Tanwen s’ennuyait ferme, cela faisait maintenant trois jours qu’elle patientait dans une caserne aux murs froids et humides. Après la bataille, les hommes de Balwin prirent soin des blessés et ramenèrent les Brûlés à Dérios. La reine Théa l’apprit aussitôt et donna l’ordre qu’ils soient cloîtrés dans cette caserne miteuse jusqu’à ce qu’elle se décide à rendre un jugement sur leur sort. On leur avait confisqué tout leur équipement et des sentinelles veillaient jour et nuit pour les empêcher de sortir. Si avant leur départ le vieux général leur avait assuré qu’ils n’étaient pas faits prisonniers, Tanwen n’en était pas vraiment sûre, vu la façon dont ses hommes les traitaient. Elle se retrouvait seule, sans Finn ou Luke pour l’aider à passer le temps. Elle, qui ne supportait pas de rester longtemps au même endroit, commençait à dépérir dans ce carré de briques. Mais, par-dessus l'ennui, elle était avant tout furieuse. Furieuse contre Minos après leur dispute au tertre blanc. Ses paroles l’avaient profondément blessé. Non pas qu’elle lui en voulait de ne pas l’avoir laissé les accompagner à Brys, après tout, Tanwen savait qu’elle n’avait rien à y faire. Mais la froideur avec laquelle il lui avait répondu et son regard réprobateur lui avaient fait l’effet d’un choc. Après toutes ces semaines à s’entraîner, elle pensait s’être enfin rapprochée du guerrier exigeant et austère, mais visiblement, il n’en était rien.
Alors qu’elle ruminait sur sa paillasse, elle entendit de l’agitation dans la cour. Se précipitant à l’extérieur, elle vit justement le groupe de Minos pénétrer dans l’enceinte du bâtiment. Voulant l'éviter, elle se précipita vers Luke pour obtenir des nouvelles :
— Alors, que fait-on ? La reine ne va quand même pas nous condamner à mort ?
— Non, tout est arrangé, dit Luke en souriant. Je ne suis pas certain qu’elle ait cru notre histoire, mais le roi Éléon a fini par accepter. On a carte blanche pour arrêter Ignace et Lucio.
— Ce n’est pas vrai ? Vraiment ?
Elle n’y croyait pas, cela lui semblait impossible. Pourtant, Luke hocha la tête en gardant son sérieux. Elle allait enfin pouvoir se débarrasser des Kléptars qui terrorisaient son quartier depuis trop longtemps.
— Quand passons-nous à l’action ? Demanda-t-elle pleine d'impatience.
— Je l’ignore, mais l’on ne devrait pas tarder, ils doivent sûrement déjà savoir que l’on est de retour.
Elle chercha Minos du regard pour lui poser la question elle-même, mais Balwin et lui avaient déjà disparus.
— Et pour Lux ? Ont-ils dit quelque chose ?
Luke secoua la tête.
— Rien. Je crois que Minos aimerait bien la sauver, mais il ne veut sûrement pas manquer une occasion pareille de se débarrasser d’Ignis.
Elle interrogea encore son compagnon sur ce qu’ils avaient trouvé à Brys et Luke lui demanda en retour comment allaient les blessés. Ce n’est qu’en fin de journée que Minos les rassembla tous dans la cour pour leur expliquer comment ils allaient procéder.
— Cette nuit, un premier groupe ira au temple de la Flamme avec moi et des soldats de la couronne pour arrêter Ignace et les Adorateurs. Grâce à une carte détaillée que nous a fournie la Matriarche des Enfants de Pyrel, un autre groupe commandé par Balwin s’infiltrera à la Coupe pleine et chez d’autres établissements des Kléptars. Dans les deux cas, nos objectifs sont la capture d’Ignace et de Lucio. Il faudra agir vite et frapper fort si l'on souhaite profiter de l'effet de surprise.
Il marqua une légère pause en jetant un regard attentif aux alentours puis reprit, à demi-mot :
— Officiellement, la reine Théa le veut vivant, mais si l’occasion se présente, l’on se débarrassera d’Ignis ce soir.
— Comment allons-nous vaincre Ignis sans le médaillon ? Demanda l’un d’entre eux.
— Cela sera compliqué, en effet. Il serait préférable de l’enfermer le temps que le groupe de Balwin trouve l’amulette. Il n’aura pas d’autre choix que de se laisser faire s’il souhaite maintenir sa fausse identité.
— Et s'il décide de ne pas se laisser faire ?
— Dans ce cas, il nous faudra l'y forcer.
— Et si le médaillon a été détruit ? Ou bien peut-être que Lucio l’a donné à Ignis ?
— Et bien dans ce cas, il nous faudra faire sans.
Plusieurs soupirs de dépit et des regards inquiets parcoururent l’assemblée.
— Allons ! Ce n’est pas le moment de flancher, pas après être arrivé aussi loin. Souvenez-vous de ce que nous a dit Kléo il y a deux ans après Silos. Ignis reste un homme avant tout et lorsqu'il est blessé, il saigne comme chacun d'entre nous. Un coup d’épée bien placé pourra en venir à bout. Et puis, la matriarche ainsi que plusieurs prêtresses de Pyrel nous accompagneront pour assurer notre sécurité et contenir Ignis du mieux qu'elles pourront.
— Si Lux était là, elle pourrait le vaincre, répondit un Brûlé juste devant Tanwen. Son arme viendrait à bout de ses flammes sans problème.
— Et je suis certain que si Lux était là, elle dirait exactement la même chose. Ne vous laissez pas impressionner par sa magie et faites exactement ce pourquoi vous êtes ici aujourd’hui. Cette cause qui est au fondement de notre Ordre et pour laquelle tant des nôtres ont donné leur vie. Chacun d'entre vous vient de royaumes éloignés ou de villes et villages perdus de l'autre côté du monde. On a traversé des contrées inexplorées et des régions inconnues jusqu'à ce que nos pas nous mènent jusqu'à Dérios. Le dénouement est proche et ce soir, plus que n'importe quel autre, nous avons rendez-vous avec notre destin. Dans les flammes, nous mourrons !
— Dans les flammes, nous renaîtrons ! Scandèrent tous en cœur les Brûlés.
Malgré son discours, Tanwen sentit que le moral n’y était pas vraiment. Personne ne remettait en cause les directives de Minos et tous reconnaissaient en lui un chef de qualité doublé d'un guerrier hors pair. Mais il ne dégageait pas la même aura naturelle de confiance qu’avait Lux que n’importe qui était prêt à suivre aveuglément. Il donna encore quelques instructions, puis il énonça la constitution des groupes. Tanwen fut surprise d’apprendre qu’elle n’était pas dans celui chargé d’arrêter Lucio. Minos l'assignait au sien qui devait se rendre au temple des Adorateurs. Après le rassemblement, elle profita d’un court instant de battement pour l’interroger face à face.
— Pourquoi ?
— Parce que tu n'es pas prête, répondit-il machinalement comme s'il s'attendait à ce qu'elle vienne se plaindre.
— Je connais la Coupe pleine comme ma poche. J’ai grandi dans le quartier des Tisserands et j’ai travaillé pour les Kléptars durant plusieurs années. Que te faut-il de plus ?
— Je ne nie pas tes connaissances, mais tu es encore trop impulsive. Je ne peux pas risquer que cette mission échoue parce que tu n’as pas réussi à garder ton sang-froid.
— Dois-je te rappeler que si j’ai rejoint l’Ordre, c’était avant tout pour me débarrasser de Lucio. C’est moi qui dois être dans ce groupe !
— Ça aurait été le cas si tu avais écouté mes enseignements. Mais qu’as-tu fait durant toutes ces semaines, si ce n’est charger tête baissée ? Le jour où tu prendras cela au sérieux, alors peut-être que je te ferai confiance.
— Très bien, dit-elle.
Tanwen recula de quelques pas et dégaina son arme devant Minos. C’était l’épée qu'Hilda lui avait donnée avant de trépasser, un glaive long de bonne facture avec une lame argentée et une garde en bois noire.
— Range ton arme, je n’ai pas le temps pour ces enfantillages, répondit Minos.
— Je ne t’en laisse pas le choix. Si tu gagnes, j’accepterai ta décision, mais si je l’emporte, tu me laisseras arrêter Lucio moi-même.
Minos soupira, mais voyant que Tanwen ne le laisserait pas partir sans combattre, il dégaina son arme.
A la nuit tombée, les Brûlés se rassemblèrent de nouveau dans la cour après avoir vérifié une dernière fois leur équipement. Des soldats de la couronne étaient là également pour participer avec eux aux opérations. Au bout de quelques minutes, les hommes sortirent de la caserne et se séparèrent dans la nuit. Le groupe de Minos prit la direction du grand temple des Adorateurs.Tanwen les suivait en trainant des pieds. Elle maugréait encore en ressassant la cuisante défaite que lui avait infligée Minos un peu plus tôt dans la journée. Mais elle tint parole et les accompagna en faisant son possible pour cacher son mécontentement.
Ils arrivèrent à un croisement où les attendaient Elinora ainsi qu'une poignée de prêtresses de Pyrel. Au départ, Tanwen ne l’appréciait pas, comme elle n’appréciait aucun représentant religieux de manière générale. Mais elle devait admettre qu’elle avait fait preuve de courage durant la bataille du tertre blanc et que sans son aide, ils n’auraient jamais pu tenir toute la nuit. Minos échangea quelques mots avec elle, puis le groupe reprit sa route. Une fois, le temple en vue, une partie des hommes se dispersèrent pour encercler le bâtiment tandis que les autres se positionnèrent devant les lourdes portes de l'entrée. Une fois que tout le monde fut bien en place, Minos donna l'ordre d'entrer.
Bien que la nuit fût plutôt chaude, l’intérieur du temple était suffocant. Ils remontèrent un grand hall désert plongé dans la pénombre et débouchèrent dans une cour au centre de l’édifice. Au milieu de celle-ci, dans un immense brasero, brûlait un brasier effroyable. Des prêtres s'affairaient autour de ce dernier. Comme pris dans une sorte de transe, ils s’activaient de part et d’autre pour l’alimenter sans répit. Quelques-uns remarquèrent leur présence et furent d’abord surpris, puis irrités de voir ainsi des intrus venir interrompre leur labeur.
— Où est Ignis ! Cria Minos en agrippant par la tunique l’un des prêtres et en le menaçant de son glaive.
— Vous n'avez rien à faire ici, répondit l'homme. Partez immédiatement et, si Pyra le veut, elle oubliera ce fâcheux incident.
Nullement impressionné, Minos le poussa violemment en arrière si bien qu’il manqua de peu d’atterrir dans les flammes. Les soldats prirent possession des lieux et fouillèrent les alentours, ignorant les cris de protestations des Adorateurs. Quelques prêtres tentèrent bien de résister, mais ils furent rapidement maîtrisés par les Brûlés ou les soldats de Dérios. Tanwen suivait le mouvement, même si elle n’avait qu’une envie, sortir le plus vite possible. Au-delà de la chaleur écrasante et de l’air vicié par l’encens et diverses substances qui lui montait à la tête, elle ressentait un certain malaise indescriptible à rester plus longtemps dans cet endroit. Une sorte d'aura suffocante qui lui compressait la poitrine et qui poussait son esprit à lui crier de s'enfuir.
Tous les prêtres furent rassemblés dans le hall où la chaleur était plus supportable. Minos échangea quelques mots, l’air inquiet, avec le commandant des Déris avant de se retourner.
— Où est-il ! ? Cria-t-il de nouveau à l’attention de leurs prisonniers.
— Nul besoin de violenter mes prêtres, ils ne font qu’accomplir leur fonction.
Tous se retournèrent en surprise et découvrirent Ignace qui se tenait quelques mètres derrière eux, accoudé contre une colonne de l’édifice. Tanwen ne comprenait pas comment personne n’avait pu remarquer sa présence plus tôt. Minos cria aussitôt un ordre et les Brûlés se positionnèrent en arc de cercle autour de lui en brandissant leurs armes. Cela ne semblait pas l’affecter, car il continuait d’afficher un air calme et serein.
— Enfin, tu oses te montrer, lui lança Minos en serrant son glaive entre ses mains.
— Ma foi, je n’ai jamais essayé de me cacher. Je pense que dame Elinora ici présente peut en témoigner.
La prêtresse ne répondit pas, se contentant de lui lancer des regards méfiants.
— C’est terminé, Ignis, continua Minos. La reine Théa a demandé ton arrestation et ce n’est qu’une question de temps avant que l’on ne mette la main sur Lucio et sa clique. Tu ne ravageras pas cette cité.
— Je vois que la demi-déesse n'est pas là. Auriez-vous rencontré quelques problèmes en chemin ?
Demi-déesse ? S’étonna Tanwen. Est-ce qu’il veut parler de…
— Lux nous rejoindra très bientôt, mais nous n’avons pas besoin d’elle pour te vaincre.
Ignis laissa échapper un sourire sadique et Tanwen sentit son sang se glacer dans ses veines. Ce type n’était décidément pas normal, il dégageait une aura oppressante qui suffisait à tenir en respect tous les hommes autour de lui. Pourtant, il leva les mains en l’air en guise de soumission.
— Très bien, dit-il. La reine souhaite me faire prisonnier, alors allez-y. Je suis certain qu’il s’agit d’un malentendu qu'elle ne saura tarder à dissiper.
Tanwen ne s’attendait pas à cela. La mission de l’Ordre était de le tuer, pas de l’emprisonner. Ils étaient beaucoup plus nombreux, qu’est-ce qui l’empêcherait de se jeter sur lui et de le transpercer avec son arme ? S’il était réellement mortel, cela devrait régler tous leurs problèmes. Alors qu’elle réfléchissait à cette éventualité, elle croisa son regard un bref instant. Elle sentit le poids de celui-ci la pétrifier sur place. Pour la première fois, depuis longtemps, elle ressentait de la peur. Pas celle qu’elle avait ressentie lorsque Lucio lui avait demandé de tuer Kléo. Non, de la vraie terreur. D'un rapide coup d'œil, elle vit que les autres Brûlés n'en menaient pas large et que les armes de plusieurs d'entre eux tremblaient dans leurs mains. Personne ne l’arrêta lorsqu’il s’avança calmement jusqu’à se retrouver devant Minos.
Les deux se fixèrent pendant quelques secondes puis, sans détourner les yeux, Minos demanda à ce qu’on lui apporte une paire de menottes. Ignace lui tendit ses bras et se laissa tranquillement emporter à l’extérieur sous la supervision des Brûlés.
Il fut enfermé dans une cellule des prisons de Dérios. On choisit celle la plus isolée et dans une aile du bâtiment facile à bloquer en cas de tentative d’évasion. Des Brûlés devaient constamment le surveiller et Elinora avait autorisé à ce qu’une prêtresse de Pyrel soit présente à leurs côtés en permanence. Les autres prêtres du Brasier furent également emprisonnés, mais en prenant des précautions moindres. Après que Minos se soit assuré une énième fois que tout était sous contrôle, ils partirent en direction du point de rendez-vous pour y retrouver le groupe de Balwin. Ces derniers étaient en retard et ce n’est qu’à l’aube qu’ils arrivèrent en traînant une bande de malfrat accrochée à des chaînes. Tanwen reconnut plusieurs visages, mais pas celui qui l’intéressait tant.
— Êtes-vous parvenu à attraper Lucio ? Demanda Minos au vieux général.
Balwin secoua la tête.
— Malheureusement, non, répondit-il. Ce rat n’était présent dans aucune de nos cibles. C’est comme s’il était au courant de notre plan en avance. On a quand même pu arrêter plusieurs de leurs membres et la ville se portera mieux désormais sans ces ordures dans la nature. Ils avaient également une quantité impressionnante d’explosifs. Nul doute qu’ils préparaient encore un sale coup.
— Et pour le talisman des Tefras ?
Cette fois, ce sont les Brûlés de son groupe qui secouèrent la tête.
— On a bien trouvé plusieurs talismans, mais aucun d’entre eux ne ressemblait à un objet magique, dit Luke.
En même temps qu’ils parlaient, Tanwen observait les prisonniers. Son regard s’arrêta alors sur l’un d’entre eux qu’elle ne connaissait que trop bien.
— S’il y en a un qui peut vous renseigner sur Lucio ou le talisman, c’est peut-être celui-là, dit-elle en pointant Boris du doigt.
Minos le remarqua et s’exclama :
— Je me souviens de toi ! Tu étais chez ce forgeron. Comment peux-tu être encore en vie ?
Boris éclata alors de rire.
— Ton ami était trop lâche pour finir le travail, voilà pourquoi. Mais ne t’en fais pas, je m’en suis occupé tout comme je m’occuperai bientôt d’elle, dit-il en tournant la tête dans la direction de Tanwen.
— C’est donc toi qui as tué Kléo ?
— Ce minable ? Oui. Tu aurais dû voir la tête de la gamine lorsque je lui ai tranché la gorge.
Minos s’approcha et le frappa violemment au visage.
— Mettez celui-là dans une cellule à part. Je m’occuperai personnellement de le faire parler, dit-il au général. Quant au talisman, nous allons continuer les recherches. Lucio doit avoir pris conscience de son importance et il doit faire tout son possible pour nous empêcher de mettre la main dessus.
Balwin ordonna de tous les enfermer. Une fois cela fait, Tanwen et la plupart des Brûlés s’en retournèrent à leur caserne.
Chapitre intéressant qui continue la progression des précédents.
Lux : demi déesse, okkkkkk (pas vu venir celle-là ahaa)
Tanwen qui recherche à faire ses preuves, à vouloir tout faire, elle a un côté encore enfantin par moment, je sais pas si c'est voulu.
Y a juste le moment où Tanwen défie Minos. Alors je comprends que tu veuilles pas faire un énième entrainement et je pense que tu as raison mais j'ai trouvé la coupure abrupt. Peut-être ajouter une ligne ou ajouter qu'elle a perdu au début de la phrase d'après, qu'elle est frustrée ou autre :) Une suggestion aha
Sinon comme j'ai dit début de chapitre intéressant à voir la seconde partie :)
Les retours :
"Ce n’est pas vrai ? Vraiment !" -- toujours le soucis de ponctuation ahaa plutôt mettre un point d'interrogation.
"Des prêtres s'affairent autour de ce dernier." -- "s'affairaient" je pense.
"Tanwen suivait le mouvement, même si elle n’avait qu’une envie, sortir d’ici le plus vite possible" -- j'aurais plutôt mis : "qu'une envie : sortir d'ici le plus vite possible"
"S’il en a un qui peut vous renseigner sur Lucio ou le talisman" -- 'S'il y en a un"
Je continue :)
Concernant Lux, disons que ça suit la logique que si des individus croient qu'une autre personne est un dieu, qu'est-ce qui empêcherait un mortel d'en devenir un. Alors bien sûr, son pouvoir n'est nullement comparable avec celui de Pyra ou Pyrel, mais comme c'était une sorte d'icône dans sa tribu d'origine, elle transcende légèrement son côté humain. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle a pu se battre contre Ignis dans le tome 1. Pour Tanwen, je pense que tu as raison. J'ai un peu trop grossi le trait par moment, ce qui la fait un peu passer pour une enfant. Après elle reste n'a pas encore la vingtaine et reste bien plus jeune que Minos. Enfin, pour la transition brutale, c'est voulu afin de créer un effet "comique". Tanwen veut l'affronter de nouveau mais l'écart est tel qu'elle se fait rétamer.
Merci pour tes précisions. Ça marche j'avais pas vu l'effet en "comique" ahaa
Pour Lux j'avais un doute 🙃
A plus !