Les yeux fixés sur la chaise vide à ses côtés, Solola laissait son esprit vagabonder. La séance de Gestion des émotions abordait cette semaine le thème de l’angoisse et c’était exactement ce qui se lisait sur son visage. Elle n’était pourtant pas spécialement concentrée sur l’intervention de Monsieur Ivanova qui les invitait à se connecter à leurs émotions profondes d’une voix morne et régulièrement entrecoupée de bégaiements. Non, l’inquiétude de Solola trouvait sa source dans cette chaise vide et toutes celles qui l’entouraient. Ils n’étaient plus que cinq dans la salle, contrairement à la dizaine d’étudiants qui partageaient ce cours avec elle en temps normal.
Tout était parti de cette discussion qu’elle avait surprise entre le directeur et la mystérieuse femme. Il y avait eu un avant et un après. Dès le lendemain de son aventure nocturne, tous les étudiants de la Deter avaient été convoqués dans l’amphithéâtre, sans plus d’explications. Onesime Dubois avait fait son entrée avec quinze minutes de retard, d’un pas lent et trainant, le regard rivé sur ses chaussures. Un silence de plomb était alors tombé dans la pièce. Arrivé devant son pupitre, le directeur avait pris une grande inspiration avant de relever la tête et de river un regard terne sur ses élèves. Son visage était méconnaissable. Solola y lut de la fatigue, une colère immense mais aussi, et c’était certainement le plus inquiétant, une forme d’abandon. Le personnage inspirant qui lui avait fait forte impression lors de son premier jour paraissait n’être plus que l’ombre de lui-même.
« Bonjour à tous. Comme vous le savez, la Classe de Détermination de Panoï est reconnue, partout dans le monde, pour son sérieux, son avant-gardisme, et ses bons résultats. Depuis des années, nous montrons le chemin et nous représentons l’espoir pour les Différents et leurs familles. Cette reconnaissance n’est pas due au hasard. Elle est le fruit d’années de travail, de prise de risques et d’innovations. Pourtant, tant que nous n’atteindrons pas les 100% de détection de Talents, nous devrons veiller à ne pas nous reposer sur nos lauriers. Aussi, j’ai le grand plaisir de vous annoncer que nous allons lancer une nouvelle expérimentation ! »
Solola avait alors remarqué une légère grimace se former aux commissures des lèvres du directeur. Une tentative de sourire peut-être ? Onesime Dubois avait beau être un grand directeur, il était loin d’être un aussi bon acteur, et ses tentatives pour simuler l’enthousiasme n’étaient guère crédibles. En cherchant Marcelin du regard, Solola s’était demandé si elle était la seule à se rendre compte que son discours sonnait faux.
« Des études récentes tendent à démontrer que l’expérience de la solitude favoriserait la découverte des Talents. En tant qu’école pionnière, nous avons choisi de mettre en place une expérimentation grandeur nature, à laquelle vous allez tous avoir la chance de participer. Au cours des prochains jours, de nombreux changements auront lieu au sein de l’école. Bien que certains d’entre eux puissent vous paraître étranges, je vous demande de jouer le jeu et de respecter avec le plus grand sérieux ces nouvelles règles. Faire partie d’une école innovante est une chance qui s’accompagne aussi d’un devoir : celui de donner le meilleur de vous-même pour accompagner cette progression. Quelles que soient les nouvelles règles mises en place, je vous demande donc de vous y conformer, avec la certitude que tout est fait dans votre intérêt et dans l’intérêt commun. Malgré la confiance que je vous porte, je me dois tout de même de préciser que toute entorse à ces nouvelles règles sera sévèrement punie. Plus vous vous conformerez aux règles, et plus vite nous pourrons tirer les conclusions de cette expérimentation. Merci pour votre attention. Bonne journée. »
À la suite du discours du directeur, l’ambiance de la Deter avait radicalement changé : plus de fêtes, deux fois plus de cours, plus aucun temps libre, couvre-feu à vingt et une heure et interdiction aux étudiants de communiquer. L’espace restauration était à présent muni de tables individuelles séparées d’au moins un mètre les unes des autres. L’ambiance était pesante, anormale. Les nouvelles règles avaient été présentées comme une simple expérimentation, mais toute entorse au règlement était punie d’une exclusion définitive.
Pour Solola, la solitude avait toujours été une amie, une protection même. A la Deter, il s’agissait d’une toute autre forme de solitude. Elle était imposée et ne concernait pas seulement la parole, mais tous les sens. Plus personne ne se parlait, ne se regardait ni ne se touchait.
Après le discours du directeur, les étudiants avaient pris connaissance des nouvelles règles et s’y étaient conformés avec amusement dans un premier temps. Au réfectoire, chacun s’était assis à une table individuelle avec son plateau. Non loin d’elle, Solola avait entendu Gaspard, un invétéré blagueur, pouffer en lançant un regard rieur à la table d’à côté. En temps normal, personne n’aurait entendu son souffle, mais dans le silence profond du restaurant, il avait résonné tel un gong. Ce rire étouffé avait détendu l’atmosphère et un sourire s’était dessiné sur la plupart des visages. Palmyre s’était alors approchée de lui et, tout en gardant son air béat habituel, avait débarrassé son plateau encore intact. Gaspard s’était alors vu raccompagné avec douceur mais fermeté vers la sortie, le ventre vide.
L’après-midi même, en cours d’Art-thérapie, le crayon de Solola avait roulé sous la chaise de sa voisine. Par réflexe surement, Léonie avait ramassé l’outil et l’avait rendu à sa propriétaire qui l’avait remerciée d’un sourire, pensant ainsi respecter la règle du silence. L’une et l’autre avaient terminé le cours à l’isolement, chacune dans une salle vide et sans leur Holopad.
Dès lors le ton était donné. Il y avait les règles officielles et celles sous-entendues. La solitude heureuse n’était pas un choix, elle se voulait pesante, subie. Elle excluait la complicité des regards et des corps.
Onesime Dubois leur avait demandé de respecter les règles, mais leurs contours étaient flous, elles n’étaient claires pour personne et l’interdiction de parler les empêchait d’en apprendre davantage. La solitude était lourde, mais le fait de ne jamais savoir ce qu’il convenait de faire ou non avait amené les étudiants, par prudence, à s’imposer d’eux-mêmes toujours plus de barrières.
Solola avait étudié les différents régimes politiques en cours élémentaire et elle ne pouvait s’empêcher de faire le rapprochement avec ce que ses professeurs avaient appelé « dictature ». Leurs libertés étaient réduites au minimum, ils n’avaient plus le droit d’exprimer leur avis, et leurs Holopads s’étaient soudainement mis à ne plus capter assez de réseau pour communiquer avec l’extérieur. Elle avait cependant lu que les dictatures étaient en général dirigées par une personne crainte de tous, mais elle ne pouvait identifier qui était à la tête de cette nouvelle organisation. Onesime Dubois était aux abonnés absents. Lui, que les étudiants croisaient généralement plusieurs fois par jours dans les couloirs ou au réfectoire et qui ne manquait pas de s’assurer de leur bonne intégration au sein de son école, n’avait pas été aperçu depuis son discours. De plus, Solola l’avait clairement entendu exprimer son désaccord ce soir-là. Il ne restait que cette voix de femme que Solola n’avait pas reconnue sur le moment et qui était maintenant trop lointaine pour qu’elle puisse s’en souvenir avec précision. Son unique piste se limitait à un nom : Cordélia. Elle avait tenté de mener l’enquête mais ce seul indice était insuffisant.
Depuis, elle n’en avait parlé à personne. Solola aurait aimé tout raconter à Marcelin. Mieux, elle avait pensé utiliser ce prétexte pour l’aborder et relancer leur amitié sans que ni l’un ni l’autre n’ait à reparler de leur dispute. Faire comme si rien de tout cela n’était arrivé et recommencer à l’écouter parler du Tournesol en hochant la tête joyeusement. Ou plutôt, faire l’effort de mieux écouter son ami et lui laisser le temps dont il aurait besoin pour enfin lui révéler ce qui se cachait derrière ses histoires de Palmyre.
Le fait que les étudiants n’aient plus le droit de communiquer avait grandement compromis ses plans. Au réfectoire, elle était tout d’abord venue avec un papier roulé dans sa manche dans l’optique de le transmettre à Marcelin lorsqu’il viendrait débarrasser sa table. Elle y avait inscrit trois petits mots en espérant qu’ils éveilleraient la curiosité de Marcelin : « RDV réfectoire minuit ». Cependant, quelle que soit la table choisie, c’était toujours Palmyre qui se présentait à elle. Lui vint alors à l’idée que Marcelin était peut-être plus rancunier que ce qu’elle imaginait et que la case « excuses » s’avérerait certainement immanquable. Solola avait déjà du mal à s’y résoudre, mais s’il continuait à l’ignorer cela deviendrait tout bonnement impossible.
Pourquoi la Deter leur interdisait-elle de communiquer ? Tout semblait être fait pour les isoler et les presser comme des citrons. Solola aurait pu croire à une simple « expérimentation de la solitude » si seulement il n’y avait pas eu ces disparitions, le regard fuyant d’Onesime Dubois durant son discours, et la conversation avec Cordélia. Non, elle était persuadée qu’on leur cachait quelque chose. Chaque jour, de nouveaux étudiants disparaissaient et pour le moment aucun n’était réapparut.
Les lumières de la salle s’éteignirent et Monsieur Ivanova projeta devant eux la lumière de son Holopad. Solola n’avait rien suivi du cours mais la musique stridente lui suffit pour deviner qu’il leur faisait à présent visionner un film d’horreur. Le temps de la sophrologie et de la méditation lui semblait déjà bien loin. Monsieur Ivanova n’était pourtant pas un homme téméraire, si bien que Solola n’aurait pas été étonnée de le voir se cacher les yeux devant son propre film. Outre le fait de faire partie des nombreuses personnes dont Solola ne retenait pas le prénom, il avait l’air peu sûr de lui. Sa voix éteinte et souvent inaudible provoquait généralement des somnolences chez son auditoire, en particulier après l’heure du déjeuner. Aujourd’hui cependant, Solola était aux aguets. Elle fixait l’écran en tentant de se concentrer sur son plan. Deux jours plus tôt, elle avait décidé de comprendre ce qui se passait à la Deter et si possible, trouver un moyen de prévenir ses parents. Certes, l’aventure serait risquée, mais l’exclusion avait acquis un charme nouveau à ses yeux.
Ne pouvant compter que sur elle-même, elle devrait faire preuve de stratégie et de sang-froid, mais par où commencer ? Une seule idée s’imposa à son esprit. Elle devait se rendre là où une simple conversation avait tout changé : le bureau du proviseur. La veille, Solola avait donc commencé son enquête en examinant les murs à la recherche de la porte d’entrée. Elle avait eu beau étudier chaque fissure autour de l’endroit présupposé du bureau, elle n’avait rien remarqué.
Vers deux heures du matin, deux options restaient viables : Onesime et Cordélia savaient traverser les murs et avaient claqué une porte imaginaire pour mimer une sortie plus théâtrale, ou ce claquement ne provenait pas d’une porte … mais d’une trappe. Jugeant la deuxième option plus facile à vérifier et plus crédible, Solola avait décidé de s’introduire au troisième étage à la recherche de la fameuse ouverture. Tout en fixant le film d’horreur auquel elle n’avait prêté aucune attention, Solola visualisait mentalement la suite de son plan.
A la fin du film, les étudiants furent invités à se lever. Solola sourit brièvement en imaginant la tête de Monsieur Ivanova lorsqu’il constaterait que les relevés de rythme cardiaques de son Holopad ne révélaient que de brefs sursauts aux moments les plus critiques du film. A présent, elle se devait de rester calme car un soudain emballement cardiaque à la fin du cours pourrait attirer l’attention sur elle. Elle ne pouvait pas être certaine du moment précis où Monsieur Ivanova cesserait son enregistrement.
Tout en s’appliquant à respirer profondément, Solola se dirigea vers la sortie. Le nombre restreint de ses camarades de classe ne lui permettait pas de se fondre dans la masse. Une fois la porte franchie, elle ne se dirigea pas vers les escaliers comme le reste des étudiants mais vers les toilettes, d’un pas lent mais décidé. À tout moment elle s’attendait à ce qu’une voix l’interpelle dans son dos. Sans se retourner, elle avança en fixant la porte des toilettes qui se rapprochait peu à peu. Arrivée devant celle-ci, elle se saisit de la poignée et pénétra rapidement à l’intérieur. Solola soupira en refermant derrière elle le loquet du dernier cabinet.
Elle disposait de peu de temps. Solola aurait pu attendre la fin des cours pour tenter son escapade, mais elle n’avait que trop peu de visibilité sur les activités de ce bâtiment en dehors des heures de cours. Elle n’aurait pas su à quoi s’attendre. Solola consulta son Holopad. 15h50. Le prochain cours commençait à 16h. A 16h, tous les élèves et professeurs étaient censés être occupés. Elle aurait alors quelques minutes pour monter, vérifier que la salle des machines n’était pas utilisée et valider l’hypothèse de la trappe. Solola pourrait ensuite regagner son prochain cours en prétextant avoir été prise de nausées, à condition de ne pas se faire surprendre au troisième étage.
15h53. Le temps semblait avoir ralenti. Accroupie au-dessus de la toilette afin que l’on ne puisse pas voir ses pieds, Solola comptait les secondes.
15h54. Une personne pénétra dans les sanitaires. Solola retint sa respiration. Si une professeure la repérait, elle insisterait certainement pour la raccompagner au moins à l’infirmerie. Elle ne pourrait pas mettre son plan à exécution et disparaitrait peut-être comme les autres étudiants.
15h56. L’intruse se lava les mains.
15h57. Toujours aucun bruit de porte. L’intruse se lavait VRAIMENT bien les mains. Solola fut tentée de jeter un coup d’œil sous la porte pour découvrir s’il s’agissait réellement de propreté ou plutôt d’un ensemble de mimiques et duck-faces devant le miroir.
15h58. La porte claqua, elle était de nouveau seule.
15h59 et demi. Une légère envie d’abandon pointa le bout de son nez.
16h. L’excitation. La détermination. La belette sortit de son terrier.
Solola entrouvrit la porte. Le hall semblait calme mais dernièrement, il l’était toujours. Elle sortit silencieusement et longea le mur jusqu’aux escaliers. Son cœur battait la chamade. Jusqu’à présent, si elle se faisait remarquer elle pourrait prétendre s’être sentie mal et être passée par les toilettes. A partir du moment où elle se serait engagée dans les escaliers vers la salle des machines, une telle excuse ne serait plus valable.
Personne dans les escaliers. Aucun son. Solola gravit les premières marches lentement, puis accéléra. La décision était prise, il n’y avait plus de retour en arrière possible. Les dernières marches de l’escalier étaient déjà plongées dans l’obscurité qui enveloppait la salle des machines. Solola alluma rapidement son Holopad. Il fallait agir avec rapidité tout en évitant la précipitation. Elle balaya ce qu’elle apercevait de la salle de sa lumière pour s’assurer qu’elle était bien seule, puis se dirigea directement vers la zone où la trappe était supposée se trouver.
Le parquet semblait uniforme. Aucune poignée, aucun trou, rien ne laissait deviner une quelconque entrée. Un grand doute commençait à s’insinuer chez Solola. S’était-elle trompée ? Si ce n’était ni une porte ni une trappe, d’où provenait donc ce claquement ? Elle l’entendait toujours résonner dans ses oreilles, il ne pouvait pas être le fruit de son imagination. Solola commençait à se demander si le claquement de porte ne venait tout simplement pas d’une autre salle et n’avait rien à voir avec la conversation surprise, lorsqu’elle remarqua un endroit où les rayons de sa lumière semblaient s’enfoncer plus profondément sous les lattes.
La différence était très subtile, certainement impossible à détecter à la lumière du jour. Solola approcha son Holopad. En effet, l’espace entre les lattes était plus large à cet endroit. Elle suivi de sa lumière la fissure. Ses mains devinrent moites, son pouls accéléra encore : le chemin dessiné formait bien un carré assez grand pour laisser passer une carrure adulte.
Solola ne s’était pas trompée, son intuition était la bonne. Elle avait trouvé l’entrée de la salle secrète. Sans le stress de la transgression, elle aurait certainement pris quelques secondes pour célébrer sa déduction d’une danse de la victoire. Ce fut pourtant une autre réalité qui s’imposa à son esprit : et maintenant ? Son plan était de trouver la trappe, valider son hypothèse et prouver ainsi l’existence de cette salle. Ensuite, l’idée était d’entrer dans le fameux bureau et d’y trouver un je ne sais quoi qui expliquerait les disparitions et le changement soudain qu’avait subi la Deter. Trouver la trappe semblait déjà tellement improbable qu’elle n’avait pas pris la peine de creuser la suite. Comment pouvait-elle ouvrir cette entrée qui ne présentait aucune aspérité ? Et une fois à l’intérieur, que devait-elle chercher ?
Solola considéra finalement qu’avoir trouvé l’entrée représentait déjà une bonne première étape. Elle s’apprêtait donc à retourner en cours afin de prendre le temps de fignoler son plan lorsque des bruits de pas retentirent. Avec horreur, Solola constata que les bruits raisonnaient juste en dessous d’elle, juste en dessous de la trappe. Elle devait réagir vite.
Son premier réflexe fut de se jeter vers les escaliers mais elle réalisa rapidement qu’ils se trouvaient malheureusement beaucoup trop loin pour qu’elle puisse imaginer les atteindre à temps. Tournant la tête de droite à gauche elle s’élança finalement vers la machine la plus proche afin de se tapir derrière.
Une sueur froide lui paralysa les muscles : elle avait fait tomber son gilet. Trop tard, elle n’avait plus le temps de le récupérer. C’était donc la fin, elle allait se faire repérer et se faire renvoyer. Solola se promit de ne plus jamais porter ce gilet de malheur qui, par deux fois déjà, avait décidé de n’en faire qu’à sa tête. Dans un léger grincement elle entendit la trappe s’ouvrir et eut juste le temps de retenir son souffle en espérant un miracle.
Solola se retrouve coupée du monde (mais comment Firmin va-t-il supporter de ne pas recevoir de nouvelles ?!), et il va falloir qu'elle prenne sur elle pour renouer avec Marcellin...
En attendant les retrouvailles, c'est sympa de la voir prendre des initiatives et se lancer dans l'action. Elle n'est pas encore très sûre d'elle, c'est normal, car elle n'est pas une héroïne née, mais une jeune fille normale obligée de prendre ce rôle. J'espère que tous ces événements lui permettront de se révéler.
Sur la forme, je n'ai noté que deux corrections :
"Tout était partit de cette discussion qu’elle avait surprise" : tout était parti
"là où une simple conversation avait tout changer" : changé
J'espère que tes vacances t'ont bien reposée, car il va falloir te mettre au travail pour nous écrire la suite maintenant ! :)
Eh oui je n'avais pas vraiment prévu que ça se passerait comme ça mais je crois que le covid a eut son influence ;)
Yes je vais tenter de garder un bon rythme et de publier au moins toutes les deux semaines mais ce n'est pas évident, je suis vraiment très lente :)
Merci pour ton commentaire en tout cas !
Je me permets de revenir un peu sur ce chapitre car Jo-Anne a fait une remarque intéressante et je souhaiterais avoir ton avis là dessus. Jo-Anne me dit que le transition vers les nouvelles règles très strictes est trop brutale et qu'elle aurait préféré un changement plus progressif.
Partages-tu ce sentiment ?
Au lieu de "raconter" les changements, tu peux les "montrer" en quelques scènes (show, don't tell : c'est un conseil d'écriture fréquemment répété par les auteurs anglophones!). Par exemple, plutôt que d'expliquer les nouvelles règles, tu peux montrer la scène où Solola découvre le nouveau règlement (un discours de Cordélia, par exemple ?) puis une scène, quelques jours plus tard à la cantine, où un surveillant rappellerait aux élèves de ne plus se parler. Ça permettrait de créer davantage de tension, de s'impliquer dans l'enquête de Solola et de mieux comprendre son angoisse dans le chapitre suivant !
Suite à tes recommandations notamment, j'ai modifié mon chapitre afin de permettre un changement d'ambiance qui sort un peu moins de nulle part. Si tu en as le courage et l'envie je veux bien que tu relises mon début de chapitre jusqu'à "Les lumières de la salle s’éteignirent" (après je n'ai plus rien modifié) et que tu me dises si ça te parait mieux ou si tu me conseilles plutôt de rajouter un chapitre entier de transition :)
Il fallait bien qu'il ait des défauts ce Marcelin héhé ;)
Eh bien ma publication PA vient de rattraper mon écriture donc je n'ai plus de chapitre en stock ! Il va falloir que je me motive à prendre un rythme plus soutenu dans l'écriture :)
. Je peux passer de longs moments à fixer ma feuille en quête d’idées. Donc trouve le rythme qui te convient le mieux et lance toi ! ;-)
Je me permets également de te demander ton avis sur la remarque de Jo-Anne qui trouve que le changement d'ambiance au sein de la Deter est trop brutal et qu'elle aurait préféré quelque chose de plus progressif.
Peux-tu me dire si tu as le même sentiment ?
Merci encore pour ton aide !
Je vais surement ajouter un chapitre avant celui-ci alors, je pense que cela devrait suffire à ajouter plus de progressivité !
Suite à tes recommandations et à celles des autres commentaires, j'ai modifié mon chapitre afin de permettre un changement d'ambiance qui sort un peu moins de nulle part et de permettre de mieux s'imprégner du contexte. Si tu en as le courage et l'envie je veux bien que tu relises mon début de chapitre jusqu'à "Les lumières de la salle s’éteignirent" (après je n'ai plus rien modifié) et que tu me dises si ça te parait mieux ou si tu me conseilles plutôt de rajouter un chapitre entier de transition :)
Merci beaucoup d'avoir pris la peine de relire, je sais que ce n'est pas toujours hyper fun de relire quelque chose qu'on a déjà plus ou moins lu :)