Chapitre I : Les ordres sont les ordres

Après encore deux jours de marche alternant entre des champs fertiles et des forêts verdoyantes, le convoi arriva devant l’édifice en question. Dans tout Elanor, des statues de la déesse Pyra trônaient le long des routes et des chemins les plus empruntés. De nombreuses légendes enveloppaient ces reliques d'un temps ancien dont personne ne connaissait l'origine. Elles étaient sacrées pour les Adorateurs du Brasier qui les entretenaient avec assiduité. Au pied de chacune d’entre elles, se trouvait un brasero qui se devait d’être alimenté en permanence. L’on racontait que les offrandes que les voyageurs livraient aux flammes leur apportaient la bénédiction et la protection de Pyra pour leur périple. Elle était la seule véritable divinité selon les Adorateurs du Brasier, même si de nombreuses tribus et peuples vénéraient leurs propres déités. La troupe en avait déjà croisé plusieurs depuis son départ de Spyr, mais Aydan ne s’attendait pas à en trouver aussi loin de la capitale. 

La tête de la statue avait été arrachée et le brasero était éteint. Quelqu’un avait intentionnellement osé profaner l’édifice. Atrius donna l’ordre de s’arrêter, descendit de la charrette et s’approcha de la statue. Il posa délicatement sa main sur la pierre qui s’effrita à son contact et murmura quelques mots d’un air calme et serein. Sans trop savoir pourquoi, Aydan s’attendait à être témoin d’un phénomène extraordinaire et beaucoup de soldats partageaient son ressentit car un long silence régnait au sein de la troupe. Cependant, dès qu’Atrius eut terminé sa prière, il se contenta de remonter sur la charrette et de donner le signal du départ sans qu’un quelconque événement ne se produise.

Le chemin se faisait de plus en plus sinueux au fur et à mesure qu’ils s’enfonçaient dans la forêt. Les charrettes peinaient à avancer en l’absence de pavé et certains gardes trébuchaient parfois sur des racines noueuses sortant de terre. Le sentier finit par déboucher sur une clairière au sein de laquelle se trouvait un petit village qui devait regrouper tout au plus une centaine d’âmes. Les habitations étaient entièrement faites en bois et la seule construction en pierre était un dolmen posé au centre de la clairière. L’endroit semblait hors du temps, comme protégé par une muraille de végétation infranchissable le coupant du reste du monde. D’ailleurs, Aydan n’en connaissait pas le nom et doutait de l’avoir déjà vu mentionné sur une carte.

Le convoi s’arrêta à une centaine de mètres du village, Atrius descendit et les gardes du palais vinrent se mettre en formation défensive de chaque côté de ce dernier. Ordre fut donné aux recrues de protéger les charrettes et de couvrir les arrières alors que les villageois commençaient à se rassembler intrigués. Ils étaient armés de fourches, de faucilles et d’autres ustensiles de travail qu’ils avaient improvisé en armes. Ils affichaient un air inquiet, conscient de l’écart de force, mais pas moins résolu à se battre si nécessaire. Atrius s’avança et prit alors la parole en souriant.

— Chers habitants de la république Spyrienne, je suis la Flamme de la Foi de Spyr. Si je m’adresse à vous dans ce lieu reculé, c’est qu'un affront a été commis et ce dernier se doit d’être lavé. À qui parmi vous, puis-je m’adresser ?

Un homme âgé s'avança.

— Je me nomme Adelwan et je suis le doyen de cette communauté.

— Très bien Adelwan, tu dois certainement savoir ce qui m’amène. Une statue de notre déesse Pyra a été profanée et toutes les rumeurs vous accuse d’en être responsable.

Adelwan poussa un soupir avant d’appeler un adolescent qui s’approcha en jetant des regards noirs aux gardes. Aydan ne lui donnait pas plus qu'une douzaine de printemps.

— Voici le responsable de cette folie. Il ne mesurait pas les conséquences de ses actes. Veuillez-lui pardonner votre honneur.

Adelwan lança un regard insistant à l’adolescent qui compris qu’il devait s’excuser. Il courba le dos à contrecœur en présentant ses excuses à la Flamme.

— C’est très grave ce que tu as fait jeune homme, dis-moi pourquoi as-tu agi ainsi ? Demanda calmement Atrius.

— Car votre déesse est mauvaise, elle ne sème que la mort sur son passage, répondit-il d’un ton sec.

Sa phrase raisonna tel un coup de marteau porté sur une enclume dans le profond silence de la clairière.

— Comment oses-tu ?! Cria Atrius.

En l’espace de quelques secondes son ton calme et son air bienveillant avait laissé place à un visage déformé par la haine. Il fixait avec rage l’adolescent et sembla hésiter à lever la main pour donner l’ordre aux troupes de lancer l’assaut. La transition fut si brutale que le jeune homme fit un pas en arrière, terrifié. Aydan lui-même sentit son sang se glacer dans ses veines alors qu’il était à une distance raisonnable de la Flamme. Sentant l’inquiétude qu’il générait, Atrius reprit alors son calme aussi vite qu’il l’avait perdu

— Que veux-tu dire ? Lui demanda-t-il en affichant de nouveau son sourire apaisant. Pyra ne cherche qu'à apporter sécurité et réconfort à ses adeptes.

— Pardonnez-le, il ne sait pas tenir sa langue, nous réparerons votre statue soyez en assuré, répondit Adelwan. En revanche, nous avons décidé de nous tourner vers notre propre dieu désormais.

— C’est donc ça cette étrange structure que vous avez édifiée.

— En effet, c’est là où réside le cœur de notre foi.

— Vous appartenez à la République de Spyr et vous vous devez de vous soumettre à Pyra. Réparez le temple, détruisez ce monolithe et je serais prêt à oublier cet incident. Croyez bien que je ne recherche pas à faire couler le sang inutilement.

Malgré la menace, Atrius s’efforçait de maintenir un ton calme dans sa voix.

— C’est impossible, répondit le doyen. Contrairement à votre statue, ce monolithe est sacré pour notre village et nous ne vous laisserons pas le souiller par votre présence. Repartez tant que la forêt vous le permet.

— Écoutez, je cherche simplement à négocier avec vous, répondit Atrius qui perdait patience. Pourquoi donc s'insurger pour de vulgaires pierres ?

— Qui vient négocier avec une armée ? Fit remarquer le doyen. Et ces pierres ont bien plus d'importance à nos yeux que ne l'ont vos statues.

— Ce sont simplement des gardes qui m’escorte, ils ne feront rien sans mon ordre et je dois dire que vous m’y poussez.

— Vous n’avez aucun pouvoir ici.

— Vraiment ?

— Je ne m’adresse pas à vous, mais à celle que vous servez. Elle vous envoie, n’est-ce pas ? C’est inutile, son pouvoir ne peut rien en ces lieux.

— C’est ce que nous verrons, je vous accorde la nuit pour réfléchir à votre situation.

— Vous dites vouloir éviter un massacre alors que votre cœur déborde d’une soif de sang intarissable Atrius. D'où vient cette haine, de vous ou bien de votre déesse ? Répondit Adelwan alors qu’Atrius lui tournait déjà le dos en se dirigeant vers ses troupes.  

La végétation était si dense qu'ils durent établir leur campement pour la nuit dans une large trouée parmi les arbres à proximité du village. Atrius disparut immédiatement dans sa tente et des tours de garde furent répartis entre les soldats. Odric en profita pour prendre son rôle d’instructeur très à cœur et se chargea de vérifier l’état de l’équipement et des tentes de chacune des recrues. Après avoir réalisé toutes les tâches nécessaires au bon fonctionnement du camp, Aydan partit rejoindre ses compagnons pour le repas du soir. Les discussions allaient bon train et les soldats émettaient toutes sortes d’hypothèses sur ce village si étrange.

— Et ce monolithe bizarre en son centre, vous pensez qu’ils y font quel genre de sacrifices ? Demanda Liam.

Une des recrues lui répondit :

— Ma grand-mère me racontait souvent des histoires qu’on lui avait transmises petite. Elle disait qu’avant l’arrivée de Spyr, de nombreux villages vénéraient différentes divinités de la forêt. Cela leur conférait des pouvoirs extraordinaires, certains parlaient aux animaux, d’autres pouvaient guérir toute sorte de maladie. L’on raconte même qu’un clan entier pouvait se changer en ours en cas d’attaque.

— C’est impossible ! Vous croyez vraiment qu’ils peuvent devenir des ours ?

— Ça leur sauverait peut-être la vie.

La voix tonitruante d’un garde qui écoutait leur conversation venait de retentir parmi les recrues. Doté d’une corpulence énorme, il dépassait tout le monde d’une tête même les recrues les plus robustes. S’il devait réellement y avoir un homme pouvant se changer en ours dans cette forêt nul doute qu’il en était l’incarnation.

— Arrêtez de croire ces balivernes, il s’agit de contes pour enfant rien de plus. L’on n’a jamais vu de gardes du Palais être effrayés par des paysans en guenille.

— Je ne suis pas effrayé ! Répondit Liam outré. C’est cet endroit qui a une atmosphère étrange. Tu n’es pas d’accord Aydan ?

Aydan haussa les épaules.

— Je n’ai rien remarqué de très bizarre. Et quand bien même il y aurait des ours, ils ne seraient pas plus terribles qu’Odric. Il serait capable de nous réveiller en pleine nuit pour une attaque de furets.

Des rires fusèrent parmi l’assemblée et la conversation repris jusqu’à ce que les soldats regagnent leurs tentes. Aydan ne savait pas si c’était l’atmosphère si particulière des lieux ou simplement le ronflement incessant de ses camarades de tente, mais il n’arrivait pas à trouver le sommeil. Bien qu’il ne soit pas de garde, il décida d’aller faire un tour pour s’aérer l’esprit. Odric ne manquerait pas de le punir sévèrement s’il le prenait à se balader dans le camp au beau milieu de la nuit, il fallait donc rester discret. Après avoir fait un bref tour du camp en évitant la garde, Aydan s’assit sur une pierre plate face aux bois qui l’entouraient.

La lune éclairait d’une lumière blafarde les arbres dont l’ombre des branches semblait prête à tout instant à fondre sur le campement pour l’engloutir dans l’obscurité. Il émanait vraiment de cette forêt une atmosphère étrange et les mots du doyen raisonnaient dans sa tête. "Vous n’avez aucun pouvoir ici". Aydan n’était pas particulièrement croyant, mais il devait reconnaître que l’idée de se retrouver dans une forêt maudite ne l’enchantait guère. Il resta là, de longues minutes dans la nuit à contempler le vide d’un air absent avant qu’un murmure n’attire son attention. Son regard se porta alors vers la tente d’Atrius d'où le bruit semblait en émaner. Ce dernier avait explicitement demandé à ce qu’aucun garde ne soit présent devant sa tente et n’était ressorti que brièvement au moment du souper. En plissant les paupières, Aydan distingua une faible lumière qui ondulait à l’intérieur comme si l’on y avait démarré un feu. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, il put entendre les bribes d’une conversation.  

— Ces parjures ne renonceront pas, ils sont bien trop attachés à ce fichu monolithe, murmura Atrius.

— Peu m'importe leur dieu, il ne peut rien contre moi, répondit une voix étrange qu'Aydan ne connaissait pas.

— Cela je le sais bien, ne serait-il pour autant pas dans votre intérêt de les raisonner ?

— Il existe bien des façons de vénérer une divinité, certaines demandent juste un plus grand sacrifice.

Aydan voulut se rapprocher encore davantage lorsqu’une voix retentit dans son dos.

— Halte ! Ne bouge plus !

Il se retourna et aperçu Luke qui le fixait avec deux autres recrues de garde.

— Aydan ? Que fais-tu ici ? Demanda-t-il stupéfait.

— Rien, je... Je me suis perdu en cherchant ma tente. Dites, vous n’avez pas vu de lumière dans cette direction.

— Une lumière ? Quelle lumière ?

Aydan se retourna vers la tente d’Atrius, mais cette dernière était aussi sombre que la nuit. Il bafouilla des excuses du mieux qu’il put puis souhaita une bonne nuit à ses camarades interloqués qui le laissèrent regagner sa tente. Il passa le restant de la soirée à ruminer sur ce qu’il venait de voir et ne ferma pas l’œil de la nuit.

Le lendemain matin, les hommes déjeunèrent et levèrent le camp rapidement en prenant la direction du village. Sur la route Luke, lui demanda :

— Qu’est-ce que tu faisais la nuit dernière ? Tu as de la chance que l’on n'ait pas prévenue Odric sinon tu aurais été de corvée de latrines jusqu’à notre retour à Spyr.

— Plus tard, promis, lui répondit Aydan qui ne voulait pas en parler pour le moment. À vrai dire, il n’était pas sûr lui-même de ce qu’il avait vu, ou cru voir. Surtout, il se sentait stupide d’avoir agi aussi bêtement. Il était bientôt à la fin de sa formation et ce n’était pas le moment d’échouer. Peu importe ce qu’il allait arriver, il ferait en sorte de faire ce que l’on attend de lui.

La troupe se mit en marche en prenant la même route que la veille. Cette dernière leur sembla bien plus sinueuse et jonchée de mauvaises herbes. La végétation empiétait davantage sur la route et Aydan aurait juré avoir vu des racines bouger. Il n’était d’ailleurs pas le seul car il entendit d’autres soldats s’exclamer et murmurer que l’endroit était maudit. Après plus de deux heures à errer, les hommes durent se mettre à l’évidence, le village avait disparu. La végétation était dense et formait un véritable mur tout autour d’eux. C’était comme si la forêt tout entière semblait vouloir les arrêter. Atrius descendit alors d’une charrette et scruta les alentours. Après un bref instant, il pointa son bras dans une direction.

— Prenez les haches et abattez ces arbres, le village se trouve derrière, déclara-t-il.

Ils se mirent au travail sans poser de questions et après une bonne heure, les soldats arrivèrent à dégager un chemin dans la végétation suffisamment large pour permettre aux hommes de passer. Il fut donné l’ordre à quelques gardes de surveiller les charrettes ne pouvant traverser et la troupe se remit en route. Atrius échangea un regard entendu avec le chef des gardes et ce dernier forma un groupe avec la moitié des hommes avant de se séparer et de s’enfoncer plus profondément dans les bois. Aydan et les recrues restèrent avec la Flamme et avancèrent jusqu’à pénétrer dans la clairière où se trouvait le village. Comme la veille, Atrius vint se placer face au villageois qui les attendaient armes au poing. Aydan remarqua tout de suite que les gardes du palais étaient beaucoup moins nombreux dans leur groupe. Seule une poignée d’entre eux ainsi qu’Odric étaient présents pour s’assurer que chacun tienne son poste. Atrius prit alors la parole :

— Avez-vous réfléchi à votre situation ?

Adelwan s’avança et lui répondit calmement.

— Et vous ? Allez-vous faire demi-tour ?

— J’ai bien peur que cela soit impossible.

— Dans ce cas, nous n’avons plus rien à nous dire.

Le doyen allait repartir lorsqu’Atrius le rappela.

— Attendez ! J’ai pris la décision de ne pas détruire votre monolithe.

Il s’arrêta et lui lança un regard incrédule.

— Voyez-vous, je consens à vous laisser vénérer, je ne sais quelle divinité des bois si en retour vous réaffirmez votre appartenance à la République en offrant réparation pour la destruction de la statue de Pyra.

Adelwan fixa Atrius du regard en essayant de vérifier la véracité de ses propos.

— Hum... Si vous dites vrai, j’en ferai la proposition aux villageois et la statue de votre déesse sera rebâtie.

Atrius tourna la tête et scruta la forêt du regard comme s’il attendait un signe avant de reprendre.

— Je crois que vous ne comprenez pas.

— C’est-à-dire ? Demanda Adelwan méfiant.

— Il vous faut une plus grande réparation.

À ces mots, Atrius leva le bras droit et une flèche partit se loger droit dans le cœur du doyen. Il tituba un instant en balbutiant le regard incrédule avant de s’écrouler dans la clairière. Par la suite, une pluie de flèches sortit des bois pour venir s’abattre sur les villageois paniqués. Quelques-uns se regroupèrent pour lancer une charge désespérée et Odric donna aussitôt l’ordre de former un mur défensif autour d’Atrius. Ceux qui atteignirent la ligne se firent massacrer les uns après les autres. Aydan croisa le regard de Liam et vit que celui-ci était pétrifié par la scène d’horreur à laquelle ils étaient témoins. Il faut dire que, hormis quelques-uns, c’était la première fois que ces jeunes soldats se confrontaient directement à la mort et à la violence des combats. Aydan comprit alors que c’était justement leur réaction qui était testée. Un garde du Palais devait ôter la vie quand cela était nécessaire et ils attendaient d’eux qu’ils soient capables de le faire en toute circonstance. Un rapide coup d’œil vers Odric lui fit comprendre qu’il avait raison. Ce dernier scrutait avec attention le comportement des recrues. Il entendit Luke sur sa droite murmurer entre ses dents :

— C’est mal, ce n’est pas pour tuer mon peuple que je me suis engagé.

Ce dernier avait bien compris qu’il s’agissait d’un test, mais ne parvenait pas à camoufler l’expression de dégoût qui se lisait sur son visage. Il rengaina son glaive et attendit en se contentant de maintenir son bouclier devant lui pour le protéger d’une éventuelle attaque.

La pluie de flèches dura encore de longues secondes jusqu’à ce que tous les villageois soient abattus. Alors seulement, les gardes du Palais sortirent des bois avec leurs arcs et vinrent rejoindre le restant de la troupe. Atrius gardait une expression sobre et indifférente alors qu’il admirait son œuvre en parcourant la clairière jonchée de corps ensanglantés. Pourtant, Aydan crut discerner un bref instant un sourire cynique sur son visage lorsqu’il vit le cadavre de l’adolescent qui l’avait offensé gisant dans l’herbe. 

Le monolithe fut rapidement démonté en utilisant les chevaux des charrettes et l’on regroupa les corps pour les brûler au centre du village. Après avoir réalisé cette macabre besogne, le convoi se mit aussitôt en marche vers le chemin du retour. La route qui fut si tortueuse à l’allée leur semblait désormais beaucoup plus lisse et calme. La forêt elle-même semblait être devenue plus banale, comme purgée de toute essence magique. Aydan n’était que peu affecté par le massacre qu’ils avaient commis. Il trouvait cela horrible et aurait préféré trouver une solution pacifique plutôt que l’affrontement, mais il pensait déjà qu’une fois rentré à Spyr, il obtiendrait sa cape rouge et serait enfin fait garde du Palais. À partir de ce moment-là, il se contenterait de mission plus honorifique et sans jamais quitter Spyr. La discussion qu’il avait surprise la nuit dernière lui revenait cependant en tête. Que pouvait bien être cette lumière si étrange et comment la Flamme avait-elle pu retrouver le village si facilement dans cette forêt ? Il se perdit si profondément dans ses pensées qu’il ne remarqua pas que le convoi avait déjà atteint la statue brisée de Pyra. Il la dépassa sans s’arrêter alors que le brasero brûlait intensément.

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Urukem
Posté le 09/08/2025
Salut Scribilix.

Eh ben, c'était violent comme chapitre. Bon, je m'attendais déjà à un truc du genre, hein. Vu le titre. Les ordres sont les ordres. Aydan est vraiment... atypique. Si c'est bien lui le protagoniste, bon, ça change des deku et tanjiro qui se serait mis entre les flèches pour protéger les villageois. Un héros pas si héroïque, mais qui pourrait lui en vouloir ? Il veut juste vivre pénard. J'ai adoré ce chapitre.

Aydan s’attendait à être témoin d’un phénomène extraordinaire et beaucoup de soldats partageaient son ressentit car un long silence régnait au sein de la troupe. Cependant, dès qu’Atrius eut terminé sa prière, il se contenta de remonter sur la charrette et de donner le signal du départ sans qu’un quelconque événement ne se produise. Moi aussi je suis déçu. Je m'attendais à des flammes, des étincelles ou autre... ces supposé Flammes sont en fait des gigantesques fraudes ?

Maintenant, les commentaires qui piquent.

Le convoi s’arrêta à une distance respectable du village. Distance respectable, genre 500 mètres ? 1 kilomètre ?

La transition était si brutale que le jeune homme fit un pas en arrière terrifié. Il faudrait mettre une virgule après arrière pour aéré un peu.

À part.ça, pas grand chose à dire. Des fois, faudrait mettre quelques virgules pour bien aéré les dialogues, mais c'est tout. Hâte de lire la suite.
À plus
Scribilix
Posté le 09/08/2025
Salut et merci pour ton retour. Il y a plusieurs protagonistes dans cette histoire mais aucun n'est vraiment un héros comme ceux que tu as cités. Aydan est plutôt nonchalant et cherche juste un job planqué pour vivre loin des problèmes. Il n'a pas vocation à défendre la veuve ou l'orphelin. Pour ce qui est des flammes, tu apprendras au fur et à mesure comment les divinités et la magie fonctionnent dans ce monde. Tu noteras qu'avant le massacre du village le braséro est éteint et que sur le retour ce dernier est allumé sans que personne n'ait visiblement reçu l'ordre de le faire. Enfin pour les moments de violences, certaines scènes peuvent être assez brutales. Je ne fais pas dans la violence gratuite mais je ne considère pas qu'il ne faille rien épargner aux "héros" dans un monde qui est brutal par nature.

Enfin merci pour tes remarques, je vais corriger ça.

À la prochaine,

Scrib.
Talharr
Posté le 02/07/2025
Salut !
D'abord les petits retours :
"Odre fut donné aux recrues de protéger..." --> manque un petit r à Ordre.
"...d’autres pouvez guérir toute sorte de maladie." --> "pouvez" en plutôt "pouvaient".
"Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, il peut entendre les bribes d’une conversation." --> "il peut" plutôt "il put".
"Peu importe leur dieu, il ne peut rien contre moi, répondit une voix étrange qu'Aydan ne connaissait pas" --> j'aurais peut-être mis, "Peu m'importe leur dieu".
"À vrai dire, il n’était pas sur lui-même de..." --> "sûr" au lieu de "sur"
"Il faut dire que hormis quelques-uns" --> peut-être ajouter une virgule après le que.

Pour le reste on continue d'en apprendre sur l'histoire de Spyr. Les délités, ...
je vais lire la suite. Quels vont être les choix qui vont s'imposés à Aydan. :)
Scribilix
Posté le 02/07/2025
Merci pour ton retour, j'ai apporté les corrections nécéssaires. Concernant Aydan, je te laisse découvrir la suite :)
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