Chapitre 9

Avec ma sœur Janet, nous nous étions toujours entendus comme chien et chat depuis notre plus jeune âge. Passant pour de vrais anges auprès d'autrui, nous ne communiquions le plus souvent qu'à travers nos colères. Pour un chapardage, un vilain mot, une grimace, l'un comme l'autre étions capables d'échapper à tout contrôle séance tenante. Dans ces cas-là, au lieu d'appeler au secours, l'agressé réagissait bille en tête comme un cheval qui se rebiffe. En un éclair, des objets pouvaient voler, des coups pouvaient être portés. Parfois même le sang coulait. Ces orages étaient brefs. Une fois que l'autre était en pleurs, nous stoppions net l'escarmouche, et nous pouvions très bien continuer à jouer ensemble l'instant d'après, le visage lacéré de griffures. Rarement repris par notre père et moins encore par notre mère, nous avions fini par croire que ces décharges émotionnelles étaient tout à fait normales entre frère et soeur, qu'elles nourrissaient notre fierté et testaient les limites de nos forces. Vouloir tenir tête à l'autre, ce n'était pas pour le châtier, c'était surtout pour éviter de devenir son souffre-douleur.

Profitant de l'impunité parentale, l'adolescence amplifia nos potentialités perverses. Grimpant progressivement l'échelle de l'agressivité, nous cherchions dorénavant à savoir jusqu'où l'autre pouvait être dur au mal. Ainsi, vers l'âge de treize ans, au milieu d'un repas, Janet se retrouva t-elle avec ma fourchette plantée dans la tête, parce qu'elle avait écrasé ma maison de purée dans mon assiette. Cela choqua nos parents, mais pas plus que cela. Notre père finit même par en rire, ce qui entraîna les rires de tous. Par chance, la tempe de ma soeur cicatrisa à merveille. Pour autant, elle n'en oublia pas de prendre sa revanche six mois plus tard, m'écrabouillant les phalanges en claquant une lourde porte dessus. 

Pour trouver la source de ces chamailleries tordues, nous n’avions pas eu besoin d’aller chercher bien loin. Nous les avions héritées bien sûr de nos parents, lesquels étaient passés maîtres dans l’art de créer des bisbilles pour rien, au sujet de rien. Comme eux, nous grimpions dans les tours, mais la querelle épuisée nous retombions dans les bras l'un de l'autre. Tout comme eux, notre affection reprenait vite le dessus, et nous nous trouvions alors ridicules de nous être balancé un tas d'injures, pour rien. Une fois nos nerfs relâchés, arrivait généralement notre émouvante séance de contrition. Nous réparions nos coeurs nous excusant, nous pardonnant, et cela se terminait souvent par un : je t'adore, tu le sais bien ! 

Devenus adultes, nous pensions que ces "marques d'amour" non maîtrisées finiraient par se pacifier. Il n'en fut rien. Le rituel domestique nous avait collé à la peau, jusqu'à en perdre notre naturel. Nul ne sachant à quel instant pouvaient être déclenchées les hostilités, ni pour quoi, notre routine préventive se résumait invariablement à cela : une fois passée la joie des retouvailles, nos pensées se mettaient d'emblée sur le qui-vive et, de fait, nos conversations profondes s'en trouvaient affectées. Esquivant les sujets qui fâchent suscitant d'ardents débats, nous n'évoquions plus que les petits drames qui nous étaient étrangers. Ainsi, l'endormissement d'un ami sur l'autoroute pouvait nous faire une heure de babillage insignifiant. Le cancer du sein d'une cousine lointaine, un peu plus, si nous commencions à lui composer sa nécrologie.

Nous dansions parfois ensemble aux fêtes familiales, reprenions même en choeur les chansons tonitruantes de Bruce Springsteen. Toutefois, dans la pièce où nous nous trouvions flottait toujours le parfum de Némésis. Certes, nous nous aimions à notre façon, nous respections l'intelligence de l'autre, sa personnalité, mais sans pouvoir nous libérer d'une certaine défiance. Comme deux termites enchaînés à nos actes passés, nous savions que dans cette vie notre karma ne serait jamais purifié. Une chose aurait pu certainement briser notre Pax Romana, c'était la rancune. Malheureusement, nous n'étions pas rancuniers. Nous nous targuions plutôt d'être larges d'idées, progressistes, évolués, quoi !

Par-delà nos divergences politiques - nous n'en parlions jamais - par delà nos désaccords sur le spécisme et le végétalisme - nous n'en parlions jamais -  et notre inaptitude à concevoir ensemble un repas équilibré pour Thanksgiving - nous en parlions sans complexe pour faire rire nos invités - il était clair que nous venions de la même chair et du même sang et que cela comptait beaucoup pour nous. Sans être jumeaux, nous nous considérions inséparables de cœur pour la vie, et même au-delà, chacun semblant attendre ce passage délicat où l’un vivrait ses derniers instants et l’autre se trouverait à son chevet pour lui tenir la main.

Bref, nous étions frère et sœur de chicane et de rabibochage.

Jusqu’à ce jour terrible où ni l’indulgence ni le pardon ne purent sauver notre fraternité.

Cette période glaciaire entre Janet et moi dura dix longues années. Elle avait débuté vers cette époque où j’avais commencé à ne plus pouvoir supporter mes semblables. Face à ce rejet de plus en plus maladif, Janet fit preuve de compassion. Elle comprit que je ne sois plus au diapason avec les turpitudes du genre humain. Plus tard, devant mes pulsions d'éloignement, elle accusa étrangement le coup et ne chercha pas à m’en dissuader. Cette attitude ne lui ressemblait pas, d'autant qu'elle avait toujours mis un point d'honneur à préserver les valeurs altruistes - pour ne pas dire notre déification de l'espèce - que nous avions jadis en commun.

Cette pudeur de jugement à mon encontre m'avait troublé, pour ne pas dire agacé. Au lieu de légitimer cette fuite en avant comme si elle n'était qu'une péripétie obligée de mon chemin d'homme, j'aurais souhaité qu'elle me parle, qu'elle me dise que je me trompais. J'aurais souhaité qu'elle me confie que mon renoncement au monde la blessait, qu'en m'éloignant des hommes, je ne faisais pas mieux que de la rejeter elle aussi avec l'eau du bain. En acquiessant à mon projet d'ermitage suspendu au-dessus de quelque précipice inabordable, ne disait-elle pas, au fond, ne plus avoir besoin de moi ?

Comme je l'avais subodoré, ses appels se firent beaucoup plus rares. Nos conversations téléphoniques devinrent plus évasives, plus prosaïques. Je percevais maintenant au son de sa voix comme un petit air de répudiation qui me chagrinait, sans que je n’ose le lui dire ni qu’elle n’ose me l’avouer.

Lors du notre dernier repas familial à Sausalito, nous avions établi au préalable un check-up de tous les sujets à éviter. Celui-ci en faisait évidemment partie. Démocrates et Républicains n’avaient pas non plus été conviés, ni aucuns migrants mexicains, ni aucun extracteur de gaz de schiste. Le hors-d'oeuvre se passa très bien. Nous lui mîmes même en plaisantant la note de dix sur dix. Superbes de simulacre, nous avions mordu dans nos melons prosciutto di Parma comme si la vie était belle et qu’elle méritait vraiment d’être vécue.

Mais le plat de résistance commença à souffrir de légers silences et de paroles dégluties, comme si de minuscules arètes piquaient soudain la langue et coupaient net l'envie de parler. Partant, les sourires se firent bientôt en demi-teinte. C'était des sourires dénués de lumière qui en disaient assez long sur l'inexorable dégradation de notre attachement l'un pour l'autre. D’évidence, le ruban d’argent qui reliait nos deux coeurs depuis notre naissance s’était cassé. Et, à la fin de la dorade, sa froideur avait complètement siphonné la tendresse que je lui avais toujours accordée.

Nous ne fêtions rien de particulier. Mais ce jour-là, nous avions tous bu un peu plus que de raison. Toutes les banalités, les faux-semblants, ayant été consommés, au moment de servir le dessert Janet m’avait soudain lancé : et voilà le travail, une bonne glace maison pour monsieur le misanthrope, ce grand écrivain du désert qui a daigné venir jusqu’à nous !

Sa pique avait aussitôt jeté un froid sur le minima d’ambiance que nous étions parvenus à installer. Faisant comme si je n’avais rien entendu, Janet avait alors poursuivi sa provocation :

"Il ne va pas tarder à rentrer dans sa grotte, hein, parce que je dois encore débarrasser et tailler mes rosiers et parce que je suis fatiguée de voir sa tête d’ermite toute mitée !"

Dépité à l’extrême, une fois de plus je m’étais contenu. Passablement éméchée, c'est alors que ses traits s’étaient emplis crescendo de dégoût. Parvenue à l'extrême tension de son rictus, elle avait hurlé : mais comment as-tu pu, nous n'avons pas été éduqués comme ça ? Jamais. Jamais. Pourquoi me fais-tu ça ?

Puis, ne se maîtrisant plus, elle en était venue directement aux mains, comme au bon vieux temps.

Elle m’envoya d’abord sa chope de bière au visage. Pas le temps de m'éponger qu'elle s'approcha de moi en furie pour m’asséner plusieurs gifles frénétiques, ce qui acheva de me dégriser. Mais, trop suffoqué pour me rebiffer, je l’avais laissée m’agonir, lui renvoyant juste un petit sourire cynique voulant dire "Défoule-toi ! Je pardonne à ta folie".

Au lieu d’atténuer la rixe, ce sourire l’avait suppliciée.

Frustrée de ne pouvoir me faire entendre ses arguments angéliques, sa répugnance à mon égard s’était soudain emballée. D’hystérique, son regard s’était chargé de haine, d’une haine fratricide.

Prenant peur, j’avais alors empoigné ses bras pour la secouer tel un affreux prunier. Et je l’avais giflée pour faire taire sa fureur.

Elle avait reculé de trois pas. Deux ramequins remplis de glace avaient encore volé près de ma joue, avant qu’elle ne revienne à la charge.

De part et d’autre, de nouveaux coups incontrôlés avaient plu. Le drame était au bord de notre animosité fabuleuse et, sans l’intervention musclée d’Elihu, son mari, je crois bien que nous aurions fini à terre dans une écœurante mare de sang.

Enfin, nous nous étions calmés. Mutique, un rien penaude, Janet avait massé ses bras endoloris, pour me donner des regrets. Moi, j’avais pris mon manteau et j’étais venu me planter devant elle pour la regarder une dernière fois dans les yeux. Ces yeux qu’elle avait fini par baisser pour me dire adieu.

Jamais je n'aurais pu imaginer qu’une telle fosse à purin se creuserait un jour entre nous, au nom des forces lunatiques de l’amour.

Il est vrai que je m'étais endurci. Mon âme avait oublié Dieu pour renouer avec la Nature. Je m'étais mis à détester les hommes, mais c’était là mon seul crime. Jamais l’idée de leur faire du mal ou de les voir souffrir ne m’aurait effleurée. Pourtant ma propre sœur, qui les aimait tant jusqu’au dernier, avait porté des coups sur moi. Son amour inconditionnel avait buté sur moi. Ma propre sœur m’avait tenu une rigueur farouche d’avoir trahi nos valeurs humanistes. Crachant sur la parabole, j’étais devenu dans son cœur désaxé la seule brebis égarée qu’elle avait préféré offrir aux loups, pour se masquer l'âpre vilennie des hommes.

Je n’avais pas retrouvé trace de Janet dans la supposée Buckelue Street. Mais avant de quitter la sépulture imaginaire que je lui avais choisie, j’ai dessiné sur le gravier une vaste fleur. En mémoire de nos combats et de nos fous rires d’enfant.

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Zoé Florent
Posté le 15/11/2023
Quelle propension au massacre nous subissons et sommes capables de faire subir, parfois, pauvres handicapés de la communication que nous sommes !
Beau chapitre...
"C'étAIENT des sourires dénués..."
Hortense
Posté le 31/01/2023
Bonjour Zultabix,
Voilà un chapitre qui m’a donné du fil à retordre et des nœuds au cerveau. J’ai eu le sentiment que ton personnage avait au fond du cœur une profonde amertume et qu’il avait besoin de mettre des mots dessus pour mieux tenter de s’en délivrer. Toute la difficulté est de garder suffisamment de distance avec ton personnage. La nature du conflit n’est pas claire. On comprend que le mode d’éducation a laissé libre cours à toutes les formes d’expression et de débordement de l’enfance, de la meilleure à la pire. Tu évoques les valeurs communes, quelles sont-elles ? Quelles valeurs ont transmis les parents ? Quel chemin personnel a emprunté la sœur du personnage pour s’éloigner autant de lui. Qu’attendait-elle de lui ? Il semble que la religion ait joué un rôle important dans cette discorde, mais ce n’est pas clairement dit. On comprend que l’incapacité à communiquer s’est installé petit à petit dès l’enfance puisque le recours à la violence était la seule conclusion possible aux différents. Il fallait ramener l’autre de force dans son camp, d’une certaine manière. La sœur est très dévouée à l’extérieur de la famille (semble-t-il) mais ne parvient pas à accepter son frère tel qu’il est, ni à composer avec lui, et sans doute la réciproque est-elle vraie aussi.
Je ne sais pas s’il est nécessaire de rentrer autant dans le détail des disputes, tu peux en évoquer la violence mais le lecteur doit comprendre qu’elle en est l’origine : jalousie, besoin de reconnaissance, manque d’amour, besoin d’exister… Tu ne peux t’affranchir d’un peu d’analyse : pourquoi ce besoin maladif de toujours chercher l’autre ? Est-ce pour attirer l’attention des parents ? Pour provoquer une réaction de leur part ? Tu parles beaucoup des rapports frère / sœur, mais « l’absence » des parents n’est-elle pas à l’origine de tout ? Tu le suggères, mais il me semble que tu peux insister car, quelque part, ils portent une grande responsabilité.
Beaucoup de petites suggestions, tu glanes comme tu veux :
- Profitant l'impunité parentale : "de" l'impunité
- parce qu'elle avait écrasé la maison que j'avais construite dans mon assiette avec de la purée : parce qu'elle avait écrasé la maison de purée construite dans mon assiette ?
- Pour autant, elle n'en oublia pas de prendre sa revanche six mois plus tard, m'écrabouillant totalement les phalanges en claquant une lourde porte dessus : je pense que tu peux supprimer le "totalement", écrabouiller est suffisamment explicite.
suggestion : …sa revanche, m'écrabouillant six mois plus tard… ?
- Comme eux, nous pouvions facilement monter dans les tours, mais une fois ces querelles futiles épuisées, nous finissions volontiers par nous serrer dans les bras : comme eux nous grimpions dans les tours, mais la querelle épuisée nous retombions dans les bras l'un de l'autre ?
- Comme eux, notre côté aimant reprenait vite le dessus, et nous nous trouvions alors ridicules de nous être balancé un tas d'injures, pour rien : comme pour eux, notre affection reprenait vite le dessus chassant le ridicule ?
Je me demande si tu ne pourrais pas renforcer encore le propos en ajoutant "tout" : tout comme eux ?
- Nous réparions nos cœurs en nous excusant, en nous pardonnant : peut-être supprimer les "en"
- il nous paraissait évident : il nous parut ? J'ai un doute
- Le rituel domestique nous avait collé à la peau, jusqu'à en perdre notre naturel lors de nos rencontres : le rituel domestique nous collait à la peau jusqu'à en perdre tout naturel ? et je supprimerai "lors de nos rencontres" qui est implicite.
- nos conversations profondes s'en trouvaient forcément affectées : tu peux supprimer « forcément »,
- Esquivant toutes sortes de sujets sociétaux faisait appel à d'ardents débats : esquivant les sujets qui fâchent suscitant d'ardents débats ?
- Lors de nos fêtes familiales, il pouvait arriver que nous dansions ensemble, que nous reprenions en chœur les chansons tonitruantes de Bruce Springsteen : Tu peux alléger, par ex :
Nous dansions parfois ensemble aux fêtes familiales, nous reprenions en chœur les chansons tonitruantes de B S
- dans les pièces où nous nous trouvions : flotter autour de nous ?
- le quotient intellectuel : l’intelligence ?
- mais sourdement nous nous redoutions toujours en silence : mais, s’en pouvoir nous libérer d’une certaine défiance ?
- Une chose aurait pu certainement préserver notre Pax Romana, c'eut été la rancune : cette phrase m’interroge tant ces deux parties sont antinomiques. Peut-être briser au lieu de préserver ? Dans tous les cas « la rancune » tout court est plus fort que « c’eut été la rancune ».
- comme chacun semblait attendre : chacun semblant attendre ? il me semble que c’est plus clair et plus logique.
- Cette période glaciaire entre Janet et moi avait duré dix longues années : dura ? ou aura duré ?
- Elle s’était déclenchée : elle avait débuté ? C’est la période qui avait débuté
- Face à ce rejet qui devenait pour moi de plus en plus maladif : face à ce rejet, de plus en plus maladif ?
- Janet avait fait preuve de compassion. Sans le valider, elle avait compris que je ne sois plus au diapason avec les turpitudes du genre humain : de mes semblables plutôt que du genre humain ? J’ai remarqué que tu t’exprimais beaucoup au plus que parfait, mais tu peux alterner avec le passé simple. « Janet fit preuve de compassion… elle comprit… »
- devant mes pulsions irrésistibles à vouloir m’en éloigner ; devant mes pulsions d’éloignement ?
- d'autant que je savais qu'elle avait toujours mis un point d'honneur : plus simplement « elle avait toujours mis… »
- suspendu sur quelque précipice : au-dessus de ?
- elle ne me disait rien d'autre au fond, qu'elle n'avait pas besoin de moi pour être heureuse : pourquoi pas une forme interrogative ? « ne disait-elle pas, au fond, ne plus avoir besoin de moi ? »
- ses appels se firent beaucoup plus rares durant les mois qui suivirent : tu peux supprimer « durant les mois qui suivirent », c’est sous-entendu en début de phrase.
- sans que je n’ose lui dire : le lui dire
- Lors de notre dernier repas familial : lors du…
- comme si de petites arêtes étaient perçues soudain sur la langue qui coupaient net l'envie de mastiquer : comme si de minuscules arêtes piquaient soudain la langue et coupaient net l’envie de parler ?
- et voilà le travail : guillemets ?
- elle m’avait hurlé : Elle avait hurlé
- Et, ce disant, ne se maîtrisant plus : puis, ne se maîtrisant plus ?
- Imbibé moi-même, j’en avais été sur le coup dégrisé : ce qui acheva de me dégriser ?
- D’hystérique, son regard s’était chargé : pas de « D’ »
- j’avais dû alors empoigner : j’avais empoigné
- Et je l’avais à mon tour giflée pour faire taire sa fureur : je l’avais giflée pour faire taire…
- Puis, la délivrant de mon emprise : tu peux supprimer
- Comme pour mieux me faire regretter la violence que j’avais exercée sur elle : pour me donner des regrets
- Il était vrai que je m'étais endurci : il est vrai, je m’étais endurci. Je mettrais un point après endurci
- que mon âme peu à peu avait versé dans l'athéisme pour adorer les bienfaits de la Nature : Mon âme avait oublié Dieu pour renouer avec la nature ?
- Certes, au beau milieu de cette vie, je m'étais mis : je supprimerais le début de la phrase pour commencer par « je m’étais mis… »
À bientôt
Zultabix
Posté le 31/01/2023
J'ai tout corrigé ! Tout suivi à la lettre, sans moufter ! Un immense merci, chère Hortense, pour ces précieuses remarques. Il est vrai que ce chapitre était trop ampoulé, et qu'il nécessiterait encore un léger rewriting. Je voulais t'appeler pour en discuter. Malheureusement, je ne sais pourquoi, je n'ai plus accès à ma messagerie. Pourrais-tu me redonner ton numéro STP !
Bien à toi !
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