Chapitre I : Une dernière mission

Notes de l’auteur : Afin de faciliter la lecture et suite à vos conseils, j'ai décidé de scinder mes chapitres en plusieurs parties. J'espère que ces derniers seront ainsi plus simple à lire. Si vous avez des remarques, n'hésitez pas à m'en faire part. Bonne lecture :)

— Debout Aydan !

Aydan se retourna sur sa couchette et jeta un regard par la fenêtre. L’aube pointait à peine et un léger courant d’air frais se faufilait dans la pièce. Il se leva péniblement et s’adressa à Luke, son compagnon de dortoir.

— Tu penses que ça sera quel genre d’épreuve ? Encore une marche en montagne ?

— Aucune idée, répondit Luke tout en ajustant les sangles de son plastron en bronze. Mais si l’on traîne trop, l’on devra subir les remontrances d’Odric et tu sais comment il traite les retardataires. Allez, dépêche-toi de t’habiller.

Aydan soupira et se dirigea vers son équipement qui l’attendait dans un coin de la pièce. Enfin, c’était sa dernière mission. Il regrettait parfois d’avoir rejoint l’armée. Les levers à l’aurore, les déjeuners frugaux et les journées de marche en plein cagnard le rebutaient au plus haut point. C’est grâce à son oncle qui occupait un poste influent dans l’institution, qu’il avait pu postuler pour le recrutement de la prestigieuse branche des gardes du Palais de Spyr. S’il tenait bon encore aujourd’hui, il pourrait par la suite s’occuper de la protection du palais et de celle des sénateurs. Un travail qu’il voyait comme simple, bien payé et surtout pas trop fatiguant. Le genre de vie à l'abris des soucis qui lui conviendrait à ravir. Aydan enfila donc sa cuirasse en bronze ainsi que ses jambières, ajusta son épée courte à sa ceinture, prit son casque, sa lance et son bouclier puis, sortit de la pièce avec Luke qui l’attendait sur le pas de la porte.

Ils prirent place dans la cour de la caserne où se trouvait déjà rassemblés une trentaine d’autres jeunes hommes. Ils étaient tous dans la fleur de l'âge et la plupart étaient issus de milieux aisés ou entretenaient des contacts dans l’armée pour candidater à ce poste prestigieux. Ils sortaient d’une formation éprouvante de plusieurs semaines et tous rêvaient de parvenir au bout de ce test final afin de recevoir leur cape rouge symbolisant leur statut de garde accompli.

Au bout d’une dizaine de minutes, l’instructeur Odric arriva dans la cour, accompagné de deux assistants. C’était un homme dans la quarantaine, froid et strict, ayant déjà participé à de nombreuses batailles sur le continent contre des cités voisines ou des groupes de rebelles. Il voyait d’un mauvais œil cette bande de jeunes gens inexpérimentés destinés à devenir garde sans jamais avoir connu l’ombre de la guerre. Et il le leur faisait bien comprendre en se montrant toujours exigent sur les moindres détails. Dès qu’il arriva, tous les soldats se mirent en ordre sur deux lignes et Odric jeta un coup d’œil attentif sur l’équipement de chacun d’entre eux. L’entretien etait à la charge des soldats et ceux-ci se devaient d’en conserver un état irréprochable. Après avoir terminé sa rapide inspection il se mit face aux hommes et déclara :

— Aujourd’hui sera votre dernier jour passé en tant qu’apprenti. Pour cette mission, vous serez considérés comme de vrais gardes et traités comme tel. Votre conduite tout au long de cette épreuve déterminera si vous deviendrez par la suite de fiers gardes du palais ou si vous retournerez à vos misérables vies.

Odric avait insisté sur le mot « fier » en voilant à peine son sarcasme. Il fit une légère pause avant de reprendre.

— Cette épreuve de fin de formation ne sera pas comme vos entraînements précédents. Cette fois, vous aurez la charge d’escorter la Flamme de la Foi en personne.

Des murmures parcoururent les rangs et les soldats s’échangèrent des regards de stupéfaction. Aydan croisa celui de Luke qui lui souffla :

— Ils ne sont tout de même pas sérieux ?

Il n’eut pas le temps de lui répondre que la voix grave d’Odric rappela les troupes à l’ordre.

— Silence ! Bien évidemment, vous ne serez pas seuls pour cette mission. Des gardes du palais expérimentés nous escorteront tout au long du trajet pour s’assurer de la sécurité du convoi. Alors je compte sur vous pour avoir un comportement exemplaire, est ce que c’est bien compris !

Un cri d’approbation retentit à l’unisson dans l’enceinte du bâtiment. Odric donna encore quelques consignes pratiques avant que la troupe ne se mette en marche et ne sorte de la caserne sous son commandement.

Le soleil était tout juste levé lorsque les soldats atteignirent les lourdes portes de la cité de Spyr. Le convoi était déjà là, prêt à partir. Plusieurs charrettes étaient alignées comportant vivres et armement pour plusieurs jours. Des gardes du Palais en armures de bronze s’affairaient à vérifier les derniers préparatifs. Ils ne revêtaient pas leur célèbre cape rouge d’apparat, mais de simples capes brunes, utilisées d’ordinaires pour des sorties non-officielles nécessitant discrétion et efficacité. Pour autant, cela n’entamait nullement leur prestance aux yeux des jeunes recrues qui les rejoignirent l’air ébahi. Odric échangea quelques mots avec le chef des gardes et le convoi patienta encore de longues minutes avant que la Flamme de la Foi ne les rejoigne sous bonne escorte.

La cité de Spyr était une cité puissante ayant soumis de nombreux territoires sous son contrôle. Pendant longtemps, la cité fut dirigée par une monarchie qui sut s’imposer et se maintenir par la force et la ruse aux yeux des Spyriens. Mais il y a de cela bientôt vingt-cinq ans, le roi Aurel II s’attira les foudres de l’aristocratie menant la monarchie à sa perte. Bâtard mal né, fils unique du roi Boémus Arderius et d’une esclave, il souffrit à la mort de son père et durant tout son règne d’un manque crucial de légitimité. Manque accentué par sa piètre gestion de la vie du royaume, bien souvent déléguée à ses plus proches conseillers. Il côtoyait en revanche avec assiduité les cercles mondains de la ville, et organisait régulièrement réunions et festivités nocturnes où s’y mêlaient orgies, tractations politiques et magouilles en tout genre.

Durant son règne, il eut une ribambelle d’épouses aussi bien parmi les filles de l’aristocratie, que celles issues de milieux plus modestes. Les ragots sur ses dernières conquêtes étaient choses courantes que cela soit avec des nobles ou des esclaves, et même avec une fille d’une caravane marchande de passage quelques mois à peine dans la cité. Quoi qu’il en soit, il n’engendra qu’un seul héritier avec sa dernière épouse qu’il reconnut officiellement comme son fils.

Sur le plan militaire, il s’engagea sur un coup de tête dans une guerre coûteuse en hommes et en or avec la cité rivale de Dérios sans parvenir à faire évoluer le statu quo territorial. Enfin, son grand projet de jardins botaniques termina de mettre à mal les finances du royaume alors au plus bas. Pour résoudre ce problème qu’il ne pouvait plus ignorer, Aurel eut la brillante idée de réquisitionner la fortune des nobles et magistrats de la cité pour financer son train de vie dispendieux.

Ce fut la réforme de trop et, sous l’impulsion de la famille Aretius, les principales familles nobles de la ville prirent la décision de s’allier pour l’assassiner. Peu après la guerre contre Dérios et à la faveur d’une soirée bien arrosée, Aurel fut égorgé dans son sommeil avec l’une de ses maîtresses. Étant un homme à femmes, l’on inventa la raison de la crise de jalousie pour faire porter la responsabilité du meurtre sur les autres maîtresses et épouses du roi qui furent toutes exécutées sans autre forme de procès. Son cadavre fut quant à lui sobrement enterré en petit comité.

Il se posa alors la question de sa succession. Certains nobles étaient favorables à la montée sur le trône d’un lointain cousin de Boémus en attendant que le fils d’Aurel soit en âge de gouverner. D’autres, au contraire, pensaient que la monarchie avait fait son temps. À l’issue d’une longue assemblée où furent présents tous les nantis de Spyr, il fut décidé, non sans opposition, d’abolir la monarchie. La République fut alors proclamée et tous les hommes de Spyr ayant la fortune nécessaire pour s’élever au rang de sénateur pouvaient voter pour élire le nouveau gouverneur de la cité.

Par la suite, la purge se mit en marche. On exécuta tout individu ayant des liens de sang réels ou supposés avec l’ancienne monarchie. Le jeune prince fut étouffé dans son berceau et plusieurs enfants susceptibles d’avoir été engendrés par Aurel furent assassinés. Un groupe de cavalier fut également envoyé à la poursuite de la caravane marchande pour l’anéantir histoire de faire bonne figure. Cette répression sanglante provoqua beaucoup d’émoi et d’indignations parmi les membres de l’aristocratie qui soutenaient Aurel, mais les protestations les plus fortes vinrent du peuple.

Ces patriciens, goûtant tout juste à un pouvoir sans limite, se mirent à craindre pour leur vie. Ils savaient que la monarchie était profondément ancrée dans les mœurs des Spyriens. Elle ne pouvait être remplacée du jour au lendemain sans heurter la population et courir le risque de la révolte. Pour gagner le soutien des petites gens de Spyr, ils décidèrent de s’allier avec l’une des seules institutions pouvant leur apporter la légitimité nécessaire : Les Adorateurs du Brasier. Ces prêtres vouaient un culte à la déesse Pyra, la déesse la plus vénérée à Spyr et sur une bonne partie du continent. Pour entériner leur alliance, l’on décida d’élire non pas un, mais trois gouverneurs portant chacun le titre de « Flamme ». La Flamme de la Foi pour régir les affaires religieuses et rendre justice fut élue parmi les Adorateurs. La Flamme de la Plume pour régir les finances et l’administration de la cité parmi la noblesse. La Flamme de la Guerre pour régenter les armées et conduire les campagnes parmi les généraux de l’armée. Les Flammes se réunissaient pour décider ensemble des décisions les plus importantes de la cité tout en restant libres dans leur domaine respectif. Ce mécanisme permis de grandement renforcer le pouvoir des Adorateurs sur Spyr, sans pour autant impacter celui des nobles. Car dans les faits, les généraux de l’armée étaient tous issus de l’aristocratie et en partageaient bien souvent les codes et intérêts.

Ainsi, depuis un peu moins de vingt-cinq années, la ville de Spyr vivait sous ce système. Mais quand bien même des élections avaient lieu tous les cinq ans, les Flammes changeaient rarement. Car malgré les querelles politiques incessantes et les revirements inattendus, les mêmes figures revenaient sans cesse. Si certains vantaient les mérites et l’efficacité de la nouvelle république, nombreux étaient ceux à secrètement regretter l’ancien temps de la monarchie.

Aydan aperçut brièvement la Flamme de la Foi avant le départ du convoi. Il s’agissait d’un homme mince, élancé aux cheveux blonds. Il affichait un sourire sincère et un air bienveillant en s’adressant aux gardes et aux quelques spyriens assistants à la scène. Aydan ne connaissait pas grand-chose à son sujet, il savait simplement qu’il se prénommait Atrius et qu’il occupait ce poste depuis bientôt une dizaine d’années.

Après avoir échangé quelques mots, Atrius salua une dernière fois la foule avant de grimper dans une charrette. Le chef des gardes donna aussitôt l’ordre du départ et le convoi se mit en marche. Ils sortirent de la cité par l’entrée principale en passant devant les lourdes portes de Spyr dont le bois portait encore les traces de multiples assauts. Aydan surprit une conversation de Luke avec Liam, le cadet de la troupe.

— C’est bizarre ces gardes, chuchota Luke. Ils n’ont pas leur cape rouge et ont emporté beaucoup d’armement pour une simple mission d’escorte. Et puis une Flamme est présente... Quelque chose de louche se trame.

— J'ai entendu quelques gardes discuter entre eux, l'on va dans un village au sud du continent assez éloigné de Spyr. Comme l’on est encore que des novices, ils ne veulent prendre aucun risque, c'est plutôt rassurant non ?

— J’ai surtout l’impression qu’ils sont là pour nous surveiller...

— Tu t'inquiètes trop, répliqua Liam en secouant la tête.

— Concentre-toi et tout se passera bien.

— Espérons que tu aies raison, répondit Luke sans être convaincu par son optimisme.

Aydan se contenta d’écouter leur conservation sans y prêter un grand intérêt. Il connaissait bien Liam, c’était un jeune homme de Spyr qui s’était engagé en même temps qu’eux et avec qui ils s'étaient liés d'amitié au fil des épreuves. Avec son air juvénile et son caractère quelque peu maladroit, Aydan se demandait souvent s’il avait fait le bon choix en devenant un soldat. Cependant, son caractère jovial lui attirait toujours la sympathie des autres hommes de la troupe. Et puis ses cheveux roux étincelants lui valaient bien des compliments de la part des habitants ou des Adorateurs du Brasier qui y voyaient une bénédiction de leur déesse. Avec ses cheveux noirs et bouclés, Aydan n’avait pas cette chance. De toute façon, il ne comptait pas sur une quelconque déesse pour le sauver le moment venu. Il lui suffisait d’éviter les problèmes comme il l’avait toujours fait. Tout le contraire de Luke qui avait tendance à les attirer. Il n’hésitait jamais à dire ce qu’il pensait peu importe les conséquences. S’il l’appréciait, il savait également que Luke avait la fâcheuse tendance de toujours tout prendre bien trop au sérieux. C’était son dernier exercice et Aydan se contenterait comme toujours d’obéir aux ordres sans se poser plus de questions.

Son regard rêveur se porta par-delà les imposantes murailles qu’ils venaient de franchir. Les habitations intra-muros étaient en pierre taillée voire en marbre pour les plus aisées. Le soleil se réfléchissait sur les toitures faites de tuiles de bronze, inondant les alentours de leur éclat rougeâtre. L’on disait qu’à l’aube et au crépuscule la cité avait l’impression de brûler de mille feux et pouvait se voir depuis des kilomètres à la ronde. Bien que le soleil fût déjà haut, Aydan se dit que le surnom de Spyr « la flamboyante » n’était pas usurpé. En comparaison, les faubourgs de la cité faisaient pâle figure. Des habitations en bois pour la plupart délabrées côtoyaient de simples tentes aménagées en lieu de vie. Les conditions d’hygiène exécrables liées à la surpopulation restaient un problème que la république n’avait su éliminer. Dans ces taudis, l’on y trouvait surtout des métèques nouvellement arrivés en ville, des marchands et charlatans en tout genre ou bien des esclaves délaissés par leur maître. 

La troupe avançait rapidement et la cité de Spyr disparut bientôt à l’horizon. Les faubourgs laissèrent place à des champs de blés à perte de vue dans lesquels des paysans s’affairaient à la moisson. Puis les champs furent remplacés par des forêts profondes et tortueuses caractéristiques du sud du pays. Il fallut près de cinq jours de marche avant que le convoi n’atteigne la ville de Mentis. Petite bourgade sans grande prétention, elle demeurait cependant encore bien intégrée au réseau de villes et de voiries administré par la capitale. Au-delà, se trouvaient des villages plus isolés, reliés uniquement par des chemins de terre et acceptant difficilement la tutelle de Spyr. Les rébellions étaient courantes et la légion y était souvent envoyée pour rétablir l’ordre.

Les hommes ne s’arrêtèrent qu’une nuit à Mentis, le temps de se ravitailler en vivres avant de progresser plus en avant. Aydan ne savait toujours pas en quoi constituait leur mission. Les rumeurs parmi les recrues allaient bon train et parlaient de tribus barbares ou de révoltes paysannes. Ayant surpris quelques conversions entre les gardes et les habitants, il savait qu’un village dans la région avait vraisemblablement profané un édifice à la gloire de Pyra. Un tel acte nécessitait la punition, mais de là à ce que la Flamme de la Foi s’y rende en personne... Il devait y avoir autre chose. Pour le moment, il se contentait de suivre ces camarades qui, pour la plupart, étaient ravis de cette épreuve plutôt calme.

Au final, peut-etre que les autres ont raison et que tout se passera bien, pensa Aydan alors que la colonne de soldats se remettait en marche.

 

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Urukem
Posté le 02/08/2025
Re !
Tou d'abord, excellent chapitre, fluide, descriptif, Aydan flegmatique, j'adore. Maintenant les rouages qui grincent. Je suis du genre à lire à voix basse et... y'a pas assez de ponctuation. Par exemple. Les faubourgs laissèrent place à des champs de blés à perte de vue dans lesquels des paysans s’affairaient à la moisson. Puis les champs furent remplacés par des forêts profondes et tortueuses caractéristiques du sud du pays. J'ai failli suffoquer😅. Mettre quelques virgules ou point virgule à quelques endroits permettrait d'aérer un peu le texte. Ensuite. Le ton, j'ai dû chercher dans le dictionnaire au moins six fois tellement j'y comprenais rien. Voirie, grimer, dispendieux ? Mais encore une fois, c'est juste un avis personnel. Le langage vieillot colle parfaitement au thème et j'aime bien la présentation de l'histoire et du lore. Le népotisme, la guerre, le roi aussi stupide que dépravé. Même si le meurtre des concubines étaient assez... choquant. Totalement normal pour l'époque et logique aussi. Car si un bâtard était en vie et venait réclamer le trône. Les partisants de la monarchie en profiteraient et la cité de Spyr serait en proie à une scission de pouvoir ou même une guerre civile entre les nobles pro démocratique, les pro monarchique et les civils qui n'ont rien demander. Bref, logique, cohérent, hâte de lire la suite
Scribilix
Posté le 02/08/2025
Re,
Je pense que tu as raison pour la ponctuation, mes phrases gagneraient à etre plus courtes ou aérées. Pour grimer c'est une erreur il manque bien un p (grimper dans une charette). Enfin oui il y a quelques passages choquants mais qui me semblent importants pour l'histoire. C'est d'ailleurs pour cela que je n'ai pas mis tout public. Néanmoins comme tu l'as dit c'était plus que courant au regard de l'histoire et en l'occurence dans ce monde l'on voit mal le nouveau pouvoir à Spyr epargner le fils d'un roi qu'ils viennent de renverser.
Quoi qu'il en soit, merci pour ton retour et à très vite,
Scrib.
Rouky
Posté le 31/07/2025
Salut ! ^^

J'aime beaucoup l'ambiance caserne, ça permet d'avoir plusieurs personnages et ça donne une ambiance sérieuse et dangereuse.
Le rythme est fluide, les personnages crédibles et l’intrigue promet ! Hâte de voir la suite, et bien joué ! ^^
Scribilix
Posté le 31/07/2025
Salut,

Merci, je t'avoue que les premiers chapitres sont très lourds niveau description, mais cela se calme par la suite, promis. ^^
Taymour_12256
Posté le 10/07/2025
Très sympa à lire, fluide et immersif. On sent bien l’univers et la tension qui monte autour de cette mission. Curieux de voir ce qui les attend vraiment !
Scribilix
Posté le 10/07/2025
Merci beaucoup et content de voir que les longues descriptions ne t'ont pas découragé :)
Talharr
Posté le 29/06/2025
Hello,
Je continue ton histoire.
Le résumé de l'histoire de Spyr et de ses environs est très intéressante. La monarchie, puis la république et l'état avec la religion.
Tout est bien ficelé.

Il y a juste dans les dialogues, je n'ai pas compris pourquoi luke répond : "Concentre-toi et tout se passera bien. Espérons que tu aies raison, répondit Luke sans être convaincu par son optimisme". Il se donne du courage à lui même ou répond à Liam ?
S'il répond à Liam ce serait étrange car c'est Liam qui est convaincu que tout se passera bien.
Ou peut-être est-ce voulu :)

A la suite, voir quelles raisons pousse un membre de la flamme de la foi à se rendre dans un village perdu avec tant d'hommes.
Scribilix
Posté le 29/06/2025
Salut,
Tout d'abord je suis content de voir que tu n'as pas été assommé par la tonnes d'informations, promis les chapitres suivants seront plus légers. Pour les dialogues c'est en effet un cafouillage de ma part. La réplique de luke commence avec : espérons que tu aies raison. Je vais corriger cette erreur.
Talharr
Posté le 29/06/2025
Tu mets ton univers en place donc je comprends complètement la tonne d'information. Et ça fonctionne bien je trouve. C'est pas donné n'importe comment juste pour dire voilà y a ça et ça. C'est bien dosé et on comprend qui sont les personnages importants dans ce monde.
Le découpage en plusieurs chapitres aide sûrement aussi.
ZAODJA
Posté le 23/06/2025
Salutations,

C’était un sacré morceau à lire. Avec beaucoup d’informations à digérer.

Je ne souhaite aucunement t’offusquer, je te donne simplement mon ressenti. Tu donnes énormément d’infos, peut-être un peu moins, permettrait d’avoir une lecture plus aérée.

Sur ce site, pour faciliter la lecture, certains ( comme moi ) ont tendance à faire de plus petits chapitres. Tu pourrais scinder ton texte global en deux ou trois chapitres. Et pourquoi pas incorporer quelques scènes brisant la chaîne d’information.

Exemple :

- quand ils s’approchent, la première fois du village rebelle, le héros pourrait voir des choses étranges dans la forêt.

- des micros scènes d’action, du genre un petit duel entre soldats.

Je ne sais pas si je suis très clair dans mes explications… Et ce n'est certainement pas agréable à lire quand on a déjà travaillé très dur. Il

Si tu ne me détestes pas encore, je suis disponible pour en discuter avec toi ! :)

Zao
Scribilix
Posté le 24/06/2025
Salut Zao, il n'y a aucun mal ce site est justement fait pour ce genre de remarques. Disons que lorsque j'ai écrit mon histoire j'ai tablé sur une douzaine de pages en moyennes pour la rédaction, ce qui est tout à fait correct pour un livre papier mais en effet un peu top long pour une version numérique où l'on préfère des chapitres plus courts. Je vais réfléchir à une manière de scinder tout ça meme si ce n'est pas une mince affaire et que je n'ai pas envie de démultiplier sans fin le nombre de chapitre ( l'histoire en fait déjà 40 bien que pouvant etre séparée en deux tomes).
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