Cairo - KAROL G, Ovy On The Drums
Externe
La musique pulsait à ses oreilles, sa tête balançait lentement. Dieux que ça faisait du bien. Elle aimait ses amies plus que tout au monde, elle leur était reconnaissante mille fois mais sa sociabilité trop longtemps utilisée la rendait irritable. Elle devait reconstruire sa bulle en faisant ce qui la constituait et les notes qui coulaient dans ses écouteurs en faisaient partie. Un sourire léger ornait ses lèvres, insonorisant le monde. Elle percevait ce qui l'entourait du coin de l'œil. Sa meilleure amie en train de faire sa croziflette et l'autre en train de faire des TikTok pendant qu'elle était au fond du canapé, dans le coin, à écrire sur son téléphone. Elle s'était résigné à cette idée en remarquant qu'aucune feuille de papier et qu'aucun crayon n'était présent dans ce petit appartement qu'elles prenaient plaisir à habiter depuis plus de trois jours.
Elles en oubliaient déjà le quotidien, ne pensant qu'à elles et aux souvenirs qu'elles étaient en train de se graver à jamais dans leurs esprits. Jamais Léna n'aurait pensé que ce bol d'air frais lui ferait autant de bien, et elle ne saurait jamais comment les remercier pour tout cela. Andy Black pulsait puissamment dans ses oreilles. Ses doigts tapaient sur le clavier numérique au rythme de la mélodie qui tapait ses tympans, Dieux qu'elle revivait.
Elle pensa furtivement à Julien et à ce qu'il s'était passé entre eux. Un ou deux baiser mais rien de sérieux. Elle n'avouera pas qu'elle ressentait quelque chose de plus fort que ça pour lui. Il y a de l'attirance, c'est indéniable, mais de l'amour ? Elle ne le pensait pas. Honnêtement, elle ne voulait pas y penser davantage. Tout ce que Léna voulait, là, tout de suite, c'était de profiter des vacances qui leur étaient présentées. Les premières qu'elles s'offraient et rien ne pourrait gâcher ça. Elle aviserait quand elle sera de retour chez elle.
Ce chapitre plus tranquille du pdv de Léna permet d'en apprendre un peu plus sur ce qu'elle pense. Elle a effectivement des sentiments pour Julien, mais ça a surtout l'air fondé sur l'attirance physique pour l'instant.
Mes remarques :
"Dieux que ça faisait du bien." c'est volontaire de mettre au pluriel ?
"Elle n'avouera pas qu'elle ressentait" -> n'avouerait ? (dans un récit au passé, on utilise plus le conditionnel)
"Il y a de l'attirance, c'est indéniable, mais de l'amour ?" -> Il y avait de l'attirance, c'était indéniable (concordance des temps)
Un plaisir,
A bientôt !
Oui c'est normal que ce soit au pluriel, ce sont ses croyances ahah
Merci à toi <3
Par contre, la fin, sur l'attirance entre Julien et Léna, attise trop ma curiosité, boudu ! Je veux tellement en savoir plus ! Oui je sais, il faut que je sois patiente ahah
Pour te répondre Iris d'Esten, je pense que dans ce passage, UneXtoile parle des filles présentes mais également de Léna, enfin si j'ai bien compris ahah
Merci à toi <3
Oh que oui, je pense être toujours aussi enjoué !
Je ne suis pas sur d'avoir bien compris un passage :
"Elles en oubliaient déjà le quotidien, ne pensant qu'à elles et aux souvenirs qu'elles étaient en train de se graver à jamais dans leurs esprits."
Est-ce qu'on parle seulement de Léna ou bien de toutes les filles présentes ?
En tout cas, hâte de continuer à lire !
Merci pour ton commentaire <33