Chapitre IV

Notes de l’auteur : Prochain chapitre après le 18 juillet.

Plusieurs nuits se sont succédé sans que je prenne l’air. Je dormais dans la cale avec l’équipage, puis je gagnais la cuisine à l’aube pour préparer le déjeuner et le dîner. C’était comme si l’extérieur n’existait plus.

Au plus grand étonnement de tous, je ne tombais jamais malade, alors que la plupart des marins novices souffraient généralement du mal de mer au début d’un voyage. Il faut dire que le rafiot tanguait fortement quand la mer s’agitait ! Le cuisinier m’en a félicité : « Voilà bien longtemps qu’on n'avait pas eu un mousse aussi robuste ! » En vérité, je n’avais aucun mérite : je résistais aux nausées maritimes parce que ce que je mangeais à bord se révélait bien plus digeste que les restes des tavernes de Portsmouth.

Au bout du cinquième jour, j’avais fini par amadouer mon compagnon de cuisine, à discuter de tout et de rien. Le moment était donc bien choisi pour en savoir un peu plus sur ce rafiot et ses forbans.

« Ça fait combien de temps que vous travaillez pour le capitaine, m’sieur ?

— Oh, pas de chichis avec moi, mon gars, tu peux me tutoyer. Près de douze ans, je crois. Je suis l’un des plus vieux membres de l’équipage, avec le capitaine, bien entendu, et avec La Guigne. D’ailleurs, ne fais pas attention à son air bourru. C’est son côté français.

— Monsieur La Guigne est Français ?

— Oui, mais ne te fie pas à son nom, il l’a choisi pour effrayer les autres. Son vrai nom, je ne le connais pas. Ils sont nombreux, ici, ceux qui ont laissé leur véritable nom derrière eux. »

Une vraie surprise pour moi. Est-ce que tous les pirates prenaient un surnom ? Pas toujours, Gamine. Ferguson, par exemple, avait conservé le sien. Quand un pirate change de nom, c’est pour fuir son ancienne identité, ou bien pour prendre du galon. Dans ce second cas, le pirate ne choisit pas son nouveau nom : c’est sa renommée qui le lui donne.

Isiah est allé chercher du poisson à vider. Une fois de retour, il s’est installé devant le plan de travail et m’a confié de nouvelles pommes de terre à éplucher. Mais je suis restée immobile, songeuse.

« Qu’est-ce qui t’arrive, Adrian ? Tu as décidé de tirer au flanc ? »

J’ai relevé la tête pour le regarder droit dans les yeux :

« S’il vous plaît, racontez-moi comment vous êtes devenu un pirate. J’aimerais savoir. »

D’abord surpris, le cuisinier a souri.

« On a piqué ta curiosité, pas vrai ? Très bien, je veux bien tout te raconter, mais à la seule condition que tu ne t’arrêtes pas d’éplucher pendant mon histoire. Marché conclu, mon gars ? »

J’ai approuvé d’une simple inclinaison de tête. Je me suis emparée du couteau et j’ai repris le travail.

Les mots d’Isiah ont alors épousé le balancement du navire et la berceuse des flots.

« Il y a quinze ans, a-t-il commencé, ce bateau faisait la traversée de l’Atlantique pour emmener des esclaves construire et cultiver la terre du Nouveau Monde. Enfin, c’est ce que dit la Compagnie des Indes à la bonne gent européenne. La vérité, mon gars, c’est que les Anglais enlèvent des familles entières pour en faire des esclaves. Certains enfants finissent même séparés de leurs parents. Pour ma sœur et moi, c’est ce qui est arrivé. »

« Alors que nous nous rendions sur notre zone de pêche habituelle, de grands navires, comme nous n’en avions jamais vu, ont débarqué. Par précaution, nous nous sommes cachés dans les dunes pour mieux les observer. On a alors vu des hommes à la peau blafarde qui portaient l’uniforme, un air sévère et le regard sans âme. Ils marchaient en groupe, au rythme du tambour. Boum. Boum. Boum, boum, boum ! C’était la première fois que nous en voyions d’aussi près. Ma sœur, trop curieuse, s’est avancée discrètement pour mieux les observer. Seulement, quand je l’ai supplié de revenir pour qu’on s’en aille, on s’est fait repérer. Des hommes en habit rouges nous ont attrapés par le bras et nous ont conduits auprès d’un noble portant un grand chapeau muni de plumes d’oiseaux inconnues. Il a ordonné qu’on nous mette avec les autres. “Les autres”, Adrian, c’était les nôtres, toutes les familles qui vivaient non loin de la mer. On nous a obligés à nous asseoir en rang d’oignon sur le sable et on nous a mis des fers. Si on résistait, ils nous explosaient la cervelle. BAM ! Quand on les a vus faire, ma sœur et moi, on n'a plus osé lever les yeux.

« Quand le noble a estimé qu’il “y en avait assez”, nous sommes montés dans leurs chaloupes pour embarquer sur Le Néron, leur vaisseau. Avec ma sœur, on a eu de la chance : la plupart des fratries ont été dispersées sur les différents navires, mais nous, nous sommes restés ensemble. Nous étions ainsi assurés d’aller tous les deux au même endroit, alors que d’autres frères et sœurs, embarqués sur des négriers différents, n’ont jamais pu se retrouver, un navire allant en Europe et l’autre en Nouvelle-Angleterre. »

« Alors que l'équipage levait l'ancre, on nous a installés dans la cale, située juste en dessous de là où nous sommes. Ma sœur avait peur. L’obscurité ne la rassurait jamais, même au pays, mais la pénombre permanente de la cale et le reflet de l’eau sur les parois de la coque l’angoissaient. On nous apportait à manger deux fois par jour. Nos repas se constituaient alors uniquement d’une grosse pomme de terre cuite, ou bien d’un gros morceau de pain. Pour sûr, les marins mangeaient bien mieux que nous, vu le bruit qu’ils faisaient au-dessus de nos caboches ! Certains d’entre nous se sont rebellés, mais l’équipage était armé jusqu’aux dents. »

« Un jour, un nouveau marin nous a apporté à manger. Il était plutôt jeune par rapport aux autres blancs, une vingtaine d’années environ. Il s’est approché de nous pour nous donner notre ration de pain. Ses yeux ont rencontré ceux de ma sœur et, là, quelque chose s’est passé. Je saurais pas te dire quoi, exactement. Ça me dépassait. Mais depuis leur échange de regards, ma sœur n’a plus eu peur. Elle attendait chaque jour sereinement l’heure du repas du soir, silencieuse. Sur son visage, l’effroi a laissé place à l’espoir. Le marin revenait quotidiennement apporter son surplus de nourriture, que nous nous partagions après son départ. Les nôtres voyaient ça d'un très mauvais œil, bien sûr. Ils ont commencé à murmurer que nous étions des traîtres. En même temps, comment leur en vouloir ? Entassé et affamé comme on l'était, n'importe qui, en nous voyant ainsi privilégiés, aurait pu penser ça.

— Qui était cet homme, celui qui vous nourrissait ?

— Ce moussaillon, mon gars, c’était Ferguson Forbes.

— Le capitaine travaillait pour le compte de la Compagnie des Indes ? Vous voulez dire qu’il participait à ces enlèvements ?

— Ce n’est pas aussi simple. Chez vous, c’est pas toujours facile de trouver du travail et encore moins d’être bien payé. Le choix est limité et, bien souvent, il faut accepter les besognes que personne ne veut faire pour s’en sortir. Ferguson avait besoin de gagner sa croûte et un matelot sur un négrier est toujours mieux payé qu’un matelot sur un navire de marchandise, voilà tout. Mais je pense que tu devrais écouter la suite de mon histoire. »

« Le capitaine Forbes, donc, nous a nourris tous les soirs de notre traversée. Entre lui et ma sœur, de simples échanges de regards curieux se sont transformés en échange de sourires. Quand on nous emmenait prendre l'air sur le pont, environ toutes les deux heures, ils s'arrangeaient toujours pour pouvoir échanger quelques mots. Au fil des jours, ils ont commencé à bien se connaître et s'apprécier. Mais le voyage touchait à sa fin et leur amitié ne pourrait continuer, une fois à terre. Alors, un soir, dans un murmure qui ne m’était pas perceptible, il a promis à ma sœur de travailler très dur pour obtenir son affranchissement, une fois arrivé à destination. Elle n'a pas compris ce qu'il voulait dire, à ce moment-là, mais elle était persuadée que cela signifiait qu'il ferait tout pour la revoir. »

« Une fois débarqué à Charlestown, on nous a vendu pour une bouchée de pain à une plantation de coton locale. Là-bas, nous avons vu les nôtres travailler sous la surveillance de contremaîtres blancs, munis de fouets. On a ordonné à ma sœur de les rejoindre. Quant à moi, j’ai été affecté au service des cuisines dans la maison des maîtres. C’est là-bas que j’ai appris tout ce que je sais. On m’a enseigné à parler correctement, aussi, ou plutôt à ne pas parler du tout. Je retrouvais ma sœur tous les soirs où, à chaque fois, je la voyais soigner une nouvelle blessure : quand ce n’était pas le travail des champs, c’était le fouet. Mais elle ne perdait pas courage : Il va venir nous chercher ! répétait-elle toujours en parlant de Ferguson. Mais rendre la liberté à un esclave, dans le monde des blancs, c’était pas aussi simple. Vois-tu, mon gars, pour nous affranchir, il fallait payer une importante somme d’argent. Pour un marin comme Ferguson, cela représentait un budget énorme, le genre qui pouvait prendre des années à amasser. Mais au fil des mois qui s’écoulaient, ma sœur continuait d’y croire. À chaque coup de fouet, à chaque écorchure, elle résistait à l’humiliation, persuadée qu’on viendrait bientôt la libérer. Et moi, qui étais-je pour briser ses espoirs ? »

Isiah a marqué une pause, soupirant. Son regard, jusqu’à présent en alerte, s’est assombri brusquement, comme si le poids du monde abaissait les traits de son visage.

« Un soir, après mon travail, je suis retourné dans la hutte où l’on vivait avec ma sœur. Elle n’y était pas. À la place, j’ai trouvé d’autres travailleurs des champs. Quand je leur ai demandé ce qu’il s’était passé, ils ont tous gardé la tête baissée et la mine grave. L’un d’eux s’est levé et s’est approché de moi. Il a posé une main sur mon épaule et m’a tout raconté. Vois-tu, mon gars, l’un des contremaîtres du domaine l’avait particulièrement remarqué et lui tournait autour depuis plusieurs semaines. Dans ces plantations, il arrive très souvent que les blancs s’entichent des femmes esclaves. Tu sais ce que ça veut dire ? Ça veut dire qu’elles étaient prises de force. Le contremaître qui s’occupait de ma sœur l’a entraîné dans la remise. Les autres n'ont rien pu faire : s’ils étaient intervenus, on les aurait probablement pendus. Mais ma sœur était une lionne. Elle a résisté, j’en suis certain. Et c’est justement parce qu’elle a résisté, et que le contremaître n’a pas pu la prendre comme il voulait qu’il… Qu’il l’a abattue. Quand les autres ont pu récupérer son corps, une balle lui avait transpercé le foie. »

Isiah s’est tu et moi aussi. Sur le port, des prises de force, j’en avais déjà vu, Gamine. Il paraît même que certains enfants des rues en étaient le fruit. Si jamais ma véritable identité se trouvait dévoilée, m’arriverait-il la même chose ? J’ai frissonné à cette pensée.

« Après le meurtre de ma sœur, a repris difficilement le cuisinier, j’ai continué à travailler dans la maison des maîtres. Que pouvais-je faire d’autre ? On m’avait pris ma liberté. Si je tentais de m’échapper, je savais que l’on me rattraperait et que ce serait la corde. Alors les mois se sont écoulés sans que je parvienne à surmonter mon deuil. J’essayais de comprendre, sans succès. À défaut de fuir, je me suis mis plus rigoureusement au travail. C’est tout ce qu’il me restait. Les années ont passé. J’ai eu vingt-deux ans. Chaque matin, j’apercevais le contremaître. Chaque nuit, je rêvais de l’égorger. »

« Puis il est arrivé, un baluchon sur son épaule. Je travaillais dans la cuisine quand Ferguson est entré dans la maison des maîtres. Tu aurais dû voir leurs têtes, mon gars ! Surtout quand il a annoncé qu’il voulait leur racheter une esclave pour l’affranchir ! Mais de ma sœur, il ne restait plus que poussière. Lorsque le maître le lui a annoncé, après avoir consulté son livre de comptes, le choc l’a paralysé un long moment. Il a retenu ses larmes, le plus fort qu’il pouvait, pour pas montrer à quel point ça l’affectait. Dans son effort pour retrouver la raison, il a demandé si, moi, je me trouvais bien ici. Le maître a consulté de nouveau son livre de comptes, puis il a ordonné que l’on m’amène au visiteur. Une fois devant lui, j’étais partagé entre la surprise et le remords. Le visage de ma sœur me revenait en mémoire. Je me suis souvenu des regards qu’elle avait échangés avec lui, des sentiments qu’ils avaient partagés… Alors j’ai baissé les yeux, incapable de le regarder en face.

— Et qu’a fait le capitaine ensuite ?

— Il m’a libéré moi. J’ai fait mon sac et nous sommes partis pour Charlestown. Sur le trajet, il m’a demandé de lui raconter ce qui était arrivé. J’ai pris soin de lui rapporter tout ce que je savais. Alors que mon récit progressait, une expression de colère remplaçait peu à peu le chagrin sur son visage. Il s’est arrêté et m’a dit de l’attendre ici. Il a fait demi-tour et je l’ai attendu, deux heures. Quand il est revenu, il faisait nuit. Il avait du sang sur ses mains. Je n’ai pas prononcé un mot. Je savais ce qu’il avait fait, Adrian, et j’approuvais. J’approuvais l’idée que ce foutu contremaître ne ferait pas de vieux os ! Il est longtemps resté silencieux ensuite. On est arrivé à Charlestown où l’on a signé des papiers et donné une grosse somme d’argent, le double de ce que Ferguson avait donné à mes maîtres, pour m’affranchir. Cela aurait dû me rendre heureux, mais la liberté était amère. Nous sommes allés au port, où nous avons acheté une bouteille de rhum, puis nous nous sommes saoulés jusqu’au petit matin. Ivre, j’ai demandé à mon libérateur ce qu’il comptait faire à présent. “Je vais voler un bateau et m’en prendre au royaume d’Angleterre,” m’a-t-il répondu. C’était sa manière de se venger : il voulait piller les négriers pour redonner la liberté à mon peuple. Son idée, je l’ai trouvé formidable. Alors, en tant qu’affranchi, j’ai pris la liberté de m’associer à lui.

— Pourquoi ne pas avoir choisi de retourner auprès de votre famille ? Moi, c’est ce que j’aurais fait !

— Je comprends. Mais vois-tu, mon gars, je n’avais pas la force de rentrer chez moi. Comment aurais-je pu ? On nous avait enlevés, mais cela ne changeait rien au fait que j’aurais dû protéger ma sœur et que je n’ai pas pu. Ma famille ne m’aurait jamais pardonné… ou peut-être suis-je trop lâche pour les affronter.

— Vous avez volé un bateau, alors ?

— Oui, et pas n’importe lequel ! Vois-tu, Le Néron mouillait justement dans le port de Charlestown. Alors nous avons rassemblé des mercenaires, des rebelles, des marins échoués, puis nous nous sommes introduits dedans. On a tué tous les marins qui avaient choisi de ne pas aller à terre, puis nous avons levé l’ancre. On l’a renommé, et maintenant, on pille les navires négriers, on laisse les victimes choisir entre retourner chez eux ou servir notre cause, puis nous recommençons. C’est comme ça depuis dix ans, maintenant, et le capitaine est toujours fidèle à son poste ! Ferguson m’a proposé de devenir son second, bien entendu, mais j’ai refusé. Je voulais continuer à cuisiner et, cette fois, le faire pour des gens bien. Et puis ça ne m’empêche pas de participer aux assauts ! »

J’ai souri autant qu’Isiah quand il s’est mis à évoquer ses aventures avec le capitaine. Il aimait la vie qu’il menait, impossible d’en douter. Son récit a complètement changé ma perception des esclaves. Pour moi, avant Isiah, il ne s’agissait que d’individus silencieux et enchaînés, que l’on avait trouvés dans des terres abandonnées aux confins du monde. À aucun moment je n’avais pensé que ces gens avaient probablement une famille, une culture, une société. C’est fou, Gamine, à quel point j’étais ignorante, à l’époque !

J’ai fini d’éplucher les pommes de terre, puis je les ai mises à bouillir dans une grande marmite. Je me suis de nouveau tapie dans le silence, mais pas par malaise : c’était un silence méditatif. La gamine de douze ans que j’étais se demandait alors si la cause du capitaine et d’Isiah était juste. J’avais de la sympathie pour cette nouvelle vision du monde, si loin de celle que j’ai toujours connue dans les rues de Portsmouth, où c’est la loi du plus fort qui régnait, et non la volonté et l’entraide. Tu ne vas peut-être pas me croire, mais en sortant de mes réflexions, je me suis sentie plus intelligente que bien des adultes. Mais ça, vois-tu, c’est parce qu’Isiah m’a raconté son histoire comme si je l’étais vraiment.

Une curiosité, cependant, continuait de me tourmenter :

« M’sieur ?

— Tu peux m’appeler Isiah, tu sais.

— Comment elle s’appelait, votre sœur ? »

Le cuisinier sourit.

« Tu es venu en chaloupe, non ? Tu as vu comment on a renommé le rafiot ? »

Mon visage s’est éclairé.

Nerriah.

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Artichaut
Posté le 03/11/2024
Re-

L'histoire de Isiah et de sa sœur est poignante. Là encore ta plume la rend émouvante. Et ça se lit tout seul (une grande qualité, selon moi).
Par ailleurs, tu crées ici une parenthèse inattendue et "rafraîchissante" dans le récit. Une respiration en quelque sorte, durant cette longue traversée.

Je me pose juste la question de sa présentation.
Si tu cibles la jeunesse, le lecteur doit être actif le plus souvent possible (ça renforce l'aspect page-turner quand l'information s'obtient dans l'action, et un lecteur jeune peut être sujet à plus de distractions qu'un lecteur adulte). Or ici, les informations sont données à travers un long monologue (une biographie dans la biographie), et donc le lecteur est passif tout du long.
Peut-être qu'Abyss pourrait obtenir ses informations (au moins une partie) au compte-goutte, ou en enquêtant ? Ca donnerait une part de mystère au cuisinier s'il ne lui livre qu'une partie des infos et que le reste, elle le découvre elle-même.

C'est subjectif évidemment ^^
Encore merci pour ce chouette chapitre.
M. de Mont-Tombe
Posté le 03/11/2024
Re !
C'est une bonne piste. Il est vrai que je remet en question ces quelques chapitres qui propose une respiration et qui renforce l'idée de conte dans le conte. Ton idée est plutôt bonne, mais au regard de tout ce qu'il y a d'engagé dans ce premier tome, je me vois mal mettre ça en place. Mais c'est une bonne piste, je vais y réfléchir. :)
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