Dans le train pour Oxford, je serrais la lettre si fort sur mes genoux que je finis par la froisser. Après le Rennes-Paris et l'Eurostar, l'impatience me rongeait. Assise près de la fenêtre, je regardais défiler les petits villages anglais en brique rouge qui me rappelait les vieilles pierres de ma maison. Depuis que le train avait quitté la banlieue de Londres, une brume épaisse s'était installée comme si l'été venait brusquement de disparaître. Les champs et les collines perdaient de plus en plus leurs couleurs à mesure que l'on se rapprochait de notre destination.
Mon index caressa la page de mon carnet de notes avant de la tourner. Pour la énième fois depuis le début du voyage, je relisais tous mes carnets dans lesquels je répertoriais toutes les mentions de porte vers l'Autre Monde, que ce soit dans les articles de journaux, en littérature, ou bien à la radio. Celui que je consultai à cet instant regroupait des articles découpés dans des périodiques français en anglais, rassemblés avec acharnement. Je m'arrêtai un court instant sur la mention de la disparition d'une fillette dans le Kansas après le passage d'une tornade et de sa réapparition soudaine quelques jours plus tard. À côté de l'article, j'avais bien évidemment noté Le Magicien d'Oz comme référence. J'ignorais si ces recherches me donneraient un avantage pour mon apprentissage à Mag Mor College mais, dans le doute, j'ai préféré tout emmener.
Je rangeai ce carnet dans mon sac pour en sortir un autre, bien plus personnel : celui de mes dessins. Depuis que je faisais des rêves persistants, je les dessinais pour apaiser mon esprit. Je m'arrêtai à une page au hasard et tombait sur un croquis de renard qui se faisait caresser par un chevalier en armure. Je les avais dessinés plusieurs fois sans comprendre ce qu'il symbolisait véritablement pour moi. Je n'y connaissais pas grand-chose en psychologie, mais je ne doutais pas un instant que mes rêves, nuit après nuit, essayaient de me dire que ce chevalier et ce renard devaient être très importants.
Est-ce que les autres élèves admis dans l'Ordre font aussi ce genre de rêve ? Ont-ils autant de notes que moi au sujet des portes ? Depuis mon départ de Rennes, je ne cessais de me poser ces questions au sujet de mes futurs camarades.
Je détournais les yeux de mes croquis pour observer les autres passagers : la plupart étaient bien sûr des étudiants. Se pourrait-il qu'un autre élève admis par l'Ordre des voyageurs se trouvât ici ? Visage après visage, j'essayai de deviner qui pourrait être l'un de mes semblables. Sans aucun doute, il y avait des lecteurs, des professeurs, des chercheurs, mais aucun ne semblait avoir l'étoffe d'un voyageur.
J'abandonnai ma quête quand le contrôleur annonça dans le microphone notre arrivée imminente. Je me levai, rangeai la missive dans mon petit sac à dos et extirpai ma malle du porte-bagage.
Papa m'avait prêté sa vieille valise et assez d'argent pour mon voyage. Je me souviens encore de son expression et de celle de ma mère quand je leur avais montré la lettre ! Mes derniers jours à Tréhorenteuc s'étaient ensuite déroulés dans une tornade de papier à remplir et d'appels téléphoniques pour préparer mon arrivée en Angleterre.
Mon budget repas, mes livres, mon inscription, mes carnets de dessin, ma chambre à Mag Mor College... Oxford était prêt à me recevoir et seul l'uniforme me manquait. Ce matin, il fallait à tout prix me le procurer chez Sheperd & Woodward, comme indiqué dans ma lettre d'admission, sinon je risquais de ne pas être présentable pour la cérémonie de rentrée.
Quand le train s'immobilisa, je descendis et me retrouvai dans une immense gare surplombée d'une grande verrière soutenue par des murs de briques rouges. À côté, les stations françaises paraissaient minuscules. Les autres passagers se dirigèrent vers la sortie sans attendre, mais contrairement à eux, je ne pus m'empêcher de m'arrêter quelques instants pour contempler ce nouvel environnement.
Je dois dire que j'adorais les gares, ces lieux de partances où les voyageurs se croisent et se rencontrent malgré la disparité de leurs destinations. Les départs et les arrivées, les appels et les annonces, ceux qui se hâtaient et ceux qui tardaient... Tout cela semblait relever d'une magie étrange qui contribuait à rendre mon existence minuscule.
En y pensant, une gare pourrait très facilement cacher une porte vers un autre monde.
Je souris. Cela faisait longtemps que je m'étais autorisée à imaginer une chose pareille.
Je traînai ma valise jusqu'à la sortie de la station, slalomant entre les groupes de jeunes gens heureux de se retrouver. Tous parlaient de leurs vacances ou de leurs révisions d'été, mais pas un mot sur l'Ordre des voyageurs. À croire que j'étais la seule à connaître son existence.
Quand je passais la grande porte de la gare, je me sentis soudain projeté dans un monde inaccessible. Les pavés rutilaient, polis par l'eau de pluie. La brume avait mystérieusement disparu pour laisser le soleil illuminer la ville. Ses rayons se réfléchissaient sur la pierre blanche des antiques bâtiments, tous plus imposants les uns que les autres. Leurs vues me coupèrent le souffle, tout comme les pelouses verdoyantes et les arbres qui faisaient ressortir le bleu du ciel, encore parsemé de nuages. Il y avait tellement de clochers autour de moi que je ne parvenais pas tous les compter. Je perçus au loin les tours d'All Soul College et la coupole de la bibliothèque Bodléienne, les joyaux de la ville.
Enfin ! Me voilà dans la cité du savoir. Ma terre promise.
J'aurais dû ressentir quelque chose : de la joie, de l’excitation, de l'enthousiasme... Mais chaque coin de rue, chaque impasse, chaque maison me semblèrent si familiers que j'eus l'impression de retourner simplement chez moi.
Mes pas résonnèrent sur les trottoirs et les pavés, à la recherche du bon chemin à suivre. Je remontais George Street, passais devant Saint Peter's College et sa magnifique chapelle, puis rejoignais High Street, l'avenue principale d'Oxford où se trouvait une grande partie des commerces.
Mais tandis que je progressais, je sentis une présence derrière mon dos. Inquiète, je me retournai. Personne. Alors j'observais plus en détail les alentours, jusqu'à ce que j'aperçusse une silhouette familière.
Prospero.
Son regard perçant me fixait depuis le trottoir d'en face, mais son expression demeurait impénétrable.
Je fis quelques pas pour le rejoindre. J'avais tant de questions à lui poser ! Qu'est-ce qui m'attendait à Mag Mor College ? Que voulait-il que j'entende ce soir-là, dans la forêt de Brocéliande ? Quel rôle jouait-il dans mon admission ?
Mais dès qu'il me vit aller vers lui, il se détourna et disparut à l'angle de la rue. Je courus pour le rattraper, en vain.
Il s'était volatilisé.
J'aurais pu le chercher davantage, mais le temps me manquait. Il fallait vraiment que j'allasse acheter mon uniforme pour la cérémonie de rentrée. Je fis demi-tour sur High Street, résignée.
D'autres occasions se présenteraient, c'était certain.
*
Je ne mis pas longtemps à repérer Sheperd & Woodward. La boutique se trouvait à l'angle de King Edward Street et sa devanture noire faisait ressortir le drapeau du Royaume-Uni qui flottait juste au-dessus du nom de l'affaire.
Bien entendu, je jetais un œil à la vitrine: une chemise pour le quotidien, une robe pour les cérémonies, puis des sweat-shirt et vêtement de sport pour les clubs de tir à l'arc et d'aviron. À ce moment-là, deux étudiantes sortirent du magasin, le sourire aux lèvres. Elles étaient manifestement plus jeunes que moi et je ne doutais pas qu'elle venait tout juste d'être admise à Oxford au regard de leur excitation.
Je sentis de nouveau ce vide, le même qui m'avait envahie face au miroir aux fées. Pourquoi n'étais-je pas enjouée, moi aussi ? Pourquoi n'étais-je pas enthousiasmée par ce qui m'entourait ? Après tout, j'avais tant rêvé de mettre les pieds ici ! Mais c'était comme si mon cœur se verrouillait, incapable de ressentir ne serait-ce qu'une émotion de joie.
Je franchis le seuil de la boutique et sortis ma lettre d'admission.
Une jeune femme d'à peine trente ans s'approcha de moi :
« Bienvenue miss, en quoi puis-je vous aider ? »
Je lui tendis ma missive. Le visage de la vendeuse exprima de la surprise quand elle lut son contenu.
« Oh ! Félicitation pour votre admission dans l'Ordre des voyageurs. Vous êtes la quatrième personne que je vois aujourd'hui avec cette lettre. C'est le grand jour, je suppose ?
— Oui, la rentrée a lieu en fin de journée.
— Je vois. Vous faites bien d'arriver plus tôt. Les étudiants ont tendance à venir chercher leurs commandes l'après-midi et se retrouvent souvent en retard pour leur cérémonie de rentrée. J'ai un autre étudiant qui est en train de faire des essayages, mais je peux m'occuper de vous tout de suite en attendant qu'il se change. Alors, il vous faut d'abord un uniforme d'Oxford classique avec un écusson de l'Ordre des voyageurs brodé sur la chemise. »
Je suivis la vendeuse dans les rayonnages, ses talons claquant furieusement sur le parquet. En un seul coup d’œil, elle me dénicha une blouse blanche, un ruban en soie à nouer autour du col, un pantalon-cigarette et une jupe noire. L'emblème de Mag Mor College cousu sur la chemise représentait une porte, une serrure et une clé. Bien sûr, je connaissais cet emblème par cœur et l'avait dessiné de nombreuses fois sur mes cahiers de notes de littérature française.
Mais bien sûr ! Le tatouage de Prospero, qui m'avait semblé si familier, représentait exactement la même clé.
« Allez essayer tout ça et revenez me voir, » m'interrompit la vendeuse dans mes réflexions.
Elle me désigna une cabine d'essayage à côté d'une autre dont le rideau était tiré. Alors que j'enfilais la chemise, j'entendis la vendeuse flatter l'autre client sur son port de l'uniforme.
Quand je sortis à mon tour, ils se tenaient tous les deux faces au miroir, en train de discuter des retouches. Je me raclai la gorge et ils se retournèrent tous les deux. Le regard de la conseillère pétilla lorsqu'elle remarqua à quel point les vêtements m'allaient parfaitement bien. Mais sa surprise n'était rien comparée à celle que je ressentis face à l'élève dont l'uniforme portait le même écusson brodé que moi.
Plutôt svelte, ses prunelles noires autant étonnées que les miennes, il paraissait particulièrement jeune pour un étudiant. Probablement avait-il reçu sa lettre d'admission juste après l'obtention de ses A levels1. Manifestement d'origine indienne, il me sourit, un peu gêné.
Nous n'échangeâmes pas un mot pendant l'essayage. Seule la vendeuse meublait le silence par ses remarques sur les ourlets. Parfois, je jetais des coups d’œil vers mon futur camarade, curieuse. Je le surpris à en faire autant, ce qui augmenta notre malaise.
Quand notre hôtesse partit chercher d'autres aiguilles d'ajustement, le jeune homme se risqua à engager la conversation :
« D'où est-ce que tu viens ? »
Sa voix était à la fois chaleureuse et lointaine, comme de ceux qui ne parlent que rarement. Je tournai la tête vers son reflet et nos regards se croisèrent dans le miroir. Son expression ne dissimulait aucune mauvaise intention.
« De France, répondis-je vaguement. Et toi ?
— De l'Université de Londres. J'étudiais la sociologie.
— Je vois. Moi, c'était la Littérature.
— Hum... Il n'y a donc aucun lien entre nos admissions et les matières que nous avons travaillées avant de venir. C'est bien ce que je pensais ! J'ai un ami qui a aussi été reçu, et il était en biologie. »
Je hochai la tête, ne sachant que répondre à cette réflexion plutôt stérile.
La vendeuse revint avec tout un attirail d'épingle et se remit à meubler le silence. Le jeune homme se désintéressa de moi pour se concentrer sur ce qu'elle faisait.
Mais moi, je ne pouvais pas m'empêcher de l'observer furtivement. Est-ce que Prospero l'avait repéré, lui aussi, ou bien était-ce quelqu'un d'autre ? J'aurais également voulu savoir comment son entretien s'était déroulé, ou plutôt si, comme moi, cela n'avait ressemblé en rien à un entretien. Mais le moment était mal choisi pour en discuter, surtout que j'ignorais si l'on pouvait en parler librement en public.
« Voilà, j'ai terminé ! déclara la vendeuse. Vous pouvez vous rhabiller, les retouches seront faites d'ici le milieu de l'après-midi.
Heureux d'être enfin libérés, nous tirâmes précipitamment les rideaux de nos cabines. J'enlevai délicatement la chemise et, une fois entre mes mains, je découvris l'étiquette qui me grattait depuis le début de l'essayage.
Quand je vis le prix qui y était inscrit, je déglutis. La chemise à elle seule valait la totalité de l'argent que mon père m'avait donné. Comment faire pour payer tout le reste ? Même si j'appelais mes parents maintenant via une cabine téléphonique, cela me coûterait une fortune et je n'aurais jamais l'uniforme à temps pour la cérémonie de rentrée. Pire, je ne pourrais pas l'avoir avant des jours !
Fébrile, je me rhabillai et quittai la cabine. Mon futur camarade se trouvait déjà à la caisse, prêt à régler sa note. Quand la vendeuse me vit, elle me désigna une pile de vêtements posée sur le comptoir.
« En plus de vos achats, Mag Mor College demande une tenue particulière pour l'un de leurs cours. Grâce à notre partenariat avec L'Ordre, ce deuxième uniforme vous est offert. »
J'examinai attentivement le leggings et le justaucorps noir sur lequel était brodé le même écusson que sur la chemise. Le tissu était léger et souple, comme n'importe quel vêtement de sport. Un sweat-shirt pourpre à l'effigie de l'école était également gratuit. J'échangeai un bref regard avec le jeune londonien et nous tombâmes silencieusement d'accord sur le fait qu'un entraînement physique nous attendait pour cette année.
Mais cette découverte ne réglait pas mon problème. Même si je fouillais tous les caniveaux d'Oxford, je n'aurais toujours pas assez d'argent pour me payer ces vêtements. Je soupirai.
« Désolée, miss, mais je n'ai pas assez d'argent sur moi pour vous payer. »
La vendeuse fronça les sourcils, soudain très mécontente.
« Et que voulez-vous que j'y fasse ? Si vous n'avez pas assez, vous n'aurez qu'à revenir quand vos fonds seront suffisants.
— Ce ne sera pas la peine. »
L'intervention du jeune homme nous surprit toutes les deux, si bien que nous l’interrogeâmes du regard. Ce dernier sortit son portefeuille et sa carte de crédit. La vendeuse la saisit, incertaine, puis compta les deux uniformes.
« Nous nous arrangerons plus tard », me chuchota mon sauveur avec ravissement.
C'est comme s'il souriait pour la première fois depuis bien longtemps.
Une fois en possession du ticket de caisse, je le suivis dehors. Il s'arrêta pour sortir un stylo et marqua quelque chose sur le reçu avant de me le donner.
« Nous devrions nous revoir bientôt. »
J'acquiesçai en prenant le bout de papier. J'avais du mal à choisir mes mots de remerciement et, quand enfin je les trouvai, ils moururent dans ma gorge lorsqu'une autre voix s'éleva.
« Ravi ! »
Une voiture venait de se garer de l'autre côté de la rue, la fenêtre arrière baissée. À l'intérieur, un garçon aux cheveux roux fit signe à l'intéressé. Je n'en étais pas certaine, mais je crois qu'il portait lui aussi l'uniforme à l'écusson brodé de l'Ordre des voyageurs.
« Je dois y aller, me déclara mon compagnon d'essayage tout en reculant. On se reverra ce soir ! »
Je le saluai d'un signe de main et le suivit du regard jusqu'à ce qu'il montât dans la voiture. Quand le véhicule passa devant moi et disparut à l'angle de la rue, je lus sur le ticket de caisse le nom écrit à la main : Ravi Sirassikar.
1Équivalent du baccalauréat en Angleterre.
Je vois que je ne suis pas le premier à arriver par ici avec les Histoires d’Or ! Je me dois aussi de dire que c’est un bien joli titre que voilà, et qu’il a piqué mon intérêt ^^
Prologue
“au manteau de sa parente” de sa mère ? Je comprends l’envie d’éviter les répétitions, mais là ça pourrait être sa tante ou quoi ; je trouve que le synonyme apppelle à la confusion…
“Les prunelles du petit garçon, qui jusque-là n'avaient connu que les bombes, s'éveillèrent brusquement d'une étincelle nouvelle” & “une étincelle nouvelle raviva ses prunelles" C’est une image qui ne marche qu’une seule fois, haha, faut choisir !
Chapitre 1
“Toujours aussi élégant dans son costume en tweed et son bureau tapissé de livres anciens, j'étais incapable de retenir mon admiration pour cet homme” Rupture syntaxique : “élégant” se apport à l’homme, alors que le sujet de la proposition principale, c’est ta narratrice…
“nouveau projet de thèse qui consiste à s'inspirer des merveilles d'ailleurs pour améliorer notre quotidien. Jusque-là, elle n'avait travaillé que sur des échantillons de plantes” Alors, euh, elle est spécialiste, et en botanique, et en mécanique (?) ou ingénierie la madame, en plus d’être une voyageuse d’entre les mondes… ?
“comme si ma capacité à imaginer et à m'émerveiller avait totalement disparu" Pourtant, on sent une certaine forme d’émerveillement dans son admiration pour Julian, et son aspiration à être une Voyageuse ? C’est vraiment un cas là où l’auteur nous affirme quelque chose, mais en tant que lecteur on pressent l’inverse, du coup ça coince :/
“j'étais passé(e) de nouveau de l'autre côté”
“tu es venu(e) nous chercher !”
Chapitre 2
“Je les avais dessinés plusieurs fois sans comprendre ce qu'il(s) symbolisai(en)t”
“dans une tornade de papier(s) à remplir”
“je me sentis soudain projeté(e)”
“qu'elle(s) venai(en)t tout juste d'être admise(s) à Oxford au regard de leur excitation”
J’aime beaucoup toutes les références à de vrais lieux / périodes (bon surtout celles à la Bretagne avouons-le, c’est chez moi tout ça :P) - ça ancre vraiment ton récit dans le réel, alors même qu’il s’agit de… d’un mélange d’uchronie et de fantasy, j’ai envie de dire ? Il me semble qu’on se trouve “dans le passé” par rapport à notre époque actuelle, non ? Et en même temps la façon très rationnelle dont les portes et leur usage est abordé (l’école, les chercheurs, des thèses…) me fait penser presque à de la SF ^^
Ta plume est très fluide en tous cas, c’était un plaisir de découvrir le début de ton roman ainsi. J’aurais juste deux points qui, je pense, mériteraient un peu d’être explicités :
1) on est d’accord que cette rencontre “fortuite” avec Prospero, c’était son entretien d’admission ?
2) comment elle a pu se tromper à ce point sur le prix de l’uniforme ? Qu’elle n’ait pas le montant exact (bizarre que ça ne soit pas mentionné dans la lettre en fait…), okay, mais qu’elle n’ait pas l’ordre d’idée du tout ?? Ou alors c’est que c’est énormément plus cher pour les Voyageurs que pour une admission normale à Oxford ? (parce que si c’est le prix normal, j’suis sûr’e que l’info se trouve quelque part même sans contacter directement l’école…) Et pourquoi Ravi l’aide-t-il ainsi, alors que leurs premières interactions étaient plutôt froides… ? Il me semble que ton héroïne ne s’inquiète qu’il faut tout de même que maintenant elle contacte ses parents pour leur demander de lui envoyer l’argent pour rembourser Ravi ^^
Bon, voilà, je chipote, mais à part ça je trouve que les choses sont bien présentées, on n’est pas perdus dans ces histoires de mondes parallèles et d’école de Voyageurs – et j’ai bien envie d’en savoir plus maintenant !
À côté de ça, j'aime beaucoup ce début et j'ai hâte de savoir ce qui attend Vivianne à Mag Mor College :)
J'aime beaucoup ta manière d'amener la focalisation sur des petits éléments pour une immersion totale, mais je pense tout de même que des visions un peu plus globales seraient les bienvenues, même de manière occasionnelle.
Ce jeune Ravi est intrigant, et même si on a l'impression de savoir à quoi s'attendre, le doute plane tout de même. De quoi capter notre attention !
Bon courage pour ton écriture et ta réécriture !
Et bien, c'est un sacré sauveur ce Ravi, incroyable de payer la note de quelqu'un ainsi. On se dit qu'il ne doit pas manquer d'argent celui-là ^^
Il semble plutôt timide et assez sympathique : )
Et ce mystérieux Prospero qui traine toujours derrière Vivianne, ça m'angoisserait à mort si c'était moi x'D
Je comprends avec ce chapitre que leur première rencontre était en fait un entretiens ! Au final je me demande si ce ne serait pas plus simple de rendre la lettre nominative (j'ai bien lu ta réponse déjà faite à ce sujet auprès de Dédé), car le fait qu'elle ne le soit pas attire l'attention inutilement. Nous sommes au moins deux à avoir cru qu'elle avait peut-être volé cette place x'DD Cela rend la première partie plus confuse que nécessaire je trouve... mais bon, fais comme tu le sens bien sûr ! ^^
J'ai hâte de découvrir l'école et ses autres camarades ! : )
Merci d'être passé par ici en tout cas, ça me fait très plaisir. À la prochaine !
Est-ce que Vivianne n'avait pas moyen de savoir les prix à l'avance ? Elle semblait si préparée à l'avance avec cette histoire d'admission que ça paraît un petit peu étrange qu'elle ne se soit pas renseignée sur ça, elle qui se soucie du budget juste avant.
Sinon, on a encore Prospero en mode présence fantomatique, dans ce chapitre. Très curieux...
La rentrée approche ! Vivement la suite ! :D
Le lettre d'admission n'est pas nominative, parce qu'il faut comprendre que la rencontre avec Prospero n'est pas un hasard: cette rencontre est en fait l'entretien d'admission et c'est seulement à l'issue de cet entretien que l'examinateur choisit de donner la lettre ou non. À cette fin, les lettres ne sont donc pas nominatives. Après, c'est vraiment du détail, elles pourraient l'être.
Je ne l'ai pas précisé dans ce premier jet, mais Raza m'a fait remarqué qu'on ne sait pas très bien à quelle époque se déroule l'histoire. Dans l'idée, elle se passe fin des années 90. Internet n'a pas encore gagné les foyers et le téléphone portable non plus. Alors certes, Vivianne aurait pu appeler depuis Brocéliande la boutique pour connaître les prix, mais je ne veux même pas imaginer le prix de l'appel. O.o
Je ne voulais pas indiquer précisément quand l'histoire se déroulait parce je préférerais que les lecteurs s'en rendent compte à partir de certaines références à des événements. Mais ces références sont beaucoup trop subtil (l'eurostar, la mention de l'arbre d'Or au Val sans retour...). Je changerai sûrement cela à la réécriture.
Merci d'être passée par ici, à bientôt. :*
Sympathique ce chapitre! On a l'arrivée, puis une rencontre avec d'autres personnages qu'on imagine important plus tard (Ron? C'est lui, n'est ce pas, le roux, c'est Ron? :p) hâte de voir ce qui va se passer. À un miment j'ai cru qu'elle avait vraiment basculee en sortant de la gare! Mais non, et j'ai bien ailé cette double lecture :)
En point d'amélioration, je ne suis pas convaincu par la non connaissance de l'emblème en avance. :/
Petite typo: arrivée imminent il manque le e
Et vraiment à pas mal d'endroit, il manque des s aux imparfaits 1ère personne. :/ tu n'as pas un logiciel qui peut te faire ce genre de petite vérif? Parce que c'est dommage tu écris bien mais ça me fait sortir du texte. :/
Merci du partage, à bientôt :)
Alors non, ce n'est pas Ron, loin de là. xD
J'ai corrigé les emplois imparfait/passé simple (par contre, je n'en ai pas trouvé cinquante,et même si je ne pratique pas beaucoup ce système de temps de récit en temps normal, j'en corrige bien assez avec mes copies d'élèves pour voir la différence... Par contre en corrigeant, je me suis rendu compte que je me retrouvai avec un gros bloc descriptif au début du chapitre, il va falloir que je retravaille ça pour que ce soit plus dynamique). J'ai aussi corrigé les répétition avec Antidote, mais je ne sais pas pourquoi il ne me détecte pas les mauvais usage de l'imparfait et du passé simple, il va falloir que je fouille.
Je vois ce que tu veux dire sur l'emblème et je sais comment je peux faire pour l'améliorer, je m'en occupe dans la journée.
Merci de m'avoir lu et à bientôt !