Huit jours après la transfusion, Voie de la Poussière
Sangel
Rarement Ruspen ne m’avait semblé si mal à l’aise. Elle avait peiné à installer notre petite scène, emmêlé plusieurs fois les fils de marionnettes. Son état ne pouvait signifier qu’une chose : elle s’apprêtait à rencontrer l’informateur masqué. Pourtant, elle n’avait manifesté aucune inquiétude la veille, quand nous étions arrivés à Tajigue, petite ville du sud d’Igle. Avec Karnol, nous nous étions baignés dans la rivière qui faisait le tour des remparts, sans penser au lendemain.
Il était bientôt midi et l’ombre de la tour au pied de laquelle nous nous étions installés peinait à nous couvrir. Quelques badauds avaient déjà pris place, curieux de notre future représentation. Il y avait beaucoup d’enfants, qui couraient entre les jambes des adultes, comme indifférents à la chaleur. Ces spectateurs ne différaient que peu de ceux que nous avions eus lors de notre premier spectacle, sur la Voie de la Poussière. Seul l’un d’eux attirait mon attention.
Il s’agissait d’un borgne aux cheveux bruns et à la peau mate, assis sur le rebord d’une fontaine. Seul, il se tenait immobile depuis plusieurs minutes, curieux de chacun de nos mouvements. J’avais croisé une fois son regard et il m’avait offert un sourire édenté. Sans savoir l’expliquer, j’étais persuadée qu’il n’était pas venu assister à un spectacle de marionnettes. Je l’avais d’abord soupçonné d’être l’informateur de Ruspen. Cependant, si elle l’avait aussi remarqué, elle ne lançait que des regards dans sa direction à intervalles furtifs, comme si elle craignait qu’il la remarque.
Enfin, nous achevâmes de monter notre petite scène et nous cachâmes derrière, pressés de lancer la représentation. Karnol et moi n’avions qu’à agiter les marionnettes, Ruspen s’occupait de faire toutes les voix. Lors de la première représentation, j’avais été impressionnée par ses capacités en la matière. Elle pouvait autant se faire passer pour un petit garçon que pour une commandante expérimentée de la Citadelle.
Ruspen tapa sur son tambourin pour obtenir le silence. Les adultes se turent et ne demeurèrent plus que les cris d’enfants. Karnol commença à jouer un petit air de flûte tandis que je tirai sur la cordelette des rideaux, qui s’ouvrirent tout doucement. Je remontai ensuite le fil du berger, premier personnage de l’histoire. Je le fis avancer à petits coups saccadés tandis que l’air accélérait peu à peu. Puis Ruspen se chargea de faire apparaître la bergère et sa sœur. La musique se tut tandis que commençaient les dialogues.
Je pris à peine garde à ce que Ruspen disait, tant je savais d’avance qui allait arriver. Nous avions répété plusieurs dizaines de fois ce spectacle à l’histoire simple dont le seul intérêt résidait en la performance vocale de Ruspen. Je répétais machinalement les gestes que je devais effectuer, perdue dans mes rêveries. Je songeai à Guérison, ma mère, mon étrange rencontre avec Ledia. Je n’émergeais que de temps à autre, lorsque les enfants riaient. Cela faisait du bien de savoir que j’étais en partie à l’origine de leur joie.
Cependant, je ne m’éveillai vraiment qu’au moment où les applaudissements retentirent. Ruspen m’invita à me lever d’un geste de la main et nous avançâmes pour aller saluer le public. Ce dernier ne tarda pas à se disperser en désordre, happé par d’autres préoccupations. Quelques pièces tombèrent dans la corbeille placée à cet effet et quelques enfants vinrent nous féliciter. Malheureusement, cela ne dura que quelques minutes et nous nous retrouvâmes bientôt au milieu d’une place déserte. Même l’homme borgne s’était éclipsé et il ne demeurait en face de nous qu’un vieux monsieur pauvrement vêtu. Après s’être assuré que personne ne le regardait, il marcha dans notre direction.
— Bravo pour cette jolie représentation, nous félicita-t-il. Vous avez touché mon vieux cœur.
— Il suffisait d’en trouver la clé, répondit aussitôt Ruspen, un mince sourire aux lèvres.
Cette phrase ravit son interlocuteur, qui dit :
— Ravi de faire votre rencontre, Ruspen. Rendons-nous dans une ruelle plus discrète, j’ai beaucoup de choses à vous dire.
— Je vous suis.
Nous allâmes donc à la suite du vieil homme à travers les rues étroites de Tajigue. Après mon séjour à Twelzyn, tout me semblait ridicule, sinon l’espace laissé entre chacune des maisonnettes du centre-ville. La plupart étaient la demeure de marchands ou des résidences secondaires de riches twelzans. Nous ne croisâmes que de rares passants désœuvrés et quelques groupes d’enfants. Ruspen leur jeta des regards soupçonneux mais aucun ne ralentit en nous croisant. Ces rencontres se réduisirent à mesure que nous nous enfoncions dans les quartiers les plus calmes de la ville. Notre guide ne s’arrêta qu’une fois arrivé dans une venelle entre deux grosses demeures bourgeoises.
— Karnol et Sangel, pouvez-vous attendre ici ? Dites-moi si quelqu’un approche.
Karnol acquiesça et je n’eus d’autre choix que de rester près de lui. Le comportement nerveux de Ruspen m’inquiétait de plus en plus et je n’aimais guère l’idée de devoir faire le guet. Cela me donnait l’impression d’être une voleuse alors que je n’avais rien à me reprocher. Ruspen travaillait pour la Couronne, elle n’aurait pas dû ainsi se cacher. Je croisai les bras et m’adossai au mur tandis que les adultes s’éloignaient de quelques pas. Ils commencèrent ensuite à échanger à voix basse et je ne pus entendre un mot de leur discussion. Le vieil homme parlait à toute vitesse, comme si son temps de parole était limité, et Ruspen l’écoutait avec attention. J’étais curieuse de ce qu’ils pouvaient dire et gardais mon regard tourné vers la gauche, en quête du moindre indice. Tant et si bien que je ne vis pas les masqués arriver.
Ce fut le brusque mouvement de corps de Karnol qui me fit tourner la tête. Je vis alors une dizaine d’hommes porteurs de masques en armes. Ils avançaient trop vite dans notre direction pour ne pas être un potentiel danger. Mon ami courut jusqu’à sa mère et je lui emboîtai le pas, le cœur battant. Jamais un danger ne m’avait paru si palpable.
— Des masqués !
— Partons vite, les enfants. On n’a plus de temps à perdre.
Ruspen me prit la main et commença à courir vers l’autre sortie. Le vieil homme ne nous avait pas attendus et s’éloignait déjà avec une rapidité surprenante pour son âge. Portée par la peur et l’adrénaline, je suivis la course de la conteuse avec facilité. Je ne pris plus garde à mon environnement, seulement pressée par l’angoissante nécessité de mettre autant de distance que possible entre nos poursuivants et nous. Quand nous arrivâmes au coin de rue, je jetai un regard derrière moi mais ne les vis plus.
Notre course nous fit traverser une petite place pavée décorée de vieilles fontaines asséchées. Tout à coup, trois masqués sortirent d’une ruelle à notre gauche, nous barrant la route. Nous fîmes demi-tour mais un autre groupe déboucha sur la place, nous fermant toute retraite. Il restait un peu d’espace à notre droite et Ruspen nous y entraîna sans réfléchir mais il fut fermé par l’arrivée de nouveaux masqués. Je reconnus à leur tête le borgne à la peau mate qui avait assisté à notre spectacle. Avec son bandeau et son masque, ses expressions faciales étaient dures à lire mais j’aurais juré qu’il jubilait. Les masqués nous avaient entraînés dans ce traquenard et nous n’avions plus aucune issue. L’informateur de Ruspen avait disparu, nous abandonnant à notre sort. L’excitation de la fuite se dissipait peu à peu, laissant place à une peur froide. Que nous voulaient ces gens ? Qu’allaient-ils nous faire ? Ruspen tira l’épée, le regard hostile, tout en nous entraînant au dos d’une fontaine.
Le borgne fit signe à ses hommes de nous encercler et ils s’exécutèrent avec une précision militaire. Les masqués ne pouvaient être de simples civils ayant pris les armes. Quand tout espoir de fuite fut réduit à néant, il avança à distance raisonnable et s’adressa à nous d’une voix narquoise :
— Ruspen, quelle belle surprise de te trouver par ici ! Cela faisait longtemps.
— Laisse-nous partir, criminel !
— Criminel ? Voyez-vous ça… Tu es bien arrogante alors que tu utilises des enfants pour cacher tes basses besognes.
— Je prends des congés dans le sud avec mon fils et son amie.
— Tu m’en vois ravi. Tu verras ça avec mon patron, je n’ai pour seule mission que de te conduire à lui. Lâche cette épée et tout ira bien.
— Depuis quand les pirates pensent-ils pouvoir faire la loi ?
— Depuis trois mois. Je viens d’expier ma quinzième année de peine et monseigneur Igis m’a fait libérer. Sache que je ne suis plus le criminel de jadis, je sers désormais un noble en toute honnêteté. Lâche ton arme, veux-tu ?
— Jamais !
— Comme c’est agaçant. Veux-tu vraiment que tes enfants assistent à un spectacle aussi désolant ?
Ruspen se tourna un instant vers nous et je vis sa détermination fléchir. Son regard de guerrière devint celui d’une mère prête à tout pour protéger son fils. Son épée trembla et elle fit un pas de recul. Un masqué voulut approcher mais le borgne le retint en levant la paume. Il s’avança seul, jusqu’à n’être plus qu’à quelques pas de Ruspen. Cette dernière fit mine de baisser sa garde et de se rendre. Soudain, Ruspen releva sa lame et l’attaqua au visage par surprise.
Le borgne devait l’avoir anticipé car il sortit une dague à une vitesse fulgurante, déviant l’assaut. Il se décala d’un bond vers la droite et attaqua à son tour. Ruspen parvint sans peine à arrêter sa dague mais fut bien trop lente pour éviter son coup de pied. La botte du masqué vint lui enfoncer le bas du ventre avec une force terrible. Elle tomba en arrière et un nouveau coup de pied adverse lui arracha son arme. Ruspen voulut se relever mais il l’allongea d’une gifle.
Ce spectacle m’était intolérable et j’aurais voulu aider Ruspen mais la lame du masqué me terrifiait. Le cercle formé par ses hommes s’était resserré pendant le combat et j’avais l’impression d’être une pièce de viande au milieu d’une meute de loups. Je ne pouvais même pas échanger un regard avec Karnol car mon ami avait baissé les yeux, comme recroquevillé sur lui-même. Je ne pouvais qu’imaginer l’horreur que ce moment avait été pour lui.
Le borgne fit signe à deux de ses hommes de s’emparer de Ruspen et obéirent sans douceur. Ruspen tenta de se débattre mais elle avait perdu bien trop de forces. L’un des masqués lui donna un coup de coude au visage pour l’assommer. Un filet de sang s’échappa de ses narines. C’en fut trop pour moi : je ne pouvais demeurer inactive, en retrait. Je courus vers Ruspen, pour aller m’interposer entre elle et ses bourreaux. Malheureusement, je n’avais pas fait dix foulées qu’une main m’attrapa le bras, arrêtant net ma course. En me retournant, je découvris le regard imprégné de curiosité d’un grand dadais au crâne lisse. Il devait se demander ce qu’une gamine comme moi faisait sur son passage. Je portais une tunique offerte par Ledia et devais passer pour une fille de bonne famille.
— Laissez Ruspen ! criai-je. On n’a rien fait de mal !
Mon geste avait attiré l’attention du borgne qui me considérait désormais avec un certain intérêt. Je me souvins des piques échangées avec Ruspen : l’homme avait fait quinze années de prison, était un ancien pirate. J’ignorais ce dont il était capable mais son simple regard me faisait froid dans le dos. Il avança jusqu’à moi d’un pas détendu.
— T’inquiète pas, gamine. Toi t’as rien fait de mal, on te laissera bientôt tranquille.
Pendant quelques secondes, je ne sus que répondre. Je réfléchissais à toute vitesse, tentant de trouver la phrase qui permettrait de nous tirer d’affaire. Subitement, une inspiration me vint. Je pris mon courage à deux mains avant d’affirmer :
— Nous sommes venus dans le sud pour prendre le masque !
Le borgne accueillit mon mensonge avec un large sourire tandis que plusieurs de ses hommes s’esclaffaient. Je ne me démontai pas et insistai :
— Je viens de Guérison, où mon ami et sa mère viennent souvent travailler. C’est là que nous avons rencontré des masqués qui nous ont parlé du mouvement. Il paraît que vous recherchez des guérisseurs, qu’il y a beaucoup de travail. Nous sommes venus offrir nos services.
— Tu parles bien, gamine. Mais va falloir faire avaler ça à notre maître. Emmenez-les !
Les masqués nous conduisirent jusqu’au relais de la ville. Deux d’entre eux soutenaient Ruspen, qui peinait à marcher. Ils rassemblèrent leur paquetage, partagèrent quelques tranches de pain avant de prendre la route. Je me retrouvai assise devant l’un deux, balançant à l’avant de la selle d’un grand cheval noir, dont la crinière me fouettait le visage. Karnol fut pareillement conduit et n’opposa pas la moindre résistance. Mon ami paraissait éteint, comme si notre situation avait éteint sa flamme de vie. Cela m’attristait presqu’autant que de voir le sang séché sur le visage de Ruspen.
Nous traversâmes la vallée qui s’étendait au sud de Tajigue, suivant un sentier dégagé. Les paysages répétitifs me firent plonger dans une sorte de somnolence éveillée qui me permettait de ne pas trop penser à l’avenir. En milieu d’après-midi, nous changeâmes nos montures à une auberge où discutaient quelques voyageurs. Je guettais la présence de soldats capables de nous venir en aide mais je n’en vis aucun. Il y avait en revanche plusieurs masqués, dont certains armés. Comme si nous étions entrés dans un pays où une autre loi régnait.
Peu à peu, les paysages se couvrirent d’arbres et nous traversâmes plusieurs petits bois. Nous croisâmes de plus en plus de groupes de masqués, dont certains saluèrent le borgne. J’appris ainsi son nom : Sarqiel. J’étais incapable de me rappeler dans quel contexte mais j’étais certaine de l’avoir déjà entendu. Notre geôlier devait avoir été un criminel notoire. Je remarquai qu’il chevauchait avec une certaine assurance, comme un enfant de noble. Ce qui semblait confirmé par la maîtrise de l’escrime que j’avais entrevue lors de son combat avec Ruspen.
Nous arrivâmes alors que la nuit commençait à tomber. Nous chevauchions à travers bois depuis une bonne heure quand nous parvînmes dans une large clairière couverte de tentes. Les masqués y grouillaient, comme dans une colonie d’insectes. Ils étaient si nombreux que j’aurais pu me croire dans une petite ville où les rues étaient les allées laissées entre chaque tente. Nous parcourûmes quelques mètres au pas avant de nous arrêter à l’écurie de fortune. Nous descendîmes de monture et plusieurs masqués nous rejoignirent, pour saluer leur camarade de retour de mission. Entourée de tous ces étrangers, je commençais à craindre de plus en plus pour notre destin. Mon mensonge ne tenait pas la route, Sarqiel avait vu Ruspen tenter de prendre contact avec le vieil homme.
Je suivis résignée le borgne qui nous emmena avec Ruspen, Karnol et deux de ses hommes. Nous passâmes devant plusieurs terrains d’entraînement, une forge et des réserves d’armes. Cela confirmait les craintes de Ruspen au sujet des masqués : leurs intentions étaient belliqueuses. Mon cœur se serra à la pensée de tous ceux que j’aimais : Guérison serait gravement menacé en cas de guerre. Nous arrivâmes devant une grande tente circulaire, placée au cœur du campement. Les deux gardes à la porte s’écartèrent et Sarqiel entra le premier.
Nous pénétrâmes dans un intérieur d’une surprenante richesse. Éclairé par des chandelles, décoré de larges rideaux rouges, il y régnait une ambiance tamisée qui me fit penser à la tour de Dyria. Plusieurs hommes et femmes en armure d’apparat échangeaient autour d’une table avec agitation. Sarqiel interrompit leur débat d’une voix apaisante :
— Navré de vous couper mais j’ai une prisonnière à présenter à son Altesse.
Son Altesse ? Je fis le lien avec la discussion surprise entre Ruspen et Cregar quelques nuits plus tôt. Nous allions donc être directement présentés à Anastor, l’ancien époux de la reine Sarvinie, le frère de Kelas et Renzya Igis. Ma vie avait décidément pris une étrange tournure depuis mon départ de Guérison.
Une ombre se leva alors dans la pièce attenante. Celle d’un homme de grande taille et aux cheveux longs. Sa silhouette m’était vaguement familière mais je ne la reconnus que lorsqu’il entra dans la pièce. Ces cheveux noirs, ce masque argenté, ces gants rouges, ces yeux bleus : aucun doute n’était permis. J’avais affaire au masqué rencontré près du lac Toreon, plusieurs mois auparavant. Notre discussion au sujet de sa famille m’avait beaucoup marquée : je me souvenais de sa voix triste lorsqu’il évoquait sa fille partie en mer, ses différends avec son fils et son mariage arrangé.
Un instant, je craignis qu’il ne me reconnaisse pas. Toutefois, dès que son regard se posa sur mon visage, sa bouche s’arrondit de surprise. Il s’avança vers moi, comme pour s’assurer que j’étais bien celle qu’il pensait. Après quelques secondes, il finit par murmurer :
— Eh bien, voilà une heureuse surprise !
Comme d'habitude, un chouette chapitre ^^ J'aime bien qu'il commence de manière "calme" avec la représentation, c'est un moment qui est sous-tendu par plein de tensions de par les inquiétudes de Ruspen et qu'on se doute que le danger plane ! La suite du chapitre s'intensifie de fait avec la course-poursuite des masqués, j'aime bien comment elle se termine, avec le mensonge de Sangel qui essaie de les sauver comme elle peut ^^
Pour la dernière rencontre je ne me souvenais pas forcément de l'homme, est-ce qu'il a eu un rôle important à un moment dans l'histoire ? J'avais l'impression que cette scène finale devait susciter une réaction "choc" où la lecteurice fait des liens avec des éléments précédents de l'histoire mais c'est un lien que je n'ai pas pu faire, après c'est sûuuuuurement dû au fait que j'ai la lecture la plus lente de l'univers bhaha, peut-être que j'ai lu la scène du lac il y a 1 année x))
Voilou, hâte de lire la suite !
Bisou <3
Désolé de la réponse tardive, l'été les colos tout ça tout ça... ^^
Yep, l'idée était d'instaurer de la tension d'entrée. Cette scène avec Anastor est dans le premier chapitre, donc pas étonnant qu'elle soit oubliée quelques mois plus tard. Je ne sais pas si en lisant d'un trait on s'en souvient. Au pire c'est pas gênant pour l'histoire.
Merci beaucoup de ton retour <3
La description du spectacle de marionnettes est tres bien rendue. On suit les emotions de Sangel quand elle fait le guet...
La confrontation avec les Masques, en revanche, le ton narquois, le combat, j'ai eprouve une petite lassitude, je l'avoue... Impression de "deja vu"... Mais la conclusion ouvre de nouvelles perspectives. Bien joue!
Oui, tu commence à connaître^^^
Assez normal, c'est vrai que ça ressemble à des scènes que tu as déjà lues. Mais oui, tu vas voir que la fin de l'arc de Sangel prend une direction très différente de la précédente version !
Merci de ton commentaire (=
Je vais commencer à sonner rébarbatif, mais c'est encore un très bon chapitre. La poursuite avec les masqués et la capture de Ruspen fonctionnent vraiment bien, on est attrapé par ta plume. Le nom de Sarqiel ne m'évoque rien, mais j'avoue que je n'ai pas le courage de retourner lire tous les chapitres consacrés à Sangel pour retrouver à quel moment il a été mentionné. Je ne me souvenais pas non plus de la rencontre avec le masqué près du lac. Enfin si, mais pas de son histoire. J'imagine que c'est le genre de détail qui revient en mémoire quand on lit le récit d'une traite et pas en plusieurs mois comme je le fais ici.
Au plaisir,
Ori'
Sarqiel est un perso complètement nouveau. Le récit du masqué est pas forcément ultra important à resituer, les quelques infos de ce chapitre sont suffisantes. Après, je pense que ça reste sympa à relire en ayant la "révélation" en tête.
Merci de ton commentaire !