Chapitre 9, Le farfadet aux yeux noirs

Le regard de la Comtesse le transperçait. Assise à son bureau, face à lui, elle avait laissé tomber les sourires enjôleurs et les manières doucereuses. Elle était glaciale.

— Je vous remercie d’être revenu, énonça-t-elle d’un ton qui sous-entendait le contraire.

— Mais c’est un plaisir, s’amusa Alexander.

— Je vous laisserai reprendre vos habitudes. Néanmoins, je vais établir de nouvelles règles.

— Je vous écoute.

— Désormais, vos déplacements seront suivis par mes domestiques. Et vous ne pourrez sortir du manoir sans mon autorisation.

— Je suis en prison ?

— Soyez heureux que je tolère votre présence.

— C’est vous qui m’avez demander de revenir. Et c’est vous qui m’avez forcé à partir, d’ailleurs.

— La discussion est close. Allez voir Dorothy avec votre cadeau ridicule, c’est tout ce qui m’importe.

Il se fendit d’une révérence théâtrale.

— À vos ordres, mi lady.

Alors qu’il ouvrait la porte du bureau, elle l’interrompit d’une question à demi-voix.

— A-t-il survécu ?

Alexander, surpris par ce ton sincèrement inquiet, ne répondit pas tout de suite.

— Oui. Il est libre et heureux, désormais.

Il crut voir un sourire soulagé se dessiner sur les lèvres de la Comtesse, avant qu’elle ne se détourne vers la fenêtre. Il sut qu’il n’obtiendrait rien de plus d’elle et quitta la pièce.

Comme convenu, il se dirigea vers l’aile sud où se trouvait la chambre de Dorothy.

Il toqua, la porte fut ouverte par Becky. La femme de chambre paraissait tendue, elle évita son regard. Elle se décala pour lui laisser voir le grand lit à baldaquin dans lequel reposait sa maîtresse. Dorothy avait les joues creusées et les traits tirés. Son teint grisâtre faisait paraître ses cheveux bien pâles et ternes. Pourtant, quand elle le vit, son visage s’anima. Elle bondit hors des draps, les yeux pétillants. Elle l’étreignit avec une force qu’il n’aurait pas soupçonné.

— Maître ! Ça fait si longtemps !

— Allons, tempéra-t-il, moins d’un mois.

Il avisa de petites larmes qui perlaient au coin des yeux de son élève.

— Mais… c’est long… renifla-t-elle.

Il eut un sourire chaleureux.

— J’ai un cadeau pour vous, dit-il en soulevant la cage dorée.

— Un oiseau ! s’écria-t-elle ravie.

— C’est une colombe.

— Je n’en avais jamais vu, qu’elle est belle ! Elle est vraiment pour moi ?

— Bien sûr, mais prenez garde à ne pas ouvrir la cage, elle risquerait de s’échapper.

Dorothy observa l’oiseau, un immense sourire aux lèvres.

— Il lui faut un nom, dit-il.

— Je ne sais pas lequel choisir. Avez-vous une idée ?

— Mmmh, c’est un mâle. Ça tombe bien, j’ai un nom tout choisi.

— Lequel ?

— Willy.

— C’est d’accord !

Elle lui sauta de nouveau au cou.

— Mille mercis !  

 

*** 

 

— Willy, Willy, réveille toi mon ange. 

Le petit garçon ouvrit péniblement les paupières. Son père se tenait au-dessus de lui, les traits presque indiscernables dans la pénombre de l’aube naissante. C’était un solide gaillard, grand et épais, dont la chevelure rousse et les yeux bleu-gris reflétaient l’origine. Mais son physique énergique ne pouvait cacher l’homme fatigué qu’il était. Ses joues creuses, son teint livide, ses cernes violacées et ses rides précoces montraient un homme usé jusqu’à la moelle. Malgré cela, sa bonté était restée égale, même après la mort de son épouse et de deux de ses enfants. 

— Tu pars travailler ? demanda le petit Willy.

C’était lui qui avait réclamé de son père qu’il le réveille avant de quitter la mansarde où ils habitaient, car il rentrait très tard le soir. C’était presque le seul moment de la journée où ils pouvaient se voir.  

Francis déposa un baiser sur le front de son fils et s’en alla. Ses lourds pas sur le plancher grinçant ne réveillèrent pas Liza, l’aînée de la fratrie, ni Riley, le troisième. Ils étaient habitués à l’incessant tintamarre de Five Points, et rien ne devait troubler leur sommeil avant une journée de travail bien remplie. Willy, âgé seulement de cinq ans, ne travaillait pas encore. 

Craig, lui, d’un an plus jeune que Liza, dépensait en beuverie et en débauche tout ce qu’il gagnait, piochant souvent dans les économies familiales. Selon ses habitudes, il devait d’ailleurs rentrer bientôt, complètement ivre. Il n’était pourtant âgé que de quatorze ans. 

De tous les enfants de Francis, Willy était le seul qui tenait de sa mère. Yeux noirs, cheveux noirs, on lui disait souvent qu’il ne ressemblait pas du tout à un Irlandais. Mais beaucoup d’Américains ignoraient que les Irlandais n’étaient pas tous roux. 

Willy écouta les pas de son père s’étouffer dans l’escalier du bâtiment insalubre. Il ne le savait pas encore, mais Francis ne rentrerait jamais de cette journée de travail. 

 

***

 

Alexander tenta en vain de chasser les souvenirs qui s’entêtaient à revenir sans cesse. 

Willy est mort, se répétait-il, je suis Alexander Lewis Cunningham. Le passé est le passé.

Depuis la mort de son père d’adoption, Robert, les souvenirs de son ancienne vie étaient revenus le hanter. Et c’était encore pire depuis qu’il était revenu au manoir.

Les minutes s’égrenèrent lentement sans qu’il n’arrive à fermer l’œil.

C’est alors qu’il entendit des pas dans le couloirs. Il se redressa, aux aguets. On toqua à la porte de sa chambre.

— Qui est-ce ? lança-t-il, méfiant.

La poignée tourna sur elle-même et s’effaça pour laisser apparaître les contours nébuleux de la silhouette de la Comtesse. Elle se portait qu’une légère robe de soie. Elle s’approcha du lit à pas félins. Elle y grimpa à quatre pattes pour placer son visage en face de celui d’Alexander. Son souffle chaud caressa sa peau. Il ne pensait pas qu’elle voudrait se livrer à de quelconques ébats après l’accueil polaire auquel il avait eu droit. C’était peut-être l’occasion de renouer et d’assouplir ses conditions de résidence au manoir. Ou tout simplement de s’offrir du bon temps.

Alexander accepta donc ses baisers, qui de timides devinrent bientôt fougueux et empressés. Elle lui dévora la peau avec une fièvre qu’il ne lui connaissait pas, se débarrassant rapidement des dernière étoffes qui les couvraient. Elle se dressa au-dessus de lui, ondulant les hanches. Chaque mouvement était entrecoupé d’un soupir d’appréciation. Bientôt, sa danse langoureuse devint effrénée. Elle agrippa la tête de lit, secouant son corps sur celui d’Alexander avec une sauvagerie brûlante. Elle grognait, elle criait. Ses cheveux fouettaient son dos et son visage couverts de sueurs. La force avec laquelle elle jeta son bassin sur le sien rendait l’acte presque douloureux. Le jeune homme ne maitrisait plus rien, se contentant d’observer cet épanchement de violence et de frustration refoulées. Heureusement, la Comtesse cessa vite sa danse intense. Elle se cabra, se mordit les lèves dans un cri à peine retenu, avant de se laisser choir sur le côté. Dans ce mouvement, sa joue effleura le bras d’Alexander, qui la sentit mouillé.

Des larmes ?

Il aurait voulu l’interroger… Au lieu de ça, elle se releva, se rhabilla, et quitta promptement la chambre. Il la regarda partir, essoufflé, presque ébahi. Il se rallongea sur le lit, les yeux grands ouverts sur le néant.

Cette femme, dont il pensait avoir percé les secrets, demeurait encore une énigme.

Elle avait probablement tué son mari et sa mère de la même manière et pour le même motif : protéger Dorothy. Irène Bathory voulait « exposer » sa petite fille au monde, quoique cela puisse vouloir dire. Quant au Comte, l’action de sa femme à son égard était avant tout préventive. Comment elle avait su exactement à quel âge les enfants devenaient-ils désirables pour son mari, cela restait flou. La Marquise Wellington avait pourtant assuré par lettre à Alexander qu’elle n’avait jamais échangé avec la Comtesse. Pour le reste des meurtres, il ne pensait pas la maîtresse du manoir responsable. Au cours des fêtes de philanthropie organisées par Adamson, de nombreuses personnalité venaient assouvir leurs fantasmes. Quatre domestiques étaient au courant : le commis de cuisine chargé des repas des enfants, la bonne chargée du ménage de leur quartier, le médecin chargé de les soigner, et l’intendant, Emile Stewart. Les personnalités avaient tout intérêt à ce que ces employés se taisent. Il avait cependant l’intuition que la Comtesse était au courant de toute l’affaire. Son mari devait pourtant le lui avoir caché, ainsi qu’au reste du personnel de la maison. Cela expliquerait pourquoi la Comtesse avait développé une telle paranoïa et voulait à tout prix protéger sa fille. Dans tous les cas, elle aussi semblait douée pour découvrir les secrets. D’ailleurs, aucune des investigations d’Alexander au manoir n’avait réussi à rester secrète.

S’il était parvenu à découvrir une tentaculaire affaire de traffic sexuel d’enfants, Alexander ne parvenait pas à être satisfait. Car l’essence de ce qui l’intriguait au manoir demeurait nébuleuse : la Comtesse. C’était cette enquête sans doute moins importante qu’il souhaitait avant tout compléter. Ça, et Dorothy. Les horreurs de ses parents pesaient trop sur les épaules de la fillette. Elle avait le droit à la découverte, leurs retrouvailles l’avaient convaincu. Elle avait continué de pratiquer les arts martiaux pendant son absence, elle ne tarderait pas à remplir les objectifs qu’il lui avait fixé. Il prenait un risque, mais tant pis. Il avait trop souffert des promesses non tenues pour trahir son élève.

 

***

 

 

— C’est hors de question ! 

— Il le faut ! 

Willy regardait Liza et Riley se disputer. 

Liza, grande, svelte, à la chevelure flamboyante et aux yeux bleu-gris, faisait face à son petit frère de quatre ans son cadet, dont les prunelles couleur émeraude brillaient de désespoir. 

— Je refuse que tu t’abaisses à ça ! cria-t-il. 

— Nous n’avons pas le choix depuis que Craig a disparu avec nos économies, nous avons besoin d’argent. 

— Non ! Nous trouverons un autre moyen !

— Écoute, je suis une fille, jeune, jolie et pauvre, l’évidence s’impose.

— Tu n’as que quinze ans ! 

— Je suis bien plus âgé que la moyenne des filles qui démarrent dans le métier. 

— Père a toujours refusé ! 

— Père est mort ! Tu crois qu’il aurait voulu qu’on meure de faim ?! 

Willy observait la scène, immobile, silencieux. Ses grands yeux, noirs comme deux puits sans fond absorbaient la lumière, il semblait impassible. Pourtant, il voyait. 

Il voyait bien que Riley, même s’il criait comme s’il était en colère, avait un regard plein de détresse et de tristesse. Il voyait bien que que Liza, malgré son ton implacable, avait des yeux brisés, d’où s’échappait une lueur de peur irrépressible. 

Willy voyait, et même s’il restait spectateur, il sentait monter en lui une angoisse indicible. 

— Ne rends pas les choses plus compliquées ! implora Liza. 

Riley avait du mal à contenir ses larmes. 

— Mais… jeta-t-il entre deux hoquets, je ne veux pas que tu te sacrifies. 

En entendant ce mot, Willy eut un frisson. Il s’approcha, tremblant, de ses aînés, qui s’interrompirent en voyant des yeux larmoyants sur ce visage d’habitude fermé. 

— Dis, Liza, tu ne vas rien faire de dangereux ? demanda-t-il sur le ton de la supplique. Tu ne vas pas mourir, hein ? 

Il y eut un bref silence. Liza ravala ses larmes et serra son petit frère dans ses bras. 

— Non, bien sûr que non. Il ne s’agit pas de ça… Ne t’inquiète pas je ne vais pas mourir. Je te le promets. 

Une promesse qu’elle ne tiendrait pas. 

 

***

 

Il reprenait peu à peu les leçons avec Dorothy. La jeune fille avait encore besoin de temps pour retrouver son poids de forme. Elle s’était remise à manger le soir même du retour d’Alexander. Il avait alors vu sur le visage de la Comtesse un mélange entre un soulagement immense et une profonde colère.

— Que fait-on, aujourd’hui, maître ? demanda gaiement Dorothy dans leur gymnase improvisé. 

— Du sabre, ça te dit ?

— Oui !

Ils se placèrent face à face, immobiles comme des fauves s’apprêtant à bondir. Le jeune homme donna le top départ.

Dorothy avait vraiment progressé. Elle ne faisait pas jeu égal avec lui, loin de là, mais par rapport à un apprenti de son âge, elle était devenue redoutable. Elle avait appris à repérer le moment exacte, la demi-seconde, qui lui permettait d’agir, et s’y faufiler avec précision et pertinence.

— Bravo ! apprécia-t-il alors qu’elle avait manqué de le toucher.

Elle gonfla les joues.

— Vous êtes trop rapide, je n’y arrive pas.

— Vous allez y arriver, ne vous en faites pas. Il faut persévérer.

— Alors persévérons ! En garde !

— Mademoiselle, je pense que vous devriez faire une pause.

— Hein, mais pourquoi ? Je me sens parfaitement bien !

Elle haletait pourtant malgré l’arrêt de l’effort.

— Vous êtes toujours en train de vous remettre, il ne faut pas trop forcer.

— Mais je me sens bien, j’ai dit ! pesta-t-elle.

— Mademoiselle, s’il vous plaît. Je dis ça pour votre bien. Laissez-vous le temps de vous remettre, vous n’en serez que plus forte.

Elle souffla bruyamment et croisa les bras.

— Parfois, vous me faites penser à Mère.

— Et je devine à votre ton que ce n’est pas un compliment, s’amusa-t-il.

— Mère m’énerve en ce moment… on s’est beaucoup disputé après votre départ. Elle ne veut rien entendre. Elle ne m’écoute même pas.

— Je comprends… Madame votre mère est très protectrice envers vous, je comprends que cela puisse paraître étouffant.

Dorothy daigna s’asseoir sur un banc. Elle balança ses jambes, pensives.

— Elle a eu très peur quand j’ai arrêté de manger. Ça ne m’a pas plu de la voir comme ça. Mais elle ne m’a pas laisser le choix…

Alexander ne sut qu’ajouter. La grève de la faim de la fillette lui avait bien rendu service, mais il ne pouvait la féliciter d’avoir mis sa santé en danger. D’autant qu’il portait une part de responsabilité. C’était bien lui qui l’avait incité à trouver un moyen de pression pour le faire revenir.

Ils restèrent là, en silence, jusqu’à ce que la respiration de la petite fille soit entièrement calme.

— Allez, reprenons. Mais… allons-y pour du kung-fu cette fois-ci.

Elle se plaça face à lui, abandonnant son masque d’escrime. Alexander pensa qu’elle ressemblait beaucoup à sa mère. Elle avait les mêmes cheveux dorés et ondulés, le même air ingénu, le même visage doux, les mêmes cils en aile de papillon. Tout était pareil, sauf les yeux. Dorothy avait les yeux bleus, comme Will. Maintenant qu’il le voyait, le jeune homme se dit que leur couleur était très semblable. 

Il était tant pris à ses pensées qu’il réagit avec un quart de seconde de retard lorsque Dorothy l’attaque vivement. Sur le moment, il en demeura muet. Son petit corps montrait tant de grâce quand il se battait. Encore fable, elle arrivait cependant à utiliser le plein potentiel de ses muscles.

— Mademoiselle, n’est-ce pas le défi que je vous avais lancé ?

Elle écarquilla les yeux.

— Si… souffla-t-elle.

— Votre touche était splendide. Je ne peux que m’incliner. C’était le dernier défi… ça veut dire…

Elle se mit à sautiller sur place.

— Que vous allez m’emmener dans le monde extérieur !

Puis, d’un coup, son enthousiasme disparut au profit d’une réflexion intense.

— Qu’y a-t-il ?

— Ma mère va savoir cela, elle sait toujours tout. Et si elle sait, elle nous empêchera de sortir.

— C’est probable, en effet.

Dorothy parut triste, elle gratta le sol de son talon.

— C’est juste pour une balade, hein ? Je ne vais pas l’abandonner pour toujours.

— Bien sûr que non.

— Bon. Ça va la rendre triste, mais tant pis.

— Vous avez droit à voir le monde, Mademoiselle.

— Oui…

Elle prit une inspiration résolue.

— Je vais lui faire la tête. Je vais refuser de la voir et de lui parler. J’espère que comme ça, elle ne saura pas. Mais quand je rentrerai de notre balade, je demanderai pardon et je lui ferai un câlin.

— C’est d’accord, Mademoiselle. Je dois revenir à Londres dans deux jours, je vous ferai sortir à ce moment-là. Cela vous va-t-il ?

Elle planta ses iris bleus dans celles de son professeur, assurée malgré ses remords, et hocha la tête.

 

***

 

Les deux jours suivants s’écoulèrent avec lenteur.

Dorothy restait égale à elle-même, à part qu’elle refusait de voir sa mère. Elle avait pris l’habitude d’aller assister Meyer aux cuisines. Étrangement, en sa présence, le Français parlait un très bon anglais. Il était très doux et conciliant avec la fillette, comme il l’était avec son employeuse. Nettement plus indulgent envers sa manière de peler les pommes de terre, également. Il dégageait de lui une chaleur presque paternelle. Alexander ne pouvait lui en vouloir, Dorothy avait eu le même effet sur lui.

Il fallut attendre un moment où Becky était particulièrement occupée et où la Comtesse allait rester toute la journée dans son bureau.

Le précepteur prit un jour de libre, et emmena Dorothy dans sa chambre juste après le déjeuner. 

— Il va falloir que vous rentriez là-dedans jusqu’à ce que nous soyons dans le fiacre, dit-il en lui désignant  son énorme valise. 

La fillette fit la grimace, mais hocha la tête, bien consciente de la nécessité de ce plan.

— Comment pourrai-je respirer ? 

— J’ai fait un petit trou ne t’inquiète pas. Tu es toujours sûre de toi ? 

Elle opina, déterminée malgré ses angoisses. 

— Alors entre. 

Elle se glissa avec précaution dans la malle, pliant sans ménagement ses jupons de dentelles. 

— Surtout ne bouge pas et ne fais pas de bruit. Ça ne durera pas longtemps. 

Il ferma la valise sur le regard plein d’excitation et d’anxiété de son élève.

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Elly
Posté le 30/10/2024
L’ambivalence de la Comtesse est cruelle ! On ne peut donc pas me laisser la détester en paix ? Je vais finir par ne voir qu’une femme brisée alors que sa cruauté est indéniable.
Plus on en découvre sur Alexander et plus j’ai de la peine pour lui. Il n’a vraiment pas eu une enfance facile. Par contre, la récurrence du prénom willy me perturbe. J’ai l’impression de lire un message que je ne comprends pas.
Les motivations d’Alexander sont légitimes mais quand on connaît le personnage qu’est la Comtesse, c’est pas le plus malin. Elle pourrait s’en prendre à Dorothy… Je redoute ce qui va leur arriver par la suite.
AudreyLys
Posté le 31/10/2024
Ambivalence, c'est le mot ^^'
Willy, c'est juste pour créer une coïncidence qui attire l'attention d'Alexander sur Will. Mais je vois que ça perturbe pour ce qui est de la colombe, je vais peut-être le changer...
Merci pour ta lecture et ton com' :3
Raza
Posté le 30/08/2024
Ahah, elle part enfin voir le monde extérieur! Si l'histoire avance, je reste un peu dans le flou sur les enjeux. Finalement, quelle est l'intention d'Alexander? Ne pourrait-il pas aller chercher la police, la vraie? Et sinon, car la police a l'air corrompue quand même, aller chercher des alliers ou des preuves ailleurs? Ou se mettre dans la poche l'un des serviteurs?(il avait d'ailleurs déjà commencé avec Becky). Sinon, hâte de savoir ce que va donner l'escapade!
AudreyLys
Posté le 31/08/2024
L'enquête d'Alexander à la base c'était pour son honneur et son orgueil, mais ça a pris des dimensions plus personnelles. Je pensais que c'était explicité pas le monologue dans ce chapitre, tu penses que ce n'est pas suffisant ?
Tu as fait un marathon de lecture, j'espère que ça veut dire que ça t'a plu :3 Il ne reste qu'un chapitre afin la fin de la première partie.
Raza
Posté le 31/08/2024
À mon humble avis, oui je pense que un peu plus d'explications seraient profitables :) je suis motivé par le suspense. Je trouve ça intéressant de voir ton oeuvre en cours. Je continue à penser qu'avoir une introduction plus claire d'Alexander au début aiderait à entrer dans ton univers, et tu gagnerais à prendre plus de temps (ce n'est toujours, que mon avis!). Au plaisir de lire la suite, à bientôt!
AudreyLys
Posté le 02/09/2024
Ok je note, merci !
blairelle
Posté le 28/08/2024
Euh y a beaucoup trop de Willy dans cette histoire !
Et comment arrive-t-il à faire évader Dorothy alors qu'il est supposé être accompagné par un serviteur en permanence ?
Le comportement de la comtesse est particulièrement étrange, surtout au lit, je commence à me demander si elle n'était pas elle aussi une victime des trafics de son ex-mari. Reste à savoir comment elle a survécu.

"mi lady" ?
"sa joue effleura le bras d’Alexander, qui la sentit mouillé" => mouillée
"Je suis bien plus âgé que la moyenne des filles" => âgée
"le moment exacte" => exact
"elle balança ses jambes, pensives" => euh c'est les jambes qui sont pensives ? ou c'est Dorothy qui est pensive ?
AudreyLys
Posté le 28/08/2024
Haha promis, c'est le dernier x)
C'est dit qu'il attend que les serviteurs soient occupés ^^' Mais ce n'est peut-être pas très clair.
Merci pour ton com' et le relevage de coquille !
blairelle
Posté le 28/08/2024
C'est dit qu'il attend que Becky soit occupée, je supposais que c'était pour qu'elle ne surveille plus Dorothy, et ça m'étonnait que la comtesse ne demande pas à quelqu'un d'autre de remplacer Becky
AudreyLys
Posté le 29/08/2024
D'accord je vois que ce n'est pas très clair
Étant donné qu'il n'y a plus que 3 domestiques c'est impossible que Alexander soit surveillé h24 comme le voudrait la Comtesse. Bill et Becky se relaient pour accomplir cette tâche amis vont souvent faire leur travail, en l'occurence Becky doit veiller sur Dorothy et Alexander en plus de faire la lessive/le ménage etc...
Je vais clarifier ça dans le texte !
blairelle
Posté le 29/08/2024
OK d'accord !
(Bien fait pour la comtesse, elle avait qu'à accepter que Willy-junior-humain soit soigné)
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