Chapitre IX - Où la pente est savonneuse (2/3)

Notes de l’auteur : [Version mise à jour le 26/04/2025.

Attention, gros remaniement du texte qui suit !
Nous avons décidé d'inscrire notre récit dans le genre du réalisme magique en forçant bien davantage le trait du gothique, par exemple en faisant de l'Hôpital un être vivant à part entière et en laissant planer le surnaturel sur la nature d'Hyriel.
D'où le reclassement du texte en fantasy (à défaut de catégorie réalisme magique).

Merci pour vos lectures et nous vous souhaitons, à vous qui arrivez, bon chemin du repentir ~]

 

— Mais p… pourquoi c’est toi q… qui fais ça ? Et… elles sont où tes cannes ?

Hyriel releva la tête à cette voix bien connue. À ce timbre dont les sonorités traînantes d’incompréhension lui serrèrent le ventre. Ventre qui gargouilla. Depuis combien de temps frottait-il ? Il s’efforça de sourire par réflexe. Théa mâchouillait son pouce, comme elle avait à l’instant trituré ses mots. Elle cherchait très fort à déchiffrer la scène et les vilaines poches aux yeux de son ami. Elle en oublia le sac de légumes que son autre bras tenait et qu’elle était censée porter aux cuisines. Elle devait savoir pourquoi son chevalier traînait là, à quatre pattes.

— Ce sont les recteurs qui m’ont demandé de le faire, parce que j’avais fini mon travail en avance. Et les cannes, un surveillant a proposé de me les garder pour qu’elles ne m’embêtent pas.

Son sourire se fit plus facile au fil de sa petite histoire. Quoique sa version fît passer Georn pour un saint, cela lui sembla un sacrifice acceptable en échange de la tranquillité de Théa. Elle se détendit. Le retour de sa mine guillerette marqua ses fossettes.

— Mais toi, tu vas t’occuper du repas, c’est ça ? changea-t-il vite de sujet en pointant le gros sac. Ne te mets surtout pas en retard pour moi, ça ne vaut pas le coup. Et j’ai hâte de goûter !

Même s’il n’en aurait sans doute pas l’occasion, dut-il bien admettre.

— Oui je vais m’occuper du repas et… et… Oh là là ! Les légumes ! Le repas ! Mais oui tu as raison ! se rendit-elle soudain compte en bondissant tel un ressort alors que la mémoire lui revenait. Ben je vais à la cuisine, à tout à l’heure !

Et la corvée de se poursuivre. Le froid de la nuit fouettait la coursive. Hyriel sentait sa peau devenir épaisse, engourdie, craquelée comme une vieille coque. Ses doigts étaient violets. Sa chair s’effritait et le sang coulait par endroits entre les lambeaux. Ce maudit carrelage cachait-il des poignards entre ses nervures ? Le cœur du 251 tonnait dans ses nerfs à vif. Il battait jusque sous la pulpe de ses pouces. Une idée lui vint néanmoins quand le démoniaque surveillant réapparut. Il n’allait pas accepter son sort ainsi ! Et au point où il était retombé, sa colère prit le visage d’une sourde envie de punir le Georn… Ayant un jour glissé sur un savon, Hyriel savait le bien que procurait tel accident. Cela ferait du spectacle ! Quant à lui, s’il devait payer cette audace, soit ! Au pire, ce serait une façon de hâter sa sortie – les pieds devant – de cet enfer-ci, le seul auquel il croyait. L’unique perspective de donner une leçon à Georn hurlait en lui. Ce cloporte allait couiner aussi fort que l’Hôpital dans ses mauvais moments, en mémoire du mal qu’il avait fait à Estienne. Hyriel ne mesurait rien des conséquences de sa nouvelle folie.

Grisé par son idée, il relativisa même à quel point son corps le lançait. Il attendit que Georn s’éclipsât pour, l’air de rien, récurer particulièrement certains carreaux de sorte à former un damier irrégulier de pièges. Tout devait être parfait. Il n’aurait pas de seconde chance. De temps en temps, un éclat du savon partait : il ne le voyait bien sûr pas et continuait son travail en toute ignorance. Il était trop pieux, trop repentant et trop que-savait-il-encore pour s’arrêter… Ce n’était pas comme s’il avait laissé un danger presque invisible au sol, qui ferait glisser un certain officier. Et uniquement un certain officier, cela allait de soi : au reste des surveillants et aux internés, Hyriel crierait à temps que le carrelage n’avait pas séché. Une fois le méfait accompli, il n’oublierait pas non plus de revenir nettoyer ses exactions avant qu’elles ne menacent qui que ce fût d’autre. Ainsi, il estimait que tout cela passerait pour un bête accident et qu’il ne risquerait rien.

oOo

Les flammes des chandelles épousaient les rais de lune sur le carrelage astiqué. Entre deux frottements de brosse, le pas arrogant de Georn se fit entendre. Bras croisés contre son torse bombé, il se posta en sentinelle au bout du couloir d’où il observa le 251 toujours à son travail sans protester. Avec ardeur, même – l’appel du ventre, se dit le molosse : l’animal devait crever des tripes et rêver de ne pas rater la pitance. L’envie le prit alors d’inspecter de plus près et de rajouter des traces de botte. Ainsi entra-t-il en scène. Hyriel ne lui accorda nul regard et se retint de sourire. Il briqua avec d’autant plus de soin.

Georn progressa dans l’allée, focalisé sur la proie prostrée à côté du seau. Long crissement de semelles. Le décor se renversa devant ses yeux. Sa tête cogna le dallage dans un écho sourd. Son dos craqua, perforé de douleur. Hyriel ne sut vraiment dire, en cet instant, si les couinements que poussait le sinistre pavement hurlaient avec Georn ou se moquaient de lui. Les quatre fers en l’air, le surveillant brailla une plainte suraiguë.

Le choc, la blessure, la surprise le tinrent sans bouger. Il commença peu à peu à gigoter des bras et des jambes dans l’espoir de se redresser – en vain : c’était pour mieux retomber.

— Fichtre de bor… Aïe… Sacrebleu !

Hyriel joua l’étonnement et se mordit la lèvre d’une inquiétude sincère : qu’on ne le vît pas rire. Le garde était pareil à un gendarme sur sa carapace, agitant ses pattes, mais en moins agile et moins poli ! Ne pas sourire… Ne pas sourire… Hyriel pourrait au moins se réjouir d’avoir assisté à cela avant de dépérir dans cet endroit. Il se signa dévotement et reprit son travail, tandis qu’un vacarme de bottes arrivait au pas de charge. Des collègues du Georn. Leurs souliers émirent en chœur un sec dérapage alors que le groupe s’arrêtait net, juste à la rive du carrelage trempé.

— Ce sale fils de putain m’a piégé ! brailla le Georn. Attends un peu que j’te…aïe !

Rafale d’yeux dirigée vers Hyriel. Il ne réagit pas, enfoncé dans une coquille de gestes automatiques pour tout ce qui allait suivre. La meute des gaffes fit le grand tour, afin de mieux revenir par l’autre côté – pas encore nettoyé et où Hyriel se traînait à reculons. Presque tous défilèrent devant lui sans lui accorder le moindre intérêt. Sauf un, dont la matraque lui heurta l’épaule au passage.

— Allez, fais un effort, Frédéric, debout !

— Vous êtes drôles, vous, j’ai mal !

Le blessé couinait avec force grimaces, dans une position semi à quatre pattes, une main plaquée au mur. Hyriel prit un air contrit : pauvre, pauvre M. Georn… Lui si bon ! Même ses collègues soupiraient. Mieux encore, l’un d’eux conjurait le rire nerveux qui étirait son épaisse moustache dans un pincement de lèvre précipité. Ils durent relever Georn comme un sac. Le 251 se recroquevilla pour ne pas les gêner de sa pécheresse présence. Il frotta mécaniquement le sol là où les gardiens étaient passés. Ils lui jetèrent d’autres lorgnades effarées. Soutenu par ses pairs, bancal tel un ivrogne, Georn clopinait en crachant de hargneux :

— Sacre Couille ! Sacre C… Et vous autres y a rien à voir, foutez-moi le camp d’ici ! Et le premier qui se marre, parbleu je l’éclate !

La cloche venait en effet de sonner la fin des corvées. Les couloirs avaient tonné aux sabots des enfermés, aux semelles des administrateurs. Georn ne pouvait supporter l’essaim d’yeux roulant vers lui depuis l’attroupement des pensionnaires qui cachaient leur rire derrière leur col, pour le plus grand plaisir d’Hyriel. Il reprenait enfin contact avec la réalité, à demi sidéré par son geste. Par la vibrante vague qui l’avait mû, celle d’un ravissement fou à rendre coup pour coup ! Et les mines libératrices de certains pairs de galère, comme après sa prière, valaient toutes les désobéissances ! Mais quand le mutin 251 aperçut dans le groupe d’autres camarades, eux, stupéfaits… son excitation s’affaissa aussitôt qu’il commença à envisager des sanctions, sur eux.

La vieille Perrine gardait la main aux lèvres de Théa. Hyriel repéra les yeux d’Estienne émergeant du dernier rang. En soldat, il restait impassible de pied en cap. Cependant, la courbe de ses sourcils était celle d’un amusement contenu. Fort de ce que les gardes ne pouvaient le voir, Hyriel lutta contre la douleur, juste le temps d’un sourire vers Estienne et ses comparses.

Déjà, le demi-visage reprenait une sévérité traçant deux cassures à l’arête de son nez. La mine légère du sorcier fondit en devinant les pensées d’Estienne : châtiment bien cruel mais bien cherché ! Hyriel se meurtrit de remords l’intérieur de la joue, imaginant la souffrance et l’inquiétude que ses folies avaient dû causer. Il se promit de rassurer Estienne dès que possible. Bien entendu, il ne lui dirait pas combien ses jambes en débris le tourmentaient. Tout comme il préférait ne point examiner les foudres que la glissade du Georn lui vaudrait bientôt.

Hyriel continua de frotter, humble et irréprochable. Il s’efforça d’oublier l’incendie dans son bassin et ses épaules, sans succès : os, muscles, peau, tout son corps se consumait. Ses genoux étaient en sang. Hyriel frémit. Ne pas se gratter. Ne pas… se gratter ! Au fil d’un mouvement brusque pour se refréner, ses ongles se cassèrent entre deux dalles. Il remarqua ses hauts-de-chausses élimés à force d’avoir tant traîné. Et la noirceur de la poussière sur le tissu déchiqueté autant que sur sa chair. Ses toussotements passèrent inaperçus, noyés parmi les râles du Georn, les souliers, les officiers occupés à éloigner les enfermés, les couinements du carrelage, les crissements joueurs des poutres au-dessus d’eux. Quelques-uns lui adressèrent d’ultimes regards encourageants, avant de se diriger vers le réfectoire en même temps que le garde qui persistait à brailler.

— On est quel jour, dis-voir ? chuchota Lina à sa voisine sur le chemin.

— Euh… Attends… Le… seize janvier si je me trompe point. Pourquoi mais ?

— Parce que dorénavant, on dit, ce sera le jour des Saintes Glisses.

La solitude revint grignoter Hyriel de son souffle mordant. Il toussa. Il astiqua, encore et encore, sans oublier de retirer ses pièges. Loin des regards, il n’y tint plus et fondit en larmes d’épuisement. Ce récurage s’étendait à l’infini… Le carrelage lui donnait l’impression de s’étirer jusque par delà l’horizon, pareil à un ruban dévidé ad vitam æternam par quelque main invisible et sournoise. Le temps devint bouillie. Une heure passa – durée qu’Hyriel n’avait même pas perçue – avant que le lavage ne touchât à son terme. Le puni en prit pleinement conscience lorsqu’il vit, sous sa brosse, arriver enfin la salvatrice limite du dallage.

— Au dortoir, commanda un officier en lui rendant ses cannes.

Hyriel soupira, tant de soulagement que de regret. Il avait raté le repas. Les acides de la faim commençaient à se faire sentir dans son ventre. D’un revers de main tremblante, l’infirme essuya son nez dégoulinant de morve. Il se hissa sur ses béquilles et rejoignit en claudiquant une queue-leu-leu d’enfermés qui avançait sous l’œil des gaffes. Georn clopinait avec peine parmi eux et son voisin espéra abréger ses intarissables grommellements par une promesse murmurée :

— Patience l’ami, hé ! M’sieur le recteur a dit qu’il ferait revenir demain le chirurgien Major. Histoire de s’assurer que t’aies rien de grave. D’ici là bah, prie le Seigneur toi aussi.

— Et pour le 251, crois-moi Frédéric, on va lui faire sa fête, lui susurra un autre agent.

Loin d’en entendre une bribe, Hyriel n’eut d’yeux que pour Estienne qui se frayait un passage parmi les internés, jusqu’à Théa. Elle reçut de lui un baiser sous forme d’un effleurement de son nez à sa joue. La petite femme lui rendit une étreinte avant que son grand chat ne s’éclipsât. Il ondoya de nouveau entre les camarades, se fit discret à l’approche d’officiers. Estienne fut surpris au vol par le regard d’Hyriel qui l’avait rejoint. Un regard rassuré de le retrouver entier.

Toutefois, à présent qu’il le voyait de près, son demi-visage froissé de ridules et ses bras soudain ramenés dans son dos voûté ne trompèrent pas l’herboriste : il était vidé. Il souffrait. Que lui avait-on infligé ? Pourquoi ses prunelles semblaient-elles fuir ? Hyriel aurait voulu demander s’il pouvait le soulager, cependant un surveillant rôdait. S’écarter d’Estienne. Faire profil bas, d’autant que la culpabilité lui susurrait de sombres pensées. Si tu n’avais pas joué les fortes têtes… Avancer vers le dortoir en remâchant tour à tour sa peur, sa honte et sa frustration.

On gagna enfin les rangées de grabats. Les détenus s’alignèrent en silence, tête baissée. Signe de croix, Pater Noster et Ave Maria. Nul ne se fit prier pour cueillir une maigre chaleur sous les vieilles couvertures. Hyriel retrouva le matelas et, yeux fermés, savoura au moins ce confort alors que persistait le mal de ses articulations. Il entreprit de se masser les épaules, non sans jeter un regard au rideau : une petite part de lui espérait voir Estienne ; ne pas finir cette journée ainsi.

Ni l’inquiétude ni la contrariété du vétéran ne s’étaient évaporées. Il entendait la révolte sous le geste d’Hyriel, cependant ils allaient devoir s'expliquer. Son ami ne se rendait pas encore compte des dangers d’ici ! Il n’était plus vagabond, libre de filer au moindre début d’ennui, libre de s’envoler après un coup d’éclat ! Et lui… lui avait les épaules en miettes et un bras meurtri.

Estienne patienta, se redressa, passa accroupi derrière les camarades assoupis et entre les rideaux. Il ne souleva d’abord qu’un pan du tissu pour vérifier que le sorcier ne dormait pas. Ce dernier s’illumina, encore plus en l’entendant ronronner. Estienne s’attendrit : constater qu’Hyriel l’attendait tassa un peu de son irritation. Il voulait avant tout s'assurer que le compère ne se portât pas trop mal. Ils parleraient ensuite. Le guérisseur tapota son grabat en guise d’invitation et le muet s’y glissa. Ah ! Renouer avec la proximité et la chaleur – certes moindre que celle du feu, mais à défaut… Faire au moins un instant comme si leurs déboires n’existaient plus. Ils reviendraient bien assez tôt sur la table. Protégé par l’épais rideau, Estienne alluma sa bougie, l’approcha de son ardoise et traça de quoi répondre à la question devinée dans le regard soucieux du camarade.

IE VAIS BIEN
DÉIÀ MOINS RINCÉ

Un soupir accueillit la nouvelle. Estienne avança la main sur celle de son ami. Il était gelé. Hyriel quant à lui ne s’était pas rendu compte de la froidure de son propre corps avant de sentir le chaleureux contact d’Estienne, qu’il remercia d’un sourire. Hyriel caressa son comparse. Il commença à remonter le long de ses bras, avec l’intention de gagner ses épaules pour une étreinte, mais une vive grimace du demi-visage le figea net. Un frisson parcourut son échine, lui faisant oublier sa propre souffrance. Il ne laissa pas à Estienne le temps de retirer son bras : il retint son geste, leva sa manche malgré son grognement de protestation. Un large bleu s’étirait juste avant son poignet. Les prunelles terrifiées d’Hyriel ne purent se détacher de la marque violacée.

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XavBlier
Posté le 22/11/2024
Ouille, j'ai l'oméga seum avec Hyriel et Estienne XD C'était trop beau pour être vrai, qu'Hyriel arrive déjà à rencontrer le médecin. En plis il n'a pas arrangé son cas.
Ceci dit tout le moment du nettoyage et du pétage de gueule de Georn était fun. On savoure, même si les conséquences derrière sont lourdes.
Je trouve Estienne bien gentil à la toute fin, j'aurais sûrement été plus énervé que lui XD Après, j'imagine qu'il a peut-être peur aussi de perdre son quasiment seul ami s'il s'emporte contre lui. Il a l'air de penser surtout en termes d'équipe, on a même l'impression qu'il essaie de "sauver" Hyriel.
JeannieC.
Posté le 29/11/2024
Merci encore <3
On aime bien jouer sur différents tons, même dans des moments durs.
Et c'est pas faux, Estienne a de la contenance... (Mais ça ne va pas durer... *chut*)
ClementNobrad
Posté le 02/03/2023
Rebonjour,

Ah, la petite vengeance arrive ! Je trouve Hyriel très naïf de ne pas s'imaginer des conséquences dévastatrices, mais bon je lui pardonne, rien qu'imaginer le vilain au sol, ça fait du bien au lecteur ! On souffrira avec Hyriel le moment venu ! Son combat devient le nôtre. Malheureusement, je crains qu'il refreine ses ardeurs à l'avenir, de crainte que ses amis ne paient pour lui.
Il faudrait qu'ils s'y mettent tous ! Allons, perdus pour perdus, autant aller au bout des choses ! ^^ facile à dire, les fesses posées sur un canapé, au chaud...

"Hyriel ne mesurait rien des conséquence de sa nouvelle folie." > conséquences

"à l’arrête de son nez" > arête

"Ainsi, il estimait que tout cela passerait pour un bête accident et qu’il ne risquerait rien." > J'ai bien peur qu'il soit un peu trop naïf ^^

". Il se hissa sur ses béquilles. Il grimaça en claudiquant" > Il les a récupérées quand ? Le méchant gardien ne lui avait il pas confisquées ?

Au plaisir !
JeannieC.
Posté le 03/03/2023
Re !

Aaaah oui tu as raison, nous n'avions pas été claires sur le moment où Hyriel a récupéré ses béquilles. Bien vu !
C'est un maton qui les lui a restituées une fois qu'il a terminé son nettoyage. On a rajouté un "tout en lui rendant ses cannes" quand le garde ordonne à Hyriel d'aller au dortoir.

Et oui effectivement, Hyriel a quelque chose d'enflammé et de naïf dans ce passage. Il n'a pas conscience du tout des risques encourus, il est pris dans le feu de sa colère et du plan qui lui trotte dans la tête.
Il va bel et bien devoir mettre de l'eau dans son vin - ou du moins trouver des façons plus subtiles de résister, sans menacer ses camarades. =D
ZeGoldKat
Posté le 08/11/2022
Salut,
Content de pouvoir revenir continuer cette lecture. Et quel pied, par mes moustaches mais quel pied ce chapitre ! haha xD Cet affreux gardien ne l'a pas volée, la glissade. Je comprends le titre du chapitre (ah d'ailleurs oui, je vois que vous avez mis des titres, c'est vraiment cool pour s'y retrouver et ça rend le tout encore plus clair et attrayant).
Hyriel et sa savonnette, bien joué. Dans ma tête c'était ALLEZ HY-RIEL ! xD
Je rigole mais en vrai cet acte révèle aussi très bien le désespoir dans lequel est Hyriel. Genre "perdu pour perdu, au bout de ma vie quitte à mourir là je vais donner une leçon à Georn." Disons que ça explique qu'Hyriel se livre à un geste aussi dangereux et qui risque de lui retomber quand même dessus.
D'ailleurs après le petit moment de rigolade, l'angoisse revient aussitôt et j'attends avec crainte de découvrir ce que les gardes ont infligé au pauvre Estienne.
JeannieC.
Posté le 10/11/2022
Coucou !
Et contentes nous aussi de te recroiser par ici <3
Tu fais un magnifique coach et pom-pom girl pour Hyriel xD Plus sérieusement merci beaucoup, et c'est tout à fait comme tu dis : Hyriel est tellement en colère et désespéré qu'il ne réfléchit plus dans cette scène, il exécute cette vengeance un peu folle et n'a même plus peur des conséquences pour lui-même.
M. de Mont-Tombe
Posté le 24/06/2022
Salut ! J'adore toutes les apparitions de Théa ! (ce nom existait au 17 e siècle ?). J'aime beaucoup la langueur qu'apporte votre style à la punition d'Hyriel, qui paraît interminable. J'espère qu'il va enfin pouvoir rencontrer le chirurgien major dans le prochain chapitre ! On commence un peu à se demander quand la situation va s'arranger pour les personnages...
JeannieC.
Posté le 24/06/2022
Hellow !
Owww merci pour Théa =) Voui, toujours là pour ramener un petit sourire aux deux cocos. Et Théa
JeannieC.
Posté le 24/06/2022
*zut j'ai cliqué avant d'avoir fini xD
Je disais : et Théa est un prénom rare mais qui existait oui. Quant à Hyriel, en effet au chapitre X il rentre dans l'univers du chirurgien Major ! En le punissant, Georn ignore qu'il va le pousser par réaction en chaîne dans les bras de la solution ahah :-P
Edouard PArle
Posté le 26/04/2022
Coucou !
Chute un peu inquiétante après un chapitre plutôt positif ou l'on se réjouit des déboires de notre bon vieux Georn. Ca fait plaisir cette petite vengeance d'Hyriel qui brise la monotonie. Je suis étonné que les prisonniers s'en sortent si facilement, j'aurai bien vu une punition collective ou quelque chose comme ça. Ca arrivera peut-être par la suite, à moins que Georn soit aussi détesté par ses supérieurs^^
Petite remarque :
"B’en je vais à la cuisine" je n'ai pas compris l'apostrophe
Un plaisir,
A bientôt !
JeannieC.
Posté le 26/04/2022
Coucou ! =D
Contentes de te recroiser par ici ! Pour "b'en" c'était la contraction de "bien" mais oui on privilégiera peut-être simplement "ben".
Héhé, Hyriel sait pimenter le quotidien de l'hôpital et ne se laisse pas faire en effet xD Quant au cas de Georn, oui même ses collègues sont blasés quelque part, on aura l'occasion de le développer un peu plus tard.
A une prochaine fois =D
Hortense
Posté le 10/04/2022
Bonjour JeannieC,
On peut compter sur Hyriel pour concocter une petite vengeance. Concocter avec subtilité, sans risquer d’encourir le moindre blâme. Son plaisir est communicatif et enchante visiblement la communauté des bannis. Il faut dire que malheureusement pour eux les journées s’enchaînent dures et monotones, alors tout accroc à l’ordre établi, tout ce qui ressemble de près ou de loin à un petit retour justifié de bâton est bienvenu, et tant mieux si Georn en fait les frais.
Juste trois suggestions :
- se rendit-elle compte en s’accompagnant de deux bonds : réalisa-t-elle soudain en bondissant tel un ressort ?
- Il aurait en outre du spectacle : il y aurait ?
- tandis qu’un vacarme de bottes arriva au pas de charge : arrivait ?
A très bientôt
JeannieC.
Posté le 11/04/2022
Re ~
Hm, bien vue la formule pour le ressort, beaucoup plus légère effectivement !
Ravies si la petite vengeance et le déroulé de la scène fonctionnent selon toi, on était curieuses de comment ça serait apprécié =D Et puis Hyriel n'a pas dit son dernier mot avec l'opportunité qu'offre le chirurgien héhé. En attendant oui, s'il peut apporter un peu de piment bien mérité dans la quotidien de l'hôpital ;)
Encore merci, et à une prochaine fois !
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