Chapitre Cinq : La bête curieuse et la bête furieuse
Tirée de sa réflexion par les cinq premiers sons de cloche de l’angélus, Lise se redresse et escalade avec les yeux la montagne de quantificateurs et de lettres grecques qui se dresse jusqu’au sommet de la page.
Albert de Chastignac aurait dit que même en art, le blanc n’est pas esthétique s’il ne représente que le blanc. Les quantificateurs ressemblent à une écriture ancienne, un langage formel aligné sagement en lignes et en colonnes, rangé, rassurant, et qui a des choses à raconter en plus d’être agréable à regarder.
Elle ne voit pas le temps passer lorsqu’elle résout des problèmes de logique. Et c’est rassurant parce que justement, c’est logique. Pas comme les visions d’Albert de Chastignac qui se superposent jusqu’à se rendre fumeuses.
Elle sait ce que va lui dire sa grand-mère : qu’il est un peu rêveur mais pas dangereux, même plutôt intéressant, mais Lise ne peut s’empêcher de croire qu’il ne peut y avoir deux versions du monde. C’est d’ailleurs ce qui la met le plus en désaccord avec lui : les découvertes qu’a faites la science suffisent à prouver la vérité. Les autres se trompent, voilà tout.
Comme à son habitude, elle range soigneusement ses affaires, tasse sa pile de brouillons et emporte ce qu’elle retravaillera ce soir, après le dîner et le lendemain avant de repartir. Elle réunit ses effets avant de s’engager dans l’escalier, qui couine pour lui dire au revoir.
Elle passe de nouveau devant le drap. Le froissement s’est tu ; elle n’en a pas pris conscience en travaillant, trop concentrée sur sa tâche pour remarquer quoi que ce soit. Si Hugo est parti, elle a bien envie de voir à quoi ressemble cette peinture bleue si prenante.
Préparant mentalement un petit discours de présentation/d’excuses/d’explications au cas où elle se retrouverait nez à nez avec l’artiste, Lise descend les deux dernières marches qui la séparent du carrelage, tourne à gauche, retient son souffle et soulève un pan du rideau.
L’atelier est plongé dans la pénombre, et malgré la semi obscurité du grenier dans lequel elle a passé l’après-midi, Lise s’arrête un moment pour habituer ses yeux au manque de lumière. Des silhouettes se forment dans la pièce, comme des fantômes de toutes les tailles. Elle repère rapidement un bouton sur la droite qui rétablit l’éclairage de la mi-journée et couvre les spectres d’un drap blanc.
Lise avance prudemment dans le couloir. Les œuvres disposées à droite et à gauche dans le corridor lui rappellent la galerie d’art en face de chez elle.
La toile bâchée qui protège le sol craque sous ses chaussures alors qu’elle atteint le chevalet aux pieds maculés de peinture, dont une couche supérieure de bleu vif qui semble fraîche. Elle soulève le drap qui dissimule la toile et admire l’azur et l’indigo qui se marient jusqu'à former ce qui ressemble à une gare à bateaux au bord d’une rivière, des arbres et des nuages. C’est agréable au regard et relativement réaliste, mais elle ne comprend pas vraiment l’emploi du monochromatique.
Elle laisse retomber le voile sur les nuances bleutées et, rebroussant chemin, se fige en se retrouvant nez à nez avec une construction de papier d’une cinquantaine de centimètres de hauteur barrée de grands coups de pinceaux.
Les différents coloris qui la couvrent se mêlent les uns aux autres, en particulier le noir, le bleu, le rouge, créant des couleurs évoluant du violet au bleu horizon. Les boules de papier qui la composent s’empilent d’une manière très désorganisée et l’édifice menace de s’écrouler, en équilibre sur un haut tabouret.
Lise se rapproche et se surprend à tourner autour de la sculpture, à l’étudier, à essayer de comprendre le sens qu’Hugo a voulu lui donner – si toutefois il l’a voulu. Si elle avait eu à décrire l’œuvre, elle aurait dit qu’elle lui donnait l’impression d’être en colère. Une colère noire et tourmentée, pas un simple coup de cafard. Une colère très esthétique. Très artistique.
Seulement, elle se demande comment et pourquoi la même personne pourrait créer cette sculpture et la peinture bleue raffinée en un si court laps de temps. Car elle ne s’y trompe pas : la peinture brille encore à la lueur de l’ampoule sur l’édifice, et les froissements qu’elle a entendus correspondent étrangement au chiffonnement du papier journal collé à la sculpture.
Et soudain, des pas dans le sable au-dehors la font quitter ses réflexions. Elle secoue la tête pour remettre de l’ordre dans ses pensées, exaspérée, éteint la lumière et sort de l’atelier, l’esprit ailleurs. Elle traverse la cour, rentre dans la cuisine où elle retrouve Albert de Chastignac et celui-ci la raccompagne à la porte, pour lui dire « À demain ». Encore troublée par sa visite dans l’atelier d’Hugo, elle récupère le plan de Marga chiffonné dans sa poche et se met en route.
Ce qui la secoue le plus, pense-t-elle, est la façon dont elle a réfléchi. Détailler les œuvres d’art comme les textes de français requiert un bon esprit d’analyse et de déduction, ce qu’elle pense posséder et dont elle est fière. Mais de là à imaginer une œuvre d’art en colère… Comme si une sculpture pouvait avoir des sentiments ! C’est trop ridicule. Même le scénario d’une pièce de théâtre ne saurait être plus saugrenu. Elle pense surtout que c’est Albert de Chastignac qui l’induit en erreur. Il peut voir autant de mondes qu’il le souhaite dans le sien, mais elle ne va tout de même pas faire comme lui ! Ça n’aurait pas de sens de voir autre chose que la réalité qu’elle a sous les yeux et qu’elle a appris par cœur, les concepts physiques, les lois de Newton ou la relativité d’Einstein et la mécanique des fluides.
Lise range le plan dessiné dans sa poche, reconnaissant suffisamment la rue pour s’orienter toute seule. Si les artistes ont leur vision du monde et les scientifiques la leur, autant rester chacun dans son coin et ne pas interférer pour le bien de tous. De toute façon, elle sait bien que les artistes ne peuvent pas avoir la même vision du monde qu’elle, ni même la comprendre. Comment pourrait-elle comprendre celle qu’ils construisent dans leurs rêves, leurs toiles, leurs écrits ?
Elle se résigne. Albert de Chastignac a raison. Elle ne peut pas comprendre Hugo. Elle ne devrait pas chercher à en apprendre davantage. Et puis, un type qui arrive à mettre en colère des empilements de papier, c’est quand même assez louche.
En rentrant chez Marga, installée sur la terrasse à tricoter dans sa chaise de jardin, Lise s’enquiert du temps qu’elle a eu pour le pique-nique, comment était la balade. Marga lui demande en retour des nouvelles d’Albert, et si elle travaille là-bas demain. Lise répond qu’elle ne sait pas encore.
Probablement, se dit-elle, si elle arrive à se sortir les sculptures d’Hugo de la tête. Elle monte l’escalier en colimaçon un peu trop lentement, toujours perturbée par la structure bariolée de noir.
En essayant de reconstituer la physionomie d’Hugo, elle imaginait quelqu’un de serein, quoiqu’un peu fou et certainement très différent d’elle. Elle le pensait sage et posé, assez intelligent pour ne pas troubler ses parents de ses soucis d’artiste, sûrement beaucoup moins importants que ceux de deux économistes tout ce qu’il y a de plus sérieux. Rien ne laissait penser dans son attitude un tel besoin d’exprimer une rage sourde d’une manière si violente.
Au moment où elle a vu la peinture bleue représentant un sujet aussi commun posée dans son atelier, elle s’est dit qu’il correspondait parfaitement à l’idée qu’elle s’en est faite lorsqu’il l’a présentée à de Chastignac. Elle a pensé que ce dernier exagérait, qu’Hugo n’était pas aussi imprévisible qu’il le prétendait. Et maintenant, elle comprend très bien ce qu’il a voulu dire. À ses yeux, il est comme une suite monotone qui s’emballerait à partir d’un certain rang.
Elle se pose la question, savoir si elle doit y retourner demain ou rester chez Marga. Après tout, elle n’a plus vraiment de raison d’y aller… bien qu’elle n’ait pas non plus de raison de ne pas y aller. Elle se rappelle de tout ce qu’elle a échangé avec Albert de Chastignac pendant le déjeuner, alors qu’elle le questionnait sur son domaine. Elle se souvient du tri qu’elle a fait sous la fenêtre avant de s’en aller, dans l’intention de revenir. Et des taches de peinture bleue sur les doigts d’Hugo.
Empoignant son crayon, assise à son bureau dans la chambre fleurie, elle s’attaque à un nouvel espace vectoriel. Si ça coince encore demain, elle pourra demander de l’aide à de Chastignac…
Coucou, Mimi,<br />Dommage que ces votations surviennent trop tard, maintenant que tu n'aimes plus cette histoire.<br />Comme tu ne vas vraisemblablement pas la retravailler prochainement, je vais passer plus rapidement et faire un commentaire pour plusieurs chapitres.<br />La conception qu'a Lise des math et de la physique me dépasse complètement. Je n'ai étudié ces branches que jusqu'à la maturité, soit l'équivalent du bac, et ma principale option était la musique, donc je ne me permettrais pas de contester quoi que ce soit. Je te faisais simplement part de mes impressions de lectrice.<br />Je suis d'ailleurs une piètre lectrice bêta ; le domaine où je me sens à l'aise, c'est la forme (orthographe, grammaire, conjugaison, syntaxe, ponctuation, vocabulaire). Mais je ne prétends pas être une référence absolue en la matière, loin de là.
<br />C'est amusant que Lise dissocie les deux facettes d'Albert (le professeur et le poète).<br />Je pensais que ce n'était qu'une figure rhétorique, mais ça se confirme : elle a de la peine à réconcilier le côté scientifique et le côté poète d'Albert, même en en parlant avec lui. La manière dont Albert isole Hugo dans le chapitre 4 me fait penser que ce garçon est différent, qu'il n'est pas considéré comme "normal" par la société. On verra si je me trompe...<br />Dans le chapitre 5, quand Lise tourne autour de la sculpture de papier en lui cherchant un sens et quand elle conclut à une colère esthétique et artistique, il me semble qu'elle a basculé de l'autre côté, du côté artistique et poétique...<br />Eh oui, elle s'en est même rendu compte. "Et puis, un type qui arrive à mettre en colère des empilements de papier, c’est quand même assez louche." Ce n'est pas comme ça que je vois les choses, mais j'aime bien cette réflexion.
<br />Chapitre 3 :<br />Marga tient devant elle une feuille de papier griffonnée de ce que de loin, Lise apparente à un plan ["de ce que de loin" est un peu lourd ; à mon avis, "que de loin" suffirait]<br />C’est un garçon de son âge, un peu plus grand de taille et très fin, aux grands yeux noirs qu’il semble écarquiller en permanence, des cheveux bouclés noués en catogan et un costume bleu marine d’un autre siècle. [Il y a un problème de syntaxe. Je suggère une correction minimale : "C’est un garçon de son âge, un peu plus grand de taille et très fin, aux grands yeux noirs qu’il semble écarquiller en permanence, aux cheveux bouclés noués en catogan et vêtu d'un costume bleu marine d’un autre siècle."]<br />alors qu’il referme derrière elle, plongeant le corridor dans une semi obscurité [semi-obscurité]<br />il capte le signe d’approcher [ce n'est pas clair]<br />et sert de refuge aux sitelles [sittelles]<br />Bonjour, professeur. [Professeur avec majuscule, puisqu'on s'adresse à lui sans ajouter son nom]<br />Elle suit des yeux le professeur traverser la cour dans l’autre sens [Erreur de syntaxe. Je suggère : "Elle suit des yeux le professeur qui traverse la cour dans l’autre sens"]
Chapitre 4 :<br />ainsi que la moyenne du nombre d’oiseaux qui se perchent le vieux pommier chaque minute [sur le vieux pommier]<br />qu’un professeur de mathématique ne vous croirait pas plus que si vous lui dîtes avoir réparti les graines [disiez]<br />Comment faîtes-vous pour penser qu’il y a une autre vision du monde / Que faîtes-vous de vos travaux [faites-vous]<br />qu’est-ce qui a mes yeux serait beau et digne d’intérêt [à mes yeux]<br />Sa « vision du monde » qui se déplie à l’infini et fait de logique et de lois inébranlables… ["est faite" ou "et faite" si c'est une phrase incomplète]<br />alors qu’il pose un café devant elle, elle change de sujet pour poser une question [pose / poser. Pour éviter la répétition, je propose "alors qu'il lui sert un café"]<br />Vous dîtes que vous avez rompu les liens que vous aviez avec la communauté scientifique [Vous dites]<br />comme l’en témoignent les irrégularités qui éclaboussent [comme en témoignent]<br />en balayant le mur du regard. Elle voit les assiettes fixées au mur dont l’une bordée de bleu représente un coq. [Pour éviter la répétition, je propose : "en balayant du regard le mur où sont fixées des assiettes dont l’une, bordée de bleu, représente un coq."]<br />Hugo. Mon petit fils [petit-fils]<br />S’il a juge nécessaire de la mettre en garde [a jugé]<br />en suspend [en suspens]<br />Lise entend un presqu’imperceptible frottement provenant de l’autre côté du rideau [presque imperceptible]<br />Sur la droite avant l’escalier, le drap révèle des gouttes bleues tomber sur des chaussures [qui tombent]
Chapitre 5 :<br />un petit discours de présentation/d’excuses/d’explications [les / passent mal ; je propose : "de présentation, d’excuses ou d’explications"]<br />malgré la semi obscurité du grenier [semi-obscurité]<br />elle s’est dit qu’il correspondait parfaitement à l’idée qu’elle s’en est faite lorsqu’il l’a présentée à de Chastignac [concordance des temps : l'idée qu'elle s'en était faite lorsqu’il l’avait présentée]<br />Elle se rappelle de tout ce qu’elle a échangé avec Albert [Elle se rappelle tout ce qu'elle a échangé ; on se rappelle quelque chose]<br />Elle se pose la question, savoir si elle doit y retourner demain ou rester chez Marga. [Cette phrase est un peu bancale. La correction minimale serait "la question de savoir", mais cette tournure est considérée comme maladroite. Je propose donc : "Elle s'interroge : doit-elle y retourner demain ou rester chez Marga ?"]
Merci aussi de t'accrocher à cette histoire haha ! Tu sais, je ne méprise pas les gens qui ne sont pas scientifiques, ce n'était pas du tout mon intention en écrivant ce roman. J'aurais aimé embrasser une carrière théâtrale ou musicale et j'en ai été dissuadée… Je cherchais juste un moyen de me faire comprendre, parce que des gens me voyaient dans un milieu littéraire et me le faisaient remarquer à chaque fois, comme si mes études étaient parfaitement incompatibles avec ma personnalité plutôt artistique.
Je trouve triste que les gens se braquent dès qu'ils entendent parler de sciences. Ce n'est pas parce qu'on a fait peu d'études scientifiques qu'on est ignorant/incapable de parler de physique. Il y a énormément de moyens de vulgarisation et je m'attache à expliquer le mieux possible aux gens ce qu'ils ont envie de comprendre (et on s'en fout des maths derrière dans cette situation, contrairement à ce que prétend la plupart des enseignants de matières scientifiques).
C'est un peu tout ça que j'ai voulu faire tenir dans cette histoire. Je serais prétentieuse de dire que j'ai réussi, mais je dirais que j'y ai dit tout ce que je voulais dire à l'époque. J'aurais sans doute des choses à ajouter si je le réécrivais maintenant.
Merci mille fois Donna, détrompe-toi, tes commentaires me sont très utiles ! ;-) Et franchement, pour une étourdie comme moi, la syntaxe et l'orthographe m'échappent la plupart du temps ^^
C'est bien de présenter quelqu'un sous l'angle de l'héroïne principale. Et puis, elle a une vue du bonhomme bien particulière. Elle si scientifique, dont la cohabitation de l'art et de la science a décidément du mal à se faire une place dans sa tête. D'un certain point de vue, elle a raison, mais je suis sûre que de Chastignac a de bons arguments à cela.
En effet, c'est un chapitre court. Mais il est intense par la curiosité satisfaite de Lise. Finalement, c'est pas le tableau bleu le plus marquant. J'imagine que tout aura une explication dans les chapitres suivants.
En tous cas, je n'ai pas de souci avec ton style ni la forme. Elles conviennent parfaitement à ton histoire.
Biz Vef' à très vite, j'espère.
Bien sûr, la confrontation Lise-art-Hugo-maths ne s'arrêtera pas là, ce ne serait pas drôle sinon ^^ Elle a probablement du mal à faire cohabiter tout ça à cause de moi… je l'avoue. J'espère l'avoir améliorée sur la fin^^ Tu me diras hein ? ;D
Je te fais plein de bisous Vefree, et merci beaucoup de passer du temps à lire et commenter Ciseaux… :)
J'ai aimé la longueur de ce chapitre. Il est très agréable à lire, très fluide.
Je trouve que tu as bien décris le ressentit du personnage envers l'oeuvre de colère. Les artistes sont assez compliqués à suivre et tu l'as bien fait passer. Bravo.
Désolé je ne peux pas me permettre de faire des corrections à ton texte car je suis loin d'être aussi bonne que toi avec les mots.
à bientôt pour la suite.
Alisée
Je pense qu'au contraire, tu peux m'aider à améliorer le texte ! (je m'appuie sur les passages qui "bloquent", par exemple : ça veut dire que ça n'est pas clair et qu'il y a quelque chose à modifier pour que ça passe mieux) Mais évidemment, c'est comme tu veux, je comprends très bien si tu n'as pas le temps ou pas envie :)
À bientôt !
En lisant le titre, j'ai cru que dans ce chapitre Lise serait la bête curieuse et Hugo la bête furieuse... enfin, davantage une sorte de rencontre frontale. Et finalement, la rencontre se fait de façon plus subtile, plus biaisée, par l'intermédiaire de la peinture bleue et du château de papier en colère. Lise est indéniablement perturbée et là, c'est plus difficile pour moi de me mettre à sa place puisque j'ai naturellement tendance à surinterpréter tout ce que je vois depuis toute petite, de façon pas du tout scientifique : le vent qui s'amuse, la lune qui sourit, et compagnie. C'est vraiment "amusant" de voir l'esprit ultra rationnel de Lise se heurter à l'expression d'une émotion par un objet (inanimé et inexpressif par nature).
Cela appelle évidemment une rencontre plus directe ^^ Allez Lise, tu trouveras bien un problème de math à soumettre au vieil Albert pour croiser tu-sais-qui !
En tout cas, c'est toujours le même plaisir à la lecture, tu as vraiment une écriture très douce, très calme, mais qui fait avancer l'intrigue par petites touches; Tout ça se savoure comme une tasse de chocolat chaud par temps de pluie (oui, j'ai des comparaisons bien à moi) !
A bientôt pour la suite !
Moi aussi je vois des choses 8-) les voitures qui sourient, par exemple :D (et qui parlent de leur voix propre, soit dit en passant, mais je ne le précise pas de peur t'effrayer et j'aurais alors perdu mes commentaires préférés ♥)
C'est vraiment toujours un plaisir de recevoir tes reviews ! Tu es trop mimi :') comme les étoiles qui se regardent dans le reflet des yeux gris d'Albert, comme le cheveu sur la langue de ce cher Hugo (qui ne l'est pas encore tant que ça pour vous pour le moment, mais ça viendra !), comme la tresse de Marga qui se balance sur son épaule… J'essaye de trouver des images pour exprimer ce que tu m'évoques mais je ne sais pas si c'est très convaincant^^ (et le chocolat chaud, c'est vraiment meilleurs quand il pleut, alors tu parles si je l'aime cette comparaison !) Merci ♥
En voilà une chouette (non) rencontre x) Je la sens très perplexe, ta Lise. Et il y aurait de quoi, elle arrive à voir des émotions dans des objets inanimés... On a enfermé du monde pour moins que ça (joking :P).
Elle est quand même super sûre de sa conception du monde. Je trouve ça un peu triste, en fait. Certes, j'ai une idée du monde qui s'approche de la sienne (même si j'ai tendance à voir les algorithmes qui se mettent en branle plutôt que des éléments mathématiques), mais c'est triste de tout réduire à ce qu'on peut toucher et analyser.
Mais bon, je ne doute pas une seconde que la rencontre avec cet Hugo (qui va se faire bientôt, hein, hein, hein ?) va lui permettre de mettre un peu d'eau dans son vin x)
A bientôt pour la suite :D
ALERTE SPOILER ALERTE SPOILER ALERTE SPOILER ALERTE rien du tout, le prochain chapitre s'appellera "Dans l'escalier" :)
Merci ♥
De retour pour lire la suite ! Je prends toujours énormément de plaisir à parcourir les pensées de Lise. La découverte de l'atelier d'Hugo a été très intriguante, autant par la présence de ses oeuvres que par les réactions de Lise qui les observait. J'ai hâte de lire le moment où ils vont se croiser, ces deux là ! Ca promet bien des surprises je pense. J'ai lu quelque part sur le forum de Plume d'Argent que tu envisageais de réécrire le début de Ciseaux ? C'est amusant parce que rien, de mémoire, ne m'a frappé dans les chapitres déjà lus. Il me semble que ton style d'écriture, ta façon de narrer cette histoire et l'intrigue elle-même, rien de tout cela n'a besoin d'être retravaillé en profondeur. Je suppose que quelques détails te chiffonnent donc, mais rien de très épineux à mon avis. Tu as un niveau d'écriture assez bon, et tu gères extrêmement bien tes choix narratifs. Quelques soient les détails qui te turlupinent, ils devraient être assez légers à modifier je pense.
Oui ce n'est que mon avis, et il est important que tu saches t'écouter avant toute chose. Quelque soit le travail que tu souhaites apporter une seconde fois à cette histoire, sache que cette oeuvre est déjà très belle telle quelle. La seule chose dont tu aies à rougir, c'est la montagne de compliments que je ne peux m'empêcher de t'adresser chaque fois que je te lis. Courage et inspiration pour la suite alors !
Bises,
Spilou
J'espère que la rencontre ne te décevra pas ! Et merci de passer régulièrement, je suis toujours très touchée de voir que j'ai reçu un nouveau commentaire de ta part :)
Mimi