Trois semaines avant l'accident de Justin Cruz
Les petits pois formaient des cercles concentriques dans l’assiette d’Halima, les carottes, des flèches orangées sur les côtés, et les champignons occupaient le cœur de l’œuvre.
L’enfant regarda son tableau avec ravissement et piqua une carotte avec sa fourchette d’un geste décidé. Elle porta à sa bouche le légume et le recracha presque aussitôt avec une grimace de dégoût. Beurk. Non, cet aliment ne lui plaisait pas du tout. Elle testa les petits pois et les champignons et en vint à la même conclusion. Les légumes roulèrent sur le sol en damier noir et blanc. Halima, dans un soupir, posa sa tête sur ses mains et fixa le mur derrière son frère. La moquette beige terne et tâchée témoignait de l’aspect vétuste et démodé de l’appartement. Plus tard, lorsqu’elle serait danseuse étoile, elle achèterait une belle maison à ses parents.
— Tu as fini, habiba ? demanda sa mère de la cuisine.
L’enfant se renfrogna.
— J’aime pas. l’informa-t-elle.
Sa mère entra dans la pièce.
— Ah non, Halima. Kouli chouia ! Tout de suite, allez ma fille. Choufi ton frère, il ne fait pas de caprices, lui.
La petite fille contempla le bol jaune en plexiglas dans lequel mangeait Malik. Aucune trace de nourriture.
— Mais j’aime pas, insista-t-elle en détruisant avec le plat de sa fourchette le reste des légumes.
Malik se mit à rire en la voyant faire et chercha d’autres aliments des yeux pour l’imiter.
Sa mère étouffa quelques jurons en arabe et attrapa les poignets de sa fille au vol pour stopper son action.
— Si tu manges pas, pas de danse. Allez, benti !
Halima lui lança un regard courroucé. Elle ne voulait pour rien au monde manquer son cours de danse. Elle soupira et se força donc à engloutir les horribles aliments en exagérant les mimiques de mastication.
— Voilà, là, c’est bien ! apprécia sa mère presque fière.
Halima s’arrêta brusquement de manger. Elle devint blême et fut saisie d’un haut-le-cœur. Sa mère la dévisagea, exaspérée. L’enfant se leva d’un bond et se précipita aux toilettes où elle vomit ce qu’elle venait à peine d’ingurgiter. Tout de suite, elle se sentit mieux. Elle n’avait pas besoin de ces satanées carottes dans son corps.
Lorsqu’elle ressortit, sa mère s’occupait de son petit frère.
— Malik ! Arrête de bouger ! Stop, saffi ! Halima, ton sac ? Il va se faire tout seul ? Tu te rappelles qu’après la danse c’est baba qui vient te chercher ? Malik ! Non, pas le collier… Donne-moi ton pied !
Halima se mit à sautiller de joie, ignorant l’état d’énervement de sa mère.
— Oui, super ! Baba vient nous chercher ! Il m’emmènera au Macdonald !
Les yeux de Malik pétillèrent comme des morceaux de sucre dans un marc de café.
— Non ! Il sera fatigué, répliqua sa mère.
La petite fille avait déjà disparu dans sa chambre en râlant. Elle attrapa un sac où elle fourra ses vêtements de danse, puis se figea devant son miroir et releva délicatement ses longs cheveux noirs et frisés pour les nouer en un chignon bien serré. Sa mère les lui lissait seulement lors des galas, à son grand désespoir. Elle ajouta quelques épingles pour consolider l’ensemble et vaporisa un zeste de laque. Parfait. Elle releva élégamment le menton et s’envoya un compliment. Elle allait impressioner tout le monde ce soir. Elisabeth allait être folle. Elle jeta un coup d’œil à sa montre et s’affola.
— Mama ! C’est l’heure ! Je ne veux pas être en retard ! hurla-t-elle en ramassant ses affaires et en sortant comme une furie de la chambre qu’elle partageait avec son frère. Elle quitta l’appartement et se mit à frétiller d’impatience sur le palier.
— Tssenay Halima ! s’exclama sa mère en la rejoignant. Une fois la porte refermée, l’enfant se mit à dévaler les escaliers. Elle s’arrêtait parfois pour esquisser des mouvements de danse. Ses doigts fins se levaient vers le plafond avec grâce, les pouces rentrés dans les paumes. Arrivée à la dernière marche, elle se mit sur la pointe des pieds puis plia les jambes et sauta dans les airs.
Elle tournoya et se rétablit avec un équilibre parfait sur le pavé de l’entrée principale. Malik applaudit de ses petites mains boudinées.
— Bravo ! babilla-t-il.
— Aji, Halima. Dépêche-toi !
Ils traversèrent le parking et pénétrèrent dans le véhicule.
À mesure que la distance jusqu’à son club de danse diminuait, l’excitation gagnait de plus en plus Halima. Le concours des petits rats de Paris approchait. Elle comptait être sélectionnée pour le stage d’un an puis être admise à l’école de l'Opéra Garnier. Plus que quelques mois d’entraînement avant les auditions. Son cœur en trépignait d’avance. Le seul problème résidait dans le coût de la scolarité : plus de trois mille euros l’année pour l’internat. On lui avait dit qu’elle pourrait avoir une bourse, mais il faudrait remplir beaucoup de papiers et elle doutait que ses parents aient le temps et les connaissances pour réaliser ces démarches.
La voiture s’arrêta. Halima sortit en trombe du véhicule — sans même dire au revoir —, ses ballerines précieusement dans les mains. Elle courut jusqu’à l’atelier de danse. Des effluves citronnés et de cire d’abeille, caractéristiques des nettoyants utilisés pour les murs et les tapis du club, l’accueillirent.
Elle pénétra dans les vestiaires qui ressemblaient à une véritable ruche où les danseuses de tous âges se croisaient, riaient et se changeaient.
Des musiques lointaines pulsaient dès que la porte de la pièce s’ouvrait ou se refermait. Halima posa ses affaires et lorgna la balance dans un coin de la pièce. Elle se déshabilla et, en sous-vêtements, monta sur le pèse-personne. Vingt-trois kilos pour un mètre trente-cinq. Pile poile ce que demandait l’opéra Garnier. Parfait. Elle sourit et fit quelques révérences joyeuses avant de sauter au sol. Elle sautilla jusqu’à son sac et enfila ses collants, son bustier, mit ses ballerines et se dépêcha de rejoindre la salle de cours.
Elle était l’une des dernières. Les élèves s’échauffaient en silence, sous le regard attentif de Mme Cho, leur professeure.
Halima alla retrouver ses amies puis étira et travailla ses muscles de la tête aux pieds. Son ventre gargouilla. Elle l’ignora.
Mme Cho mit de la musique et passa près de chacune de ses élèves pour corriger l’attitude, le port de la tête, les jambes insuffisamment tendues, les pieds trop mous.
Elle proposa à Elisabeth de servir d’exemple pour les arabesques. Halima ne put s’empêcher d’être jalouse. Pourquoi ne l’avait-elle pas choisie ? Un sentiment d’injustice prit racine dans son cœur. Elle avait répété ces figures toute la semaine…
La jeune fille fixa intensément le miroir, leurs reflets s’agitaient en cœur. Elisabeth devait bien peser quelques kilos de moins, ça se voyait. Est-ce la clé de la grâce ? Son corps semblait plus léger que le sien… Elle paraissait flotter dans les airs. Pourquoi ne dansait-elle pas comme ça ? Que lui manquait-il ?
Lorsqu’elle entendit le morceau de ballet, elle se força à chasser ces pensées futiles de son esprit .
La concentration était palpable dans la pièce. Les danseuses se rapprochèrent les unes des autres et commencèrent leur chorégraphie.
Elles se hissèrent ensemble sur les pointes. Leurs jambes, arrimées au sol, ressemblaient aux tiges des pissenlits : tendues, effilés, mais pourtant robustes. Leurs visages aux teints pâles rappelaient des boutons de rose et les tutus offraient aux spectateurs embusqués un délice de pétales. L’efflorescence se mouva comme un seul être, ondula, tournoya, avant de s’éparpiller, de s’envoler, les mains tendues tirant un fil invisible. Les paysages défilèrent et le cérémonial de la nature prit fin après quelques minutes.
Leur professeur les applaudit.
— Vous êtes bientôt prêtes. Je suis très fière de vous.
Elle fit signe à certaines des élèves de venir la rejoindre pour leur faire part de certaines erreurs. Halima se sentit faiblir. Sa vision devint floue, un voile d’encre obscurcit les alentours. Un bourdonnement désagréable tambourina à ses oreilles. Elle se rattrapa de justesse à Elisabeth qui l’aida à s’asseoir.
À genoux, elle calma son souffle, ferma les yeux.
— Tu vas bien, Halima ? lui demanda son professeur en lui tendant de l’eau et du sucre.
— Oui, oui, ça va, acquiesça-t-elle en avalant la sucrerie rapidement.
Elle prit de grandes inspirations et attendit que la friandise fasse son effet.
— J’aimerais parler à tes parents ce soir. Je te trouve de plus en plus maigre.
L’enfant paniqua. Hors de question que son professeur se rende compte que ses parents maîtrisaient mal le français, qu’ils n’étaient pas éduqués, qu’ils avaient à peine de quoi payer les cours de danse.
— Oh, ça tombe mal… Mon père est pressé ce soir. Un autre jour, madame ?
Son professeur hocha la tête. Halima se releva et prit la direction des vestiaires.
La balance l’attira comme un aimant et elle se pesa de nouveau. Son poids n’avait pas changé. Elle soupira et se rhabilla calmement. Les autres danseuses s’activèrent autour d’elle, lui posèrent des questions qui restèrent sans réponses. La fatigue et la faim la tiraillaient et son esprit ne pouvait penser à autre chose. Les vestiaires se vidèrent et Halima décida de sortir.
Son père l’attendait.
Sa silhouette élancée, un peu cabossée se découpait dans la lumière du réverbère. C’est en s’approchant de lui que la petite fille comprit que quelque chose clochait. Son père fixait l’horizon d’un air absent. Les rides de son visage semblaient exacerbées, ses épaules plus affaissées que d'habitude.
— Baba ? Est-ce que ça va ?
Il ne répondit pas, le visage crispé comme s'il s retenait de pleurer. Halima chercha son frère des yeux.
— Baba ? Fine Malik ? Il est où Malik ? Baba ! insista-t-elle.
Halima remarqua que les doigts de son père se crispaient autour d’une feuille de papier. L’enfant porta sa main contre le bras de son père et le secoua.
— Baba ! Il est où Malik ?
Elle croisa enfin ses pupilles aussi noires que la suie. Une détresse y brillait. De la fureur aussi. Jamais, elle n’avait vu son père dans cet état.
— Il est arrivé quelque chose de très grave, déclara-t-il.
Et cette fin de chapitre marche bien aussi !
Je suis déjà bien accrochée par ton histoire :D
On va la revoir, elle est très importante dans l'histoire ;)
"Je suis déjà bien accrochée par ton histoire :D" => c'est vrai ? Cool, ça me fait plaisir. J'espère que la suite continuera de te plaire !
Alors j'ai relu depuis le début pour me rafraichir la mémoire et j'ai aussi relu mes commentaires. Comme je suis d'accord avec moi-même, je n'en ai pas rajouté XD
Ceci dit, ma lecture de Sillages commence à remonter maintenant, mais je trouve ta plume plus maîtrisée dans L'obsession du papillon. Ou plutôt, je trouve qu'elle a plus de caractère. Peut-être est-ce dû au personnage d'Arthur et à son second degré ? En tout cas, je trouve que l'ironie te va très bien !
Ce chapitre, je le découvre. Le ton est plus dramatique mais le texte est tout aussi fluide et cette petite Halima au caractère affirmé est immédiatement attachante. J'aime beaucoup qu'on la suive dans sa vie quotidienne, qui comporte son lot de préoccupations, pas si enfantines que ça, d'ailleurs.
Quant à la fin, elle casse bien cette routine et, bien qu'on redoute ce que tu réserves à tes pauvres personnages, elle donne envie de tourner la page pour savoir ce qui s'est passé, donc job is done !
Des bisous !
Tant mieux si tu es toujours en accord avec toi-même XD
C'est rassurant ! Ahaha
C'est marrant ce que tu dis sur ma plume plus maîtrisée que dans Sillages, parce que je me prends carrément moins la tête sur les phrases et j'écris beaucoup plus vite que dans Sillages ! Mais c'est vrai que le perso d'Arthur doit jouer aussi :p
je suis contente que le nouveau personnage te plaise ! Cette petite est très importante dans l'histoire ! Tant mieux si la fin donne envie de savoir ce qui s'est passé^^
Merci pour ton com <3
Des bisous !!
J'ai noté quelques détails que j'ai trouvé bizarre et une ou deux coquilles.
- En arabe le "h" se prononce et du coup j'aurais écris "de Halima" plutôt que "d'Halima".
- Je n'ai pas compris l'allusion à la moquette : il y a de la moquette sur les murs ?!
- Que signifie "habiba" ? Pour moi c'est un prénom et du coup ça me fait bizarre juste après avoir découvert qu'elle s'appelle Halima.
- J'ai trouvé un peu lourd les détails sur les produits nettoyants, la description de l'odeur me suffisait. Idem pour les détails de sa garde robe de danseuse, rien d'inattendu ou de spécifiquement utile au récit, si ? J'y ai cherché du sens sans en trouver et cela m'a détourné de l'histoire.
- Il manque un "e" à "se retenait".
Bon, je file voir la suite (quitte à sauter des chapitres, tu sais comment je suis).
Bise !
En tout cas, si pour l'instant je n'ai pas changé les deux premiers chapitres avec le perso d'Arthur, j'ai un peu repensé sa trajectoire initiale donc je pense que le perso devrait un peu moins te soûler dans les chapitres à venir parce que j'ai un peu nuancer son comportement (bon, il a toujours des travers de la société patriarcale, hein, on va pas se mentir^^).
Tu as bien deviné pour l'âge d'Halima et de son frère :p
Je suis contente si tu trouves l'ambiance réaliste ainsi que les pensées d'Halima :).
Est-ce que je te spoile pour Malik pour éviter que tu souffres ?
Oui, il y a de la moquette sur les murs^^ hihi, mes parents en avaient avant et vu que l'histoire se situe dans les années 2000, ben je l'ai réutilisée^^ ahah.
Habiba signifie "ma chérie" en marocain (c'est ma meilleure amie marocaine qui m'a aidée à écrire ce chapitre)
C'est vrai que pour les nettoyants, on en a pas vraiment besoin, je vais l'enlever. Pour la tenue de danseuse, il faudrait que je le formule autrement pour que cela serve le récit.
Merci pour les coquilles !
"Bon, je file voir la suite (quitte à sauter des chapitres, tu sais comment je suis). "=> Ah oui c'est vrai XD
Bon après, avec cette histoire on est vraiment dans l'évolution de trois personnages (Carla, Halima et Arthur), et justement j'ai besoin de retours pour savoir si cette évolution est bien réalisée^^ ahah; En sautant des chapitres, je ne sais pas si tu verras bien l'évolution.
Mais bon, je vais pas lutter contre ta nature :p Mouah
Pleins de bisous volants <3
Je ne sais pas trop pour Malik, c'est vrai que si j'avais ton livre entre les mains, je serais déjà allée à la fin. Mais cela change aussi mon point de vue de lectrice. Si je connais l'histoire, je m'attache au style et à des détails comme l'évolution des perso, la chronologie, la cohérence des détails, etc. Si je ne connais pas l'histoire ou si je n'arrive pas à la deviner, je vais plutôt détecter les longueurs, les promesses non tenues, les émotions... Du coup, cela dépend aussi du type de critique que tu veux que je te fasse :-)
Je vais choisir de rester dans l'inconnu pour l'instant et je te demanderais si c'est insoutenable (mais comme je m'attends au pire...). Pour l'évolution de tes persos, j'essaierai de t'en dire ce que j'en pense au fur et à mesure, c'est noté. Même si je saute les chapitres, je reviens toujours lire les précédents ensuite ;-)
Ce nouveau personnage d'Halima est touchant.
J'ai eu envie de prendre dans mes bras cette petite fille qui a des troubles alimentaires qui commencent. Sa professeure semble tout de même s'en soucier, ce qui me donne de l'histoire et me réconcilie un peu avec cet univers de la danse classique.
La réaction de son père à la fin me fait peur. J'espère qu'il n'est rien arrivé à son frère, mais je crains le pire. Accident, enlèvement et demande de rançon ?
J'espère le découvrir bientôt.
Ahah. Je suis contente que ce personnage te touche, clairmement, on ne fait que se sentir proche d'elle petit à petit...
Je ne dis rien pour le frère, mais ce n'est pas drôle...
Merci de ta lecture ! tes coms me fait très plaisir !
J'ai vu que toi aussi tu as nominé aux HO (je ne connaissais pas ton histoire, j'irai la découvrir demain :) )
Et je croise les doigts pour Malik, même si je ne me fais pas trop d'illusion malheureusement. Parce que ça sent le merlan pas frais tout ça quand même, damned
L'atmosphère provient de mes propres souvenirs ;)
Merci pour tes compliments ;) C'est un chapitre que j'aime beaucoup :p
Tu as raison, on dirait qu'elle est bien plus petite dans ce chapitre, je vais voir si je ne peux pas mentionner son âge !
Oui, pour Malick, tu as raison de dire que ça sent le merlan pas frais^^
ça me fait trop plaisir de lire ton ressenti :D
L'atmosphère provient de mes propres souvenirs ;)
Merci pour tes compliments ;) C'est un chapitre que j'aime beaucoup :p
Tu as raison, on dirait qu'elle est bien plus petite dans ce chapitre, je vais voir si je ne peux pas mentionner son âge !
Oui, pour Malick, tu as raison de dire que ça sent le merlan pas frais^^
ça me fait trop plaisir de lire ton ressenti :D
Je suis contente si ce chapitre te plaît. C'est un chapitre plus récent que les premiers qui datent de ma première version, il y a 10 ans ! J'ai bien plus travaillé les ambiances !
"le sujet de l'anorexie est assez bien traité, surtout pour une enfant aussi jeune" => Oui, j'ai essayé de filer le sujet tout au long du chapitre sans que cela soit trop lourd.
"J'espère que ce qui est arrivé à Malik n'est pas trop grave, il a l'air tellement mignon :/" => Je sais, mais il est arrivé quelque chose de grave ...
A bientôt :)
Bisous volants
L'arrivée d'Halima et le papier de son père m'intrigue.
L'ambiance au début de l'histoire est agréable.
Je suis contente si tu trouves le roman toujours bien écrit !
Que penses-tu d'Halima ?
"L'ambiance au début de l'histoire est agréable." => C'est le but ! Comme ça le contraste peut être encore plus fort !
Pleins de bisous volants ! A bientôt j'espère !
Halima est mignonne. On sent qu'elle a très envie d'intégrer l'opéra Garnier et que la danse occupe une place très importante dans sa vie.
Honnêtement, je suis préssée de connaitre son lien avec l'histoire.
A bientôt. ;)
« — Ah non, Halima. Kouli chouia ! Tout de suite, allez ma fille. Choufi ton frère, il ne fait pas de caprices, lui. » Oui mais les carottes, c’est pas bon !
« — Malik ! Arrête de bouger ! Stop, saffi ! Halima, ton sac ? Il va se faire tout seul ? Tu te rappelles qu’après la danse c’est baba qui vient te chercher ? Malik ! Non, pas le collier… Donne-moi ton pied ! » La pauvre mère. ^^
« — Oui, super ! Baba vient nous chercher ! Il m’emmènera au Macdonald ! » MDR ! Les mômes, je vous jure !
« — J’aimerais parler à tes parents ce soir. Je te trouve de plus en plus maigre. » :/ Mince :/ Je sentais venir un problème de ce genre.
« — Il est arrivé quelque chose de très grave, déclara-t-il. » Oh non. :’( Comment plombé l’ambiance un peu plus ? On ne sait pourtant pas, mais on devine.
Ambiance légère et joyeuse au début, mais quel contraste avec la fin ! Du coup, je me demande aussi… Pourquoi ? Pourquoi ce personnage, cette famille ? Quel rapport avec l’affaire en cours… Rah ! Frustration ! ^^
Bah voyons faut pas te frustrer lionne blanche, Carla t'attends :p (elle m'a promis d'être gentille avec toi^^)
Pour un chapitre surprenant, c'est un chapitre surprenant !
Plonger dans le quotidien de la petite Halima était vraiment sympa.
Et que dire de l'atelier de danse, quand tu assimiles leur entraînement à un univers floral et poétique ? C'était très beau, bravo.
Une comparaison que j'ai relevée et que j'ai trouvée super : "Les yeux de Malik pétillèrent comme des morceaux de sucre dans un marc de café."
Et que de suspens ! J'espère qu'il n'est rien arrivé de grave au petit Malik :/
J'ai hâte d'enchaîner avec la suite !
"Pour un chapitre surprenant, c'est un chapitre surprenant !"=> C'est vrai que ça coupe avec les deux précédents chapitres ! J'espère que cela n'a pas été trop perturbant^^
Et que dire de l'atelier de danse, quand tu assimiles leur entraînement à un univers floral et poétique ? C'était très beau, bravo. => Merci <3
" J'espère qu'il n'est rien arrivé de grave au petit Malik :/" => Désolée :(
J'espère que la suite va te plaire <3
Pleins de bisous volants <3
Me revoici après avoir lu les trois premiers chapitres :)
Tout ce début m'intrigue, me fascine, me fait rire (cet Arthur Jakes en total décalage !), m'horripile... Enfin bref, je suis conquise !
Ta plume est agréable à lire, fluide et poétique. Je trouve tes mots bien choisis, tes chapitres bien construits (dans le sens où ils ne sont ni trop longs, ni trop courts, ils sont rythmés)...
Et arrivée à ce chapitre trois, je suis encore surprise ! Une nouvelle intrigue s'immisce dans la première et entraine de nouvelles questions : Que va devenir Halima ? Qu'est-il arrivé à son petit frère ? Et quel est le lien avec tout le début ?
J'ai hâte de découvrir la suite et de savoir comment tout ça va évoluer. A très vite !
ça me rappelle a quel point j'aime cette histoire et qu'il faut à tout prix que je poste la suite ! ^^ hihihi
Je suis contente si tu trouves que les chapitres ne sont ni trop longs ni trop courts ! Moi je les trouve très courts par rapport à mon autre histoire Sillages, mais vu que c'est pas le même genre et absolument pas la même narration, je trouve que cela s'y prête bien comme ça on avance assez rapidement dans le récit !
Oui la nouvelle intrigue avec Halima est bien sûr liée à l'enquête !
Quand tu auras lu l prochain chapitre, je veux bien que tu me donnes ton ressenti sur Carla et comment tu la perçois :p
A bientôt !
(j'ai vu que tu écrivais aussi un roman policier ! C'est super ! C'est pas le genre le plus courant sur PA ! Donc je vais passer par chez toi prochainement :p
Bisous volants
Je vais lire ça tout de suite ;)
Voui j'écris un petit policier ^^ Il y a déjà pas mal de choses à retravailler mais je veux bien ton avis (C'est mon tout premier roman alors n'hésite surtout pas ! :D)
Alors, c'est vrai je pourrai préciser l'âge des enfants, Halima va sur ses dix ans et Malik a 4 ans.
" Oh j'espère qu'il n'est rien arrivé à Malik (depuis que je suis maman, je ne supporte pas les histoires avec disparitions/enlèvements d'enfants alors j'espère que ce n'est pas ça "=> Mmm bon je préfère te le dire, il lui est bien arrivé quelque chose :(.
Cette histoire comporte des thèmes pas faciles et elle est plus "violente" que Sillages car je vais aller bien plus loin dans la psychologie des personnages. Ne t'inquiète pas, je ne le prendrai pas mal si tu ne préfères pas continuer^^
(Après j'essaie de contrebalancer le roman noir avec le caractère d'Arthur plus jovial^^).
Merci de ta lecture ma belle <3
Plein de bisous !