— Tue-les… Tue-les tous…
— M. Connor ? M. CONNOR !
La voix chevrotante de Madame Luciphella ramena brusquement Thalion à la réalité. Où était-il ? Que venait-il de se passer ? Quelle était cette voix sépulcrale qu’il avait entendue ?
— M. Connor, vous allez bien ?
Ses yeux bleu saphir le fixaient avec inquiétude et ses fines mains lui tenaient fermement les épaules. Thalion avait l’impression de sortir d’un cauchemar.
— Oui… Oui je vais bien… je crois, parvint-il à articuler. Pourquoi ?
— Vous êtes blessé. Ça n’a pas l’air grave, vous irez à l’infirmerie plus tard. Il y a plus important.
Elle recula et son regard se baissa vers ses mains. Le magérien réalisa qu’il serrait si fort les poings que ses ongles s’étaient enfoncés dans sa chaire, laissant des marques. Mais surtout, il avait sorti son auxiliaire magique sans s’en rendre compte. Et quelques étincelles noires s’échappaient du bout de sa baguette.
Les sortilèges adoptaient toujours les couleurs de leur type de magie. Autrement dit, un sort de magie rouge faisait des étincelles rouges. Un sort de magie blanche, des étincelles blanches. Donc, un sort de magie noire…
Thalion blêmit. Par les dieux, qu’avait-il fait ?
— Je… Madame, ce n’est pas ce que vous croyez… paniqua-t-il en essayant de chercher une explication plausible.
— Suivez-moi, l’interrompit-elle sèchement en se mettant à marcher.
C’était fini. Il allait être conduit au bureau du proviseur et être définitivement exclu pour faute grave. Comment expliquerait-il ça à Berry ? Il allait être tellement déçu de lui. Sa gorge se noua. Thalion la suivit en silence, dépité. Leurs pas résonnaient dans le couloir comme un chant funèbre avant une condamnation à mort.
Après d’interminables minutes, elle finit par s’arrêter devant une grande porte en bois bleu nuit. Elle était magnifique, mais ne possédait étrangement aucune poignée.
— Astéri, murmura-t-elle en posant la main sur la porte. Celle-ci s’illumina avant de s’ouvrir lentement. Entrez, M. Connor.
Thalion obéit, résigné. Sauf qu’au lieu du bureau attendu face à lui se trouvait… la galaxie. Il n’en croyait pas ses yeux. Il s’avança dans la salle, intimidé par la majesté de la pièce. De grandes arches noires l’encerclaient et débouchaient sur l’univers. Le plafond vouté en verre confirmait l’impression que la salle les avait téléportés dans le milieu interstellaire. Le carrelage poli agissait comme un miroir en reflétant ce magnifique spectacle. En posant un pied sur le sol, Thalion crut un instant qu’il était en train de marcher dans le vide. Quand il avança, il eut le sentiment de danser parmi les étoiles. À sa droite et à sa gauche se trouvaient deux couloirs, mais il était trop subjugué pour s’en préoccuper.
— C’est magnifique… souffla-t-il ébahi.
— N’est-ce pas ? On est dans la salle d’Astrémi. C’est ici que les professeurs d’astronomie étudient les étoiles et les planètes. Normalement, elle est interdite aux élèves.
Thalion avait l’impression de ne plus être sur Terre, mais dans l’espace. Une multitude d’étoiles étincelantes formaient devant lui un paysage renversant. Il y en avait tellement qu’une vie entière ne suffirait pas pour toutes les compter. Il s’approcha prudemment jusqu’à l’une des grandes arches, craignant d’être aspiré par le vide intersidéral s’il la traversait. Il fut surpris de constater qu’une vitre invisible l’empêchait de rejoindre les étoiles.
— Ici, c’est la galerie des étoiles. Un peu plus loin se trouve la galerie des planètes ainsi que le corridor des comètes, expliqua-t-elle pendant qu’il s’amusait à repérer les différentes constellations. Il y a aussi tout un tas de machines et d’étoiloscopes.
— C’est incroyable... Mais pourquoi m’avez-vous amené ici ?
Elle resta silencieuse, mais s’avança pour se poster à ses côtés, admirant avec lui ce paysage. À la lumière des étoiles, sa peau était aussi lumineuse que des rayons de lune. Elle paraissait onirique. Un triste sourire vint étirer ses lèvres.
— Votre père adorait l’astronomie. J’ai pensé qu’il vous avait transmis cette passion. Il venait souvent ici sans autorisation.
— Mon père est déjà venu ici ? s’exclama-t-il, estomaqué par cette révélation.
— Et comment ! On avait beau changé le mot de passe à chaque fois, il réussissait toujours à le trouver pour se faufiler dans la salle.
Thalion imagina son père adolescent observer le même spectacle que lui avec émerveillement, et ça le chamboula. Il voulut parler, poser des questions, mais les mots restaient coincés dans sa gorge. Il avait l’impression de marcher dans les pas de son père. De partager ce qu’il avait pu vivre. De le retrouver ici, d’une certaine manière. Si Madame Luciphella ne se tenait pas à côté de lui, il aurait pu pleurer. Il tâcha de garder une respiration calme et de ne pas se laisser submerger par l’émoi.
— Vous savez, la magie noire prend racine dans le cœur des gens, M. Connor.
Thalion se figea, dérouté par cette entrée en matière, sans pour autant détourner le regard des étoiles.
— Si un cœur se laisse envoûter par la haine, les ténèbres saisiront cette occasion pour le corrompre.
— Je… Ce qui est arrivé dans le couloir, c’était un petit écart de route, mais…
— M. Connor, vous êtes le seul maître de votre destin. C’est une bonne chose car, selon vos choix, vous parviendrez peut-être à vous créer un chemin qu’aucun autre corbeau n’a foulé. Mais cela veut aussi dire que vous êtes responsable de vos actes. Un écart de route de votre part pourrait tous nous tuer.
Mme Luciphella avait prononcé ces derniers mots avec neutralité, mais Thalion eut l’impression de recevoir un boulet de canon dans le ventre. Sa gorge s’assécha, si bien qu’il parvint difficilement à déglutir. Il avait le sentiment qu’on venait de lui déléguer un poids énorme sur les épaules. Il avait toujours su qu’il était une épée de Damoclès au-dessus de la tête des gens, ce n’était pas une nouveauté. En revanche, l’entendre aussi crûment était comme regarder droit dans les yeux un monstre hideux, effroyable, qui te suivait depuis toujours et que tu essayais tant bien que mal d’ignorer. C’était loin d’être une vision agréable, mais ce monstre, c’était la réalité.
— Je sais que votre situation est loin d’être facile, mais vous ne pouvez pas vous en servir comme excuse et vous y complaire.
— Je ne me…
— Vous avez très bien compris ce que je voulais dire, M. Connor, le coupa-t-elle sèchement. Le monde n’attend de vous qu’un seul faux pas pour vous éliminer. Aussi injuste soit-il, votre âge ou votre passé n’y changera rien. Les gens ne changeront pas non plus. Pas si tôt. C’est à vous de fournir les efforts nécessaires pour tenir bon. Pour commencer, faites attention à vos émotions. Votre haine, en particulier.
Le regard de Thalion se durcit, et il ne put s’empêcher de répliquer avec sarcasme :
— Mais oui, bien sûr ! C’est tellement simple ! Ce n’est pas comme si les gens faisaient tout pour que je les haïsse !
Aussitôt sa phrase achevée, il se mordit la langue. Bon sang, il ne pouvait pas réfléchir avant de parler ? Qu’est ce qui lui avait pris de lui répondre sur ce ton alors qu’elle pouvait tout rapporter au proviseur et le renvoyer ? Il aurait dû gentiment acquiescer et la caresser dans le sens du poil pour obtenir sa clémence.
Thalion s’attendait à voir Mme Luciphella sortir de ses gonds ou choquée par son insolence. Au lieu de quoi, l’elfe se contenta de rouler des yeux, franchement exaspérée.
— Le monde est cruel et l’acharnement que vous subissez est inhumain. Les humains sont doués pour faire des choses inhumaines. Votre haine est légitime, mais elle ne doit pas vous aveugler. Quand je parle de complaisance, c’est de votre façon de conforter les autres dans l’image qu’ils ont de vous. Resté isolé à ruminer sur la bêtise humaine n’arrangera rien. Si vous voulez vous distinguer de vos prédécesseurs, c’est bien en sortant de votre solitude.
Thalion fronça du nez quand le visage de Nohan et d’Eris apparurent clairement dans son esprit. Donner raison à Luciphella l’agaçait, mais il pouvait difficilement contester ses dires. Néanmoins, si Thalion tenait à rester seul, ce n’était pas uniquement par méfiance.
— Même si des gens m’approchaient, rester avec moi va leur porter préjudice. Non seulement à l’école, mais dans leur vie en général. La malédiction impacte aussi l’entourage des corbeaux.
Cela se vérifiait avec le dernier corbeau avant lui : le Pyromane. De son vrai nom, Lyssandre, le mage noir désirait réduire le monde à néant pour le faire « renaître de ses cendres ». En pactisant avec un démon de classe supérieur, il parvint à manipuler les flammes damnées. Des flammes rouge sang particulièrement douloureuses et dévastatrices qu’il amplifia à l’aide de sa magie noire. Au final, la créature maléfique annihila toute sa conscience humaine, et le possédé n’aspirait plus qu’à la destruction la plus pure. Les dégâts causés sur son passage furent inconsidérables, et cette période noire prit fin lorsque son corps ne put supporter plus longtemps la possession. Il brûla sur place, dévoré par les flammes damnées, et ses partisans subirent le même sort.
Le Pyromane n’était qu’un exemple parmi tant d’autres, et Thalion n’évoquait même pas le cas de l’Enfant Sanglant, le tout premier corbeau de l’histoire… Se lier avec un corbeau, c’était se lier à son destin.
— Tout le monde est au courant, c’est bien pour ça que la plupart des gens vous évitent. Mais au moins, si des personnes vous approchent, ce sera en ayant pleinement conscience des risques. Vous avez encore d’autres excuses comme celle-ci ?
— Et si je n’ai pas envie d’avoir d’ami ? Si je n’en vois pas l’utilité ?
— Je n’imaginais pas que vous étiez du genre à dire des choses que vous ne pensiez pas, M. Connor.
Thalion ne répondit rien. Le silence les enveloppa. Ils restèrent immobiles si longtemps que les jambes du magérien commençaient à s’engourdir.
— Vous pensez sincèrement que j’ai une chance d’échapper à la malédiction ? l’interrogea-t-il finalement.
Mme Luciphella ne dit rien pendant un long moment, si bien que Thalion ne savait si elle avait entendu sa question, perdue dans ses pensées, ou si elle ne souhaitait pas y répondre. Hésitant entre réitérer sa demande au risque de paraître insistant, et laisser tomber, Mme Luciphella trancha pour lui en répondant.
— Mes longues années de vie m’ont apprises qu’aucun destin n’était figé. Votre père était promis à de grandes choses, et pourtant…
Thalion baissa la tête, le cœur serré.
— J’ai une dette envers lui, raison pour laquelle je me sens obligée de guider son fils…
Le magérien tourna si violemment la tête qu’elle aurait pu se dévisser de son cou. Une dette ? Qu’avait donc fait son père pour elle ?
— Mais ce n’est pas le sujet de la discussion, reprit-elle en voyant les interrogations défilées dans son regard. Quoi qu’il en soit, ce… petit écart de route restera entre nous.
Thalion fut tenté d’insister pour en savoir plus sur cette dette, mais il choisit de ne pas prendre le risque de la mettre en colère. Aussi, il se contenta d’éprouver de la reconnaissance pour son indulgence et son père qui, quoi qu’il ait pu faire pour elle, l’avait sorti d’un mauvais pas.
— Merci, souffla-t-il, le regard vissé sur les étoiles.
Ils observèrent les astres ensemble sans dire un mot, jusqu’à ce que Mme Luciphella fasse demi-tour.
— Venez ici lorsque vous ressentez le besoin d’apaiser votre esprit. Deux apprenties qui se trouvaient dans le couloir m’ont rapportée votre altercation avec M. Pradel, m’expliquant à quel point votre aura faisait peur et que vous vous apprêtiez certainement à détruire l’académie en représailles. Elles étaient si insistantes que je suis partie à votre recherche pour vérifier.
Thalion eut envie de rire malgré la situation qui ne s’y prêtait pas. Il n’était pas en mesure de réfuter. Pour une fois, la peur des élèves à son égard avait joué en sa faveur.
— Les mots de M. Pradel sont extrêmement graves mais, malheureusement, il a des contacts hauts placés. Le renvoyer me paraît difficile. Ça vous semble sûrement injuste, mais je parlerai au moins au corps enseignant pour leur rappeler que le harcèlement et la discrimination par rapport à un signe quel qu’il soit est totalement prohibé.
Elle s’arrêta dans l’encadrement de la porte.
— Je compte sur vous, M. Connor, pour ne pas me faire regretter ma décision. Ma dette ne pourra pas vous sauver à chaque fois.
Sur ces mots, elle quitta la salle, laissant un jeune magérien perdu dans ses pensées derrière elle.
Une heure plus tard, peut-être un peu plus, Thalion finit par sortir de la salle d’Astrémi. Malheureusement, il ne pouvait pas y rester indéfiniment.
À travers les fenêtres du couloir, le soleil brillait haut dans le ciel. Il devait être midi passé. Les gargouillements de son estomac le lui confirmaient, ainsi que l’absence d’élève sur son chemin. Il rejoindrait Eris et Nohan dans la salle à manger après être passé à l’infirmerie.
Thalion avait profité de son isolement pour digérer les évènements et réfléchir à cette colère noire qu’il avait ressenti. À cette voix désincarnée qui semblait venir d’ailleurs. Il avait également observé les étoiles, une activité qui avait le don de le détendre.
Même si Thalion se sentait mieux, il savait que cette haine n’avait pas complètement disparu. Elle était juste tapie dans un coin de son cœur en attendant son heure. Il devait veiller à ce qu’elle reste endormie.
Il s’apprêtait à descendre les grands escaliers quand une voix bien connue retentit. Il se retourna vers le magérien aux cheveux blonds qui courrait dans sa direction.
— Corvus ! l’appela-t-il, talonné par Eris.
— On t’a cherché partout, imbécile ! s’insurgea cette dernière, les cheveux en pétard.
— On s’est inquiétés. Tu étais passé où ? Tu es blessé ! s’inquiéta Nohan en remarquant le sang séché sur sa tempe.
— Pas de panique, ce n’est rien de grave. J’ai juste eu une… petite discussion avec Madame Luciphella.
— La proviseure adjointe ? s’exclama Eris, interloquée.
Mme Luciphella était la proviseure adjointe ? Par les dieux, il avait de la chance de ne pas avoir été renvoyé sur-le-champ alors que pratiquer la magie noire était un crime.
— J’espère qu’elle ne t’a pas puni ! s’emporta la jeune fille. Tu n’as rien fait de mal, c’est juste ce prof qui a pété une durite !
— Oui ! Crois-moi, elle va m’entendre si…
Un rire s’échappa de la gorge de Thalion, et les deux magériens le dévisagèrent. S’ils savaient qu’en plus de l’avoir remis à sa place, elle l’avait poussé à s’ouvrir un peu plus aux autres…
— Corvus, je crois que tu as un traumatisme crânien. Tu viens de rigoler… fit remarquer Eris.
— Depuis quand rire est un symptôme ?
— Depuis que tu es sans arrêt de mauvaise humeur.
— Non, c’est juste mon caractère de merde.
Elle souffla en levant les yeux au ciel, sans parvenir à cacher le sourire qui naissait au coin de ses lèvres.
— Pardon de ne pas avoir réagi, tout à l’heure, s’excusa Nohan, la mine contrite, et Eris afficha également une moue désolée. On avait dit qu’on te défendrait mais…
— C’est bon, ne culpabilisez pas pour rien. Même moi, je n’ai rien fait.
— En même temps, tu t’en prenais plein la gueule, rétorqua la magérienne.
— Il te disait des choses horribles, en plus. Sache que nous, on n’en pense pas un mot !
Embarrassé, Thalion passa une main derrière sa nuque. C’était peut-être un peu tôt pour ce genre de déclaration.
— Ouais, bon… Je file à l’infirmerie, déclara-t-il en descendant les escaliers, suivi par ses camarades.
— Je t’accompagne ! On ne sait jamais, si tu fais un malaise dans l’escalier, justifia Nohan, toujours aussi prévenant.
— Cally est en train de garder la table dans la salle à manger. Je vous attends là-bas avec elle !
— Non, je… commença Thalion, avant de se rappeler des paroles de Luciphella.
Bon. Il pouvait bien faire un effort. Ça ne le tuerait d’être un peu moins renfermé.
— D’accord.
On continue d'avancer avec le Thalion qui était sur le point de nous faire une Corvus Aeternum ! Ton chapitre développe très bien ton personnage principal et lui apporte la profondeur que j'attendais depuis un petit temps.
J'ai eu un peu de mal avec l'intervention de sa mentor qui insiste sur sa dette pour justifier sa protection maternelle envers le maudit. J'aurais davantage apprécié une description plus détaillée de son futur refuge situé entre deux mondes et une discussion axée sur ses conseils et sa philosophie en évoquant seulement que par le passé son père venait aussi dans ces lieux. En fait, j'ai eu l'impression que tu devais expressément justifier son intervention auprès du lecteur. Cela ne reste que mon ressenti personnel.
Grâce à leur discussion, je suis content de voir que Thalion s'ouvre un peu plus à ses deux compagnons qui ont fait le choix de l'accepter sans jugement. Tu as crée une très belle alchimie dans ce trio. Je me doute, vu les premiers chapitres, que la balance de son coeur penchera vers l'un ou vers l'autre en fonction des moments forts que tu as prévu dans ton histoire.
Au plaisir de lire la suite, en tout cas !
Je suis contente que ça continue de te plaire !
C'est vrai que j'ai voulu en partie justifier son intervention car peu de personnes sont prêtes à aider un corbeau et surtout à taire ce qu'ils ont vu (il vient quand même d'user de la magie noire). Je me disais que ça paraîtrait un peu léger sans une sorte de dette, mais cette dernière ne sert pas qu'à justifier son silence, même si ça se constate davantage dans le T2. Mais je garde en tête tes propositions, ça pourrait être intéressant !
Je suis contente quand les lecteurs aiment autant que moi ce trio ! Tu verras bien comment ça évolue... ;)
Merci pour ton commentaire !
C'est assez agaçant de voir que Thalion est encore renfermé et bloqué comme cela mais c'est tout à fait normal et naturel au vue de sa situation Il y a toujours un peu la niaiserie avec l'amitié avec ses deux amis qui me dérange mais sinon c'est super et l'ambiance est toujours là.
Tout est fluide et très bien écrit!
Encore bravo!
Oui, c'est les répercussions et les séquelles de son harcèlement.
Merci beaucoup ça me fait très plaisir !
Encore un bon chapitre. J'aime bien l'idée de la pièce d'astronomie. On en apprend un peu sur le père de Thalion.
Mot manquant :
"Pourquoi m’avez pas emmené dans le bureau du proviseur ?" --Pourquoi ne m’avez-vous pas emmené dans le bureau du proviseur ?
Les phrases qui me gênes :
"si bien que Thalion ne savait si elle n’avait pas entendu sa question," -- je mettrais : si bien que Thalion ne savait si elle avait entendu sa question,
"ce qui a mis le payer dans un sacré pétrin économique" -- payer ? Ce ne serait pas plutôt pays ?
"mais comment le leur reprocher après aux horreurs subies ?" -- les horreurs subies ?
"Il te disait des choses horribles, en plus." -- je retirerais "en plus" -- Il te disait des choses horribles.
Injurieux : En même temps tu t’en prenais plein la gueule -- En même temps, tu t’en prenais plein la tête.
Bon courage !
Je suis toujours aussi contente que ça te plaise ! C'est vrai que j'en dévoile un peu sur son père, mais le prochain chapitre t'en apprendras encore un peu plus !
C'est quand je lis les fautes que tu relèves que je me rends compte que malgré mes innombrables relectures, j'arrive à ne pas voir de telles erreurs x)
Pour les deux dernières remarques, le "en plus" joue plus comme un marqueur d'oralité, dans le sens où je trouvais que ça rendait le dialogue plus naturel. Pareil pour le "plein la gueule" mais plutôt pour mieux correspondre au vocabulaire d'un ado de 15 ans. Mais j'y réfléchirai quand même.
Dans tous les cas, je te remercie de prendre le temps de relever les fautes et de laisser des commentaires à chaque fois ! J'espère que l'histoire continuera de te plaire ^^
Je reprends ma lecture avec ce chapitre 9.
Dans l'ensemble, un chapitre plus calme qui se focalise sur le développement du personnage de Thalion après qu'il ait encaissé le rejet viscéral de M. Pradel.
L'écriture est toujours fluide, la salle d'astronomie fournit un décor enchanteur et Mme Luciphella prend un peu plus une stature de McGonagall à mes yeux (attention, encore une fois, à te différencier de HP).
Je ne vais pas reprendre toutes les remarques de Will, il a très bien détaillé les différents points que j'aurais pu soulever de mon côté. Dans l'ensemble, je suis d'accord avec lui sur Mme Luciphella qui donne l'impression d'être omnisciente et de materner Thalion jusqu'à l'excès, un peu de nuance ne ferait pas de mal ;)
En tout cas, j'ai hâte de lire la suite.
Au plaisir,
Ori'
Oui, d'ailleurs les prochains chapitres seront pas mal concentrés sur son développement de son caractère et de ses relations. J'ai essayé de faire en sorte que ce ne soit pas ennuyant !
Oui, c'était une de mes craintes de ne pas la différencier assez de McGonagall, j'ai essayé de la différencier mais j'ai un peu échoué x) Pour l'instant je la laisserai comme ça mais je réfléchirai à une façon de les différencier vraiment.
Je vais suivre vos conseils et apporter un peu de nuance !
Merci pour ton commentaire, j'espère que la suite continuera de te plaire !
Un petit chapitre qui est le calme après la tempête (ou l’inverse comme le veut normalement l’expression, je le découvrirais dans le chapitre suivant ;). Bien écrit comme d’habitude avec un très beau décor avec la salle des constellations.
Cette dernière aurait mérité qu’on s’y attarde un peu plus dans la description : Est ce que Thalion à l’impression de marcher dans le vide car même le sol est transparent ? En tout cas c’est comme ça que je me suis imaginée la salle aux premiers abords.
Bref je m’égare, et donc après une discussion avec la directrice qui est un peu trop au courant à mon goût (tu le constateras dans mes notes), il rejoint ses amis. Donc un chapitre axé sur le développement du caractère de Thalion.
Voilà, je n’ai pas vraiment de remarques pour ce chapitre. Mes remarques au fur et à mesure du chapitre :
> Commençons par le commencement, le titre du chapitre. Pour moi le “aies confiance” vient du serpent dans le livre de la jungle, mais il dit cette phrase dans le but de duper mowgli et de la manger ! Je ne sais pas si c’est ce que tu veux faire avec la vice-directrice ;) mais j’ai eu cette pensée.
> Au début du chapitre, Aaron pense avoir fait de la magie noir car de la fumée noire sort de sa baguette. Je ne pense pas qu’il a été mentionné de quelle couleur brillait leur sort/baguette spécifiquement avec le type de magie utilisé. Serpent = vert quand on lance un sort de botanique par exemple. Et si oui désolé ;). Peut être insisté sur cette information un peu avant.
> La vice-directrice me donne vraiment l’impression d’une Mcgonagall fusionnée à un Dumbledore dans le caractère.
> Mode pinaillage ON : “Normalement, elle est interdite aux élèves car les professeurs d’astronomie l’utilisent pour étudier les étoiles et les planètes.” Ici c’est pas vraiment une conséquence. plutôt dire “C’est ici que les professeurs d’astronomie étudient les étoiles et les planètes. Normalement, elle est interdite aux élèves.”
> “[...] la fine vitre invisible qui l’empêchait de rejoindre les étoiles.” double emploi du mot étoile, galaxie peut être ? Surtout avec le dialogue juste après qui réutilise le mot étoile.
> “et ça le chamboula” Mériterait un peu plus d'explications sur le type d’émoi. Un peu plus de “show don’t tell” et dire c’est un chamboulement positif, négatif, un peu des deux…
> “Cessez donc de les rejeter.” euh elle en sait un peu beaucoup la vice-directrice. Pour moi ça ne fait même pas une semaine qu’ils sont en cours, elle ne sait à priori trop rien de lui, à part des rumeurs. Donc un peu brusque comme constat. Un peu plus de subtilité serait bienvenu.
Par exemple : “Tout le monde traverse des moments difficiles, même moi j’ai eu mon lot. Seul il est difficile de lutter, mais j’ai appris que c’était dans ces moments-là qu'il ne fallait pas se détourner des gens qui nous entourent.” Bon pas ma meilleur pièce de littérature sur ce coup là mais flemme d’écrire un truc mieux ><.
> Lyssandre pour le nom d’un gars, tu m’étonnes qu’il avait des envies de meurtre, haha !
> “Un démon de classe ultime” peut être un peu trop d’information sur un sujet qui ne reviendra peut être pas. Cela implique qu’il y a un classement particulier, “classe supérieure” et “classe ultime”, pour les démons. Si c’est quelque chose qui reviendra, why not, sinon parler juste de puissance suffira.
> “Vous ne voulez pas devenir un monstre sans nom, n’est-ce pas ?” J’ai tiqué. Je ne sais pas si la tirade voulait dire en vrai “Ils connaissent les risques, prend les comme premiers minions, tu veux devenir un monstre célèbre, n’est-ce-pas ?”
Hormis la double lecture, le dialogue de la vice-directrice est à mon sens beaucoup trop en mode je-sais-tout, je te fais confiance, toi petit élève avec qui j’ai discuté deux fois en tout. Oui tu es un désastre ambulant mais j’ai confiance en toi Harry, pardon Thalion. Et puis qui se soucie de la sécurité des élèves après tout. Bref des dialogues plus subtiles donneraient moins cette sensation :).
> “on vous a laissé penser que la solitude était la seule solution” voilà ici un autre exemple d’un peu trop d’affirmation, l’utilisation du conditionnel et de certaine incertitude donnerait plus l’impression de quelqu’un qui veut aider, plutôt que de quelqu’un qui sait déjà la réponse et qui veut le manipuler. “On vous a certainement laissé penser”.
“Venez ici lorsque vous ressentez” > “Vous êtes libre de revenir ici si vous en [...]”
> “De ce qu’on m’a rapportée, les propos de M. Pradel” Elle l’a pas croisé dans le couloir et accompagné jusque là ? Une petite phrase pour dire “quand je vous ai croisé on m'avait déjà informé de ce qu’il s’était passé”.
> “Vous n’oublierez pas de passer à l’infirmerie.” Ouaip elle le patronise complètement.
> “C’est comme ça que les corbeaux ont tous fini par embrasser leur sombre destin.” > “J’étais là il y 1500 ans Mr. Connor”, pardon.
> “Il devait tout faire pour que ça ne se reproduise plus.” Étonnant, on dirait que c’est la première fois que Thalion expérimente ça. Je m’attendrais à ce qu’il ai déjà eu des crises et que Berry l’ai aidé. Et que là Thalion s’en veut parce que ça faisait tellement longtemps que ce n’était pas arrivé. Bref tout un pan qui peut être développé autour du renforcement de sa magie lié à l’adolescence et donc renforcement de la malédiction que sais-je.
Merci pour ton travail et rendez-vous au prochain chapitre.
Ah pour ça, je te laisse le découvrir par toi-même ;)
Je vois, je vais peaufiner la description pour donner plus de détails au lecteur pour que ce soit plus claire.
Oui, ce chapitre est les prochains qui vont suivre vont être un peu plus axés sur le développement de Thalion, son caractère et ses relations. J’ai essayé de faire au mieux pour ne pas ennuyer le lecteur avec ça.
Wow, j’ai dû regarder une seule fois le livre de la jungle dans ma vie, donc je ne me rappelais absolument pas de ça xD C’est pas trop le sens que je voulais en donner effectivement. J’avoue que j’avais pas trop d’inspi pour ce chapitre, il est un peu temporaire le temps de trouver mieux.
Oh, c’est vrai que je ne l’ai jamais mentionné ! A première vue je ne pensais pas que c’était nécessaire de le mentionnée, mais maintenant que tu le dis, ça peut porter confusion. La couleur de chaque sort correspond à celle de la magie. En gros, pour un sort de magie rouge, la lumière du sort sera rouge. Je trouverai une façon de glisser cette information quelque parts dans les précédents chapitres.
Je comprends cette impression, j’avais peur de faire une proviseure adjointe trop similaire à McGonagall donc j’ai essayé de les différencier un peu et voilà ce que ça a donné x) Je ne sais pas si c’est vraiment le mélange que je voulais obtenir, mais bon. J’aime bien le personnage de Luciphella alors pour l’instant je la laisserai comme ça, mais j’essaierai de trouver quelque chose qui la différencierai vraiment.
J'ai présenté ça comme ça première fois parce que c'est censé être le cas, mais c'est vrai que ça manque peut-être un peu de développement sur le pourquoi du comment ça se produit maintenant seulement.
Merci à toi pour tes remarques et de prendre le temps de laisser un commentaire à chaque fois !
Au début, ça m'a étonné que Luciphella ne l'amène pas tout de suite à l'infirmerie (même si on comprend qu'elle veut d'abord le calmer), peut-être qu'elle pourrait brièvement regarder sa blessure ? Comme ça, même si elle ne dit rien, ça sous-entend que ce n'est pas trop grave et que ça peut attendre ?
Et sinon, j'ai bien envie d'en apprendre davantage sur le père de Thalion ! Ça m'intrigue
Je suis d'accord, une salle pareille, ça donne envie d'y aller !
Je n'avais pas pensé à ça, c'est vrai que c'est un peu étonnant quand on y pense. Je vais réfléchir à un moyen de l'inclure dans le chapitre.
ça tombe bien parce que le prochain chapitre est un peu plus court mais sur lui ;)
La salle d'astéri est trooooop belle... bon, après le taboulé qui me sert de cervelle a dû remettre le pattern Poudlard sous peine de finir encore dans un brouillard à la fraise.
On avance un petit peu. On a le trio d'ami qui est bien là maintenant.
La mort de ses précepteurs n'a pas l'air de l'émouvoir outre mesure quand même. XD
Par contre à la fin tu parles de self, alors qu'il y a 2 chapitres c'était un système où on choisissait sur une carte magique ce que l'on voulait manger... Je suis un peu perdu.
Pour finir, une remarque typographique/grammaticale : dans un texte, on doit écrire les nombres en lettres. ;-)
Voili, voilou.
On verra au chapitre suivant comment ça évolue. :)
Tu as raison pour le self j’avais pas fait attention, je vais modifier ça ! D’ailleurs hier je suis repassée sur les précédentes chapitres pour améliorer la description des décors normalement c’est mieux ( j’espère x) )
Je ne savait pas que c’était une règle, je vais corriger ça aussi !
J’espère que ça te plaira ^^
Tu évoques le père de Thalion sans en dire trop ce qui donne envie au lecteur d'en savoir plus, un peu de mystère, j'aime bien le mystère:-)
A bientot
voilou
Si le père de Thalion t'intrigue, j'espère que le prochain chapitre te satisfera ;)
Merci pour la correction, à bientôt !