— Tirez !
La corde céda et le cadre en bois de la baliste se brisa, envoyant le projectile piteusement s’écraser dix mètres plus loin. Un long silence parcourut l’assemblée de nobles, officiers et généraux venus assister à la scène. Tous se regardaient l’air amusés alors que l’engin de siège s’effondrait dans un terrible fracas au milieu de la cour. Sirius se leva alors de son tabouret en bois et déclara :
— Eh bien, messieurs, c’est assurément avec cette nouvelle arme que l’on régnera sur tout le continent.
L’ingénieur responsable de ce fiasco accourut aussitôt afin de s’adresser aux spectateurs alors que ses assistants essayaient tant bien que mal de remonter la baliste.
— Bon, hum… Il y a eu un léger imprévu, mais vous avez compris le principe, la torsion de la corde fait que le projectile...
Sirius l’arrêta d’un geste de la main.
— Je n’ai pas le temps pour les détails techniques. Dites-moi simplement en quoi ce prototype serait-il plus performant que les onagres que nous utilisons déjà.
— La portée et la précision de cette arme sont inégalables, votre honneur. Elle peut embrocher trois hommes à trois cent mètres sans aucune difficulté. Je travaille également sur une version miniature qui pourrait être transportée plus facilement, voire qui tiendrait dans les mains. Imaginez la puissance qu’auraient vos légions avec cette arme capable de transpercer n’importe quelle armure.
— Faites déjà en sorte que la version montée fonctionne la prochaine fois que vous convoquerez tous les généraux de Spyr. Je vous donne un mois pour parvenir à un résultat concluant. Passé ce délai, je devrai mettre fin à votre projet.
— Je vous remercie votre honneur.
Sirius lui tourna le dos et s’en alla suivi de la majorité de l’assemblée, tandis que l’ingénieur cria quelques instructions à ces assistants paniqués.
Il était la Flamme de la Guerre de Spyr et un général de renom. Nombreux l’admiraient au sein de la population pour ses nombreuses victoires et l’armée lui vouait une obéissance aveugle. Il venait d’atteindre le sommet de sa carrière en se faisant élire Flamme alors qu’il n’avait encore que dans la vingtaine, un âge très jeune pour ce poste prestigieux. Si certains parmi l’aristocratie le craignaient ou l’enviaient de par son influence et son charisme, tous le respectaient. Nouvellement promu, Sirius avait entrepris une vague de réforme et de modernisation de l'appareil militaire. Mais ses progrès restaient pour le moins limités, à défaut de coûter cher au trésor de la République. Il devait se battre sans cesse contre les autres Flammes ou les sénateurs de Spyr afin de continuer à financer ses projets.
Arrivée au Palais des Flammes qui fut autrefois celui du roi Aurel, Sirius contempla la cité depuis un balcon surélevé. La vie battait son plein dans ce dédale de bâtiments à la toiture rouge vif si particulière. Les oriflammes de la salamandre, l’emblème de Spyr, flottaient aux vents aux quatre coins de la ville.
Son regard se porta sur l’immense aqueduc à moitié construit qui plongeait les habitations avoisinantes dans son ombre. C’était l’un des projets faramineux de l’ancien roi et la République n’avait pas jugé utile d’en financer le démantèlement en priorité. L’aqueduc trônait donc là, tel un vestige du passé rappelant aux Hommes le caractère précaire de leur nouveau régime face à la tradition ancrée dans le marbre de la Monarchie. Il faut dire qu’en vingt-cinq ans, les choses n’avaient que peu changé. Les nobles continuaient d’avoir leur train de vie habituel et les Spyriens s’étaient habitués à avoir trois monarques au lieu d’un seul. Les Adorateurs du Brasier n’avaient cessé en revanche de gagner en importance durant ces années, regroupant toujours plus de fidèles dans tout l’empire. Face à l’incertitude, les Hommes aiment se regrouper vers un repère stable.
Sirius posa son regard sur les magnifiques jardins à l’est de la cité. Encore un projet du roi Aurel que l’aqueduc devait justement venir alimenter en eau. Ne l’ayant jamais connu de son vivant et malgré toutes les histoires sur l’incompétence du roi, Sirius devait reconnaître qu’il avait du goût et qu’il savait y faire en termes d’aménagement. Les jardins, bien qu’inachevés et partiellement entretenus, s’étendaient sur plusieurs étages en une myriade de nuances colorées. Leur beauté offrait un cadre de vie très apprécié des habitants dans une cité entièrement faite de brique et de marbre.
Des cors retentirent au loin et une foule se massa devant les grandes portes de la ville. Une troupe de gardes entra dans la cité en rang serré avec un homme en son centre, saluant la foule depuis sa charrette. Sirius en déduisit que la Flamme de la Foi était de retour et qu’il ne tarderait pas à les rejoindre lors de la réunion du Conseil de ce soir. Sans attendre, il se dirigea vers ses quartiers afin de se préparer à l’entrevue.
La nuit venait juste de tomber lorsque Sirius arriva devant la porte du Conseil. Il fit un signe de tête aux gardes avant d’entrer dans la pièce. Le lieu du conseil se trouvait au sommet du palais sur une avancée surplombant toute la cité. Au milieu s’y trouvait une table en pierre ronde trouée en son centre où un brasero brûlait intensément. Sirius vit que Laris Aretius, la Flamme de la Plume était déjà installée. Il le salua avant de s’asseoir sur l’un des deux autres sièges vides autour de la table.
Laris avait dans la cinquantaine et revêtait sa toge blanche qu’il portait lors de toutes les cérémonies ou entretiens publics. Il était le chef de la famille Aretius, l’une des familles nobles les plus anciennes et les plus influentes de Spyr. Celle notamment qui avait grandement contribué à renverser Aurel et à instaurer la République. Sirius faisait quant à lui partie des Dometor, famille surtout influente au sein de l’armée et disposant d’une emprise politique bien plus faible sur la cité. Pour une raison que Sirius ignorait, son père et Laris se détestaient, ce qui ne manquait pas de compliquer toutes les tentatives de négociations avec ce dernier. Quelques minutes s’écoulèrent durant lesquelles les deux hommes n’échangèrent pas un mot jusqu’à ce que la Flamme de la Foi n’arrive à son tour.
— Pardonnez mon retard. Je reviens tout juste d’une escapade dans le sud et il me fallait me remettre du voyage, déclara Atrius en s’asseyant sur la dernière chaise de libre.
— Comment se sont comportés les nouveaux gardes du Palais ? Demanda Laris.
— À l’exception de quelques écarts, ils ont su remplir leur mission.
— Odric est un très bon instructeur, ajouta Sirius. S’il les a laissés vous escorter, c’est qu’ils y étaient préparés.
— Je n'en doute pas le moins du monde, répondit la Flamme de la Foi.
— Bien, déclara Laris. Nous allons donc pouvoir commencer. Comme vous le savez, les revenus du trésor sont en flux tendus dernièrement. Les deux activités nous coûtant le plus sont l’entretien des légions et la préparation des festivités religieuses de Novi-Fyr. Avez-vous des propositions ?
— Novi-Fyr est une fête importante pour les Adorateurs du Brasier et pour tous les croyants de la République. Je ne crois pas qu’il soit sage de l’annuler. En revanche, je ne peux en dire autant des fonds alloués à la recherche militaire, répondit Atrius en se tournant vers Sirius.
À peine arrivé et déjà au courant, pensa-t-il. Comme toujours, même à l’autre bout du continent, Atrius ne restait jamais bien longtemps sans être informé de ce qui se passait à l’intérieur des murs de Spyr.
— Disons que nous rencontrons de légers retards sur le fonctionnement de certains prototypes. Je donne encore un mois à notre équipe d’ingénieurs, mais soyez assuré que si les résultats sont concluants, ces nouvelles armes, nous donnerons un avantage certain sur le champ de bataille.
— Malheureusement, nous ne pouvons-nous permettre de perdre encore un mois dans des dépenses superflues alors que de nombreux habitants n’ont toujours pas de logement dans la cité. De plus, notre armée est déjà réputée sur tout le continent. Je propose donc de soumettre l’idée d’arrêter les recherches dès demain au vote du Sénat, annonça Laris.
— Je me dois de vous mettre en garde, cela fait longtemps que nos légions n’ont pas été confrontées à de véritables opposants. Qui plus est, ce prototype pourrait véritablement changer la donne et combler les manques en hommes et en équipement que nous subissons.
— Je rejoins le point de vue de Laris, aucune force n’est actuellement en mesure de s’opposer à nous. Seul Dérios peut tout juste défendre son propre territoire, jamais ils n’oseront lancer une campagne contre nous. Dès lors, à quoi bon maintenir des dépenses aussi importantes dans notre armée ?
Sirius voulut s’y opposer en rappelant le caractère belliqueux de la reine de Dérios, mais il se ravisa. À deux contre un, le choix passerait par le Sénat dans tous les cas. Ne voyant pas d’objections, Laris continua :
— Quant à Novi-Fyr, la fête sera maintenue. On annulera le traditionnel banquet d’union des sénateurs qui s’ensuit. De toute façon, tout le monde sait que ce n’est que de la poudre aux yeux.
— Je n’ai rien à y redire, déclara Atrius.
Sirius hocha la tête en signe d’approbation.
— Bien, le sujet est clos. En ce qui concerne ces deux gardes du Palais escortant l’émissaire religieux à Dérios, avons-nous des nouvelles de leur disparition ?
— Aucune pour l’instant, répondit Sirius. J’ai envoyé un détachement à leur recherche. Pour le moment, ils n’ont pas encore retrouvé leurs traces.
— Le nouvel émissaire est bien arrivé, confirma Atrius. Selon lui, les gardes ont disparu durant leur retour vers Spyr.
— N’étaient-ils pas censés rester à Dérios pour assurer sa protection ? Demanda Sirius.
— Il a vraisemblablement souhaité s’en séparer, ils le gênaient dans son recueillement. Ce qui est particulièrement compréhensible pour les avoir fréquentés moi-même durant plus d’une semaine.
— Soit. J’en toucherais deux mots à l’ambassadeur de Dérios demain dans la journée. Répondit Laris.
La discussion s’éternisa sur des sujets moins importants rythmant le bon fonctionnement de la cité. Sirius se contenta d’écouter la plupart du temps, en donnant son avis uniquement lorsque cela était nécessaire. C’était un homme d’armes, non un politicien, et il avait toujours du mal à supporter ces échanges mondains et ces discours à double sens. Après presque une heure de discussion, Laris conclut la réunion :
— Bien, je pense que c’est suffisant pour ce soir. N’oubliez pas demain matin la cérémonie de remise des capes des nouvelles recrues ainsi que la séance du Sénat dans la journée.
Sirius se leva, salua les Flammes et partit directement rejoindre ses quartiers. La nuit était déjà tombée depuis un moment lorsqu’il s’affaissa dans l’un des fauteuils de l’aile du palais qui lui était réservée. Il se sentait las et souhaitait simplement avoir la paix en profitant d’une bonne bouteille au coin du feu. Instinctivement, il se mit à tripoter le pendentif qu’il portait autour du cou. Il représentait une torche taillée de façon rudimentaire dans un morceau de bois. Sirius avait ce talisman depuis l’enfance et ne s’en séparait jamais, tel un porte-bonheur qui l’accompagnait en permanence. Il le rangea sous sa toge et se mit à regarder les flammes l’air absent.
Au bout de quelques minutes, le feu dans le foyer devint plus intense. Une bûche se rompit dans un craquement sec et les flammes doublèrent de volume. Elles continuèrent de grandir et de s’allonger en se tortillant pour sortir de la cheminée jusqu’à rejoindre le centre de la pièce. De là, elles grimpèrent et se mixèrent, prenant peu à peu une forme humanoïde. Le feu inondait la pièce de lumière en attirant à lui les flammes de la cheminée, mais également des bougies et des torches avoisinantes. C’est uniquement lorsqu’il eut fini de toutes les aspirer qu’il s’éteignit subitement et qu’une femme magnifique en émergea. Son visage ne portait aucune ride, aucune imperfection. Sa chevelure rousse flamboyante lui descendait jusqu’au bas du dos et elle ne portait en guise de vêtement qu’une fine robe rouge en lin. N’importe quel homme d’Elanor ne pouvait que s’émerveiller devant pareille beauté. Pourtant, ses traits fins, son visage si lisse et sa posture grandiose dégageaient un sentiment étrange de froideur. Elle était parfaite, trop parfaite. Tant est si bien qu’elle ne laissait pas transparaître une once de chaleur humaine, comme pour indiquer aux plus audacieux que cette beauté glaçante n’était pas de ce monde. Elle ralluma le feu dans le foyer d’un geste de la main, puis fit quelques pas d’une démarche assurée en se dirigeant vers Sirius qui se leva de son fauteuil.
— Grande Pyra, déclara-t-il en s’inclinant.
— Allons ! Ce n’est pas la première fois que nous nous voyons, tu n’es pas obligé d’être si formel à chaque rencontre, répondit Pyra en souriant. Reste naturel, je préfère ça au ton obséquieux ou soumis de certains de tes semblables.
En effet, c’est depuis qu’il avait commencé à occuper le poste de Flamme que la déesse venait le voir en personne. Sirius n’avait jamais été très croyant, mais il avait bien failli tomber à la renverse lors de leur première rencontre. Désormais, il s’était plus ou moins habitué à sa présence fortuite.
— Comme vous voudrez. Et donc, que me vaut votre visite ce soir ?
— Rien de bien urgent, je viens simplement voir comment se porte la grande Flamme de la Guerre.
— Vous aimez ce titre, n’est-ce pas ? Dit-il en souriant.
— Je ne peux pas dire que cela me déplaise, en effet, bien qu’il sonne un peu prétentieux.
— Je dois dire que je ne comprends toujours pas ce que vous attendez de moi.
En même temps qu’elle parlait, Pyra récupéra un pichet de vin et en remplit deux verres. Elle tendit l’un à Sirius qui le prit puis alla s’asseoir sur un second fauteuil face à lui.
— Tu es l’un des dirigeants du pays qui me vénère et là où se trouve le centre de ma foi. Il n’y a rien de surprenant à ce que je vienne prendre des nouvelles.
— N’êtes-vous pas capable de voir tout ce qui se passe à Spyr ?
— Je peux voir beaucoup de choses, en effet, mais même le pouvoir d’une déesse n’est pas illimité, Sirius. Et puis, c’est bien plus divertissant de rendre visite à mes merveilleux sujets.
— Vous devriez aller voir Atrius dans ce cas, je pense qu’il serait plus qu’enchanté de votre présence.
— Et pourtant, ce n’est pas Atrius que je suis venue voir ce soir.
Pyra but son verre d’un trait et commença doucement à faire tourner son doigt sur le rebord de celui-ci.
— Vois-tu, j’attends beaucoup de toi. J’ignore quel sera ton avenir ni même tes prochaines décisions, mais je sais que tu accompliras de grandes choses. Tu peux me considérer comme un guide, ou une aide lors de tes choix difficiles.
— Et pourquoi m’aidez-vous ? Qu’avez-vous à y gagner ?
— Ce que chaque divinité souhaite le plus au monde, répondit Pyra en le regardant droit dans les yeux. Que ma foi prospère, que ma religion s’étende et que mon nombre d’adeptes grandisse. Rien de plus compliqué, et j’ai bel espoir de compter sur toi pour y arriver. N’est-ce pas Sirius ?
Elle avait prononcé son prénom lentement, presque en le susurrant, et elle le fixait intensément du regard. Sirius avait connu des adversaires coriaces et des chefs de guerre charismatiques, mais jamais il n’avait subi d’aura à la fois si oppressante et envoûtante que lorsque Pyra s’adressait à lui.
— Bien sûr, répondit-il l’air embarrassé, en faisant son possible pour ne pas détourner les yeux.
— Excellent ! Malheureusement, il semblerait que mon temps ce soir soit déjà terminé, annonça-t-elle en désignant la porte de la main. Nous nous reverrons, sois en certain.
Pyra se divisa en un paquet de flammes qui regagnèrent aussitôt leurs positions initiales aux quatre coins de la pièce. Sirius se leva et alla ouvrir les portes de l’appartement. Il tomba nez à nez avec une domestique qui fit un pas en arrière, paniquée.
— Vo...Votre Altesse, la Flamme de la Plume m’a chargé de vous informer que la réunion du Sénat de demain a été avancée. Elle se tiendra dans la matinée après la cérémonie, déclara-t-elle en bredouillant.
— Je vous remercie, vous pouvez disposer, répondit-il froidement.
La servante disparut sans demander son reste et Sirius soupira en refermant la porte. Tant que je resterais dans ce palais, je n’aurais jamais la paix, pensa-t-il en se demandant pour laquelle des dizaines de familles nobles de la ville cette espionne travaillait. Il ne comprenait pas ce que Pyra lui trouvait de si spécial pour qu’elle s’intéresse à lui. Pour le moment, sa présence le mettait mal à l’aise autant qu’elle le fascinait. Non content de devoir se méfier des nombreux domestiques du palais, il était maintenant surveillé par une divinité en personne. Il se servit un autre verre de vin avant d’aller s’allonger sur son lit en ruminant.
Le chapitre est assez lourd. Mais le monde continue de se construire et on comprend bien les enjeux pour Sirius.
l'arrivée de la déesse dans sa chambre est bien amenée. Rapide mais on sait déjà qu'on la reverra. Et savoir rapidement que la divinité n'est pas un mythe est pas mal.
Puis ensuite le fait qu'il soit surveillé et espionné. intéressant, on sent que le personnage va évoluer :)
Quelques suggestions : "Il y a eu un léger imprévu, mais vous avez compris le principe, la torsion de la corde fait que le projectile." Après Sirius le coupe, peut-être mettre "..." à la fin pour pas couper avec un point final et insinuer qu'il n'a pas eu le temps de finir.
"Odric est un très bon instructeur, ajouta Sirius. S’il les a laissés vous escorter, c’est qu’ils y étaient préparés.
— Bien, déclara Laris." j'ai trouvé qu'on passe très vite de la réponse de Sirius au "Bien" de Laris, peut-être juste ajouter "passons ce sujet" ou ajouter une phrase, voir un langage corporel.
"À peine arrivé et déjà au courant, pensa-t-il. Comme toujours, même à l’autre bout du continent, Atrius ne restait jamais bien longtemps sans être informé de ce qui se passait à l’intérieur des murs de Spyr." En l'état c'est incorporé à la phrase d'Atrius. je la mettrais juste en dessous pour qu'on comprenne bine que c'est Sirius qui pense (même si on le comprend) et pour aérer le texte :)
Voilà je continue :)
Ce chapitre est effectivement plus lourd, mais tu lui as incorporé de bonnes idées. Comme par exemple, le fiasco du prototype. C’est la première fois que je vois de l’humour dans tes textes. L’arrivée de la déesse dans les flammes, top !
Voilà la fameuse Pyra, une déesse certainement bien badasse. C’est ce personnage qui te fait penser à ma gentille sorcière. Je suis très curieux de savoir ce qu’elle vaut. Tu attises ma curiosité !
Hâte de lire la suite !
Zao