Chapitre 9 - Anna : Prélude

Par Emma

Pourquoi Lexi m’a-t-elle collé ce crétin d’Hugo Miller dans les pattes ? Je comprends qu’elle veuille passer du temps avec Jeff, mais de là à inviter un type pareil, ça me dépasse totalement. Alors, à la minute où je me retrouve coincée avec ce gars, j’ai envie de rentrer chez moi. Il sort des stupidités à la pelle. Je n’ai aucune envie de me moquer de lui, mais comment faire autrement? Surtout quand il se penche, m’attrape par les épaules pour me chuchoter au creux de l’oreille – tu sens comme ma grand-mère. Je trouve ça tellement bizarre ! Je m’esclaffe sans pouvoir me retenir.

Des gens arrivent dans notre direction. Je n’y prête pas vraiment attention sur le moment, pourtant mon instinct, lui, est en alerte. Je ne peux pas me l’expliquer, mais je sais qu’il est ici. Je ressens sa présence, mon cœur s’affole, une peur panique m’envahit. Depuis notre rencontre dans le bureau de Mike, ce gars hante mon esprit. Sans réfléchir, je tourne la tête, et là tout s’efface, il n’y a plus que lui, et il est… comme dans mes rêves. Incroyablement beau et sexy. Il porte un jean délavé et bas sur les hanches, un tee-shirt blanc très près du corps souligne ses abdos et ses biceps bronzés. Des mèches châtain clair dépassent de son bonnet en tissu gris, une chaîne en argent agrémente son look de bad boy. Comment devrais-je me comporter, lorsque je serai face à lui ? La dernière fois, je me suis ridiculisée et maintenant j’appréhende sa façon de me juger. Il me prend sûrement pour une fille facile, après tout je l’ai bien cherché. C’est du moins ce que j’espérais, non ? Sentir ses mains sur moi, son odeur, son corps contre le mien. Pourtant ce comportement ne me ressemble pas. Me croirait-il, s’il n’apprenait qu’aucun baiser n’a touché mes lèvres ? Et de n’avoir jamais envisagé d’aller plus loin avec les autres garçons ? Sans oublier les déménagements à répétitions ! Il s’arrête brusquement et me fixe dès qu’il me voit. Son air contrarié me met les nerfs en pelote. Mon regard dérive vers Elijah, j’utilise ce prétexte pour le saluer et me rapprocher de leur groupe. La conversation dérape lorsqu’Hugo devient carrément odieux. J’ai pitié de lui. Elijah a l’air d’en avoir marre, Kyle, de son côté, lui lance des coups d’œil assassins ; Derek, lui, se charge de réduire au silence cet idiot d’Hugo et il le fait avec brio. Tout du long, le regard hostile de Kyle ne cesse de revenir sur moi. Fébrile, je suis soulagée de reprendre ma route. Perdue dans mes pensées, je me remémore notre échange dans le complexe. Avec le recul, cela n’avait rien d’une vraie menace, j’émettais juste un fait. Suis-je vraiment en train de me trouver des excuses ? Après tout, ce n’est pas moi qui ai appuyé sur ce fichu bouton ! Alors, pourquoi devrais-je me sentir mal ? L’avantage dans toute cette histoire, c’est qu’Hugo ne me calcule plus, et finit même par partir de son côté.

Le soir venu, on décide avec Lexi et Jeff de faire une virée. Je préviens mes parents. Ils me posent la liste des questions standards convenant à ce genre de sortie et me donnent une heure pour rentrer en m’assurant de leur amour.

Pour l’occasion, j’enfile un jean taille haute, un top grenat et un maquillage léger. Je laisse mes cheveux détachés.

À 21 heures, nous nous rendons Chez Mario. Je ne connais pas ce lieu, mais Jeff est sûr de lui, c’est le meilleur endroit pour aller s’éclater.

— Vous voulez boire quelque chose les filles ?

J’accepte avec plaisir. J’ai très soif, je prends donc mon temps pour vider mon verre, un peu de répit est le bienvenu. J’adore danser, mais depuis le début de la soirée, chaque fois que je suis sur la piste, des types se plaquent contre moi. J’ai beau essayer de m’en débarrasser, rien ne les décourage. Lexi, qui n’en a jamais assez, vient me chercher. Comme un énième mec commence à me coller, je me retourne pour lui dire ma façon de voir les choses, mais le garçon en question n’est autre que Kyle. Je suis tellement surprise que je reste plantée là, sans bouger. Nos corps ne sont pas très loin de se toucher, pourtant il se rapproche encore, sa main remonte le long de mon bras, je frissonne malgré moi à son contact. Son souffle effleure ma peau lorsqu’il parle fort à mon oreille.

— Tiens, tiens, comme on se retrouve ! Dis-moi, je suis curieux. As-tu trouvé des torses à reluquer depuis tout à l’heure ? Je t’ai vu me mater dans le parc, tss, tss, tu n’es pas très discrète si tu veux mon avis.

— Ça tombe bien, ton avis ne m’intéresse pas, rétorquai-je avant de reculer.

S’il s’imagine que je vais rester là à écouter ses sarcasmes, il se trompe lourdement. Je secoue la tête en mode « pauvre type », fais demi-tour et me faufile entre les danseurs pour rejoindre ma table. Décidément, je me suis bercée d’illusions, ce mec n’est pas pour moi ! Prise dans mes réflexions, je m’assieds et saisis mon verre… vide. Je le repose et passe les mains dans ma chevelure en la soulevant. La laisser détachée n’était pas une bonne idée, il fait une chaleur insupportable ici… Comme je me redresse, je croise les yeux de Kyle. Monsieur s’est installé juste en face de moi, je pousse un soupir d’exaspération. Je n’ai aucune envie de le voir s’incruster, mais en jeune femme bien élevée, j’ai besoin de rassurer cet idiot, alors j’élève la voix pour me faire entendre.

— Je te dois des excuses pour l’autre fois, alors pardon. Tu penses sans doute que je pourrais te dénoncer pour… enfin, tu vois de quoi je veux parler, eh bien ce n’est pas le cas, je ne suis pas comme ça, ok ?

Son regard s’étrécit avant de me sortir :

— Oh ça j’en suis sûr ! Une fille comme toi ne ferait jamais une chose pareille.

— Vraiment ? Et pourquoi ça ? Tu ne me connais même pas.

— Tu sais très bien pourquoi ! m'assène-t-il sans tenir compte de ma dernière remarque.

Je pose mes avant-bras sur la table et m’approche de lui, lassée par son assurance.

— Ben ça alors, je suis tombée sur un voyant. Où est ta boule de cristal, Edgar Cayce ?

— Je l’connais pas ce type.

— Il est mort.

— Tant pis pour lui.

Il prend la même posture que moi. Son visage est maintenant à quelques centimètres du mien.

—  C'est facile de lire en toi chérie, pas besoin de boule de cristal. T'as juste envie de te taper un mec du quartier sud, qui n’a pas peur de froisser tes fringues de luxe. J’ai raison, tu l’sais. Et comme tu as envie de moi, tu ne diras rien.

Énervée par ses propos un peu trop proches de la vérité, j’émets un rire bref.

— Il ne se passera rien du tout entre nous. Alors oui, c’est vrai, j’ai flashé sur toi, mais plus maintenant. T’as beau être canon, ça ne fait pas tout dans la vie. Toi et ton air de famille avec Bieber, c’est mort et enterré !

Il secoue la tête et m’envoie un sourire en coin qui fait battre mon cœur un peu plus vite.

— Alors c’est du sérieux Hugo et toi ? vous attendez le mariage pour vous éclater au pieu ?

Prise de court, je le dévisage interloquée.

— Mais enfin, de quoi tu parles ?

— Il suffit de voir ton copain, vous venez de la banlieue nord, miss « je suis bourrée de fric » !

Je m’adosse à ma chaise et réponds, un peu hébétée par ses conclusions hâtives :

— Attends… Quoi ? Hugo ? Tu crois que ce gars est mon petit ami ?

Ses yeux bleu nuit ne me lâchent pas. Mon cœur fait une embardée. Zut, pourquoi ce crétin m’attire autant ?

— Ton mec est un vrai looser, et dire qu’il s’appelle Hugo Boss, putain ça me tue ! dit-il en s’adossant à son tour.

Alors ça, c’est la meilleure, il pense qu’Hugo Boss est le gars de tout à l’heure. J’éclate de rire. Je rigole tellement que je le vois se renfrogner et croiser les bras sur son torse en gigotant sur son siège.

— Quand tu auras fini de te foutre de moi, tu pourras peut-être m’expliquer ce qui te fait marrer ?  rétorque-t-il d’un ton hargneux.

J’essaie de me calmer, avant de lui répondre :

— Hugo Boss est une célèbre marque de vêtements, de parfum, mais enfin tout le monde sait ça ! De quelle planète viens-tu ? Tu vas aussi me raconter que tu n’as pas de portable, c’est ridicule.

Vu la tête qu’il fait, j’ai mis dans le mille.

— Tu n’as pas de portable ? C’est ça ? dis-je avec un rire dans la voix.

Son air narquois s’harmonise très bien avec son regard incendiaire.

— Et toi, t’as pas de mec. Si tu voyais ta tête… j’en étais sûr, tu n’en as jamais eu. Ouais, je connais bien cette expression, t’as jamais couché en fait ! Il a fallu que je tombe sur une vierge, c’est la meilleure celle-là ! dit-il d’un ton désabusé.

Offusquée et blessée qu’il ait encore devinée juste, j’ouvre la bouche comme un poisson cherchant à retourner dans l’eau. Je réplique sèchement.

— Espèce d’abruti, tu n’es même pas mon genre. Tes airs de bad boy sont pathétiques. Je t’expliquerais bien ce que ce pathétique veut dire, mais ça serait trop compliqué pour toi, vu que ta culture générale frise le zéro absolu.

Je fulmine. Je vais lui montrer moi, si je suis une fille coincée ! Je me lève brusquement et pars sur la piste de danse. Je commence à me trémousser, moins d’une minute plus tard, un gars se met à me coller. Au bord de la piste, Kyle me fixe. Mon partenaire m’attrape par les hanches, je m’apprête à passer mes bras autour de son cou lorsqu’une main saisit mon poignet. Je me retourne pour me retrouver face à Kyle. Il fait fuir l’autre gars en le fusillant du regard.

— Lâche-moi, dis-je d’une voix que je veux neutre, alors que mon pouls accélère dangereusement.

— Nous n’avons pas fini notre conversation.

— Je n’ai plus rien à te dire, monsieur je n’ai pas de portable ! m’emportai-je en me dégageant.

Je le vois serrer les dents.

— Tu sais à quel point tu m’énerves ? J’ai envie de… de… et merde !

Il m’attrape par la nuque et écrase sa bouche sur la mienne. Pour lui montrer qu’il n’a pas le monopole de la situation, je recule la tête.

— Je ne t’ai pas donné la permission de m’embrasser, dis-je trop contrariée pour apprécier ce premier contact.

Pour le provoquer, j’attrape le devant de son tee-shirt à pleine main et l’embrasse à mon tour.

— Maintenant nous sommes quittes.

Je n’ai pas le temps de me retourner que ses lèvres se reposent avec autorité sur les miennes avant de s’écarter.

— Ça, c’est ce que tu crois, tu ne sais même pas rouler un patin à un mec ! Laisse-moi te montrer comment on s’y prend.

Effrontément, sa bouche s’empare de nouveau de la mienne avant de se faire douce. Ses mains qu’il posent sur ma taille m’attirent tout contre lui. Mes poings crispés sur son torse se desserrent, je sens les battements de son cœur, sous mes doigts, se faire plus rapides. Mes yeux se ferment alors qu’il prolonge son baiser. Il joue avec mes sens en promenant sa langue sur ma chair pour plonger, l’instant d’après dans ma bouche consentante qu’il taquine et butine à sa guise. Je me perds dans une maestria de sensations qui me font tout oublier… et reprends pied lorsque je sens son front se poser contre le mien.

Je ne sais plus ce que je m’apprêtais à faire, mes neurones ne s’activent plus. Je me sens, waouh, euphorique, excitée, divinement étourdie. Il m’incite à suivre le rythme de la musique, me fait tourner et se plaque contre mon dos. Ses doigts descendent sur mes hanches et il m’entraîne avec lui, remuant son bassin de gauche à droite. Un autre morceau bien plus lent prend le relais. Il se penche, dégage mes cheveux et colle ses lèvres dans mon cou. Ce geste m’électrise. Mon cœur s’emballe. Ses mains s’aventurent délicatement sur mes courbes. Je sens le désir m’envahir de plus belle. Les yeux fermés, je me retourne dans ses bras. Son souffle m’effleure la tempe, le temps s’arrête, plus rien n’a d’importance.

Mes paupières se relèvent, son regard est rivé au mien. D’une lenteur insupportable, Kyle se rapproche de ma bouche. J’ai chaud. Partout. Ses lèvres glissent sur les miennes. De sa langue, il me caresse pour m’inciter à m’ouvrir à lui. Un frisson s’empare de moi. Hésitante, je vais à sa rencontre. Ses bras se resserrent autour de ma taille et me soulèvent. Sans m’en rendre compte, mes jambes ceignent ses hanches avec force. J’écarquille les yeux, je sens qu’il est très excité ! Son sexe, à travers son jean, entre en contact avec le mien. Comme s’il pouvait lire dans mes pensées, l’instant d’après, il se met à remuer le bassin. Hum, c’est tellement bon.

Ses lèvres parcourent mon décolleté, descendent à la naissance de mes seins. Je me cambre pour lui permettre de continuer. Je crois que je vais, oh, mon Dieu… Tout mon être bascule… Je reprends pied, j’entends à nouveau la musique. Le bruit ambiant, les odeurs. Nous ne sommes plus sur la piste de danse, mais dehors. Il fait très sombre. Kyle, le souffle court, me tient contre lui, son visage au creux de mon cou. Nos cœurs battent à l’unisson, rapides, désordonnés. Je me sens tellement bien. Il me repose, se passe les mains dans les cheveux. Son contact me manque déjà.

— Alors j’avais raison, c’était vraiment ton premier baiser.

J’acquiesce, c’est bien plus facile d’avouer dans la pénombre. Il déglutit et poursuit d’une voix nettement plus rauque.

— Dans ce cas, je ne vois qu’une chose à faire.

—  Laquelle ?

— S’entraîner.

Puis il ajoute tout bas, comme pour lui-même :

— On va prendre tout notre temps, y aller tout en douceur.

 Il s’empare à nouveau de mes lèvres, se plaque contre mon corps consentant. Agit-il toujours de la même manière avec les autres filles ? Comment pourrais-je le savoir ? Mes neurones viennent à nouveau de se faire la malle. Je suis en train d’embrasser Kyle, et ce mec est un vrai aphrodisiaque.

Je perds la notion du temps. Lorsque Lexi fini par venir me chercher, je ne peux pas m’empêcher d’être déçue. À force d’alcool, Jeff ne tient plus sur ses jambes, elle doit le ramener chez lui. Comme ils sont venus me chercher, mes parents s’attendent à ce que je rentre avec eux. Gênée, je ne sais pas comment dire au revoir à Kyle. Gentleman, il aide mon amie à installer Jeff dans son cabriolet. Je m’avance pour lui parler, mais Derek l’appelle en se dirigeant vers nous. Il m’observe un moment, replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, me caresse la joue au passage, avant de rejoindre son frère.

**

Le lendemain, je regarde d’un air distrait ma mère préparer des cartons d’invitation. Elle les décore de petits bouquets de fleurs peints à l’aquarelle. Mes parents ont prévu d’organiser un grand barbecue conviant leurs amis respectifs.

Pour ma mère, tout doit être fait dans les règles de l’art, même les faire-part pour un simple repas. Mes grands-parents maternels sont des réservistes de l’armée de terre, aussi la discipline elle connaît ! Pour autant, elle n’en a jamais fait son cheval de bataille avec moi. Par contre, les habitudes ont la vie dure : bien qu’elle s’oblige à ne pas agir ainsi, sur certains points, elle ne peut s’en empêcher.

En tant qu’artiste, elle côtoie des auteurs et des créateurs. Quant à mon père, il a beaucoup de relations dans le milieu sportif et de la médecine. Même s’ils habitent dans des états différents, je sais que leurs amis viendront, comme à chaque déménagement. La famille de Lexi est la seule à vivre ici. Sa mère, Sadako Honnor, est kinésithérapeute.

Mes pensées me ramènent invariablement à la soirée, et aujourd’hui, j’ai bien du mal à revenir sur terre. Je n’arrête pas de me dire que j’aurais dû refuser de sortir avec lui, après tout, on ne se connaît même pas. Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je songe à lui en permanence, à l’effet qu’il a sur mes sens. En sa présence, ma volonté s’éteint telle une bougie soufflée par le vent. Si je ferme les yeux, je peux presque sentir ses mains sur moi, dans mes cheveux, son odeur me fait perdre la tête. La force de ses bras autour de mon corps lorsqu’il me soulève pour mieux m’embrasser. N’ayant aucun point de comparaison, je me pose plein de questions. Est-ce que tout le monde ressent la même chose ? Est-ce que ça se passe toujours ainsi ? J’ai beau envoyer des SMS à Lexi, elle ne répond pas.

— Qu’en penses-tu, Anna, c’est une bonne idée, non ?

— Pardon, tu disais ?

Devant l’air amusé de ma mère, je devine sans peine ce qu’elle va me proposer.

— Et si tu me racontais ce qui te tracasse ?

Elle tapote le siège à côté d’elle. Si je ne me confie pas tout de suite, je vais exploser en millions de particules. Mon corps tout entier est tourné vers Kyle et l’envie de le revoir au plus vite me tue à petit feu.

Sans rentrer dans les détails, je lui explique la soirée d’hier. Elle me dit alors que ce genre d’osmose n’arrive pas à tout le monde. Apparemment, c’est un coup de foudre. Je panique. Et si j’étais la seule à ressentir ça ? C’est certainement le cas, il ne me connaît pas et de toute manière, il est sûrement déjà passé à autre chose… Enfin, si j’ai bien compris le sens de sa phrase, quand il disait « d’y aller tout en douceur » c’était bien le fait de s’embrasser, non ? Je ne peux pas rester là à me morfondre pour des baisers torrides, inoubliables, envoûtants et… STOP ! OK, ça suffit ! J’ai l’air d’une pauvre fille en manque d’affection. C’était une bonne soirée, voilà ! Avec en prime quelques moments chauds comme la braise, pas la peine d’en faire tout un plat ! Sans même m’en rendre compte, j’ai enfilé mes baskets. Parfait, courir me fera le plus grand bien !

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NamiSakura
Posté le 26/05/2024
Comment ça ? "Tu sens comme ma grand-mère" il est fou lui. Kyle quel génie, il avait prédit qu'elle irait "Chez Mario". Et voilà le retour de notre ami Hugo Boss, vraiment ça me fait trop rire ! Je suis sûr que Derek et Elijah savaient, mais ils ne lui ont rien dit, juste pour se moquer de lui. Ma petite Anna grandit, je suis si émotive, je te préviens Kyle, ne fait jamais de mal à ma petite Anna.
Emma
Posté le 26/05/2024
Coucou NamiSakura,
Ton commentaire m'a trop fait rigoler😂 ça se voit que tu prends l'histoire très à coeur, et ça me fait très plaisir. Merci de me lire et de me laisser des messages, c'est très encourageant.
A très vite
SagaLee06
Posté le 07/05/2024
Salut Emma !

Je reviens vers toi lire la suite de ton roman et découvrir avec plaisir ce que tu nous proposes !
Mais d'abord, je vais commencer par mes petites remarques, je garde le meilleur pour la fin :)

1)« Me croirait-il, s’il n’apprenait qu’aucun baiser n’a touché mes lèvres ? Que j’ai toujours refusé de voir les garçons autrement que comme des amis à cause des déménagements à répétition ? » —> beaucoup de pronoms interrogatifs, tu pourrais les simplifier comme ceci : « Me croirait-il, s’il n’apprenait qu’aucun baiser n’a touché mes lèvres ? Et de n’avoir jamais eu envie de dépasser l’amitié avec mes amis garçons ? Sans oublier les déménagements à répétitions !

2)« — Oh ça j’en suis sûr ! Une fille comme toi ne ferait jamais une chose pareille. » —> Euh comment il peut le savoir ? Il ne la connaît même pas !
« — Vraiment ? et pourquoi ça ? » —> Majuscule à « et ».

3)« Je pose mes avant-bras sur la table et m’approche de lui, lassée par son côté trop sûr de lui. » —> j’aurais tourné la phrase autrement, la dernière partie est un peu lourde : « Je pose mes avant-bras sur la table et m’approche de lui, lassée par son assurance. »

4)« Où est ta boule de cristal Edgar Cayce ? » —> une virgule après « cristal » car c’est suivi d’un prénom.

5)« — Je l’connait pas ce type. » —> comme c’est à la troisième personne, tu dois changer la terminaison du verbe : « Je l’connais pas ce type. »

6)« — Ce qui t’excite, c’est de te taper un mec du quartier sud, qui n’a pas peur de froisser tes fringues de luxe. » —> deux fois le pronom « qui » dans la même phrase, tu peux en enlever un : « T’as envie de te taper un mec du quartier du sud, qui n’a pas peur de froisser tes fringues de luxe. » j’aurais même rajouté un « Chérie » dans la tirade de Kyle, ça pourrait accentuer l’ironie (ou la moquerie ?) du personnage, mais c’est à ta guise ! 😅 Du style « C’est facile à deviner chérie, t’as juste envie de te taper un mec du quartier sud, qui n’a peur de froisser tes fringues de luxe. »

7)La scène de leur baiser m’a rappelé une scène dans Indiana Jones, La dernière croisade, est-ce une petite référence amusante au film ? Si oui, ça fonctionne ! Si non, ça fonctionne toujours ! J’ai rigolé malgré moi 😂

Mis à part quelques pronoms interrogatifs (qui ne m’ont pas plus gênés que ça), j’ai trouvé le chapitre très mignon surtout ce qu’il se passe dans la tête d’Anna. J’ai eu l’impression de me revoir adolescente, c’était amusant à lire ! J’avais aussi envie de me couvrir les yeux (parce que c’est gênant de perdre ses moyens face à son crush haha !) On sent l’attirance et la tension entre Kyle et Anna, je n’ai pas de problèmes la lecture, c’était fluide.

Au plaisir de lire la suite de ton roman !
Emma
Posté le 07/05/2024
Coucou SagaLee06,
Heureuse de te lire, j'ai pris en compte toutes tes remarques pertinentes, ça m'aide beaucoup, alors un immense merci à toi.
Pour la scène du baiser, heu... non je n'avais pas pensé à Indiana Jones, que j'aime beaucoup du reste, j'aurais pu faire un petit clin d'oeil au film d'ailleurs. et je suis d'accord, c'est une scène toute mignonne mais un peu gênante, bon après j'écris une romance donc c'est un peu normal ! D'ailleurs j'ai l'impression qu'il n'y a pas beaucoup de romance ici, mais je peux me tromper🤔
Voili voilou, j'espère avoir répondu à toutes tes questions. merci encore pour tout. à très vite🤗
SagaLee06
Posté le 07/05/2024
Pour le moment, j'ai pas vu d'autres romances ou alors les titres ne reflètent pas le contenu 🤔
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