Je marche. Encore et encore, depuis maintenant trois heures au moins. À chaque pas je me remémore le mois qui s’est écoulé. Déjà un mois depuis ma première nuit dans ce nouveau pays, ce nouveau chapitre de ma vie. Le meilleur... du moins, c’est ce que je pensais.
J'avais tort.
Le lendemain avait été mon premier jour de travail, et mes nouveaux collègues étaient restés fidèles à eux-mêmes : pas méprisants, plutôt... indifférents. Oui, totalement indifférents. Ils ne m’empêchaient pas de travailler, ne me jetaient pas de regards en croix, ne murmuraient pas dans mon dos. Et ne m’aidaient pas non plus à m’intégrer. Ni visite des lieux, ni conseils avisés pour bien démarrer la première journée de labeur de ma vie. Pas même un bonjour.
On m'abandonna simplement devant mon bureau avec la liste de mes tâches à accomplir pour la semaine, comme on jette une brebis dans la fosse aux lions. Décidément, parmi tous les villages perdus sur ce caillou il a fallu que je tombe sur le moins hospitalier... Cela dit, finalement je m’en suis bien sorti.
À la fin de la journée j’étais toujours en un seul morceau, à la surprise générale. J'étais assez fier de la première impression que j’avais donnée : on avait voulu me faire passer une épreuve du feu sans entrainement, une sorte de bizutage de bien mauvais goût et j’avais tenu bon. Autant physiquement que psychologiquement.
Du coup, les semaines suivantes ma situation s’est lentement améliorée. Peu à peu les gens ont commencé à me voir différemment. Les regards se sont faits moins hostiles, plus curieux. En deux semaines, je suis passé d’“ennemi public numéro un” à “curiosité publique numéro un”. C'était une amélioration indéniable et j’aurais dû m’en réjouir. J’aurais dû mais je ne n’ai pas pu.
Il y avait quelque chose qui clochait, je le savais. Je le sentais. D'abord fugace comme une ombre sur un tableau trop parfait, cette sensation s’est faite de plus en plus vivace. Un murmure de plus en plus fort dans mon esprit, un rappel de plus en plus insistant de mon instinct.
Je connais cette sensation par cœur. Elle n’a cessé de me prendre pour me prévenir de grands bouleversements dans ma vie. Elle avait été là, au collège, lorsque j’avais croisé le regard de ce garçon dont j’ignorais alors qu’il ferait de ma vie un enfer pendant trois longues années.
Elle avait été là lorsqu’à seize ans, j’avais enfin trouvé le courage est l’occasion de prendre ma mère entre quatre yeux et lui demander ce qu’est la gourmette or et argent que j’ai toujours porté à mon cou. Elle est aussi là à chaque que j’étudie discrètement les étranges symboles gravés sur le pendentif.
En outre, je fais des rêves. J’en faisais souvent étant enfant, bien-sûr. Mais contrairement aux autres, je ne les ai jamais oubliés : une course avec des loups au clair de lune, une envolée onirique dans la peau d’un faucon pèlerin, une plongée en apnée au milieu d’un banc de cétacés…
Si beaucoup d’entre eux m’ont émerveillé et inspirés sans doute jusqu’à ma vocation actuelle, à l’adolescence toutefois, ils étaient devenus si invraisemblablement réels et… tumultueux, qu’ils m’avaient presque coûté ma raison. Mais maintenant, ils étaient plus rares et supportables. La plupart du temps.
Les souvenirs de ces instants décisifs de ma vie défilent en boucle dans ma tête alors que je presse le pas sans plus chercher de quoi cette vieille amie sortie du fond de mes entrailles, impalpable et pourtant irréfutable, cherchait à m’éloigner. Je la sens enfler en moi depuis une semaine et, depuis mon arrivée, je rêve à nouveau pour la première fois depuis longtemps. Et ce sont ces rêves. Ceux qui brouillent la limite entre réel et irréel au point de la rendre quasi inexistante. Je me souviens...
La première fois que cela s’était produit était le soir de mon premier jour de travail. Je m’étais effondré sur mon lit quasiment mort de fatigue, juste après avoir ingurgité les maigres restes de la veille pour seul dîner. Ce n’était pas courant qu’il reste quelque chose de mes repas, d’habitude je mange beaucoup. Vraiment beaucoup. Ce qui rend toujours aussi miraculeux le fait que je plafonne à cinquante kilos tout mouillés. Et j’avais le chic pour cuisiner systématiquement la dose nécessaire. Toutefois la veille, j’avais été inspiré et je n’y étais, pour ainsi dire, pas allé avec le dos de la cuillère.
Quoi qu’il en soit, je dormais. Et la première chose que je vis et qui donna tout de suite le ton de la situation, fut la lune...rouge. Oui oui, vous avez bien lu. Elle était là, immense, labourée d’une multitude de cratères, comme si elle avait été le théâtre d’une guerre cosmique dont ces stigmates étaient les seuls vestiges. ET elle était rouge, écarlate. Dans le ciel, pas la moindre étoile. À croire que ce ciel nocturne, bien trop sombre à mon goût, avait avalé leur lumière dans ses ténèbres.
Le tableau qui s’offrait à moi était assez...Effrayant, je dois l’admettre. Il me donnait l’impression que l’astre nocturne voulait s’incruster chez moi pour piquer une crise d’hystérie sanguinaire. Après m’être assuré qu’il resterait bien là où il était, je m’intéressai au décor autour de moi.
Cette lune folle à lier, à défaut d’être des plus engageantes, avait au moins le mérite de baigner littéralement de lumière les alentours, rendant parfaitement visible chaque détail du lieu où je me trouvais. La cime et le feuillage des arbres qui avaient la couleur du sang séché, leurs larges troncs à l'écorce craquelée, vieillie par les siècles. À mes pieds, l’herbe vermeille et le sol ocre, étrangement meuble et sablonneux.
Il n’y avait pas un bruit dans cette forêt onirique, pas un animal, pas même le plus petit insecte.
Une brise torride vint alors caresser mon visage et ma peau nue... (Mais oui, suis-je bête ! Pour votre information, autre caractéristique de ces rêves, est que j’y suis toujours nu comme un ver, ne me demandez pas pourquoi.)
Mon corps tout entier s’éveille à son contact. J'inspire profondément, mes sens s’aiguisent et je sens une note de lavande, légère, insaisissable. Je frissonne, mais pas de froid, d’excitation. Cette odeur m’intrigue. Je m’enfonce dans la forêt, suis la fragrance en zigzagant entre les arbres, les buissons et les fourrés.
Soudain, un autre parfum s’ajoute dans l’air qui ébouriffe mes cheveux. Il est indescriptible, je n’ai jamais ressenti la sensation qu’il provoque en moi : je suis électrisé. À chaque inspiration, je sens un peu plus chaque cellule de mon corps exulter et désirer plus qu’une simple odeur.
Adam.
Mon cœur s’accélère quand j’entends mon nom prononcé de cette voix suave. Un homme. Je cours. Instinctivement, je sais parfaitement d’où vient ce parfum qui me rend fou. Je cours, m’essouffle, je suis trop lent, plus vite, plus vite... Plus vite bon sang ! La forêt défile, comme en accéléré, alors que je file silencieusement sur le sable comme si ma vie en dépendait. Parce que c’est le cas.
Adam... Adam... Approche. Trouve-moi... Vite.
Ses mots, tournent en boucle inlassablement dans ma tête. Je fléchis, je faiblis, mes jambes tremblent et souffrent de la torture de l’effort, mon corps et mon esprit hurlent du manque d’oxygène. Mais je continue, c’est urgent.
Mon environnement semble s’animer autour de moi : dans les ombres des arbres, des yeux m’épient, comme deux améthystes mauves qui me guettent et me guident. Tout à coup, je pile sur place, faisant violement protester mes jambes.
Je suis devant une clairière cerclée d’arbres mais dégagée, quatre petits ruisseaux la parcourent aux quatre points cardinaux et se confondent en un grand lac au centre. Et c’est tout. Elle est vide. Ce n’est pas normal, pas possible, Il aurait dû se trouver là !
Fébrile, je m’avance dans la clairière. Mon regard cherche déraisonnablement quelque-chose à quoi se raccrocher pour combler le vide abyssal qui s’est emparé de moi, une autre odeur, les améthystes perçantes dans les ombres, un indice, n’importe quoi bon sang ! Je me tourne et me retourne, scrute et re-scrute chaque recoin où se posent mes yeux, au comble du désespoir.
Tu m’as trouvé.
Je me fige. Littéralement. Mon corps se fige mon souffle se fige, mes pensées se figent mon cœur se fige, tout s’arrête.
“Adam.”
Je me retourne brusquement et me retrouve enfin nez-à-nez avec Lui. Enfin plutôt nez-à-nez avec la base de Son plexus. Cet homme est gigantesque ! Sa peau sans défaut a la couleur de l’ivoire, Il a de larges épaules et un torse parfaitement dessiné.
Je lève lentement la tête, contemple chaque relief de Ses veines et de Ses artères qui courent sous la peau de Son cou. Mon regard émerveillé poursuit sa contemplation sur une magnifique mâchoire carrée, une bouche aux lèvres fines et bien dessinées, un nez droit.
Mes yeux plongent alors dans les siens et s’y noient définitivement. Je ne suis tout simplement plus capable de voir quoique ce soit d’autre. Ce sont les améthystes. Soudain, je réalise qu’il attend une réaction de ma part, ma bouche s’ouvre... et se referme sans que le moindre son n’en sorte. Non d’un chien, cet homme m’a tout bonnement coupé le souffle !
Un rire chaud fait vibrer son larynx et m’enveloppe d’une aura lourde, enjôleuse, impérieuse. Je ne m’y connais pas pour deux sous, mais je crois bien que je viens de comprendre ce que ça fait que de tomber sous le charme de quelqu’un... Non mais oh, ce mec n’est même pas réel Adam !
Je me force à froncer les sourcils pour reprendre un peu de contenance :
“Quoi ?”
Par manque d’air dans mes poumons ce mot franchit mes lèvres en un pitoyable murmure. Sérieusement ? Un mec canon s’incruste dans tes rêves, te fait courir un marathon à poil dans une forêt sous une lune hyper glauque et trouve l’audace de jouer avec tes nerfs par sa simple présence et toi, c’est tout ce que tu trouves à dire ?!
Ça le fait sourire.
“Je t’attends depuis si longtemps...
Ces yeux sont dans les miens, mais il est ailleurs. Il pose sa main sur ma joue, la faisant immédiatement monter en température.
-Je...comprends pas.”
Je sens mon ventre se nouer de culpabilité. C'est moi ou je pique un fard ?! Je n’arrive pas à croire l’ascendant que ce mec a sur moi, c’est clairement anormal ! Je tente de résister, de Lui résister, bien que l’inquiétude me gagne, insidieuse et viscérale. Je crains de briser cet instant de béatitude, sans trop savoir pourquoi. D’habitude, je n’interfère pas dans le déroulement de mes rêves.
Mon apollon onirique met fin à mon monologue intérieur, et par la même, à toute tentative de résistance :
“Ce n’est pas important.”, souffle-t-il au creux de mon oreille. Mon attention Lui est à nouveau toute dédiée. “Adam. Tu devras choisir. Eux ou moi.”
Je voudrais bien lui répliquer que 1) Il était gonflé de m’imposer un ultimatum quelconque, alors que, si le temps avait eu prise sur le royaume de Morphée, je dirais que ça fait une demi-heure à tout casser que nous nous sommes "rencontré". Et que 2) je ne pige fichtre rien de ce qu’il raconte. Mais sans crier-gare, cet homme dont je ne connais même pas le nom m’enlace de ses bras musclés, et scelle mes lèvres d’un chaste mais vigoureux baiser. À cet instant, mes paupières se ferment, tout redevient noir.
J’ai rouvert les yeux, tétanisé, en sueur, tremblant... mais seul et dans mon lit. Cette nuit-là ne n’ai pas pu refermer l’œil jusqu’au matin. Et c’est à partir de cette nuit que j’ai vraiment commencé à déjanter.
*********
La première fois que je l’ai vu en vrai, j’avais déjà sur le dos une semaine de travail exténuant et de rêves psychologiquement éprouvants. Chaque soir, ce bel et sadique inconnu s’amusait à parasiter mon subconscient, et il devenait de plus en plus intrusif.
A chaque fois c’était la même chose : la lune sanguinaire et le paysage de nature morte fascinant, le marathon, la clairière, Lui qui m’attend et me dit de le trouver alors que ces yeux me fixent d’on ne sait où. À ceci près qu’Il était différent. Pas dans Son apparence, Il avait toujours l’air sculpté dans l’ivoire, Ses yeux étaient toujours aussi magnifiquement irréels et Son corps eh bien... Il était toujours aussi canon, que voulez-vous !
Cependant, son comportement lui, changeait. D’abord, Il était plus tactile : il se plaisait à me toucher, caressait mes cheveux, mon visage, mes bras... Et Ses baisers... STOP ! Ce jour-là, je soupirais pour la millième fois en une semaine. En plus de hanter mes rêves il squattait aussi mes pensées.
C'est alors que je le sentis plus que je ne le vis. J'errais à l’orée de la forêt depuis quinze minutes à peu près, quand soudain, je me suis senti observé.
J’ai continué à marcher et, voyant que cette sensation ne disparaissait pas, me suis enfoncé dans la forêt : j’étais bien décidé à coincé celui qui s’amusait à me suivre ! Je me suis donc mis à slalomer entre les arbres, naturellement d’abord, mais à un pas de plus en plus soutenu. Après quelques minutes de ce petit jeu, je me suis décidé à prendre cet espion du dimanche à revers et suis tombé sur... rien.
Il m’avait échappé.
Je me suis alors précipité hors des bois pour le rattraper mais ne suis parvenu qu’à arriver juste à temps pour voir des mèches rousses se dérober au coin d’une rue étroite. Et en arrivant à cet endroit précis, une seconde plus tard, je le vois à nouveau Ses améthystes me fixer d’une telle intensité que mes jambes me lâchent. Je serais tombé à genoux si le mur à ma gauche n’avait pas existé. Imaginez, un vent tiède se lève, amenant avec lui un parfum de lavande avec cette note si particulière et indéfinissable... Son parfum.
Lui, a déjà disparu.
Depuis, je le vois partout à la tombée de la nuit, que ce soit encore au détour des rues, à l’orée de la forêt quand ses intrusions dans mes rêves m’empêchent de trouver le sommeil, que je sois seul ou entouré. Il arrive même que je le vois quand il n’est pas là, sur le visage des gens autour de moi...
S’en était assez ! Il était plus que temps de tirer toute cette mascarade au clair. J’avais posé mes valises ici dans l’espoir de commencer une nouvelle vie, pas de risquer à nouveau de tomber dans la folie.
J’ai donc commencé à demander autour de moi, l’air de rien (j’y croyait très fort) si un certain rouquin, d’à peu près un mètre quatre-vingts et bien trop pâle pour être de la région, n’habitait pas dans le patelin ou ses alentours. Bien-sûr, j’ai volontairement omis les yeux mauves. Déjà que ces gens m’estiment juste assez pour me saluer et me sourire (eh oui, le changement prend vraiment tout son temps) je n’avais pas envie qu’ils me croient timbré.
J'ai remué ciel et terre pour en savoir plus sur ce type, mais rien. Personne ne l’avait jamais vu. “Vu comme tu fais déjà tache, le Blanc, si quelqu’un comme tu dis s’était installé dans le village, j’m’en serais souvenu” qu’ils disaient tous. Et c’était justement le problème : à les entendre, tous s’“en serai[ent] souvenu[s]”.
Mais le plus étrange, c’est que plus je cherchais, plus les villageois s’agitaient : ils se mettaient à éviter le sujet et ont même fini par m’éviter moi... J’avais vraiment tout gagné avec cette espèce d’incube exhibitionniste !
Je commençais à désespérer lorsqu’une après-midi, en rentrant chez moi, j’ai trouvé un livre dans ma boîte aux lettres qui, de ce qu’on m’avait dit, n’était sensée être que décorative. Je doute en effet qu’un quelconque facteur n’ait jamais eu l'audace, ou les moyens de livrer quoi que ce soit dans les parages. Clairement surprit, j’ai lu le mot écrit à la main, en fines lettres rondes sur le papier jaune qui faisait office de feuillet :
“Lisez. Entièrement. Et si, par la suite, vous trouvez encore le cran de fouiner, alors rapportez-le. Pas avant. De toute façon, la porte vous sera fermée.”
Une somptueuse rosace aux mille couleurs était dessinée au bas du feuillet. Au moins, je savais déjà d’où sortait ce bouquin… Car le modèle grandeur-nature était peint sur la porte de ma vieille voisine d’en face. En lettres d’or, sur la première de couverture, était caligraphié le titre du livre :
"Codex folklorique des civilisations de tous temps."
Un frisson parcourut mon échine. Ça promettait.
"à les entendre, tous s’“en serai[ent] souvenu[s]”
Merci pour ton commentaire. Concernant la phrase, il est vrai que je ne sais pas moi-même si cela se fait. Quand Adam à demandé aux gens à droite, à gauche, il l'a fait individuellement. Ils ont donc tous répondu "Je m'en serai souvenu", sauf que la phrase est ici au pluriel parce qu'il mets tout ces gens dans un seul groupe : Ils sont ceux qui "s'en seraient souvenus".
Alors comment savoir quelle forme est la bonne, entre celle de la citation (singulière) et celle du fait rapporté (plurielle) ? J'ai mis cette troisième forme… indécise, le temps de me repencher sur la question, ou qu'une âme charitable m'indique la réponse.
As-tu poursuivi ta lecture ?
A bientôt,
A.W. Zephyrus.
Premier chapitre et déjà tu nous plonges dans le cœur de l'histoire avec ces rêves étranges et cet inconnu. La chute donne à penser qu'il pourrait être surnaturel, et que les habitants du coin ne sont pas totalement ignorants de son existence...
En tout cas, Adam a mis le pied dans une drôle de fourmilière et on se demande bien ce qu'il va pouvoir déterrer.
Si je peux me permettre un petit conseil d'écriture, attention à la concordance des temps dans ton récit, tu as tendance à alterner passé et présent d'un paragraphe à l'autre quand ça ne se justifie pas forcément.
Ex :
"Une brise torride vint alors caresser mon visage" au passé, puis au paragraphe suivant : "J'inspire profondément, mes sens s’aiguisent et je sens une note de lavande, légère, insaisissable".
Au plaisir de lire la suite,
Ori'
Je garde bien au chaud tes remarques et lirai avec plaisir l'évolution de tes questionnements et de tes réactions, car ni lui, ni toi n'avez idée de ce dans quoi il s'est fourré, crois-moi... 🤭🤭🤭
A très vite !
Sans surprise, l'histoire commence dans ce premier chapitre. L'hostilité des nouveaux proches du narrateur décroît en même temps que nous découvrons ses étranges rêves. Il semble avoir un lien avec son passé mais surtout avec son nouvel habitat. Je suis curieux d'en apprendre plus.
Les descriptions de paysage fonctionnent bien, aident à se plonger dans l'ambiance australienne. J'espère en découvrir d'autres lors des prochains chapitres.
La chute est très efficace ! La rosace semble faire référence au titre du livre, ça donne envie de creuser cette histoire et d'attaquer le prochain chapitre.
Mes remarques :
"à tout casser que nous nous sommes "rencontré"." -> rencontrés
"arriver juste à temps pour voir des mèches rousses se dérober au coin d’une rue étroite. Et en arrivant" répétition arriver
"S’en était assez !" -> C'en n’était
"sensée être que décorative." -> censée
Un plaisir,
A bientôt !
Je suis partie en exploration des nouveautés, et un héros renfermé sur lui-même, ça me plaît toujours pas mal.
Ce village perdu, l'hostilité premières des habitants, le métier d'Adam et sa façon d'apprivoiser ses nouveaux voisins et ses collègues de travail... Je crois que j'aurais aimé lire tout ça !
C'est dommage, tu sous-entends tout ça dans le chapitre, alors que c'est d'une importance capitale dans le prologue (parce qu'abandonner famille et foyer à 23 ans pour un tel endroit, c'est pas courant. Et tu nous fais bien comprendre qu'Adam a appris des choses sur lui qui l'ont braqué, qu'il est peut-être en froid avec sa famille... Alors te donner un chapitre pour acclimater ton personnage ne me paraitrait pas superflus (tu pourrais introduire des personnages secondaires et démarrer ses rêves).
D'une manière générale, tu nous racontes des choses qu'on pourrait lire en direct. Pourquoi dire "il y a un mois il s'est passé ça", quand tu pourrais entrer directement dans le vif du sujet ? N'aie pas peur de prendre un peu ton temps ! Des rêves mystérieux, tout un personnage et un village à découvrir, c'est attirant pour un lecteur ♥
Tu mentionnes au début que le texte est encore en travail, j'espère que ce retour pourra t'aider sur cette voie !
Aussi, c'est un détail, mais je ne pense pas que tu aies besoin de prévenir le lecteur qu'il va y avoir une romance homosexuelle. Au contraire, si romance il y a dans un texte, c'est bien de la laisser nous surprendre. Enfin, c'est mon avis :) et en ce qui concerne les scènes pimentées, il suffit de mettre le bon rating.
Bonne continuation !
Merci énormément pour ce commentaire, tu as raison, il m'aide vraiment beaucoup ! J'avoue avoir commencé le texte sans réfléchir et être ensuite passé par une grosse phase de structuration de la trame narrative.
J'ai aussi vaguement pensé à développé ses aspects de l'histoire a posteriori, et c'est justement ce genre de retours que j'attendais (et attends toujours, pour celles.eux qui me liront) pour me décider.
Je vais sérieusement y réfléchir.
Merci encore,
A.W. Zephyrus.