Quatre jours après la tentative de meurtre de Tresiz, Twelzyn
Pellon
Je savais Tresiz habile diplomate, capable de négocier face aux plus grands hommes et femmes du monde. Je le savais éloquent, toujours à la recherche du meilleur mot, adepte de grands discours. Je le savais drôle, avec son humour fin et son autodérision piquante. Je le savais savant, féru d’histoires et de légendes, assoiffé de nouvelles connaissances. Je le savais intelligent, souvent avec un coup d’avance sur les autres, à réfléchir aux causes plutôt qu’aux conséquences. Je le savais profondément bon, convaincu de l’innocence originelle de la nature humaine et prêt à pardonner. Cependant, je l’ignorais guerrier.
Cela faisait quatre jours qu’il luttait de toutes ses forces contre la mort. Il avait le teint cadavérique, le corps secoué de tremblements et ses bandages suintaient de sang. Pendant les premières heures après l’attaque des dogues, il avait hurlé de douleur, se brisant la voix. Sa gorge ne pouvait désormais plus émettre que de faibles râles. Lors de leurs passages, les médecins royaux lui avaient accordé deux jours tout au plus. Il avait perdu bien trop de sang pour survivre au-delà. Tresiz les avait fait mentir.
Je me tenais à son chevet depuis l’attentat, tentant de le faire boire, changeant ses draps, lavant ses plaies. Je lui tenais la main, lui chuchotais des phrases rassurantes, l’enjoignais de tenir. Cependant, malgré tous mes efforts, son état se dégradait de plus en plus. Je peinais à l’admettre mais mon maître allait bientôt mourir. Cette terrible certitude me laissait le cœur en miettes, me replongeait dans le souvenir de mes pires deuils.
À Tresiz, je devais tout. La vie et un espoir de rachat. Alors que j’avais trahi l’Empire, aidé à libérer des criminels, provoqué la mort de plusieurs camarades, que je me trouvais dans les geôles impériales, il m’avait pardonné, pris à son service. Au contraire de tous les autres, il ne m’avait jamais regardé comme un moins que rien, m’avait toujours encouragé. Il m’avait appris l’écriture, la lecture, des savoirs seulement offerts à une poignée de nobles impériaux, m’avait enseigné l’histoire de la Terre des Géants. Il m’avait donné son entière confiance, fait de moi son premier homme de main, me faisant assister à des entrevues majeures, voyager à travers le monde. Et j’avais échoué à le protéger.
À l’instant où il aurait eu besoin de moi, j’avais failli. Misérablement. Incapable de repousser trois chiens mal nourris. Au milieu des cauchemars qui me prenaient lorsque que je m’endormais sur ma chaise, la scène des trois molosses lui déchirant la chair me hantait. Injustice atroce pour un homme qui aurait mérité de s’assoupir paisiblement, vieillard entouré par les siens.
À cette immense tristesse se mêlait une colère traînée depuis de longues années. Alors que j’avais cru pouvoir enfin regoûter à une vie plus heureuse, le destin avait à nouveau décidé de frapper ceux que j’aimais. Mon premier voyage à Amarina, la découverte des splendeurs de Twelzyn, le triomphe dans l’Arène des Arts : des mirages dorés que j’aurais cédés mille fois pour garder la vie de mon maître. Tout me paraissait futile à cet instant à l’exception d’une personne : Ame.
Je ne l’avais plus vue depuis plusieurs jours en raison de son implication dans les enquêtes royales et elle me manquait cruellement. J’aurais donné beaucoup pour le réconfort de ses bras, pour un seul de ses mots. J’aurais voulu qu’elle vienne partager les derniers instants de Tresiz avec moi, me consoler après son dernier souffle, m’aider à me remettre debout pour retourner à l’extérieur et goûter à la vie. Elle seule le pouvait.
Je commençais à m’assoupir quand Tresiz fut pris d’une violente quinte de toux. Je me redressai malgré mon épuisement pour me mettre à genoux sur le côté de son lit et lui prendre la main :
— Je suis là, maître.
Une fois sa toux passée, Tresiz commença à cracher du sang. Il prit ensuite une inspiration sifflante, si faible que je crus qu’elle serait sa dernière. Ses yeux s’ouvrirent un instant et j’eus l’impression qu’il me vit. Ses lèvres s’agitèrent sans émettre de son puis il retomba dans l’inconscience. Je demeurai immobile à côté de son lit pendant plusieurs minutes, impuissant. Plus jeune, j’aurais demandé l’aide des dieux mais je savais depuis longtemps combien les prières étaient vaines. Dans cet état de désespoir, je n’entendis même pas la porte s’ouvrir.
Ce fut en entendant le pas de deux personnes sur le plancher de chêne que je me retournai. Je vis Livana, bien affectée par sa grossesse, accompagnée d’une petite femme aux yeux bridés et la peau ambrée. Il ne pouvait que s’agir de Sentia, la fameuse guérisseuse. Sa simple présence me rendit un peu d’espérance. Elle ne venait pas pour rendre visite à un mourant, pas avec la reine. Je voulus m’incliner devant Livana mais le mouvement me fit ressentir du vertige et je manquai de tomber.
— Majesté.
— Pellon, je te présente Sentia. C’est la meilleure guérisseuse de ce pays. Elle est venue pour Tresiz.
Livana avait un air si décidé que je fus tenté d’espérer.
— Je vous en supplie, murmurai-je, faites tout ce que vous pouvez.
Sentia hocha la tête et se dirigea vers le lit. Elle portait à son bras un trousseau de toile bleue, qu’elle posa sur les draps pour aller prendre le pouls du blessé. À mesure qu’elle examinait Tresiz, le visage de la guérisseuse s’assombrit. Elle finit par revenir vers nous en concluant :
— Je crains de ne rien pouvoir faire. Ses blessures ne sont pas si profondes et n’ont pas touché d’organes vitaux, elles ont été bien soignées. Les onguents sur ses plaies devraient contenir l’infection. Mais il a perdu beaucoup trop de sang.
— Sentia, supplia Livana, il faut que tu tentes quelque chose. L’avenir du pays en dépend.
La guérisseuse demeura indécise quelques instants, comme en proie à un dilemme intérieur.
— Il faut absolument le guérir, insista Livana. C’est le neveu de l’empereur. Si jamais il meurt, ce sera la guerre. Le continent va se déchirer, comme pendant la Grande Guerre. Il y aura des milliers de morts, des familles brisées, des orphelins et orphelines partout dans les rues !
Cet argument toucha Sentia qui bafouilla :
— La … la guerre…
— Tu peux encore arrêter ça. Tu peux le sauver. Sentia, par pitié, il faut tout essayer !
La guérisseuse ferma un instant les yeux, en proie à une intense réflexion. Lorsqu’elle les rouvrit enfin, je sus qu’elle avait pris une décision. Elle dit d’une voix décidée :
— Promettez-moi de ne révéler à personne ce que vous allez voir.
Étonné par ce ton solennel, je m’exécutai et Livana en fit autant. Après cela, la reine posa la question que nous nous posions tous les deux :
— Pourquoi ?
— Quand je suis arrivée en Terre des Géants, reprit Sentia, j’ai fait le serment de ne pas utiliser certains de mes talents car … ils vont contre l’ordre de votre civilisation. Vous n’êtes pas encore prêts à en faire bon usage.
Je fronçai les sourcils devant ce discours aussi vague qu’énigmatique. Que voulait dire Sentia ? Qu’elle était originaire d’un endroit à l’écart des terres connues ? Peut-être était-ce cela qui expliquait le teint de sa peau.
— Bon usage ? s’étonna Livana. Comment ça ?
— Eh bien… Certaines techniques, certains progrès possèdent un mauvais versant. Entre certaines mains, ils peuvent faire plus de mal que de bien. Mais j’accepte de vous faire confiance.
— Sentia, insista Livana. il faut que tu utilises tes talents, même si c’est de la magie noire, même si tu invoques des démons ! Il faut le sauver.
À ces mots, un petit sourire écarta les lèvres de la guérisseuse.
— Nul besoin de magie. Nul besoin de démons. Ce qu’il nous faut, c’est du sang.
— Du sang ?
— Oui, ce qu’il faudrait, c’est réinjecter du sang dans ses veines. Il en aura besoin de beaucoup pour survivre à l’opération que je vais faire. Je vais essayer de lui donner du mien mais tous ne sont pas compatibles. Personne ne doit assister à cette opération. Personne.
Livana acquiesça et s’en retourna vers la porte pour demander aux soldats de nous barricader à double tour. J’allai quant à moi tirer le rideau des fenêtres, plongeant la pièce dans une pénombre inquiétante. Les mots de Sentia sur l’injection de sang m’avaient surpris. La majorité des guérisseurs officiels de l’Empire adoptaient la méthode inverse, saignant leurs patients pour extraire le mal.
Sentia alla s’installer près de Tresiz et ouvrit pour la première fois son trousseau. J’aperçus plusieurs pots hermétiques, compresses, fioles et un étrange petit cerf d’or. La guérisseuse s’empressa de le ranger. Après s’être emparée d’un étrange objet, mi-aiguille mi-dard, elle se pencha sur le bras de son patient, cherchant les veines de ses doigts. Elle enfonça l’aguille un peu en dessous de l’épaule de Tresiz pour extraire quelques gouttes de sang.
Puis Sentia sortit une autre aiguille qu’elle planta dans sa propre chair. Devant cette vision, Livana tourna les yeux, mal à l’aise. Quant à moi, j’étais fasciné par le rituel qui s’orchestrait. La guérisseuse manipula ses deux aiguilles plusieurs minutes, mêlant les sangs dans une petite coupelle. Elle ne se retourna qu’après une longue observation.
— Les sangs se repoussent.
— Essayez avec le mien, répondis-je.
— Es-tu sûr ?
— Je suis prêt à tout pour sauver Tresiz.
Cette petite femme était en train de m’offrir une occasion de rachat, un moyen de payer un peu ma dette à Tresiz. J’espérais de tout cœur qu’elle puisse utiliser mon sang, sauver Tresiz. Avec une troisième aiguille, elle me piqua l’intérieur du bras et reproduisit la même opération. Par malheur, le résultat fut le même.
— Vous n’êtes pas compatible, je suis désolée.
— Essaie avec moi, intervint Livana.
— Non, tu es enceinte, cela risquerait de t’affaiblir.
— Qu’importe mon état, il faut que tu sauves cet homme ! Je suis prêt à payer le prix nécessaire si cela peut garantir la paix.
Sentia préleva du sang de la reine, qui détourna les yeux, effrayée par l’aiguille. Puis en mélangeant son prélèvement avec le sang de Tresiz, son visage s’éclaira. Elle annonça d’une voix libératrice :
— Les sangs se mêlent. Allongez-vous sur le lit, à côté de lui. Regardez le plafond, pensez à autre chose.
Livana s’exécuta sans dire un mot, mais je sentis à son tremblement combien l’éventualité de donner son sang l’effrayait. Elle serra les dents quand Sentia commença à sortir son matériel et je vis ses mains se tendre. La guérisseuse déploya d’étranges cordelettes translucides, faite d’une matière malléable dont j’ignorais l’existence. Elle en relia les extrémités à deux aiguilles plus petites que les premières, presque invisibles.
— Livana, ne regardez pas. Gardez les yeux ouverts. Je vais piquer, ça ne va durer qu’une seconde. Voilà, c’est fini.
Après avoir grimacé, Livana me regarda et demanda :
— Distrais-moi, Pellon, s’il te plaît, pose-moi des questions.
— Bien.
Je m’approchai de Livana, réfléchissant aux questions que je pourrais poser à une reine. Rien de convaincant ne vint et je finis par improviser :
— Avez-vous déjà visité Igle ?
— Oui, plusieurs fois, mais cela fait longtemps. La dernière fois, j’y suis allée pour la majorité de Delmeron. C’était en plein été, la cité était pleine d’attractions. Le marché était gigantesque, les canaux couverts de jonques. Ce que j’ai préféré, c’est le spectacle auquel nous avons assisté au théâtre d’Utharon. C’est un bâtiment de bois, construit par le grand père de Kelas.
Livana parlait de plus en plus vite, en même temps que sa peur grimpait. Elle tentait de détourner le regard des mains de Sentia mais son œil était irrémédiablement attiré. Son sang coulait à travers les cordelettes translucides jusqu’à une poche où il bouillonnait avant de couler jusqu’à l’aiguille qui dépassait de la peau de Tresiz. Je vis son visage blanchir et intervins :
— Ne regardez pas, Livana. Laissez Sentia s’occuper de ça et continuez de me parler. Comment avez-vous appris à manier l’épée ?
— Oui… Vous avez raison… J’ai appris avec Sablos, un soldat de Lagen. Il s’entraînait avec la garnison en dehors de la cité, dans un plateau surélevé, où l’on avait un magnifique point de vue sur les montagnes. J’adorais aller avec lui en secret, malgré l’interdiction de ma mère. Mais un jour, elle s’en est rendue compte et me l’a interdit. J’ai passé plusieurs mois enfermée. Heureusement, la proposition de mariage d’Arnic m’a permis de fuir.
— Des mois enfermée ? Votre père ne disait rien ?
— Il est mort quand j’avais dix-sept ans. Lui m’avait toujours défendue.
— Je suis désolé, je n’aurais pas dû…
— Ne t’inquiète pas, ça ne me rend pas triste de parler de lui. C’était un homme formidable, un grand voyageur. Quand il revenait à Lagen, il passait des heures entières à me raconter ses aventures ou des légendes apprises au contact des troubadours. C’est lui qui m’a conté le premier l’histoire des reines siamoises, qui se battirent pour défendre leur place sur le trône d’Amarina malgré leur physique. Ça me faisait rêver.
Le flux de sang se réduisit peu à peu, mais cela n’empêchait pas Livana de pâlir de plus en plus. Sentia s’en aperçut et glissa un coussin sous ses jambes.
— Remue tes pieds, ça va aider à la circulation. Reste avec moi Livana. Le plus dur est passé.
— Ça va aller, la rassura Livana, un pâle sourire aux lèvres.
Sentia s’adressa ensuite à moi :
— Aide-moi à mettre Tresiz sur le dos.
Avec autant de délicatesse que possible, j’entrepris de retourner le corps de mon maître. Cela fut aisé tant ses muscles étaient détendus. Dès que ce fut fait, Sentia commença à enlever les bandages de Tresiz, révélant ses plaies affreuses. Elle sortit une fiole et de petits outils métalliques. Je compris qu’elle allait s’attaquer aux blessures. Je détournai le regard, me concentrant sur Livana. Cette dernière avait fermé les yeux et respirait doucement. Elle paraissait au bord de l’évanouissement.
— Quand avez-vous rencontré Ame ?
Livana resta quelques instants silencieuse avant de trouver la force de me répondre :
— Quelques années après mon arrivée à Twelzyn. Elle m’a été présentée par Ruspen, qui l’a connue à la Citadelle. À l’époque, elle n’était qu’une chevalière errante qui venait à Twelzyn passer l’hiver.
Les petits cliquetis aigus qui résonnèrent me confirmèrent que Sentia avait commencé à soigner Tresiz. Livana se mordit les lèvres en les entendant, je compris qu’ils lui étaient insupportables. Il ne fallait pas laisser le silence s’installer.
— Quand est-elle entrée au service de la Couronne ?
— À l’époque de l’affaire du Renard Rouge. Elle a beaucoup aidé Serantio à le démasquer. C’était une enquêtrice très douée.
— Elle ne s’est jamais mariée ?
— Oh, non, ça ne lui ressemblerait pas.
En prononçant ses paroles, Livana se rendit compte qu’elles m’impliquaient et se corrigea :
— Du moins, pour l’instant. Peut-être attend-elle de rencontrer la bonne personne.
Les cliquetis se turent et Sentia renoua une partie des bandages de Tresiz. Elle détacha les cordelettes translucides, enleva l’aiguille de la peau de Livana. Je lui jetai un regard brûlant de curiosité : avait-elle pu faire quelque chose ? Tresiz vivrait-il ?
— J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, annonça la guérisseuse. À présent, il ne nous reste plus qu’à espérer.
J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce chapitre, je trouve que tu décris la souffrance et la culpabilité de Pellon avec justesse, j'ai vraiment été touchée par sa détresse de voir Tresiz si mal en point.
L'arrivée de Livana et Sentia permet de faire augmenter la tension narrative, une couche d'enjeux supplémentaires s'ajoute avec la perspective d'une guerre si jamais Tresiz venait à mourir... !! Tu parviens en plus à ajouter du mystère autour de Sentia, de ses origines, et de lier les personnages intimement entre eux de part le "Secret" qu'ils vont dès lors partager avec la transfusion de sang. Vraiment je trouve la scène super bien menée, on en découvre plus sur le wb (un endroit avec une médecine différente existe? Une médecine qui semble plus avancée?) tout en gardant une part de mystère (mais quel est cet endroit exactement ? Comment Sentia en est venue à le quitter?)
Apprendre des informations supplémentaires sur Ame était aussi super appréciée !! Ça donne vraiment envie de lire la suite <3
A très vite hihi ;-)
Tu approches de la fin, très curieux de voir ce que tu penseras de cette conclusion.
Ouii un chapitre qui me tient à coeur, je l'avais déjà dans la première version, je l'avais écrit peu après mon premier don du sang à l'époque. Top que tout ça donne envie de lire la suite !
A bientôt (=
Et un nouveau mystere s'ajoute aux autres : les origines de Sentia, dans un monde plus avance scientifiquement, aux marges de celui ou vivent tous les personnages.
Pellon est semblable a lui meme, bien sur il se culpabilise - a l'entendre, ce ne sont pas des molosses qui ont attaque, mais des teckels ou des bassets artesiens... Evidemment, on se doute qu'il va passer des moments difficiles, d'Ame a Tresiz, meme si on sent bien que Tresiz va se remettre.
Et ca fait plaisir de voir Livana enfin resolue, courageuse, avec une vision claire des priorites qui lui incombent. On retrouve la Livana qu'on connaissait !
Bravo, ce chapitre se lit avec plaisir !
Oui, les enjeux grimpent un peu avec cette fin de roman. J'y ai finalement trouvé plus de place pour le développement du personnage de Livana, comme tu sembles l'avoir ressenti.
En effet, tu commences à connaître ce cher Pellon ^^
Merci de ton super retour !!
Un chapitre qui m'a donné plus de frissons que la torture de LV dans le précédent. Je rejoins Liva' à 100%, je suis hémophobe et la précision avec laquelle tu décris la transfusion m'a presque fait tourner de l'oeil. Mais j'ai réussi à le terminer ! :D
Pas grand chose à dire, si ce n'est qu'encore une fois ta plume est redoutablement efficace. Je regrette juste que la fin de chapitre soit si "abrupte", pile au moment où on commençait à en apprendre davantage sur le passé de Ame. Mais bon, je comprends aussi que tu veuilles saupoudrer les informations avec parcimonie... ;)
Au plaisir,
Ori'
J'ai presque repris à l'identique un chapitre de la première version que j'aime beaucoup. Je l'ai écrit peu après mon premier don du sang, ce qui m'a pas mal aidé ahah
Comme tu l'as vu, on en apprend pas mal à son sujet par la suite (=
Merci de ton comm !