La neige tombait avec douceur en petite plumes pelucheuses, ajoutant lentement une couche supplémentaire au petit mètre vingt qui couvrait déjà le toit de la morgue.
Blottie autour de son thermos de café noir, pelotonnée contre le mur de l’accès à la terrasse du toit, Eli regardait distraitement Spino et Annabelle faire connaissance dans le bocal où elle les avait placés, vêtus de petits manchons de laine personnalisés, en compagnie de plusieurs chaufferettes à mains pour leur éviter l’hibernation.
Ou la mort par congélation.
Elle-même avait passé une doudoune épaisse, lâchement volée à Seth lorsqu’elle était sortie en trombe du Hell’s Café. Ses mains, crispées sur le thermos, auraient dû être bleues de froid, mais c’était à peine si le pourtour de ses ongles avait blanchi.
Probablement un effet secondaire de sa malédiction.
Elle soupira dans son thermos, dépitée.
Qui aurait cru qu’après trois ans à cracher des limaces et à entendre babiller les gastéropodes, elle aurait eu autant de mal à croire les affirmations d’un chat qui parle ?
A côté d’elle, le ver et la limace pépiaient gaiement, échangeant ce qui lui sembla être des frivolités jusqu’à ce qu’elle réalise qu’Annabelle, cette grognasse, était en train de raconter à Spino les menus détails de sa vie, de ses plaisirs coupables à solitaires en passant par ses soirées glandes en compagnie de Seth et leur fascination malsaine mais partagée pour la télé-réalité. Peut-être qu’elle devrait songer à saler cette limace.
Ou à retirer les chaufferettes.
En même temps elle aimait bien Spino finalement… même s’il avait tendance à l’appeler « moyen de transport », il avait une personnalité plus attachante qu’Annabelle, qui avait un peu tendance à parler pour ne rien dire.
Son cerveau tournait en boucle sur ce genre de considérations futiles, évitant soigneusement la zone de souvenir recouvrant les deux dernières heures et les événements qui s’étaient déroulés au Hell’s café comme on évite de toucher à une plaie que l’on sait infectée mais dont l’aspect et l’odeur nous répugnent trop pour oser ne serais-ce que la regarder.
- Bon.
Eli parlait rarement pour ne rien dire de constructif, en particulier parce que ça donnait des petits frères et sœurs à Annabelle, mais parfois, un simple mot lancé dans le silence (ainsi qu’un asticot solitaire) avait plus d’impact que de longue tergiversation.
Ramassant le bocal, elle abandonna le toit pour redescendre dans le bâtiment chauffé. Après avoir déposé le ver et sa compagne baveuse dans leurs vivariums respectifs et subi le babillage incessant de Cramouille, Pièces, Dégueulas et Dégueulas 2 qui voulaient eux aussi avoir le droit d’aller faire un tour en bocal sur le toit (ou au moins avoir le droit de regarder les prochaines autopsies) elle se dirigea sans enthousiasme vers la zone dans laquelle on avait stocké ses zombies.
A vrai dire, parqué aurait été un terme plus exact : une fois sortis de la gangue de neige qui les avait figés aux pieds de son immeubles, les corps pourtant bel et bien morts avaient recommencé à bouger.
Et à essayer de mordre.
Les collègues de Yan les avaient donc joyeusement anesthésiés au taser avant de les entasser dans une toute petite cellule, au fond des sous-sol du poste de police. De la zone montait une odeur désagréable ainsi que des grognements qui n’étaient pas sans rappeler ceux de deux chiens en train de copuler, ce qui ne faisait qu’ajouter au manque de motivation de la jeune femme.
Les mains sur les hanches, elle se planta devant la grille, son manque de motivation soudainement transformé en agacement.
Elle était très forte pour ça.
- Okay les gars. Maintenant ça suffit. J’ai passé une journée de merde, on est le soir du 25 décembre, j’ai appris que ma sœur est plus ou moins morte par ma faute, et j’ai plus. Du tout. De patience. Alors vous allez sortir de là. Tout de suite. Et m’expliquer ce qu’il se passe.
A sa grande surprise, le silence se fit dans la cellule, et les cadavres se mirent à… bourdonner ? En tous cas, le son émis par les corps morts ressemblait fort au bourdonnement bas d’une baffle dont on aurait foiré les réglages… jusqu’à ce que l’un d’eux ne bouge.
Pour dégrafer sa blouse. Suivit par un second. Puis un troisième.
Sous les yeux effarés d’Elizabeth, les huit cadavres stockés dans la cellules, qu’on avait revêtu de blouses de chirurgie après les avoir tasés, se tapèrent un petit strip-tease des familles avant de s’approcher au plus près des barreaux, faisant grimacer et reculer la jeune femme. L’odeur était difficilement supportable. De même que la vue de leurs organes génitaux étrangement boursouflés, comme si quelqu’un s’était amusé à gonfler vulves et verges avec de l’hélium. Huit voix s’élevèrent alors, sans qu’aucun des cadavres n’ait ouvert la bouche.
- Nous sommes ici…
- Pour toi…
- Nous voulons…
- Que tu viennes avec…
- Nous…
- Ou que…
- Tu meurs…
- Elizabeth…
- C’est une blague ?
- Pas…
- Du tout…
- Nous…
- Stop.
Les cadavres dansèrent d’un pied sur l’autre, visiblement décontenancés par le fait qu’on ait osé les interrompre en pleine tirade de menaces. Elizabeth les fixait avec incrédulité, la lumière venant de se faire dans son cerveau. Des zombies. Avec des gonades grosses comme des œufs. Son agacement monta d’un cran, se transformant presque en colère.
- Vous êtes des Sacculina carcini.
- Euh.
- Vous êtes des putains de Sacculina carcini !
- Mh. Nous…
- D’abord des Spino, maintenant des Sacculina… ! C’est Schrödinger qui vous envoie ? Il essaie de nous faire peur c’est ça ?! Pour qu’on bosse plus vite sur son cas à la con ?!
- Euh…
- Vous devenez…
- Vulgaire…
- Oh vos gueules hein. J’ai pas de leçons à recevoir de parasites qui zombifient leurs hôtes leur passant par les couilles1.
- Les articulations…
- Quoi ?
- Techniquement…
- Nous passons…
- Par les articulations…
- Mais c’est…
- On s’en tape.
Les cadavres réussirent à avoir l’air vexé, et la plupart croisèrent les mains sur leurs parties génitales, probablement la manière des Sacculina carcini de croiser les bras d’un air boudeur.
Elizabeth poussa un soupir excédé, se passa une main dans les cheveux, puis choisi de s’asseoir par terre. Quitte à devoir discuter avec des organes génitaux, autant épargner son cou en faisant en sorte de les avoir facilement dans son champ de vision.
Même si c’était loin d’être ragoûtant.
- Alors ?
- Sieur…
- Schrödinger…
- N’est pour rien…
- Dans cela…
- Nous…
- Dites. C’est obligé le truc des voix en canon ? Vous pouvez pas choisir un seul porte-parole, qu’on en finisse ?
Nouveau silence boudeur. Un moment, les corps restèrent sans bouger jusqu’à ce que le plus vieux d’entre eux, une femme d’âge vénérable et déjà bien décomposée – Eli se souvenait vaguement qu’on avait retrouvé la morte dans son appartement plusieurs semaines après son décès – ne s’approche pour se placer en face d’elle. On à les vengeances qu’on peut…
Étrangement, cette mesquinerie de la part des cadavres eu pour effet d’apaiser quelque peu les nerfs en boulette de l’humaine.
- Je parlerais pour nous tous.
- Cool (Eli rattrapa de justesse une minuscule limace qu’elle déposa sur le sol à côté d’elle) donc c’est bien Schrödinger qui vous a demandé de jouer les zombies.
- En effet. Il trouve… que le temps passe vite et que vous n’avancez pas beaucoup.
- … il nous a refilé le dossier y’a moins d’une erk semaine.
Une autre limace se mit à ramper avec frénésie sur le sol, s’éloignant en direction des escaliers menant aux étages.
- Certes, mais il y a eu du changement. Notamment le fait que votre guide félin vous à révélé certaines choses qu’il aurait dû garder secrètes.
- Comme les circonstances de-glerk la mort de ma sœur ?
- Parfaitement. Le temps presse à présent que vous êtes au courant des tenants et aboutissants réels de votre mission.
La jeune femme se redressa, tout en prenant garde à ne pas écraser l’escargot étonné qui traînait à présent sur le béton devant elle. Ignorant ce dernier qui demandait avec l’accent anglais (tous les escargots parlent avec un accent anglais, c’est connu) ce qu’il faisait là, elle fixa le cadavre décomposé dans les yeux, parce que c’était quand même moins perturbant de fixer des yeux pourris que des lèvres vaginales boursouflées, et grinça :
- Vous mentez. Vous êtes arrivés AVANT les ré (elle ravala une montée de vers) vélations de Sugar.
Le cadavre de la vieille se fendit d’un sourire tordu aux dents manquantes.
- En effet.
Un coup violent heurta Elizabeth à la tempe, et tout devint noir.
Seth était ennuyé.
VRAIMENT ennuyé.
D’abord, Elizabeth avait pété un plomb, claquant la porte du café en emportant SA polaire supère chaude, le laissant comme un débile avec son seul sous-pull pour rentrer, alors même qu’il craignait AFFREUSEMENT le froid. Ensuite Sugar-Rose avait vidé la bouteille de Chartreuse sans qu’il s’en aperçoive, ce qui faisait qu’il avait un chaton gris ivre mort en train de cuver dans son évier. Et pour finir, Yan avait un comportement passablement étrange depuis qu’Eli avait coupé court à sa crise d’hystérie par une manchette. Peut-être qu’elle avait frappé trop fort. Ou que les révélation sur son épouse couplées aux événements des derniers jours avaient définitivement endommagé le cerveau du pauvre policier. Malheureusement, les deux explications étant valides, elles n’aidaient pas vraiment le jeune homme à savoir par quel bout prendre le veuf traumatisé et l’absence dramatique de sa doudoune polaire.
Résigné, il laissa Yan à ses balancements autistiques et Sugar à son vomi pour aller chercher une cape dans l’arrière salle. Le vêtement était en laine noire, parfaitement coupée pour tomber de façon artistique sur son porteur, et merveilleusement chaude… mais aussi lourdement chargée de souvenirs que Seth préférait en général oublier. Il la passa avec réticence, regrettant de ne pas avoir la bouteille facile, comme toutes ses connaissances et 90 % de sa famille, puis regagna le bar où le son de son poing claquant sur le comptoir tira Yan de son état de choc et Sugar de son comas éthylique.
- Bon. On va s’arrêter là. Yan, tu ramènes Sugar chez Eli et tu vas passer du temps avec tes enfants. Ça devrait te faire du bien. Moi je vais essayer de mettre la main sur notre fuyarde, et ensuite on aura un débriefing bien comme il faut sur ce qui vient d’être dit. En attendant, je ferme le bar et je vous mets dehors.
Sugar se redressa sur ses pattes, un brin chancelant.
- Ex… excusez moé… sieur No-noctrissss… mais je… je me dois de… m’in-bluuurp.
Yan regarda le chaton se vider d’un air absent, avant de poser ses yeux hagards sur le jeune homme en face de lui. Son cerveau ne cessait de sauter d’une réflexion imbécile à une autre, considérant d’abord le fait que Seth ressemblait à une chauve-souris avec sa cape, puis sur la question de la difficulté de nettoyer un chat plein de vomis, puis sur une vague histoire de soufflet au fromage et de souris détectives avant de revenir sur la plaie à vif qui avait remplacé la cicatrice à peine formée laissée par la mort de sa femme dans son âme.
Elle lui avait menti.
Toutes ces années. Elle lui avait menti.
- Je…
La main du jeune barman se posa avec beaucoup de douceur sur son épaule.
- Yan. Rentre. Brän et Camille sont toujours là, eux ne sont pas un mensonge. Et ils ont besoin de toi. (il eut un temps de réflexion) Et si tu veux noyer ce chat de malheur dans une congère en rentrant, fais-toi plaisir.
- MIA !
Le policier hocha vaguement la tête, toujours un peu perdu, puis accepta le seau que lui tendait son compagnon. Allez savoir comment, tout en parlant, Seth avait réussi à fourrer le chaton puant et alcoolisé au fond du récipient, ce qui faciliterai grandement son transport jusqu’à l’appartement. Avec beaucoup de douceur, le jeune homme pilota Yan jusqu’à la sortie, le mis sur la bonne route pour rentrer, puis revint fermer le café.
Il était plus que temps qu’il passe à la Librairie…
Rien que d’y penser, il sentait poindre la migraine.
Yan n’avait strictement aucun souvenir de son retour à l’appartement de sa belle-sœur. Ni d’avoir embrassé ses enfants. Ni d’avoir fait à manger. Encore moins d’avoir fait la conversation à sa belle-mère et couché les petits. Installé sur le minuscule balcon d’Elizabeth, le regard perdu dans les flocons en train de tomber, il avait l’impression très nette d’avoir reçu un coup sur la tête. Ou d’avoir été pris dans une explosion.
Oui. C’était ça.
Une explosion.
C’était certainement la raison pour laquelle il ne cessait d’avoir des acouphènes. Et d’entendre en boucle la petite voix de Sugar-Rose en train d’affirmer le fait que son épouse était une sorcière.
Anna-Maria.
Son Anna-Maria.
Une sorcière.
C’était impossible.
Et pourtant…
Ses doigts se crispèrent convulsivement sur son mug, au point de lui faire blanchir les jointures. Comment avait-il pu être aussi aveugle ?…
Comment avait-il pu n’en rien savoir ?… Ne pas voir les signes ?…
Les dents du policier mordirent la céramique blanche, étouffant le gémissement de détresse qui menaçait de jaillir de sa gorge.
Un léger choc contre la baie vitrée de la porte fenêtre le fit sursauter, et à sa grande surprise, la mère d’Elizabeth passa la tête dehors, un air sincèrement inquiet sur le visage.
- Yan mon cher, vous vous sentez bien ?…
Il la dévisagea un instant, notant peut-être pour la première fois combien sa physionomie était proche de celle d’Anna-Maria. A ses deux filles, elle avait légué ses grands yeux gris, mais c’était Anna qui avait hérité de la finesse de ses traits, du plis mutin au coin de ses lèvres, de sa façon coquette de froncer ses sourcils peu fournis lorsqu’elle était anxieuse, ou encore du minuscule grain de beauté, là, juste au coin de l’œil droit. Pendant un temps qui lui parut interminable, il la fixa en silence, s’émerveillant de savoir que cette femme devant lui n’avait pas la moindre idée de sa nature profonde, ni des talents qu’elle et son époux avaient transmis à leurs filles. Et puis le poids de son propre savoir lui retomba lourdement sur les épaules, et il baissa la tête sur sa tasse de café gelé dont la surface glacée dessinait des motifs abstraits d’encre noire.
- Yan ?…
- Pardon Lauriane… j’étais ailleurs.
- J’ai bien vu. C’est à peine si vous avez noté que Brän et Camille ont dessiné sur les murs du salon. Vous avez eu une mauvaise nouvelle ? Vous vous êtes disputé avec Elizabeth ?
- Non. C’est en rapport avec le travail.
- Oh.
Il eu un peu honte, l’espace de quelques secondes, de son mensonge. C’était une excuse pratique, qui lui assurait de ne plus recevoir de questions par la suite : on interrogeait pas un policier sur ses enquêtes en cours. Mais il ne voulait pas parler. Comment annoncer à sa belle-mère que son époux, parti des années plus tôt sans laisser de traces, était encore vivant et siégeait au conseil des mages ? Qu’elle était un Grinche et qu’une de ses filles l’était aussi ? Tandis que l’autre avait été une sorcière ? Qu’un chat s’était sacrifié pour sauver cette dernière, en vain, et que si Elizabeth crachait des limaces, ça n’était pas seulement à cause d’une malédiction ?
- … er au chaud.
Il réalisa que Lauriane lui parlait de nouveau et il esquissa un sourire désolé.
- Vous avez raison, je vais rentrer. Vous pouvez dire à Elizabeth, si elle ne dors pas, que je la rejoins dans un instant ?
Son interlocutrice eut l’air étonné.
- Eli ? Mais elle n’est pas rentrée.
- Comment ça pas rentrée ? Il est 22h passé !
- Eh bien, elle doit traîner avec ce gothique encore.
A ce moment là, la porte d’entrée s’ouvrit en grand, laissant la place à un Seth au visage rougi et à la chevelure en bataille.
- YAN ! Eli a été enlevée !
____________
1Elizabeth simplifie un peu les choses. La Sacculina carcini est à la base un parasite du crabe. Au départ, la larve de sacculine femelle dérive au hasard des courants, jusqu’à ce qu’elle rencontre un crabe. Elle cherche alors une faille dans la carapace de l’animal, comme une articulation, et elle s’injecte littéralement dans son organisme. La sacculine grandit, déployant ses ramifications dans le corps de son hôte, jusqu’à émerger sous forme de protubérance à proximité des organes génitaux du crabe. A partir de ce moment fatidique, la sacculine possède complètement son hôte : elle va modifier son équilibre hormonal, l’empêchant de muer, de reconstituer ses pinces endommagées, et même de se reproduire. Le crabe devient alors un esclave zombifié, réduit à l’état de coquille ambulante, qui ne vivra plus que pour nourrir son parasite.
Je suis très contente de pouvoir découvrir ton texte : le titre m'avait intriguée mais j'avoue que je ne pensais pas qu'il était à prendre autant au pied de la lettre ! xD
Ma chère Jowie m'avait prévenue que mon estomac risquait d'en pâtir (il faut savoir que je lis pendant que je prends mon petit-déjeuner)... mais, étonnamment, j'ai plutôt bien survécu. Non pas que je sois insensible, bien au contraire (d'autant que tes descriptions étaient "superbes" - si l'on peut dire dans ce contexte xD - et très imagées) mais je pense que c'est plutôt dû au fait que je ne suis pas totalement immergée dans la lecture, vu qu'en parallèle une partie de mon cerveau est concentrée pour amener la nourriture jusqu'à ma bouche.
Enfin voilà, ça c'était pour la petite parenthèse inintéressante ! ^^''
Bien que parfois pas très ragoûtante, j'ai beaucoup apprécié ma lecture ! Je suis totalement admirative du fait que tu parviennes à donner une allure parfaitement naturelle à tout cela alors qu'au fond, il n'y a rien de naturel dans cette histoire (les limaces, le chat qui parle, Mr. Schrödinger et j'en passe) : franchement, chapeau, c'est vraiment extra !
Vu son caractère, on pourrait penser que c'est difficile de s'attacher à Eli mais en fait, on s'y attache quand même mine de rien ! Peut-être aussi grâce à la galerie de personnages hauts en couleur qui l'entourent (Yan, Camille, Brän, SETH <3 - oui je suis trop fan de lui voilà c'est dit - Madame Lin). Oui vraiment, on n'a pas le temps de s'ennuyer. Les chapitres s'avalent très (trop) vite : pour ma part, je me suis tout à fait laissée embarquer dans cet univers un peu dérangé et j'ai hâte d'en savoir plus (même si ça risque potentiellement de ne pas être très joyeux visuellement parlant) !
Bref, c'est donc avec un très grand plaisir que je viendrai découvrir la suite et je te souhaite une bonne continuation en attendant !
P.S : ah oui, il fallait que je le dise, je suis ultra fan du concept de grinch ! XD
P.S n°2 : j'avoue que je n'ai pas compris tout de suite qu'Eli communiquait avec son téléphone. C'est vrai que tu as pris soin de différencier ses différentes façons de s'exprimer, mais j'ai réalisé ça un peu tardivement. Enfin, c'est peut-être moi qui n'ai pas été suffisamment attentive non plus (ce qui est tout à fait possible) ! ^^''
<br />C’est gentil >///< je pense que le côté policier aide à ce que l’on se raccroche à la réalité, ou peut-être que c’est ma réalité en vrai @-@ °cache son rapport psychiatrique° Ahem. <br />Merci é_è j’espère que tu vas continuer à trouver la suite aussi fascinante et bizarre.
Ah ! Seth commence a avoir un sacré fan club ! C'est Eli qui va devoir commencer à se méfier =D<br /> Promis je vais continuer à écrire des scènes trèèèès intéressantes visuellement ! Peut-être avec Seth d’ailleurs ? =D °sort loin, va cacher ses secrets°
Blague à part, tu as l'art de manipuler le suspens pour accrocher le malheureux lecteur. Je n'ai pas de critique particulière à faire sur ce chapitre (mis à part peut-être que j'aurais pu vivre l'esprit plus en paix sans savoir ce qu'était une Sacculina carcini T_T)
A très vite! :)
(pardon pour les images horribles de Sacculina...)
« En même temps elle aimait bien Spino » Attends, mais, pourquoi elle aime bien Spino ? Il est pas genre hyper-flippant ? C'est peut-être moi qui ne me souvient pas d'un détail ^^'
A en juger la typographie que tu utilises quand Eli s'adresse aux zombies, elle leur parle à haute voix ? Du coup, c'est bon elle a vraiment retrouvé la parole ? Ce qui m'a étonnée c'est que l'on ne voit pas trop la réaction de ses compagnons par rapport à ça. Du coup, on dirait qu'ils se sont habitués alors que c'est quand même un événement incroyable, Eli qui parle !
Des zombies qui font un strip-tease...MAIS POURQUOI?! Et en plus c'est vachement graphique... heureusement que je n'étais pas en train de manger ! Je ne savais pas ce qu'étaient les sacculina mais ça m'a retourné l'estomac ^^'
Je ne sais pas trop ce que fabriquent les zombies, mais ce n'est pas net du tout et maintenant que Eli a reçu un coup sur la tête, j'en suis persuadée ! J'espère que Yan et Seth pourront la sauver ! (surtout Seth parce que ben, c'est mon préféré <3 et qu'il est chou quand il panique)
Et Sugar qui cuve dans l'évier, oh là là xD
Je crois que j'ai dû louper un épisode : comment Yan sait qui siège au conseil des mages ? Et, c'est sûrement parce que j'ai fait une pause dans ma lecture, mais est-ce que tu avais mentionné cette histoire de sorcière plus tôt ? Bref, je me pose plein de questions, là !
Remarques :
Elle même avait passé une doudoune épaisse, lâchement volé → elle-même // volée
si le pourtour de ses ongles avaient blanchit. → avait blanchi
ne plaie que l’on sait infecté → infectée
et subit le babillage incessant de Cramouille → subi
Cramouille, Pièces, Dégueulas et Dégueulas 2 qui voulaient eux aussi sortir → Je crois que j'ai aussi loupé un truc, là : dans ma tête, il n'y avait que Spino et Annabelle dans le bocal, mais en fait ils ne sont pas seuls du tout si j'ai bien compris ?
sortis de la gangue de neige qui les avaient figés aux pieds de son immeubles, les corps pourtant bel et bien morts avaient recommencés à bouger. → avait figés au pied de son immeuble / avaient recommencé
Les collègues de Yan les avaient donc joyeusement anesthésié → anesthésiés
sans qu’aucun des cadavres n’ai ouvert la bouche. → n'ait
Les cadavres dansèrent d’un pied sur l’autre, visiblement décontenancé par le fait qu’on ai osé les interrompre en plein tirade de menace -> décontenancés // qu'on ait // en pleine tirade
puis choisit de s’asseoir par terre → choisi
loin d'être ragoutant → ragoûtant
un seul porte parole → porte-parole
je vous met dehors. → mets
lui avait mentit. → menti 2x
aucuns souvenirs → aucun souvenir
partis des années plus tôt sans laisser de traces, c’était encore vivant → parti // était
Seth au visage rougit → rougi
à bientôt !
Jowie
Recoucou !
Désolée pour ce chapitre confusionnant, je le vois bien !
En même temps, tu as mis le doigt sur deux éléments très importants de ce chapitre : il arrive que dans certaines situations, Eli parle sans cracher quoi que ce soit (notamment quand elle est bourrée, ça on le sait), eeeeet… que Yan sait peut-être des trucs =D
<br />
« Des zombies qui font un strip-tease...MAIS POURQUOI?! Et en plus c'est vachement graphique... heureusement que je n'étais pas en train de manger ! Je ne savais pas ce qu'étaient les sacculina mais ça m'a retourné l'estomac ^^' » pardon >.>
<.<
Mais c’était drôle non ? =D
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Cramouille, Pièces, Dégueulas et Dégueulas 2 qui voulaient eux aussi sortir → Je crois que j'ai aussi loupé un truc, là : dans ma tête, il n'y avait que Spino et Annabelle dans le bocal, mais en fait ils ne sont pas seuls du tout si j'ai bien compris ?
Pardon c’était mal exprimé : iels veulent pouvoir sortir de leur vivariums x3 je vais changer avec « qui voulaient eux aussi avoir le droit d’aller faire un tour en bocal sur le toit » ça sera plus clair.
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Encore merci pour tout =D