Chapitre 9 : Le Secret - Livana

Notes de l’auteur : Bonne lecture !

Sept jours après la transfusion, Twelzyn

Livana

Sept jours depuis que j’avais donné mon sang à Tresiz. Sept jours depuis lesquels il continuait de lutter contre la mort dans un combat à l’issue imprévisible. Sept jours cruels d’attente d’un dénouement décisif. À chaque instant, un serviteur pouvait frapper à la porte de ma chambre pour m’annoncer la mort de Tresiz. Le destin du royaume était comme suspendu à son état. Basculement dans la guerre ou traité de paix : tout ne dépendait que d’un homme.

Malgré la fin imminente des beaux jours, les chaleurs se maintenaient à un niveau inquiétant. Au cours du dernier mois, nous n’avions eu pour seule pluie que deux orages plus bruyants qu’humides. Les nouvelles que j’avais entendues du sud du pays n’étaient pas rassurantes, une bonne partie des récoltes avaient été perdues avec la sécheresse. L’hiver à venir serait difficile pour une grande partie de la population. Si une guerre s’y ajoutait, ce serait la famine.

Cependant, ces noires perspectives avaient été adoucies par le retour de mon fils. Drakic était revenu de la campagne et je passais tous les jours de longues heures avec lui. Ce soir-là, nous nous étions rendus au bac à sable situé derrière les écuries. Il était tard mais la chaleur était encore trop élevée pour coucher Drakic. Le soleil avait déjà commencé à décliner et à parer le ciel de couleurs rougeâtres. Ces lumières donnaient à nos constructions éphémères des allures impressionnantes, des ombres démesurées.

Drakic avait d’abord entrepris de rassembler un pâté de sable devant lui avec ses petites mains potelées. Cette activité l’avait rapidement lassé et il essayait à présent de retrouver les objets que je cachais sous le sable. Pendant qu’il cherchait, je bâtissais des tours à l’aide de pots d’argile. J’avais commencé pour m’occuper mais j’y prenais de plus en plus de plaisir. J’essayais de monter un palais aux ailes parallèles, aux angles soignés. Je me surprenais à apprécier la création qui prenait forme sous mes mains.

— Trouvé ! s’exclama mon fils.

Je fus surprise de voir Drakic avec un vieux bulot ébréché à la main au lieu de la branche que j’avais cachée. Le coquillage déterré s’était décoloré avec le temps mais il m’évoqua un vieux souvenir. C’était à l’époque où je venais d’arriver à Twelzyn, qu’Etelia m’en faisait découvrir tous les secrets. Ma tante m’avait un jour amenée à ce bac à sable avec ses deux enfants. Arelic avait alors douze ans, Tenic huit. Avec les princes, nous avions passé une après-midi entière à bâtir une tour et à la décorer de coquillages offerts par les Igis. Nous n’avions arrêté qu’à la nuit tombée. Notre création était demeurée intacte pendant plusieurs jours, jusqu’à ce qu’un orage en vienne à bout.

J’attrapai le coquillage que me tenait Drakic, le rapprochant de mon oreille. Quand j’étais petite, mon père m’avait raconté que les coquillages chantaient l’air de la mer quand on les approchait de son oreille, qu’ils pouvaient même parfois raconter des histoires. Cependant, celui-ci était abandonné depuis bien trop longtemps pour émettre le moindre son. Je le posai au sommet de mon palais, touche finale en hommage aux disparus.

— Bravo, Drakic !

Fier de se voir ainsi féliciter, mon fils se leva tant bien que mal et vint s’accroupir près de mon château. Il l’observa quelques instants avec curiosité avant d’appuyer sur une des fondations avec son pied. Voir l’œuvre se disloquer lui arracha un petit rire aigu et il continua de saccager mes constructions avec gaieté. D’abord un peu déçue, je me mis rapidement à l’aider et nous vînmes à bout de l’ensemble en quelques dizaines de secondes.

Je commençai ensuite à chatouiller Drakic, qui tomba sur mes genoux en se tordant de rire. Son sourire était si contagieux que je me mis à rire moi aussi et me laissai tomber sur le dos. Je serrai mon fils dans mes bras en regardant la nuit tomber. Avec lui près de moi, je me sentais forte. J’étais prête à affronter tous les ennemis, tous les problèmes du monde. Nous demeurâmes ainsi un long moment, observant les derniers rayons de soleil disparaître et la nuit tomber. Cet instant de douce quiétude fut interrompu par un cri lointain :

— Livana !

Je me redressai en bâillant, surprise d’être dérangée à une heure si tardive. À ma plus grande surprise, je découvris la silhouette de Pellon venant des écuries. À ma plus grande joie, son visage était orné d’un sourire. Mieux, alors qu’il s’approchait, je m’aperçus qu’il était véritablement transfiguré. Malgré un visage profondément marqué par la fatigue, il paraissait être l’homme le plus heureux du monde. Il suait à force d’avoir couru, boitait légèrement mais n’y attachait aucune importance. En arrivant près de moi, il s’agenouilla et me dit d’une voix cérémonieuse :

— Livana, merci infiniment pour ce que vous avez fait. Tresiz vient de se réveiller.

 

Malgré le passage des heures, mon euphorie ne baissait pas. J’avais passé l’une de mes nuits les plus agréables depuis de longues semaines. Après tant de mauvaises nouvelles et d’inquiétude, la victoire de Tresiz sur ses blessures était la lueur d’espoir, la perspective joyeuse dont j’avais besoin. Réveillée de bonne heure, j’avais été la première à me rendre à la salle du conseil, dans le sous-sol de la Citadelle. Jamais la pièce ne m’avait semblée si joyeuse, si lumineuse. J’attendais sous les voûtes de pierre depuis près d’une heure, perdue dans mes pensées.

Afener et Giadeo me rejoignirent coup sur coup, me saluèrent avant d’aller s’asseoir aux deux extrémités de la table sans échanger un mot. Quelques instants plus tard, ce fut au tour de pas plus pesants de descendre l’escalier. Lorsque la porte s’ouvrit, j’eus l’excellente surprise de découvrir Tresiz boitant, s’appuyant sur deux soldats amarins. Mon époux le suivait de près, un sourire aux lèvres. Je ne l’avais plus vu d’aussi bonne humeur depuis le couronnement.

— Vous devriez laisser le siège à la gauche du roi à notre invité, dit Afener à Giadeo. C’est ce que veut la tradition.

Le grand chantre s’exécuta sans dire un mot, agacé de cette tentative d’humiliation du Bras Droit. Tresiz prit sa place dans une ambiance pesante, soupirant de soulagement une fois assis. Il me salua de la tête, me sourit pour me montrer qu’il savait le rôle que j’avais joué dans son rétablissement. Arnic prit sa place entre lui et moi, prit la parole:

— Si je vous ai rassemblés aujourd’hui, c’est parce que le Bras Droit et moi-même avons plusieurs excellentes nouvelles à vous transmettre.

Si Arnic lançait le conseil, c’était qu’il le considérait au complet. Ainsi, Renzya n’y avait plus sa place.

— D’abord, nous allons enfin concrétiser l’alliance entre Amarina et l’Empire, la promesse de mariage entre Fanzia et Drakic. Tresiz a été d’accord avec moi pour dire que nous ne devions plus perdre une minute.

Un des soldats ayant aidé Tresiz sortit de sa sacoche un parchemin, un encrier et le sceau de cire officiel du roi. Tous les membres du conseil le regardèrent avec fascination, y compris moi. Nous savions qu’un moment d’importance était en train de se jouer, que le destin du royaume prenait un tournant. Une fois encore, ce fut la voix d’Arnic qui brisa le silence :

— Je vais vous lire le texte dont nous avons décidé : Nous, protecteur d’Amarina et ambassadeur d’Oglion, en cette trente-deuxième année après la Grande Guerre, décidons d’unir nos familles par le sang. Le prince Drakic, héritier de Twelzyn et de la couronne est promis à la princesse Fanzia, deuxième née de l’Empereur. Dès leurs majorités, leurs fiançailles seront célébrées à Tristomita puis leur mariage à Twelzyn. Devant les dieux et les hommes, nous jurons d’honorer cet engagement.

Je fus étonné d’entendre la voix d’Arnic se taire sans en dire davantage. De nombreuses questions demeuraient irrésolues : où vivrait le couple : Twelzyn ou Tristomita ? Quel nom prendrait-il : Amaris ou Oglion ? De quel royaume ou Empire hériteraient ses enfants ? Arnic et Tresiz avaient pourtant dû y réfléchir : pourquoi ne pas l’avoir mentionné dans le traité officiel ? Afener ne paraissait pas agité par les mêmes questionnements car il commença à frapper des mains frénétiquement, radieux. Comme si en attirant l’attention, il pourrait s’attribuer un peu du mérite final.

Tresiz le premier apposa sa signature, d’une calligraphie soignée qui trahissait son érudition. Arnic ajouta la sienne, simple mais propre, avant d’y apposer le sceau préparé pour l’occasion. Nous demeurâmes silencieux tandis que la cire brûlante durcissait. À présent, plus rien n’empêchait la paix entre nos deux royaumes. Je compris que nous avions réussi et que j’avais joué un rôle dans cette victoire. Je fus animée d’une grande fierté. L’homme au bec de lièvre prit alors la parole :

— J’aimerais remercier la reine sans qui rien de cela n’aurait pu arriver. Elle m’a donné son sang alors que la mort me guettait. Je vous dois la vie, Majesté. L’Empire sera toujours endetté à votre égard.

Je hochai la tête, reconnaissante. Plus que jamais, j’étais heureuse d’avoir la sauvé la vie de cet homme. Cet artisan de la paix. Aidé par les soldats, Tresiz se releva et s’avança vers la sortie, nous laissant entre amarins pour la fin du conseil. Je me levai sur son passage, soucieuse d’honorer autant que possible l’ambassadeur impérial. Giadeo m’imita aussitôt, suivi de près par Arnic et Afener. Nous ne nous rassîmes qu’une fois la porte refermée. Le sourire d’Arnic disparut et il me dit :

— Tu as pris des risques inconsidérés, Livana. Tu portes deux princes amarins en toi, tu ne peux pas mettre ainsi ta vie en jeu.

— Je ne suis qu’au début de ma grossesse et il fallait le sauver.

— N’importe qui d’autre aurait pu donner son sang.

J’hésitai sur la réponse à apporter, soucieuse de garder le secret de Sentia. Personne ne devait savoir qu’elle disposait de connaissances en médecine bien supérieures aux autres médecins royaux. J’expliquai simplement :

— Notre sang était compatible et il n’y avait pas de temps à perdre.

— De toute façon, cela est terminé. Tresiz est sauf, c’est l’essentiel. Mais à l’avenir, prends soin de ta santé.

Bien qu’il ignore les raisons de mon don, Arnic m’agaçait à vouloir ainsi me donner des conseils. Je savais combien mes enfants étaient nécessaires pour l’avenir du royaume, que la naissance de jumeaux était une bénédiction inespérée. Par bonheur, Giadeo changea de sujet.

— Majesté, je crois qu’il est nécessaire que nous abordions le sujet de la sécheresse.

— Qu’avez-vous à dire à ce sujet, grand chantre ?

— Les récoltes seront misérables cette année, notamment au niveau des céréales. Cette chaleur insensée a asséché la terre, plusieurs cours d’eau nécessaires à la culture, déréglé les plantations. Il faut que nous prenions des mesures pour éviter une disette lors du prochain hiver.

— Que suggérez-vous ? intervint Afener, d’une voix distraite.

Le banquier m’était plus insupportable que jamais depuis sa nomination en tant que Bras droit. Il se montrait hautain et sûr de lui, parfois méprisant.

— Les négociants de Nihos seront capables de rassembler d’importantes cargaisons de blé si nous leur en passons commande. Ils pourront l’acheminer jusqu’au sud du royaume.

— La pluie peut tomber demain, rétorqua Afener. Qui vous-dit que nous courons vraiment un danger ?

— Même si la pluie tombait demain, ce serait trop tard. Il faut prendre des mesures dès maintenant, ne surtout pas attendre d’entrevoir la catastrophe pour agir.

— Nous sommes nouvellement alliés à l’Empire au cas où vous l’ignoriez, continua le Bras Droit. Ils pourront nous partager leurs récoltes.

— Ce serait se retrouver à leur merci ! La force d’Amarina a toujours résidé dans son indépendance.

— Peut-être, mais les temps changent. Avez-vous déjà vu des fiançailles entre Oglion et Amaris ? Notre continent est uni par une paix durable, une alliance forte.

— Et si eux aussi venaient à manquer de récoltes ? Si le prochain été était aussi sec ? Nous devons constituer des réserves, nous préparer au pire.

— Vous savez comment sont les négociants de Nihos, cela coûterait une fortune. Le budget de la couronne est loin d’être illimité.

— Il est vrai qu’elle n’égale pas la vôtre, piqua Giadeo. Mais je suis sûr que vous seriez disposé à en sacrifier beaucoup si le royaume devait faire face à la famine.

— Qu’insinuez-vous ?

— Il suffit ! intervint Arnic. Merci d’avoir abordé cet important sujet, grand chantre. Mais l’heure tourne et nous en avons beaucoup d’autres à aborder.

Afener se pencha vers l’arrière de son siège, un sourire triomphant aux lèvres. Je vis Giadeo hésiter un instant à insister, tant le sujet lui tenait à cœur. Toutefois, il se tut et se mit en position d’attente, pensif. Je fus déçue de le voir abandonner si vite face à Afener. D’autant qu’il avait raison : l’absence de récoltes suffisantes allait poser de nombreuses questions.

— Comme sa Majesté vous l’a annoncé au début du conseil, dit le Bras Droit, nous avons de bonnes nouvelles. D’abord, le mystère de la mort de Gorvel est bientôt dissipé.

— Qui l’a tué ? demandai-je, brûlante de curiosité.

— L’enquête n’est pas encore achevée mais nous avons rassemblé assez d’éléments pour inculper une suspecte. Elle refuse d’avouer quoi que ce soit pour le moment mais cela ne saurait tarder.

— Qui est-elle ? insistai-je. Pourquoi a-t-elle tué Gorvel ?

— Vous connaîtrez son identité et ses motivations bien assez tôt. Il me faut seulement la faire parler, ce n’est qu’une question d’heures.

— N’était-ce pas Ame qui était chargée de l’enquête ? demanda Giadeo.

— Elle l’est et a fait de l’excellent travail. Je me suis simplement permis de lui donner un petit coup de main. 

En tournant la tête vers Arnic, je m’étonnai de le voir les yeux au ciel, peu concerné par notre discussion. Gorvel avait pourtant été son meilleur ami. Sans doute savait-il qu’Afener nous répèterait ce qu’il lui avait déjà dit.

— Ce n’est pas tout, reprit Afener. J’ai une autre très bonne nouvelle à vous annoncer.

Le Bras Droit attrapa la petite clochette destinée à l’appel de la garde et l’agita trois fois, gonflé de fierté. Quatre mercenaires à sa solde entrèrent d’un pas précautionneux. Ils portaient un gros coussin recouvert d’un drap rouge qu’ils déposèrent devant leur maître. Afener attendit qu’ils ressortent, prenant son temps pour ménager son effet. Enfin, il découvrit la couronne retrouvée d’un geste théâtral. La lueur des pierres précieuses et l’or des andouillers ne pouvaient laisser place au doute : il s’agissait bien de l’œuvre forgée au temps de Caric, que Giadeo avait posée sur la tête de mon époux quelques semaines plus tôt.

Voir Afener retrouver aussi rapidement la couronne me parut aussitôt suspicieux. Le banquier allait se voir encore renforcé par cette affaire alors qu’il cumulait déjà les prérogatives de Bras Droit et maître des finances, qu’il contrôlait plusieurs centaines de mercenaires à l’intérieur de la capitale. J’aurais voulu dire à Arnic combien cet homme m’effrayait. S’il n’était pas dévoué à la couronne, il en était l’ennemi le plus dangereux. Giadeo semblait partager mes pensées car il intervint :

— Comment avez-vous pu la retrouver aussi vite ? N’importe quel voleur sensé se serait enfui aussi loin que possible une fois son forfait accompli.

— Tout juste. Mais le voleur n’est pas un homme sensé, c’est un dangereux brigand. J’ai réussi à le faire arrêter alors qu’il tentait de pénétrer à l’intérieur de Twelzyn, sans doute en prévision d’un nouveau crime.

— Ne me dites pas que vous refusez là-aussi de nous donner son identité, répondit Giadeo d’un ton acerbe.

— Non, très cher grand chantre. Les preuves qui pèsent contre lui sont si accablantes qu’il pourrait être pendu dès demain. Cet homme a autrefois servi sous les ordres du Renard Rouge, a été capturé quelques mois avant son exécution. Il a réussi à s’échapper des geôles royales par miracle et a disparu pendant plusieurs années. Il n’a reparu à Twelzyn qu’au dernier printemps. Plusieurs témoins l’ont aperçu près des thermes le jour où deux employés ont été tués, je suis presque sûr qu’il est l’auteur de ce crime. Il souhaitait sans doute attenter à la vie de notre chère reine.

Je frissonnai à mesure que la description d’Afener s’étendait. Il ne pouvait parler que d’un homme et pourtant je refusais encore d’y croire. Mon amant n’aurait pas dû se trouver à l’intérieur de Twelzyn. Et il ne pouvait avoir volé la Couronne, s’être fait passer pour le Renard. Pourtant…

— C’est ce même criminel qui a volé la couronne en se faisant passer pour le Renard, dans une imitation pathétique de son ancien maître. Il s’appelle Cregar et sera jugé demain.

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Louison-
Posté le 21/06/2025
Hello !

Un plaisir de retrouver ton histoire, comme toujours ;) C'est vrai que comme Annececile, j'apprécie sa structure globale, le château de sable qui s'écroule et qui devient la métaphore de ce qui s'ensuit, entre la joie de savoir Tresiz en vie et la perspective que Cregar soit peut-être celui qui ait volé la couronne... C'est bien amené et illustré de ta part !

Vu la gravité des blessures de Tresiz, j'étais étonnée de le voir siéger au conseil aussi tôt, mais peut-être que j'estime mal le temps qu'il lui faut pour récupérer ? Quoiqu'il en soit, la conversation renforce bien le positionnement d'Afener, qui ne démord pas avec le sujet de la famine. Quant au vol de la couronne, c'est vrai que ça me paraît bien suspicieux qu'il la retrouve aussi vite, je ne peux pas m'empêcher d'émettre l'hypothèse que Cregar n'est pas le réel voleur mais qu'Afener essaie de l'en faire porter le chapeau... A voir avec la suite ! En espérant que Livana ne le croit pas si Cregar est effectivement innocent, c'est plus ça qui m'inquiète à vrai dire, qu'elle se retrouve manipulée bien qu'elle se méfie pourtant d'Afener !

Voilou, je reviens vite te lire pour un prochain chapitre :D A pluche !
Edouard PArle
Posté le 02/07/2025
Coucou Louison !
Content que tu aies apprécié cet enchaînement d'évènements, c'est vrai qu'il se passe beaucoup de choses dans les derniers chapitres^^
Oui, je pourrais renforcer le temps de la convalescence / l'impression qu'il est encore mal.
Oui, ça ne surprendrait au vu du perso xD
Merci de ton commentaire !!
A plus !
annececile
Posté le 24/04/2024
Excellent chapitre, ou on commence par de bonnes nouvelles, les unes apres les autres... et puis, comme le chateau de sable contruit par LIvana, d'autres "bonnes nouvelles" detruisent tout le positif decrit au debut, jusqu'a la catastrophe finale.

Ame est mentionnee et cela semble confirmer mes soupcons. Elle a contribue a l'enquiete bien involontairement...

Et Cregar, arrete et juge "des le lendemain"? Comme c'est commode, un proces si rapide, ou l'accuse n'a pas le temps de preparer sa defense...



Petits details :

les coquillages chantaient l’air de la mer > comme il s'agit de musique et non de senteur, peut-etre parler de melodie, plutot que d'air?

Afener et Giadeo me rejoignirent coup sur coup > ca fait un peu bizarre d'utiliser cette image pour des personnes, je pense que ca s'applique plutot a des evenements? .... me rejoignirent l'un apres l'autre?

Tresiz a été d’accord avec moi pour dire que nous ne devions plus perdre une minute. > peut-etre alleger cette phrase? Tresiz a convenu que nous ne devions plus perdre....

Elle m’a donné son sang alors que la mort me guettait > la, j'etais surprise parce que j'ai cru, au chapitre precedent, que cette transfusion etait cette avancee scientifique que Sentia avait demande de ne pas reveler. Ce n'est pas le cas, et les amarins savent aussi que certains sangs ne sont pas toujours compatibles, finalement ils savent quasiment tout!

En tout cas, un tres bon chapitre tres bien construit. On tremble avec Livana!
Edouard PArle
Posté le 05/05/2024
Coucou Annececile !
Content que tu aies apprécié la structure de ce chapitre. Oui, le procès d'Afener est assez arrangeant... et sa position se renforce à quelques chapitres de la fin.
Merci beaucoup de tes retours (=
A bientôt !
MrOriendo
Posté le 26/02/2024
Hello Edouard !

Je continue ma lecture, je dévore les chapitres sans m'arrêter. La position d'Afener se renforce et tu parviens de main de maître à nous faire détester ce personnage. Il m'évoque forcément des noms tels que Petyr Baelish et Varys, on sent bien que c'est un intrigant et la seule question qui importe est : de quelle côté penche sa loyauté ? Pour ma part, j'aurais tendance à dire qu'il sert vraiment la couronne de son mieux, mais qu'il prend malgré tout de mauvaises décisions. Cette histoire de famine et son refus catégorique d'acheter du blé à Nihos pourrait s'avérer catastrophique pour Amarina. Je suis d'ailleurs étonné que Arnic n'ait pas cherché à trancher sur la question, il arrête les débats mais sans y apporter de réponse.

J'ai adoré la petite pique d'Afener en direction de LV. "Oh, oui, Ame m'a bien aidé dans cette enquête..." Enfoiré, va x)
Comme Liva, cette histoire de couronne retrouvée me laisse sceptique. Alors oui, Crégar et Ruspen avaient évoqué le Renard Rouge et mentionné qu'ils devaient être "dignes de son héritage" mais malgré tout j'ai du mal à imaginer que Crégar ait vraiment commis le vol de la couronne. Tu laisses efficacement penser qu'Afener en est l'auteur et qu'il l'a fait dans l'intention de pouvoir la faire réapparaître au moment opportun et passer pour l'homme providentiel auprès du roi. Tout ça fonctionne à merveille.

Au plaisir,
Ori'
Edouard PArle
Posté le 07/03/2024
Coucou Ori !
Oui, il y a un peu de ces intrigants GOT dans Afener ahah. Et comme eux, dur de connaître ses véritables intentions. Elles sont loin d'être claires.
"J'ai adoré la petite pique d'Afener en direction de LV. "Oh, oui, Ame m'a bien aidé dans cette enquête..." Enfoiré, va x)" Content que t'aie relevé ahah
En effet, c'est un peu ce qui est sous-entendu (=
Merci de ton commentaire !
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