« einarte Tusca e Tyrrhēna e Tria … katareis. dēmiarte hos kosmis e etharis. »
Texte inscrit sur une tablette d’argile datant de l’ère préténéenne
Héméra posa la mine de son crayon sur son carnet pour entamer un nouveau dessin. Une dizaine d’autres s’étalaient déjà sur les pages précédentes, représentant le temple sous différents angles. Avec ses étudiants, Ariana avait investi le lieu et chargé Héméra de faire une série de croquis qui serviraient de base pour leurs recherches. Les lignes glissèrent sur le papier avec facilité, comme si elles découlaient du même souffle. Héméra avait toujours aimé ça, dessiner, les formes géométriques. Lorsqu’elle était petite, son grand-père la prenait sur ses genoux et guidait ses petites mains avec les siennes, marquées par l’expérience.
Quelques traits supplémentaires achevèrent de donner vie au péristyle, et elle se redressa, satisfaite, pour regagner l’intérieur du temple.
Les recherches avaient débuté trois jours plus tôt, et les archéomages avaient passé ce laps de temps à quadriller un périmètre restreint autour de la place centrale et du temple. Mineas était vaste, et les quelques mois qu’ils avaient devant eux ne suffiraient pas à achever les fouilles, aussi étaient-ils contraints de progresser par étapes, sans que ne se dessine pour l’instant le moindre lien avec les perturbations temporelles. C’était à la fois frustrant et follement excitant.
Une fine couche de poussière dansait dans la lumière tombant du plafond et formait une fine pellicule sur le sol du temple qui révélait des traces de pas çà et là. Heureusement, le tremblement de terre n’avait pas détérioré l’édifice, qui était sans conteste le mieux conservé des environs. Peut-être les divinités l’avaient-elles protégé à l’époque du cataclysme qui avait enseveli Mineas…
Héméra promena son regard sur les murs désormais familiers, frustrée de ne pas être capable de déchiffrer le moindre glyphe. Ceux-ci avaient-ils seulement un lien avec l’ancien ténéen ? Les pigments, majoritairement rouges et bleus, étaient mieux conservés qu’à l’extérieur, jouaient avec les glyphes gravés dans la pierre pour créer des contrastes, tandis que l’on distinguait encore nettement les formes géométriques qui dansaient sur le plafond. Si les motifs étaient sobres, les couleurs vives apportaient de la chaleur au temple, en faisaient un lieu où Héméra se sentait… apaisée.
Au fond du temple, quatre statues encerclaient ce qu’elle supposait être un autel cubique, près duquel Ariana et Tadeo discutaient. Héméra ne vit en revanche nulle trace de Kleio. Effectuant sa thèse sur les habitations des particuliers, la jeune femme devait actuellement explorer les maisons en ruines qui s’enfonçaient dans la multitude de ruelles cernant la place pour en faire un état des lieux.
Elle les rejoignit, constatant la présence des petits coquillages incrustés entre les dalles ou des résidus d’algues qui tachaient le sol. Accroupi, Tadeo passait soigneusement un large pinceau sur l’autel pour ôter la poussière, le sable et le sel qui avaient durci.
— Je suis certain que l’autel cache quelque chose, déclara le jeune homme. Je perçois un mécanisme complexe à l’intérieur.
Héméra les rejoignit en fronçant les sourcils.
—Ce pourrait être une salle secrète ?
— Nous n’allons pas tarder à le savoir, répondit Tadeo avec un sourire en coin.
Il palpa la pierre avec précaution. Ariana les écoutait d’une oreille distraite en griffonnant frénétiquement dans un carnet en cuir. L’autel était à l’image du reste du temple, orné de couleurs vives, incarnat et azur, qui formaient une fresque courant sur les quatre faces. L’on voyait des guerriers et des animaux mythique et des habitants qui effectuaient des offrandes – paniers débordants de figues et amphores devant être remplies de vin ou d’huile d’olive.
— J’ai trouvé quelque chose, annonça Tadeo.
Il s’était déplacé sur le côté de l’autel et Héméra se plaça derrière lui. Il désignait un cercle gravé dans la pierre. À l’intérieur, une spirale s’enroulait jusqu’au centre, parsemée des mêmes glyphes que l’on voyait sur les murs du temple. Tadeo libéra une once de magie, redoutant sans doute un tremblement de terre du même genre que celui qui les avait accueillis, mais rien ne se passa. Absolument rien.
Il jura, appuya fermement sa paume contre le cercle et recommença. Cette fois, un déclic retentit, et Ariana cessa de prendre des notes. La magie de Tadeo se déroula comme une vague sur la surface de l’autel. C’est alors que les faces du cube grondèrent, soulevant un nuage de poussière, et se rétractèrent peu à peu sous les dalles, dévoilant un brasero en or sur lequel le temps semblait ne pas avoir eu de prise. La lumière solaire ricochait sur la surface, la vêtant d’un halo aveuglant. Au même moment, l’édifice trembla. Une main en visière sur son front, Héméra ouvrit grand les yeux en observant le plafond écartelé et le bleu vif du ciel au-dessus : les bords du puits de lumière s’écartaient lentement grâce à un ingénieux mécanisme invisible.
— Incroyable, s’émerveilla-t-elle.
Le plafond n’avait pas fini de coulisser que le mur du fond commença à se mouvoir lui aussi, révélant derrière la surface étincelante de la mer. Le parfum des oliviers frappa Héméra de plein fouet, alors que les colonnes au fût inversé s’ouvraient pour dévoiler dans leurs entrailles des arbres aux troncs fins dont les branches vert cendré s’enroulèrent à l’air libre.
Le ciel, la terre, la mer, réalisa-t-elle. À l’image de la Triade.
Autour du brasero, baignées par la lumière du soleil, quatre statues se découpaient dans le contre-jour. Elles n’étaient pas faites de pierre, ou du moins pas entièrement, mais d’un étrange matériau d’un blanc laiteux, qu’Héméra supposait être un alliage de nacre et de coquilles de tridacna. Deux fois plus hautes qu’un homme, elles arboraient les caractéristiques de la Triade pour trois d’entre elles : le bec d’un épervier, les cornes d’un taureau, la queue d’un hippocampe… Mais la quatrième, qui se tenait au centre du demi-cercle formé par ses pairs, avait une apparence humaine. Un pagne ceignait sa taille, et un tissu rigide recouvrait ses épaules et dévalait ses bras comme les manches vaporeuses d’une robe, cachant à moitié les épais bracelets enserrant ses biceps. Héméra scruta ses traits, à la recherche du moindre indice sur l’identité de la statue. Une divinité ? Un être de sang royal ?
Elle fouilla dans les recoins de sa mémoire en quête de réponse. Dans quelques vieux textes, on mentionnait parfois Ténéa, et si certains archéomages avaient supposé qu’il s’agissait du roi fondateur de la civilisation ténéenne, qui semblait côtoyer la Triade, rien n’avait jamais été avéré. Cette statue pouvait-elle le représenter ? Elle chercha une inscription, une indication, en vain. Alors, elle effleura la sculpture, s’immergea dans la chaleur de sa magie et. bascula.
Agenouillée sur le sol face à l’autel, la prêtresse se redresse, les mains tendues en coupe devant elle. Ses cheveux bruns coulent sur ses épaules et dans son dos, entrelacés de fils d’or, tandis que ses bracelets glissent le long de ses poignets. Elle regarde les statues avec dévotion. Héméra voudrait s’approcher, mais ses pieds sont enracinés dans le sol, et ses mains refusent de saisir le carnet rangé dans sa sacoche.
Alors, elle regarde autour d’elle dans l’espoir de retenir tous les détails, des couleurs vives aux statuettes en terre cuite. Les glyphes sont toujours aussi mystérieux, et elle songe un instant qu’il faudra qu’elle demande son avis à Andrea. Puis, quelque chose d’étrange se produit lorsqu’elle reporte son attention sur la prêtresse. Celle-ci pose soudain sur Héméra ses prunelles d’un bleu si pâle qu’elles en paraissent transparentes.
— Qui es-tu ?
Héméra se fige, mais avant de pouvoir se remettre de sa surprise, elle se sent aspirée dans sa réalité.
Héméra revint à elle en hoquetant, tituba en arrière, et seules les mains d’Ariana sur ses épaules l’empêchèrent de s’étaler sur le sol.
— Elle m’a vue, balbutia-t-elle.
— Elle ? Qui ça elle ?
— La… La prêtresse.
Elle inspira profondément et raconta en quelques mots ce qu’il venait de se passer à sa directrice de thèse. L’archéomagie permettait en règle générale d’avoir des visions du passé, pas de s’y inviter. Alors, qu’on ait pu la voir…
— Es-tu certaine qu’il n’y avait personne derrière toi ?
Héméra hocha la tête sans parvenir à détacher son regard de la statue à figure humaine. Il n’y avait qu’elle dans le temple avec la prêtresse. Pour la première fois depuis qu’elles travaillaient ensemble, Ariana parut décontenancée. Pourtant, Héméra apprécia qu’elle ne remette pas sa parole en doute, même elle-même se demandait si elle n’avait pas halluciné. Ce temple dégageait une atmosphère étrange, hors du temps…
— Retournez au campement, Tadeo et toi, et reposez-vous. Vous êtes ici depuis l’aube. Je vous y rejoindrai plus tard.
— Mais…
— Je dois voir certaines choses avec Kleio, et je préfère ne pas vous laisser seuls dans ce temple tant que nous n’aurons pas éclairci ces… zones d’ombre.
Sur le point de protester, Héméra se ravisa. Elle ne tenait pas à s’opposer à Ariana, et la vérité était qu’elle fatiguait. L’utilisation de l’archéomagie pour faire ce bref saut dans le passé l’avait vidée de son énergie.
Aux côtés d’un Tadeo songeur, elle se dirigea vers la sortie du temple. Ils traversèrent la place centrale en silence. L’ambiance était calme, à peine troublée par le bruit régulier d’un ou deux marteaux maniés par des membres de l’expédition. Certains d’entre eux devaient déjà avoir regagné le campement, mais la plupart des archéomages présents sur la place prenaient des notes soigneuses pour immortaliser l’emplacement de chaque vestige et du mobilier. Un homme grattait délicatement une façade pour faire tomber de la poussière dans un récipient, sans doute dans le but d’en faire une analyse.
Alors qu’ils s’engageaient sur le sentier de terre, Héméra déclara soudain :
— Nous devons déchiffrer les glyphes du temple, je suis certaine qu’ils contiennent des réponses à nos questions. Andrea devrait y parvenir, non ?
— Il faudrait déjà que Vaios le laisse retourner sur le terrain, grinça Tadeo.
Héméra grimaça. Depuis le tremblement de terre que Vaios accusait Andrea d’avoir provoqué – ce qui lui semblait fort improbable –, le jeune homme était d’astreinte au campement pour trier et recenser ce que les archéomages trouvaient sur le terrain. Autant dire qu’elle ne l’enviait pas, surtout qu’elle n’était pas certaine d’approuver le déplacement de ces objets, qui seraient ensuite amenés à Ténéa pour être exposés dans le Musée d’Histoire antique ou stockés à l’université. Les archéomages étaient là pour étudier ces trésors, et non pour se les approprier. Mais après tout, ne seraient-ils pas davantage protégés à Ténéa qu’ici, à la merci des éléments ?
Elle n’en était pas certaine. Des vestiges enfouis dans les montagnes du Nord avaient eux aussi atterri à Ténéa alors qu’ils auraient pu trouver leur place à Théosia, la capitale de la province Nord.
Ce n’est pas à toi d’en juger, se morigéna-t-elle.
C’est chacun plongé dans leurs pensées qu’ils atteignirent le campement, bien calme à cette heure. Le soleil chauffait la terre et les tentes, baignait les oliviers d’une lumière dorée. Héméra envisageait de s’installer au pied d’un arbre pour se plonger dans l’une de ses lectures et poursuivre le travail préparatoire de sa thèse lorsque Tadeo attira son attention vers un petit groupe qui discutait devant la plus grande tente du campement, qui servait notamment à accueillir leurs réunions quotidiennes.
— Nous attendions des invités ? souffla-t-il.
— Pas que je sache.
Si elle connaissait Nikos Anafi, qui arborait un air sérieux accentué par la cicatrice qui longeait sa mâchoire, elle n’avait jamais vu les deux femmes qui lui tenaient compagnie. Elles viennent de l’Archipel, réalisa-t-elle. L’une était âgée, ses cheveux blancs noués en un chignon orné de perles de corail et sa peau parcheminée striée de rides. Pourtant, elle se tenait très droite, auréolée de la prestance de celles qui ont trop vécu pour qu’on leur dise quoi faire. L’autre était plus jeune, avec un visage doux encadré par de longs cheveux auburn. Elles portaient toutes deux des robes rouges et bleues aux manches mi-longues, cintrées au niveau de la taille, sur lesquelles courraient des motifs géométriques. Le tissu effleurait leurs mollets tannés par le soleil. Des bijoux enserraient leurs poignets et leurs chevilles, éclats d’or et de coquillages, un collier agrémenté de jaspe et de cornaline reposait sur leur poitrine et des boucles d’oreille oscillaient à chacun de leurs mouvements.
La conversation prenait fin lorsque Tadeo et Héméra s’approchèrent, car Nikos échangeait des salutations d’usage avec les deux femmes. Celles-ci tournèrent ensuite les talons, et Héméra fut happée par la profondeur du regard de miel de la plus âgée, qui paraissait raconter mille et une histoires. Elle ne souriait pas, mais Héméra aurait voulu s’asseoir au coin du feu pour l’écouter parler. Elles continuèrent leur chemin sans s’arrêter, accordant à peine un coup d’oeil aux deux étudiants. Il fallut que Nikos les rejoigne pour qu’elle reporte enfin son attention sur lui.
— Une visite de courtoisie, leur expliqua-t-il.
— Elles n’avaient pas l’air ravi pourtant… nota Tadeo.
Nikos soupira.
— Il est normal que les habitants de l’Archipel aient du mal à tolérer notre présence. À leurs yeux, nous sommes des étrangers venus piller les vestiges de leur civilisation. Nous leur rendrons visite à notre tour pour leur montrer notre bonne foi.
— Eh bien, ce n’est pas moi qui leur reprocherait de penser ainsi quand on voit l’attitude de certains, marmonna Tadeo.
Héméra jeta un regard pensif au chemin qu’avait emprunté les deux femmes. Si l’occasion se présentait, elle aimerait se rendre au village pour discuter avec la population. Elle ne doutait pas que ce serait extrêmement instructif pour ses recherches.
Ils échangèrent encore quelques mots à propos de leur journée, puis Nikos retourna à son travail tandis qu’Héméra et Tadeo se mettaient en quête d’Andrea. Ils le trouvèrent assis devant une tente, à l’ombre de l’auvent, en train de noircir une liasse de papier, sans doute pour décrire la poterie d’une cruche à bec aux motifs géométriques posée devant lui. Il termina sa tâche avant de relever la tête, et son visage se ferma lorsqu’il les aperçut. Héméra comprenait sa frustration, aussi ne s’encombra-t-elle pas de banalités qui sonneraient fausses à leurs oreilles.
— Quand reviens-tu sur le site de fouilles ?
— Excellente question, répondit Andrea.
Il glissa un coup d’œil en direction de Tadeo, qui avait croisé les bras sur son torse, la mâchoire crispée.
— Je pense que ton aide serait la bienvenue pour nous aider à percer les secrets du temple, reprit Héméra, sans manquer de noter la tension qu’elle percevait entre eux.
— Vaios est plus compétent.
Elle pinça les lèvres en voyant Andrea baisser les yeux sur ses feuilles sans pour autant reprendre sa tâche. Pourquoi était-il si… docile ? Il s’était démené pour faire partie de cette expédition, et maintenant qu’il y était, il acceptait de rester sur la touche ?
— J’ai encore du travail, déclara-t-il pour mettre un terme à l’échange.
Sans un mot, Tadeo s’engouffra dans la tente et revint avec une statuette en terre cuite. Il s’assit à quelques pas d’Andrea, sortit du papier de son sac et entreprit de noter à son tour les informations qui permettraient d’archiver l’œuvre. Allez, Tadeo, songea-t-elle. Secoue-le. Mais Tadeo conserva le silence, et elle retint un sifflement agacé en fourrant une main dans sa sacoche pour en extraire son carnet. À regret, elle déchira l’une des pages et la tendit à Andrea.
— Si jamais tu te souviens de la raison pour laquelle tu as été admis en doctorat, le provoqua-t-elle, ceci pourrait t’intéresser.
Il s’immobilisa, mais ne la regarda pas, et elle laissa tomber le croquis représentant l’un des murs couverts de glyphes sur ses genoux. Était-ce cruel de sa part ? Peut-être. Parce que les cernes d’Andrea et sa pâleur n’étaient pas feints, parce que l’ombre dans son regard engloutissait l’étincelle qui l’avait un jour animé. Mais si même ses recherches et son obstination ne lui suffisaient plus, que restait-il de son rival ?
Héméra rejoignit la tente qu’elle partageait avec Kleio, où avaient été installés deux lits de camp, leurs malles ainsi qu’un petit bureau – simple planche en bois reposant sur des tréteaux – avec deux chaises. Elle tenait debout sans problème sous la toile, ce qui était particulièrement appréciable.
Profitant d’être seule, elle posa ses affaires près de son lit et s’installa sur l’une des chaises avec son porte-plume et de l’encre. Il lui fallut quelques instants pour rassembler ses pensées et entamer la lettre qu’elle adressa à Akilas Delos.
Maintenant que tout est mis en place, je me demande ce qui va bien se produire sur cette île. J'ai bien aimé le chapitre. Le passage des deux femmes stimule ma curiosité pour les autochtones, qui deviennent plus matériels que juste une annotation dans un coin, c'est sympa de leur donner cette importance, je trouve.
Le passage sur "que faire des vestiges, est-ce éthique d'en ramener à la capitale" m'a un peu chafouiné, je lai trouvé un peu maladroit. Y a un argument pour, un contre, puis encore un pour... Je crois qu'il serait à affiner pour plus d'efficacité, d'autant que c'est un véritable sujet, qui est hyper important, donc pour moi ce serait dommage qu'il reste ainsi (à mes yeux).
A + !
Je comprends ce que tu veux dire pour le passage sur "que faire des vestiges", je voulais poser le fait que pour l'instant Héméra ne désapprouve pas complètement même si elle se pose des questions, parce que c'est ce qu'on lui a enseigné à l'université. Mais je vais essayer de retravailler le passage pour qu'on comprenne bien d'où vient cette dualité :)
À plus !
Très intéressant ce chapitre, qui esquisse de nouvelles thématiques sur l'appropriation culturelle, le lien avec la population locale, j'imagine que les tensions vont s'exacerber par la suite.
Très intéressant aussi ce moment où Héméra parvient à intervenir dans un vestige du passé, c'est très mystérieux et la réaction d'Ariana ne fait que maintenir la tension. Ce qui est chouette dans ce chapitre plus posé.
Belle chute, ça donne envie de découvrir la suite !
Mes remarques :
"dessiner, les formes géométriques" virgule en trop ?
"L’autel était l’image du" à l'image ?
Un plaisir,
A bientôt !!
Ça me semblait essentiel d'aborder ce thème, qu'on met souvent de côté dans le cadre de l'archéologie. J'espère réussir à le développer de manière satisfaisante.
Et oui, on pose doucement les jalons des mystères que recèlent ces ruines hehe.
Bien vu pour tes remarques, je me les note !
À très vite :)
PS : Trop contente de t'avoir vu hier !
J'espère que la suite te plaira autant !
À très vite <3
De plus généralement je suis pas une personne qui aime tout ce qu’elle lit ( je dis ça car il en existe beaucoup) et je trouve ton début excellent réellement xd. Ça me fait rire que peut importe notre talent d’écriture, la majorité ont souvent des périodes « difficile » pour écrire.
Courage ! <3