Chapitre IV. Diana

Notes de l’auteur : Chers lecteurs. Bien que cette histoire fasse un nombre de vues satisfaisant, je reçois très peu de commentaires, m'empêchant donc de juger de la qualité de mon histoire. Si vous pouviez en écrire un strict, critique et nuancé au bas de ce chapitre ou d'un autre, je vous en remercierai donc indéfiniment.

Je fus réveillée par un clairon joué complètement faux dont le bruit me déchira littéralement les tympans et m’aurait la force de me boucher les oreilles si mes mains n'avaient pas été menottées au lit à cadre métallique. 

Un soldat que je n'avais pas encore vu entra dans la chambre, puis me détacha les poignets que je me massai longuement.

— Debout, m'ordonna-t-il.

Je me relevai sur le lit et clignai des yeux à la clarté solaire qui traversait la vitre sur laquelle aucun volet n'avait été mis pour la nuit. 

— Habille-toi. me dit-il en me tendant un sac de vêtements.

Décidément, il n'était pas bien loquace. Je passai en vitesse un pantalon et un T-shirt par-dessus les sous-vêtements que je portais depuis deux jours, ne voulant pas me dénuder devant lui. 

Après cela il me fit signe de venir à lui et me passa des menottes que j’acceptais en soupirant.Juste après, il m'attrapa le bras et me tira brutalement jusque dans une espèce de réfectoire.

Ce réfectoire était dans une espèce de hangar en tôle ondulée ; et heureusement qu'il n'était que huit heures, car sinon ce serait un authentique four. Le long d'un mur, une ligne de tables à pieds métalliques croulait sous les victuailles du petit déjeuner. Chacun n'avait que dix minutes pour le petit déjeuner entre sept et neuf heures, de manière à pouvoir faire passer tout le monde.

À neuf heures précises, on nous fit nous rassembler dans la cour, tous les dix-mille prisonniers et n nous répartit en carrés de quarante personnes délimités arbitrairement avant de nous faire entrer groupe par groupe dans une trentaine de baraques en conteneurs qui accueillaient des rangées d'ordinateurs pour faire passer le test du second tour de sélection. Là, on prit nos noms et nous attribua un numéro de groupe, le 61 dans mon cas. 

Le test dura une heure. C’était un ensemble de questions de raisonnement logique et de connaissance très ennuyeux. La plupart des gens s'escrimaient à répondre le plus faux possible, mais pour moi, ça ne servirait à rien. De toute façon, le test était conçu pour que ça ne serve à rien pour personne et ma voisine non plus n’avait pas l'air d’avoir grand-chose à faire de ce test, affichant une expression détendue, sûre d’elle-même.

Elle était aussi blonde que moi, mais avec des yeux verts clairs ; faisait la même taille que moi au centimètre près, mais était visiblement largement plus sportive. On voyait à la qualité de ses vêtements qu’elle était la fille d’un gradé quelconque, le genre arrogant et insupportable.

Je me contentai de répondre au hasard à toutes les questions, alors qu'elle semblait clairement rien n’en avoir à faire, se curant méticuleusement les dents avec son ongle sans même se pencher sur la première.

Je terminai le test avant tout le monde — puisque je n’avais pratiquement rien fait — alors que ma voisine en était passée à se recoiffer. Elle avait l'air blasée. Quand je levai les yeux de mon écran, j'englobai la pièce du regard : il y avait deux rangées d'ordinateurs face à face au milieu de la salle, et deux autres dos à dos sur les côtés ; deux soldats gardaient la porte au bout des travées et un vieux tableau à feutre effaçable était accroché sur le mur à côté d’eux. Rapidement, je fus prise d’un ennui incommensurable, alors je m’essayai à la conversation avec ma voisine de droite, la blonde qui n’en avait rien à foutre.

Je me penchai vers elle et chuchotai cette phrase banale : 

— Tu t’appelles comment ?

Elle sursauta de sa chaise et dirigea ses yeux vers moi. Après une seconde où elle parut en colère, un sourire s'élargit sur ses lèvres et le feu de son regard s'atténua pour me répondre :

— Diana, et toi ?

— Ariane.

— Très bien. dit-elle sur un ton laissant entendre que ça lui était indifférent avant de se retourner, comme si j’avais été aussi digne de son attention qu’un ver de terre.

— Pourquoi tu ne réponds à aucune question ? dis-je pour alimenter l’échange.

En vérité, j’étais outrée de sa conduite.

— Parce que mon père me fera recaler. C’est dommage, j’aurais bien aimé faire quelque chose de risqué, une fois dans ma vie. Ça m’est inutile de répondre, que ce soit pour répondre bien ou mal. D'ailleurs, tu n'as pas l’air de beaucoup te préoccuper de l’issue de ton test, toi non plus…

Arrogante et insipide tirade.

— Je serai acceptée, dis-je brusquement, sans réfléchir.

— Pourquoi ? s'intrigua-t-elle.

Je ne savais pas vraiment quoi répondre. Je ne pouvais pas raconter mon histoire, ça paraîtrait abracadabrantesque. Je ne pouvais pas non plus créer un mensonge, car aucun ne pourrait à la fois être crédible, et à la fois expliquer tout ça. Je laissai un blanc, ce qui eut pour malheureux effet de piquer la curiosité de Diana.

— Je suppose que quelqu’un de puissant a intérêt à te voir mourir… suggéra-t-elle.

— Eh bien… Je…

— Oui, c’est ça. affirma-t-elle l’air assuré.

— Je ne dirais pas intérêt, rectifiai-je.

— Quoi, alors ?

— Vengeance.

Elle fit la moue.

— Il n’y a pas grand monde qui soit assez tordu pour avoir des idées pareilles et vouloir se gausser devant sa télévision de ta mort. Bah, de toutes façon, n’importe qui d’assez riche peut s’acheter n’importe quel fonctionnaire, alors…  Waltermann, peut-être ? Ce serait bien son genre.

Comment pouvait-elle le savoir ? Peut-être était-ce que le général devait avoir une certaine réputation. Ma tête sembla lui donner confirmation car elle dit : 

— C’est lui. Qu’as-tu bien pu lui faire pour lui donner envie de se venger à ce point ?

— Je crois que j’ai tué son chien avec un couteau de chasse.

— Amusant ! dit-elle en se remettant à sourire, dégageant ses cheveux libres qui lui arrivaient presque à la taille derrière ses oreilles.

Décidément, elle était bizarre ; presque effrayante ; folle et impulsive assurément, mais ce qui m’intriguait le plus était comment elle avait pu deviner tout ça, comprendre ce que je pensais à ce moment là. 

— Comment fais-tu ? lui demandai-je brusquement, tandis que Diana avait reporté son attention sur lancer des miettes trouvées dans ses poches sur une fille aussi belle qu’un crapaud qui se situait sur la ligne d’ordinateurs face à la nôtre. Apparemment, celle-ci ne le remarquait même pas.

— Comment je fais quoi ? demanda Diana sans tourner son regard vers moi. De deviner ce que tu ne veux pas me dire ?

— Oui. C’est ça.

— C’est mon père qui m’a appris ça.

Etrangement, je mis à imaginer que ce pouvait être le commandant de la base car il avait fait de même le soir précédent et qu’il avait l’age d’avoir une fille de seize ans.

— Ça veut dire que si je te mentais, tu le saurais immédiatement ?

— Pas forcément. répondit-elle. Tu as l’air de mal mentir, mais il y a des gens qui arrivent à rendre ça presque indétectable.

Lorsque l’heure fut passée, les soldats nous firent sortir et nous conduisirent au même réfectoire qu’au matin. Cependant, Diana ne semblait pas se contenter de cela. Elle m’entraîna à l’écart du bâtiment, bien qu’un soldat nous observât, ce qui, semblait-il, ne la préoccupait guère.

— Qu'est-ce que tu fais ? lui demandai-je.

— Il se peut que… j’aie quelques… privilèges ici, répondit-elle d’un ton décontracté.

— Privilèges ?

— Je peux faire à peu près ce que je veux quand je veux, même si j’ai été tirée au sort pour les jeux.

— Pourquoi ?

Elle haussa les épaules : 

— Tu sais comment ça marche : il suffit d’avoir des gens riches ou puissants dans sa famille…

Des gens riches et puissants… Si seulement j’en avais eu moi, je ne serais pas en train de mourir à petit feu selon la fantaisie d’un sadique mégalomane…

— Qui est-ce ? me renseignai-je 

— Mon père.

— Et… Que fait-il ?

— Il est colonel dans l’armée. Il commande cette base, ce qui — tu l’imagines bien — me procure des avantages encore plus grands ici qu’ailleurs.

J’en étais estomaquée. Le salaud qui m’avait fait attacher à mon lit ! Et c’était son père ! Il m’était très difficile de l’ignorer. Je la senti me couler un regard mais je me détournai pour ne pas avoir à l'affronter. En vérité, je ne voulais pas perdre les gracieusetés que sa position pourrait me faire obtenir ; et, même si cela m’était incroyablement difficile, je décidai de ne rien faire qui eut pu ruiner ce potentiel.

— Qu’est-ce qu’il y a ? me demanda-t-elle. 

— Rien. répondis-je évasivement. C’est mon dos qui me fait mal.

— Pourquoi ?

Je ris cyniquement : 

— Waltermann ne s’est pas contenté de ma mort, il m’a aussi fouettée.

Brusquement, elle remonta mon T-shirt pour regarder malsainement et elle effleura les longues marques qui striaient mon dos.

— C’était sûr que tu n’es pas en si bonne position pour les tests et les Jeux… remarqua-t-elle.

Que répondre ? haut hasard je lui dis : 

— J’ai moins de 0,000 5 % de chances de survie…

— Alors viens ! répondit-elle presque joyeuse. Profite de ton dernier bon repas. 

J’étais désarçonnée par une telle conduite, mais après tout, pourquoi pas ?

— Où allons-nous ?

— Au restaurant, hors de la base.

— On ne me laisserait pas sortir.

Elle éclata de rire.

— Allons ! tu sais comment ça fonctionne. Mon père irait en enfer si je le lui demandais alors, même si tu avais tenté de t’évader, avec moi on te laisserait sortir.

Elle m’emmena jusqu’au portail de la base. Un soldat, l’air ennuyé, se tenait dans une guérite, surveillant l’entrée. Quand il nous aperçut, Diana lui fit un signe de tête et il appuya nonchalamment sur un bouton qui leva la barrière.

Je la suivis jusqu’au parking où, à ma grande surprise, elle monta en place de conducteur d’une voiture.

— Qu’est-ce que tu fais ?

— C’est la mienne.

Je hochai la tête et elle m’invita à monter.

Il s’agissait d’un cabriolet, un véhicule assez incongru dans ce coin en raison de la pluie, de couleur bleue avec une capote noire en tissu. L’intérieur était en cuir noir, avec des surpiqûres assorties à la carrosserie. Les cadrans en métal brossé affichaient une pléthore d’indicateurs qui n’intéressaient presque personne sinon ceux qui ceux qui vénèrent leur voiture plus que tout autre chose. 

Je réalisai vite qu’elle n’avait pas une voiture de sport pour rien : elle roulait à une vitesse folle, doublant des camions, se faufilant entre les autres voitures. Comme je lui demandais de ralentir elle répliqua : 

— Qu’est-ce que t’as, Ariane ? Envie de vomir ? Peur ?

— Les deux ! Arrête cet engin, s’il te plaît !

— Mais enfin, on s’amusait !

Je la regardai d’un air exaspéré.

— Non.

Elle se résigna non sans protestations grommelées et ralentit.Nous traversâmes la forêt à 150 kilomètres par heure. Les sapins, hêtres et chênes formaient une masse végétale dense et le soleil projetait des rayons dorés sur les arbres qui se reflétaient dans la carrosserie étincelante de la voiture.

Bientôt, la ville apparut, avec ses usines et ses fonderies dégageant des fumées masquant partiellement le ciel. Nous empruntâmes les Grandes Avenues, traversant la ville de part en part, sur un rayon du cercle formé autour de la Place de la Nation.

Nous déjeunâmes dans un restaurant assez luxueux situé dans un bâtiment de style haussmannien datant d’avant le Crépuscule. Comme nous ne savions trop de quoi discuter, je lui racontai mon aventure de la veille avec Kailen, et comme j’exprimai de l’inquiétude quant à son sort, elle me répondit tout simplement : 

— Si tu veux, j’ai moyen de savoir s’il a été arrêté.

— Comment ?

— Mon père m’a trouvée un travail pour que je me fasse mon argent de pochet au fichier central. On pourrait aller là bas pour regarder. 

Elle paya l'addition avec un chèque au nom de son père et nous ressortîmes du restaurant pour prendre la voiture une seconde fois. Heureusement, Diana conduisait un peu plus sagement en ville qu’à la campagne. Nous fûmes contrôlées deux fois à des barrages de l’armée, mais le nom inscrit sur la carte d’identité de Diana fit des merveilles et nous permettait de passer sans problème. Il m’était déjà arrivé de me faire embarquer à certains de ces barrages, et c’était une expérience des plus désagréables.

Le bâtiment de travail de Diana se trouvait plus loin, sur les Grandes Avenues. C’était un grand dôme bétonné gris et triste, dans le style le plus classique du régime, entouré de quatre tours, toutes aussi grises et tristes. Le dôme était légèrement surélevé par rapport au sol de deux ou trois mètres, pour permettre l’entrée et  cette entrée comportait deux voies qui permettaient de faire passer les voitures, sans doute vers un parking souterrain. Deux barrières formaient un sas sur chaque voie. À gauche, deux soldats fouillaient une voiture civile grise de type ordinaire qui sortait du bâtiment. Une guérite était posée entre les deux voies, remplie de gardes qui buvaient tranquillement du café brûlant malgré le soleil radieux et la chaleur qui régnait.

Diana engagea la voiture sur l’autre voie et l’arrêta devant la barrière. Un garde sortit de la guérite en grommelant et s’avança vers elle. Elle baissa sa vitre et l’homme grogna, d’une voix rébarbative et mécanique :

— Papiers, et magnez-vous !

Diana lui tendit sa carte d’identité que le garde scanna sur une borne.

— Je croyais que tu ne travaillais pas aujourd’hui, dit-il simplement. D’après la borne, tu es en prison, mais bon, on s’en fiche, non ? Vu qui est ton père…

— Merci, Paul. répondit-elle fronçant les sourcils. Toi, m'ordonna-t-elle, donne ta carte à cet idiot.

— Je ne l’ai pas.

— Ah, bah ça, c’est problématique ! s'exclama Paul. ‘Tendez un peu, qu’j’appelle la Garde Consulaire.

— Mais pourquoi !? protesta Diana.

— C’est la procédure.

La Garde Consulaire… si Waltermann me trouvait encore une fois dans son bureau, il pourrait maintenant m’inculper d’évasion et de tentative d’espionnage ; or, de tels crimes méritaient la mort…

— Quelle procédure ? demandai-je à Paul.

— La procédure !

— Et qu’est-ce qu’elle dit, cette procédure ?

— Qu’il n’y a pas trente-six raisons de ne pas avoir ses papiers. La première est de les avoir perdus, mais ils ont des puces pour empêcher ça, c’est presque impossible ; la seconde, c’est de ne pas en avoir du tout, ce qui est illégal ; la troisième, c’est de vouloir cacher son identité ; or qui cache son identitée sinon les saboteurs et le espions ? Sur trois raisons, il y en a deux qui indiquent l’illégalité, et la troisième est la moins probable, alors, tu comprends… Et puis de toute façon, tu es censée être en prison et le général Waltermann a donné des ordres stricts.

— Mais enfin, je n’ai rien à me reprocher !

— Oui, oui, on sait. fit il d’un air blasé. Attendez-moi là.

Diana revint dans la conversation :

— Laisse-nous passer et ferme-la, connard !

— Toi, oui, mais elle, non. Elle va en prison, tu rentres.

Elle se tourna vers moi et m’interrogea du regard :

— On fait quoi ?

— Je ne sais pas, dis-je. Ou non. Si. Je sais. Toi, t’y vas et moi je me fais arrêter.

Elle me regarda plus durement :

— Tu n’es pas conne au point de ne pas savoir ce que Waltermann va te faire, si ?

Je lui répondis tristement en souriant à moitié.

— Dans quelques jours, je serai morte. Heureuse de t’avoir connue.

— Ne prends pas d’accents dramatiques comme ça, c’est ridicule ! De toute façon, je viendrai te voir demain.

— Merci. Au revoir.

Je me détachai et ouvris la portière. J’avais déjà les deux pieds dehors quand Diana me rappela :

— Ariane !

— Quoi ?

— Un dernier conseil.

— Lequel ?

— Si tu veux passer le quatrième tour de la sélection, tu n’as qu’à te faire remarquer par la foule. Même négativement, le comité d’organisation ne pourra pas résister à l’envie de t’envoyer dans l’arène. Ça plaira au public, soit de pleurer ta mort, soit de te voir endurer ta juste punition en direct dans leur salon.

— Merci, dis-je d’une voix blanche. Et au revoir.

— Au revoir !

Je descendis de la voiture et claque la porte. Paul m’attrapa tout en appuyant sur un bouton qui ouvrit la première barrière. Diana passa dans l’espèce de sas, et, quand celui-ci fut totalement refermé, la seconde barrière s’ouvrit et elle redémarra.

— Viens, me dit-il. On va au poste.

Il m’emmena par le bras à la guérite où se reposaient et discutaient une douzaine de soldats.

— Eh, les gars, une gamine qui a pas ses papiers ! beugla-t-il en entrant.

Nous fûmes accueillis avec enthousiasme. Les soldats s’amusaient à essayer de me faire peur avec les traitements que je pourrais avoir, et certains, parmi les conscrits les plus jeunes, faisaient les crétins en se rapprochant un peu trop de moi à mon goût. Bien évidemment, je les envoyai tous promener et pendant ce temps, Paul appela la Garde pour qu’ils viennent me prendre.

— Ils arrivent dans cinq minutes.

J’attendis donc cinq minutes.

Quand la Garde arriva, ils garèrent leur camion en plein milieu du chemin, entrèrent dans la cabane sans frapper ou même se signaler aux soldats, me passèrent une cagoule sans trous sur la tête et des menottes aux poignets, avant de m’emmener manu militari dans leur véhicule

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James Baker
Posté le 03/06/2025
Bonjour Jon !

"Je fus réveillée par un clairon joué complètement faux dont le bruit me déchira littéralement les tympans et m’aurait la force de me boucher les oreilles si mes mains n'avaient pas été menottées au lit à cadre métallique. "

m'aurait la force de-->m'aurait forcée à
menottées au lit à cadre métallique-->menottées au cadre métallique du lit.

J'avoue que j'accroche moins sur ce chapitre. Les deux filles n'ont pas de plan et ça manque. On ne comprend pas pourquoi elle est là puisqu'elle peut partir comme elle veut et quand elle veut et ne sera de toute façon pas sélectionnée. On ne comprend pas comment les gens qui cherchent à avoir le plus de mauvaises réponses possibles à des tests peuvent être sélectionnés pour les étapes suivantes.

Si une puce est implantée aux gens pour le cas où ils égarent leurs papiers, pourquoi celle d'Ariane n'est-elle tout simplement pas scannée (et même, pourquoi les gens ont-ils même des papiers)? Si la puce n'est pas implantée dans la personne, où l'est-elle?

Points positifs : Diana est décrite de telle façon qu'on rêve de la voir rencontrer un mur (Paul, dans le cas présent). La ségrégation des participants et la description de leur division sont crédibles et bien représentés.
Jon S. Croydon
Posté le 03/06/2025
Diana est là parce qu'elle a été tirée au sort et que son père veut tout de même donner une impression de normalité, même s'il peut trafiquer totalement les tests. La réponse à ta seconde objection est tout simplement dans le prologue où il est dit que les premières phases de la sélections sont conçues de telle manière qu'il soit impossible de les fausser. L'idée est qu'en faisant attention à la manière des candidats de choisirs leurs réponses (même fausses) le test fonctionne, un peu à la manière d'un Captcha.

La puce est dans les papiers, pas dans les gens. C'est une technologie qui existe déjà de nos jour pour éviter la perte, le vol ou la falsification des papiers d'identité.
Jon S. Croydon
Posté le 03/06/2025
En fait, c'est plus simple pour Jorval de trafiquer le test que de juste retirer sa fille du camp sans qu'elle les passe car cela le fait moins remarquer.
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