La journée qui suivit vit la sortie du groupe de l’Astancia désormais ils rentraient en Médana du moins l’extrême nord-ouest de la Médana, une terre désertée de toute forme d’ordre et où même le roi Anotolo « le jeune », « le brave », se risquait à aller. La région appartenait jadis à l’Astancia mais après être passé successivement des Orques à l’Astancia et même au Dorion la région à finit par être récupéré par le père d’Anotolo, Marcus « le grand ». Son fils l’a déjà par deux fois défendu aux incursions Orques ces six dernières années, mais les assauts comme les défenses sont négligeables car cette région est très peu attractive, seul intérêt est sa position intéressante stratégiquement.
Une bonne partie est constituée de collines et de forêt remplie de brigands venus de tout Gaya et de bêtes jadis sortie des portes des enfers ou de leurs abjectes progénitures, qui se réfugit maintenant dans ses collines et forêts pour échapper aux chasseurs. Tandis que l’autre partie est constitué de plaine, terres tribales des Orques. Et les ruines d’Ominian en faisaient la jointure. Il fallait quatre jours pour traverser cette zone vu l’état du chemin.
- Nous allons devoirs traverser ces terres en trois jours maximum pour éviter d’attirer l’attention. Nous pourrions le faire en deux jours mais les chemins sont vraiment en mauvaise état, donc nous ferons au mieux.
Ils se déplaçait au galop avec leurs chevaux, dangereux avec ces chemins accidentés mais avec leurs bons réflexes, ils parvinrent à s’en sortir sans encombre. La première journée se passa sans problème majeur mais la deuxième journée, le groupe se heurta à un problème de taille si on peut dire, pour Alek.
Dimitri emmena le groupe dans une clairière ou ils établirent le camp, ensuite il partit avec Valos et revinrent une heure plus tard. Ils emmenèrent cette fois tout le groupe jusqu’à une tanière mais pas de n’importe quel animale un cocatrix, une énorme poule, avec des pattes munis de griffes acérées et de grosses pinces en-dessous des ailes, la tête était semblable à celui d’une poule mais l’intérieur de son bec arborait une mâchoire de crocs. La bête mesurait bien neuf pieds et large comme un fût. Cette bête représentait bien les engeances sortis des portes, des abominations, insulte aux créations d’Avé. Des créatures agressives et dénués de conscience. Même leur reproduction était une abomination car ils fécondaient des animaux non-démoniaque profitant de leur instinct maternel, puis quand leurs horrible petit devenaient assez grand ils dévoraient leurs parents. Dimitri ordonna à Alek.
- Alek elle est pour toi, cette engeance est une insulte à Avé et ces ancêtres n’auraient jamais dû sortir du néant et tu vas l’y renvoyer.
- Mais je dois m’en occuper seul ? S’inquiéta le jeune homme.
- Bien sûr on va voir si tu as appris de ces entraînements.
Alek hésita quelques minutes mais finis par ce lancer d’un pas hésitant armé de son épée.
- C’est risqué, il n’est peut être pas prêt.
- Notre voyage sera bien plus risqué, il doit réussir Avé sera avec lui.
- Je dois l’aider.
- Non il doit réussir seul.
- C’est de la folie.
- Pas moins que nos entraînement à la guilde.
- Il réussira ou mourra par Avé.
- Votre ferveur est inquiétante.
- C’est ce qui fait notre force.
L’élu se lança soudain au pas de course vers la bête qui picorait sa proie devant son antre, une petite grotte en flanc de colline. Il se rua le plus vite possible vers elle pour lui trancher le cou, avant même qu’elle ne lève sa tête et qu’elle la mette par sa taille hors de porter de sa lame. Mais la bête réagit vite et esquiva la frappe.
Et tout en sautant en arrière déploya ses pinces, et tenta de couper son adversaire à de nombreuse reprises mais Alek esquiva aisément tous les coups sauf un, qui manqua de lui couper le bras. Il finit par trouver une ouverture et frappa sur le haut du corps du cocatrix touchant l’aile pour ralentir la poursuite de la bête, car il n’avait pas de meilleures cibles à portée d’épée.
Il fallait qu’il batte en retraire la bête reculait et se préparer à charger il ne pourrait pas supporter la charge. Il recula doucement et attendit, elle bâtât des ailles et s’envola d’environ deux pieds du sol et retomba vers Alek mais il l’expulsa d’un coup de souffle. Et courut vers la grotte, le trou était tout juste assez gros pour le cocatrix mais il avait repéré un trou plus étroit au fond. Le cocatrix se releva rapidement et courut grâce à ses pattes puissantes vers son ennemi qu’il finit par rattraper juste avant qu’il n’entre dans la grotte et se prépara à le broyer d’un coup de bec.
Ace observait la scène et prit de stupeur se rua vers la grotte pour porter secours à son frère. Mais Valos et Dimitri le rattrapèrent, Angélique moins assuré que ses compagnons tenta de transpercer la bête avec une flèche mais trop tard elle était dans la grotte la flèche la toucha à la croupe.
La bête ressortis et du sang coula ils levèrent les yeux, ce n’étais pas celui d’Alek mais de la bête décapitée.
Alek suivit couvert de sang essoufflé mais avec un grand sourire.
- Tu nous as fait peur, comment t’en es-tu sorti ?
- Je me suis précipité dans un recoin de la grotte voyant que la force n’allait pas résoudre l’affaire, j’ai joué l’esprit. La bête se coinça la tête dans le recoin au fond de la grotte juste avant de me broyer et ayant suffisamment d’espace pour me retourner et frapper, j’en ai profité. Dit Alek complètement épuisé, s’asseyant à terre.
- Belle prestation tu as bien appris, rester alerte en sachant repérer les faiblesses de son adversaire, se souvenir des siennes et savoir s’adapter est le plus important. Mais ne pas négliger l’efficacité, un combat qui durent est un combat qui devient de plus en plus dangereux. Épuisement rime avec erreur. Tu dois aussi t’affronter au réel des combats les entraînements ne sont pas suffisant. Déclara Dimitri en vérifiant que son élève n’était pas blessé. Sous l’adrénaline on peut oublier ses blessures et une plaie oublié ne sera pas soigné et risque de s’infecter.
Le lendemain la compagnie atteignait une sorte de goulot d’étranglement naturel un passage très étroit à travers deux rochers couverts d’un petit maquis. Dimitri envoya directement Valos et Joris, un de chaque côté du couloir. Puis s’engouffra avec Alek, Ace et Angélique entre ses deux rochers. Cela faisait maintenant deux jours qu’il était dans cette forêt, l’embuscade allait arriver. Au bout, un groupe de bandit leur tomba dessus ils semblaient affamés et leur équipement était en piteuse état, lames émoussés et vêtement crasseux, les guildiens les avaient repérés à l’odeur depuis un moment.
- La chasse ne semble pas bonne ?
- Tais-toi chien et enlève ta capuche pour que je sache qui je vais dépouiller !
- Personne, voilà qui tu vas dépouiller, surtout que vous êtes qu’une petite dizaine contre nous quatre
- Cela sera suffisant surtout avec les dizaines d’arcs qui sont braqués sur vous, vous serez transpercé avant que vous puissiez dégainer. Sur ces mots quatre bandits tombèrent tels de petit cailloux du haut des rochers deux de chaque cotés.
- Ceux-là ? Dimitri et les autres s’amusèrent de la situation, mais les bandits étaient fous de rage et de faim.
- Tuer les !!! Hurla le brigand. Les bandits chargèrent furieusement sur le groupe.
- Pourquoi ne peuvent-ils pas comprendre quand le combat est perdu, Ace à toi.
Des flèches sifflèrent du haut des rochers et firent tomber quatre ou cinq bandits avant même que le premier atteignit Ace. Mais celui-ci fût défiguré par un sort de feu de Dimitri qui lui brûla le visage, Ace pris ensuite deux bandits dont le chef en combat au corps à corps. Il parait leurs coups et dès qu’une ouverture apparut il repoussa la lame de l’un d’entre eux et lui trancha la gorge d’un revers. Puis il se replaça devant l’autre, hésitant à attaquer. Mais Ace ne lui laissa pas le temps de réfléchir et lança son épée en plein dans la poitrine du chef qui s’écroula en hurlant et le dernier vola avec un sort de souffle délivré par Alek. Ace après avoir nettoyé sa lame il empoigna le bandit et le frappa plusieurs fois au visage. Ils l’attachèrent pour l’interroger.
- D’où viens-tu ?
- Du ffud de la Medana. Dit difficilement le brigand avec des dents en moins.
- Ça je m’en doute abrutis, mais votre camp où est-il ?
- Ffi je vfous le dis vfous me laiffferez la vie ffauve ? Ahhh mon bras et ma chambe ils ffont brizzé.
- Bien sûr, allez, parle !
- Mon camp ffe trouve dans les ruines d’Ooominian
- Très bien on va y faire un tour alors.
Sur ces mots Dimitri l’assomma et le laissa au milieu du chemin les points liés, il ne passera pas la nuit sans doute dévorée par une engeance.
- On sait au moins qu’on aura un comité d’accueil à Ominian c’est aussi une bonne nouvelle ça veut dire que les lieux sont aménagés et que les Orques ne traînent pas trop dans le coin. Suggéra Ace au groupe qui venait d’être rejoint par Valos et Joris.
- Tu as fait aussi une belle prestation Ace, je suis fier de vous deux. Complimenta Dimitri à ses deux élèves, Ace prouvait sa grande maîtrise du combat au corps à corps et en escrime, tandis qu’Alek un peu moins doué dans ce domaine compensait par son mana physique en plein développement et ses sorts qu’il maîtrisait de mieux en mieux.
Le groupe s’en alla vers la ville d’Ominian et finit par l’atteindre à la tombée de la nuit, Valos et Dimitri remarquèrent que le ciel était couvert par un maléfice qui assombrissait le ciel. Mais imaginant que cette contré sans doute maudit par les Orques et leurs stèles ceci devait être normal, ils n’en avisèrent pas le reste de la compagnie. On pouvait remarquer de loin que la ville était occupée, des torches éclairaient le haut de la ville, une partie se trouvant sur une colline et qui se terminait par une falaise abrupte de bien soixante pieds de haut. Tout le reste de la ville n’était qu’un amas de pierres grises parsemé de touche verte de végétations et de mousses. La ville était néanmoins très grande au moins trois ou quatre fois plus qu’Augsbourg mais tout de même plus petite que Doriath. Dimitri exposa son plan à la compagnie, le but était d’infiltrer discrètement le bastion, qui était gardé par cinquante ou soixante brigands, afin de se rendre à la cathédrale, qui se trouvait au bord de la falaise, discrètement et chercher une trace du fragment. Un combat contre autant de brigands devait être évité, même pour des élites de la guilde, l’issue d’un combat contre un tel nombre serait trop risqué.
La compagnie traversa alors les ruines de la ville qui tels que les écrits d’Emil la décrivait semblais avoir était une ville luxuriante et puissante malgré cela elle n’avait pas résisté à la férocité des Orques, et dorénavant tout était détruit. Ça causa un petit pincement aux cœurs d’Alek et Ace qui part un regard partagé se rappelèrent de leur ville et se demandaient si dorénavant elle n’avait pas cette allure. La végétation avait repris ses droits, des lianes et des arbres avaient poussés un peu partout.
Ils finirent par arriver à l’entrée du bastion qui était correctement défendu. Les brigands qui devaient occuper l’endroit depuis plusieurs dizaines d’années avaient fortifié les hauteurs de la ville en se servant des ruines et en comblant les brèches avec des grandes planches de bois leur créant un véritable fort. La rue principale était barrée par une lourde porte de bois et semblait même gardé. Dimitri choisi de passer par une brèche en poussa quelques pierres bancales. Une fois à l’intérieur du bastion ils tuèrent discrètement les gardes qui patrouillaient en les égorgeant ou en leur tirant dessus. Les autres brigands roupillaient tranquillement à l’intérieur des demeures, la cathédrale leur était essaiment accessible. À l’intérieur rien ne tenait debout tout avait était comme réduit en morceaux, la cathédrale n’avait même plus de toit. Et une bonne partie de la tour droite était en ruines. Ils se dirigèrent vers l’hôtel mais en traversant les bancs en morceaux et les pierres tombés du plafond Angélique tourna le regard. Soudain un vieil homme se leva d’entre les bancs une bouteille à la main, torse nue, maigre, une longue barbe et le crâne décrépis. Angélique l’avait déjà en visé avec son arc tout comme Joris et Valos.
- Non ne tirez pas, je vous en prie, j’étais prisonnier de ses fils de salopes et je me suis échappé. Dit le vieil homme d’une voix chevrotante.
- Ah oui et pourquoi a-tu une bouteille d’Alcool à la main ?
- C’est de l’eau je ne pourrais pas survivre longtemps sans eau, si je m’enfuis surtout que je suis vieux.
- Il ment, donnez-moi l’ordre chef. Dit Angélique.
- Non pitié. Supplia une nouvelle fois le vieil homme en se mettant à genoux.- Non attend Angélique, il faut être sûr, tourne-toi pour voir ton dos ! Ordonna Dimitri à l’homme.
L’homme changea d’expression et se tourna lentement laissant apparaître son dos, à sa ceinture une dague et surtout le même tatouage que celui des brigands du goulot d’étranglement, sur l’intégralité de son dos, un loup rouge. Dimitri n’hésita pas et fit signe de tirer mais le vieil homme hurla pour donner l’alerte avant de se faire transpercer les poumons par les flèches de Valos, Angélique et Joris.
On entendait déjà tout le bastion se remuer, le ton montait on découvrait les corps des gardes.
- Vite barricadons les portes ! Le groupe s’exécuta et barricada la porte mais les brigands essayaient déjà d’entrer en appelant leurs camarades.
- Bon je suis presque sûr que l’endroit ou Émil à cacher ses écrits doit être là. Commenta Dimitri.
- Ils ont aussi dû ramener le butin du camp Orque, les brigands devaient connaître l’histoire car ils ont retourné l’endroit. Ajouta Ace.
- L’autel sûrement, je me rappel de note dans ses écrits. Valos après avoir dit ça courut vers l’autel pour commencer à le faire coulisser.
Les brigands commençaient à enfoncer la porte tandis que d’autre rentraient déjà dans la cathédrale en escaladant par les ouvertures. Mais quand les premiers faisaient le tour pour vérifier qu’il n’y avait personne et que les autres terminaient d’enfoncer la porte la compagnie n’était déjà plus là comme disparut. En fait sous l’hôtel qui coulissait se trouvait un escalier qui donnait sur une petite pièce. Dans la quelle se trouvait un bureau, sur lequel ce qui avait dû être une plume et de l’encre ainsi qu’une pile de papier moisit et trois petits coffres.
Dimitri et Valos inspectèrent les papiers tandis que les autres fouillaient les coffres remplis de soie, d’or et de joailleries. Ils en remplissaient leurs sacs. Au bout d’une heure les bruits au-dessus cessèrent et Valos trouva la trace de la relique
- Apparemment ils avaient croisé un groupe de pillards des dunes qui étaient remonté jusqu’à Ominian pour piller les restes de la ville :
Manquant de force pour éradiquer ces infidèles qui pillent notre ville sainte, nous les laissons au jugement de Avé, nous allons accompagner mes frères jusqu’à la crête du corbeau pour qu’ils puissent s’échapper et que nous puissions couvrir leur retraite, je viendrais plus tard récupéraient l’or d’Avé, je ne pense pas que les infidèles trouveront cette pièce.
- Émil comme la légende le rapporte semblais par moment trop zélé, il voulait vraiment ramener cet or à son patriarche.
- Je pense que les pillards des dunes on observait la bataille de loin et ont profité que les Orques soit occupé pour piller la ville.
- Bon les brigands ont l’air partit allons-nous en.
Le groupe sortis de la cathédrale et se rendirent compte que quelque chose n’allait pas, des cris retentissaient dehors. Dimitri décida de monter dans une tour plutôt que de sortir directement. Une fois au sommet de la tour gauche, ils purent voir qu’une bête gigantesque commençait à attaquer le bastion. Une tête de bélier des pattes de dragons un corps couvert de poils noir et d’immense ailes, tout ça sur environ dix huit pieds de haut. Une atmosphère lugubre semblait l’avoir accompagné, c’était donc ça qui avait assombri le ciel. Les brigands ne luttèrent pas longtemps avec elle. Une fois qu’elle avait écrasé et dévoré douze d’entre eux en quelques secondes, ils prirent la fuite. La bête se retourna vers le groupe comme si elle sentait leur présence.
Angélique et Valos commencèrent à lui tirer dessus en imprégnant leurs flèches d’incantations qui explosèrent sur la bête mais sa semblait d’avantage l’énerver que la blesser. La créature concentra désormais sa folie destructrice sur la tour ne pouvant grimper sous les flèches explosives des élites. Dimitri pendant ce temps évacuait Alek et Ace grâce à la corde que Joris avait tendu entre la tour de la nef et celle où ils se trouvaient.
- Qu’est-ce que c’est ? Demanda Alek.
- Sûrement le chien de chasse d’Ourouca. Lui répondit Dimitri.
En deux coups de tête la bête éventra la tour qui vacilla ; Angélique et Valos se précipitaient désormais eux aussi sur la corde mais la tour finie par s’écrouler ils se tenaient à la corde pendante dans le vide. La bête utilisait ses ailes puissantes pour s’élever au-dessus des débris qui émettaient un large et dense nuage de poussière.
Angélique atteint le haut de la tour juste avant que la bête qui marchait maintenant sur les restes du toit fonce tête baissée sur la corde pour enfoncer le mur de la tour de la nef. Ils étaient dorénavant bloqués dans la tour et il fallait gagner du temps pour trouver une solution avant que cette créature ne les dévore. Dimitri plongea sur la bête accompagné d’Alek. Joris n’ayant plus de force pour des sorts mais qui avait repéré une issue sur un grand bâtiment au toit plat, au bord de la cathédrale y envoya un crochet suivit d’une corde pour créer une tyrolienne. Il y glissa suivit d’Ace et Angélique qui prévenu Alek et Dimitri pendant que Valos tirait sur les ailes de la bête, celle ci agacée par les coups puissants de ses assaillants commençait à prendre de l’altitude sûrement avec de mauvaises intentions. Mais même ses ailes ne pouvaient être transpercées de flèches et la bête se trouvait déjà à la hauteur de trente pieds, quand Valos décida de réunir toute sa puissance pour transpercer cette aile. Il réussit grâce à un sort puissant, son sort spécial, l’aile troué, la bête perdit de l’altitude mais soudain recommença à monter alors Alek ne parvenant pas à percer la créature décida de déchirer ses ailes grâce à la lame du pommeau. Cela marcha et la bête se tordit de douleur s’écrasa sur le toit qu’elle traversa, elle atterrit dans la cathédrale. Heureusement Alek et Dimitri avait réussi à atteindre la tour en sautant avant qu’elle ne s’écrase.
Mais la bête se releva et sortis des gravas pour commencer à escalader la tour de la nef. Angélique, Valos, Joris et Ace devaient rapidement trouver une solution pour sauver Alek et Dimitri qui reprenaient leur souffle au sommet de la tour. L’idée salvatrice vient d’Ace qui sachant que seul un des deux aurait le temps de traverser par la corde il dit à Dimitri de traverser et se souvenant qu’Angélique avait fait pousser des fleurs grâce à son mana dans les prés lui demanda si elle ne pourrait pas faire pareil avec les lianes qui montaient sur la tour pour immobiliser le monstre et avec celles de leur bâtiment pour faire un pont qu’Alek utiliserait. Angélique accepta dans la seconde mais en prévenant que ça aller être très dur et prendre un certain temps.
Dimitri traversa et Alek sauta de nouveau sur la bête qui se fit immobiliser par les lianes d’Angélique celle-ci réussir incroyablement bien à la bloquer. Alek en profitait pour asséner de terrible coup de lame brisé au monstre qui hurlait de douleur sous la lame purificatrice. Angélique réussi à finir le pont juste avant que les entraves de la bête ne cèdent et Alek sauta de toutes ses forces vers le pont qu’il atteint à sa grande surprise, il venait de réaliser un saut surpuissant mais au fond il savait que dorénavant il était capable de telles prouesses.
La bête ne resta immobile que quelques secondes, elle continua d’escalader cette fois vers le pont pour le briser, Angélique déploya des lianes à la base de la tour pour la faire tomber, elle usa ses dernières forces dans un effort surhumain et soutenu par quelques flèches explosives de Dimitri, la tour céda. La bête venait de sectionner le pont mais était dorénavant entraînée dans la chute de la nef qui tombait en direction de la falaise. Alek sauta une nouvelle fois pour s’agripper du bout des doigts au bord du bâtiment. Et tourna la tête pour voir la bête hurler et tomber avec la tour dans le vide.
Elle finit par atterrir dans un fracas horrible au sol qui se suivit par celui de la tour qui vint finir de l’écraser.
Après avoir relevé Alek, Dimitri et Ace observèrent longuement la bête pour être sûr qu’elle ne bouge plus. Joris soutenait Angélique qui ne tenait plus debout, Valos tentait de lui redonner un peu d’énergie mais les sorts d’explosion lui avaient coûté trop de mana impossible de faire un sort de guérison. Valos s’approcha alors d’Angélique et lui insuffla un peu d’énergie, grâce à un peu de potion rouge pour la remettre sur pieds. Elle se releva rapidement comme revigoré par cette boisson et remercia avec un petit bisou sur la joue Alek de son exploit. Dimitri une fois qu’il s’était assuré que tout le monde allait bien donna l’ordre de se rendre le plus vite possible à la crête du corbeau juste au bord de la route par laquelle il était venu.
La compagnie tenta de récupéra ses chevaux dans les ruines de la ville, mais ils avaient disparus sûrement les bandits les avaient volés en fuyant le bastion. Tant pis ils continueraient à pieds.
Sur le chemin de la crête ils virent aux loin leurs chevaux et les bandits arrêté en train de réfléchir s’ils devaient ou non retourner au bastion vu que la situation semblait y être résolue.
Dimitri prit Alek et Ace avec lui et dit au trois autres de rester en soutien derrière afin de les couvrir. Dimitri emmena son groupe au contact des bandits qui voyant trois hommes foncer vers eux en brandissant l’épée se dire qu’ils avaient une chance à vingt cinq dont sept cavaliers de les tuer et de piller leurs cadavres. Mais à peine avaient-ils atteint la moitié de la distance les séparant que de nombreuses flèches atteignirent la troupe et quatre cavaliers et trois brigands tombèrent transpercés. Alek souffla un cavalier de plus, Dimitri évita la frappe d’un autre et lui ouvrit le dos en deux d’un revers. Ace s’occupa du dernier simplement en roulant au dernier moment de l’autre côté du cheval pour éviter la frappe et profita de sa bonne détente pour sauter et enfoncer sa lame dans son corps dépourvu d’armure. Les flèches continuaient de tomber ainsi que les brigands, Ace eut encore deux brigands, Alek trois et Dimitri cinq. Les deux derniers fuyards se furent rattraper par les flèches d’Angélique.
- Encore un joli nettoyage, on devrait être reconnu pour ça et pourtant la majorité des gens ne seront jamais tout ce qu’on a fait pour Gaya. Souligna Valos avec humour.
- Bon au moins on a de temps en temps une bonne récompense. Dit Joris en parlant du butin qu’ils avaient ramassé dans la cathédrale.
- Oui moi ça me suffit. Ajouta Angélique, tous se mirent à rire.
- Bon ne perdons pas de temps, Alek finis le bandit que tu as blessé et en route vers la crête. En pointant du doigt un brigand brisé par un sort de souffle.
Alek s’exécuta, c’était de plus en plus facile pour lui doter la vie, il ne jugeait pas ça comme une bonne action mais il fallait le faire alors il le faisait. Et puis si ce n’était pas eux c’était lui ou d’autres innocents qui perdraient la vie, il faisait ça pour le bien.
Le groupe atteint la crête quelques dizaine de minutes plus tard. Un arbre décrépit en couronnait le sommet et certaine de ses branches formaient un corbeau. Le groupe fouilla la surface du sol à la recherche d’indices. Ils ne trouvèrent rien à part des morceaux de métaux et de petits bouts de bois rappelant que ce fût un champ de bataille jadis. Mais Angélique finit par trouver une sorte de bague très abîmée, on distinguait à peine son sceau. Joris l’a reconnu immédiatement il dit que ce sceau était le même que celui d’une puissante famille des Dunès, peuples des cités états du sud. Des marchands d’après lui les Aboukar de Tal’if.
- Pourquoi une telle bague se trouve là ? Questionna Alek
- Je pense que cette famille à un lien avec ces pillards des dunes il faut les retrouver en route pour Tal’if. Répondit Dimitri