche ce Mirage. Dans les relations, je dois avouer que Ojas le parait un poil naïf pour ce qu'il est. Ses parents ne luinont jamais appris à se méfier au moins un minimum des inconnus ? Il n'a donc jamais connu la moindre trahison de quelqu'un en quibil avait confiance ? (Pour quelqu'un qui fait de la politique ça me parait peu probable qu'il ait conservé cette candeur).
Petit détail, la notion d'hérésie et surtout celle de péché sont des notions très chrétiennes, je trouvais que ça ne collait pas trop avec ton monde. Peut-être un peu de recherche de ce côté là pourrait aider à trouver un terme plus adéquat ?
Sinon, j'ai cru que Chidera allait déployer une magie de l'espace pour lire en lui, mais non. Et c'est tant mieux, parce que ça aurait été bizarre, mais l'impression était cool.
Enfin, j'ai beaucoup aimé cette phrase : "Ojas savait pourtant que les rêves n’ont pas de poids sur la terre des mortels.", elle était très belle <3
À bientôt
Contente de te voir au fil des chapitres, ça m'encourage !
Oui, Mirage est quelqu'un de profondément suspect, je peux pas le défendre là-dessus x) De même, Ojas est naïf - mais ça il le sait, et sait aussi qu'il n'est pas le meilleur candidat pour faire de la politique (je l'avais mentionné dans le chapitre 2, et on voit un peu après que son rôle auprès du Conseil pourpre est loin d'être majeur, on n'est pas sur un rôle de député)
Bien vu pour l'hérésie ! Je le note pour ma réécriture, effectivement ça ne colle pas.
Non, pas de magie de l'espace pour Chidera x) Mais c'est vrai que ç'aurait été cool !
À bientôt !
Ces chapitres s'enchaînent bien, avec du rythme et une trame commune. C'est chouette de voir l'intrigue se déployer avec pas mal d'indices sur Mirage notamment, qui semble vraiment de plus en plus surnaturel. J'espère qu'on aura plus de détails sur le déroulé de la scène et la vraie nature du monstre.
J'ai trouve intéressant le côté très affligé d'Ojas dans ce chapitre. Il montre son attachement pour Mirage, même s'ils se connaissent depuis peu. Ca le rend très attachant. On voit aussi que Mirage lui parle facilement au contraire de tous les autres, un vrai lien s'est crée entre eux et j'imagine qu'il va avoir son importance par la suite...Curieux de voir la dynamique qui va s'installer entre Mirage et Chidera.
Un plaisir de te lire,
A bientôt !
Merci d'avoir lu ces chapitres à la suite, ça me permet aussi de voir s'ils fonctionnent ensemble :) Des indices apparaitront plus tard sur ce qui s'est passé entre Mirage et le monstre. Et oui, ils ont une connexion tous les deux, malgré l'attitude de Mirage !
À bientôt !
Enfin la rencontre entre nos trois protagonistes, c'est très satisfaisant !!
On se demande en effet pourquoi Mirage a survécu, il y a forcément quelque chose d'une peu surnaturel en lui (j'ai même eu une théorie très frauduleuse : si c'était un des dieux ?). Je m'attache de plus en plus à Ojas, je comprends son tourment, et j'admire sa sollicitude envers Mirage.
Hâte de voir les relations développées entre ces trois-là !
A très vite !
Ravie de voir que le moment tant attendu de la rencontre entre les trois te plaise, et que tu t'attaches à Ojas ! Ils sont tous les trois très chers à mon coeur mais certains sont plus faciles à aimer que d'autres (pour l'instant en tout cas).
J'aime ta théorie, reste à voir si elle est correcte... Si tu as d'autres théories frauduleuses, n'hésite pas à me les partager x)
À bientôt !