Elinora recracha brutalement toute l’eau qu’elle avait ingurgitée sur le ponton en bois. Elle était trempée jusqu'aux os et ne devait sa survie qu'à l'aide des autres Brûlés qui avaient assisté à l'explosion et leur avaient porté secours. Dès qu'elle fut en état de se relever, elle jeta des regards autour d'elle. Sur les quais, étaient allongés les corps des malheureux qui étaient montés à bord du navire. La plupart étaient déjà morts tandis que d'autres se tordaient de douleur. Elle reconnut Minos parmi eux. On lui avait retiré son armure, laissant voir une plaie béante dans son ventre causée par un morceau de bois brisé qui s’y était encastré. Sa respiration était haletante et il suait à grosses gouttes tandis que des hommes et des femmes s'affairaient à lui donner les premiers soins. Elinora se leva chancelante et s'approcha de leur groupe. Ils s'écartèrent pour la laisser passer, et Elinora leva ses mains au-dessus de Minos. Une faible lueur en émana, insuffisante pour produire le moindre effet.
— Il faut l'emmener au temple, annonça-t-elle. Lui et tous les autres. Là-bas, ils pourront y être soignés.
Les Brûlés obéirent sans poser de question et les corps furent disposés sur des brancards de fortune avant d'être transportés jusqu'à l'aile du temple réservée aux blessés.
Sur le chemin, Elinora réfléchit à la situation et au piège dans lequel il venait de tomber. Le médaillon n'était pas dans les mains de Lucio, elle en était convaincue. Mais ce dernier savait qu’ils le recherchaient et s’en servait pour les faire tourner en rond. Il les espionnait en permanence et avait toujours un coup d'avance. Daélia constituait le suspect évident, même si elle ne savait pas encore comment elle entrait en contact avec ce dernier. À moins que… Elle repensa au garde qui lui avait fait une frayeur lorsqu'il l'avait aperçu dans les appartements de la princesse. Elinora avait tout de suite vu que quelque chose clochait chez lui, aussi bien dans sa tenue que dans son comportement. Quelle plaie qu'elle n'ait jamais rencontré Lucio, il lui aurait été plus facile de le reconnaître.
On administra des soins aux blessés. Minos avait perdu connaissance sur le trajet, mais il respirait toujours. Maintenant, seul le temps pouvait faire son œuvre. Les autres survivants n’avaient que des blessures superficielles et leur vie n’était pas en danger. L’autre bonne nouvelle était que Finn avait enfin fichu le camp et ne traînait plus dans ses pattes. Après s’être assurée que sa présence n’était plus indispensable au temple, Elinora prit la direction des prisons. L’idée était un peu folle, mais il lui restait une dernière personne qu’elle souhaitait interroger.
À son arrivée, elle fut accueillie par des soldats de la couronne et ne vit aucun des Brûlés habituellement de garde. Elle apprit que la reine avait eu vent de leur projet d’assassiner Ignace et qu’elle leur avait interdit l’accès, car elle souhaitait le garder en vie tant qu’elle n’aurait pas plus de nouvelles concernant Rigas. On l’autorisa néanmoins à lui rendre visite et ils l’escortèrent jusqu’à la cellule d’Ignis.
Il l’attendait, allongé nonchalamment sur sa couchette. Il se leva dès qu’il l’aperçut et Elinora fit signe aux gardes qui l’accompagnaient de les laisser. Elle le jugea pendant un moment en restant à bonne distance derrière les barreaux. Elle n’était plus effrayée face à lui, même si elle continuait à ressentir un certain malaise.
— Voyez-vous ça ? Dit-il avec une voix féminine. La championne de ma sœur en personne. Il n’y a qu’elle pour s’enticher d’un corps fripé et usé.
Elinora ne fit aucune remarque sur son âge, de même qu’elle ne fut pas surprise par sa voix.
— Ce n’est pas à vous que je suis venu m’adresser.
— Ignis et moi formons la même personne.
— Non, je sais qu’il m’entend. Votre pouvoir n’est pas aussi puissant qu’autrefois, Pyra.
Elle éclata de rire.
— Ce n’est qu’une question de jours avant que ce corps ne m’appartienne pour de bon. Et une fois cela fait, je m’assurerai que ma sœur et son héritage disparaissent avec elle. En commençant par toi.
— Vous avez déjà échoué à Aurora sans Pyrel pour vous en empêcher. Vous échouerez ici une fois de plus. Maintenant, laissez-moi parler à Ignis.
— Je vous l’ai déjà dit, il ne peut pas vous…
Son sourire disparut net et elle laissa échapper un cri de douleur, la pliant en deux. Lorsqu’Ignace se redressa, il n’avait plus son regard de braise, mais des yeux bruns remplis de tristesse et de lassitude.
— Que faites-vous encore ici ? Demanda-t-il d’une voix douce.
— Je suis venu vous parler, Ignis. Nous allons arrêter Pyra et vous libérer de son joug.
Il lui lança un sourire peiné.
— C’est impossible, nombres ont déjà essayé sans succès. Le seul espoir pour vous est de quitter cette cité avant qu’il ne soit trop tard.
— Tout n’est pas encore perdu, dites-moi où se trouve le talisman.
Il la regarda un instant comme s’il jugeait sa motivation, puis soupira.
— Je ne peux rien vous apprendre que vous ne sachiez déjà. Il fut détruit dans les flammes d’Aurora lorsque Pyra réduisit la cité en cendres. Du moins, je l’espère, ce bijou est à l’origine de tous mes tourments. Il vous faut fuir loin d’ici. Bien que Pyra ne soit plus que l’ombre de sa gloire d’antan, son culte ne cesse de se renforcer à Spyr.
— Il doit y avoir un autre moyen, Pyrel est avec nous, ainsi que les Brûlés.
— On ne peut tuer une déesse tant que sa foi prospère. Même si vous vous débarrassez de moi, elle enverra les légions spyriennes raser Dérios et cherchera un autre réceptacle.
Il grimaça de douleur et se prit la tête dans sa main droite. Elinora s’avança et passa sa main entre les barreaux pour la poser sur son épaule. Son contact sembla l’apaiser.
— Je ne vous laisserai pas tomber, dit-elle.
Ignis sourit. C’était un sourire bienveillant et chaleureux, rien à voir avec ceux qu’il faisait lorsque Pyra était aux commandes.
— Vous êtes quelqu’un de bien, Elinora. Maintenant, filez, je la sens reprendre le dessus.
Elinora le quitta en l’entendant de nouveau se tordre de douleur. Sa remarque lui avait fait chaud au cœur, plus qu’elle l’aurait pensé.
Trois jours s’écoulèrent avant que Minos ne soit à nouveau capable de marcher. Ses blessures étaient guéries, mais le Brûlé n’avait donné aucune instruction à ses hommes qui patientaient dans leur caserne. Il ne sortait pas non plus de l’espace qui lui avait été aménagé dans l’infirmerie avec l’aide de toiles de tentes tendues. Elinora savait qu’il souffrait de maux que sa magie ne pouvait guérir, mais le temps pressait et ils ne pouvaient se permettre d’en gaspiller davantage. C’est pourquoi le matin du quatrième jour, elle lui rendit visite.
Elle le trouva assis sur une chaise en train de polir son arme avec lassitude. Il leva les yeux lorsqu’elle entra, puis se reconsacra aussitôt à sa tâche.
— Je sais ce que vous allez dire. Qu’il ne faut pas se laisser abattre, qu’il faut se ressaisir et que l’on n’a jamais été aussi proche…
— Si vous en êtes conscient, que faites-vous à vous lamenter ici ?
Minos soupira.
— Je ne suis pas Lux, dit-il. Je pensais pouvoir prendre sa place et qu’avec cette amulette l’on pourrait enfin vaincre Ignis. Je sais qu’elle ne m’en aurait pas tenu rigueur de ne pas avoir cherché à la délivrer et qu’à ma place, elle aurait tout fait pour achever sa mission. Mais voilà, lorsque je me suis retrouvé seul face à lui, je n’ai pas pu. J’ai affronté de nombreux adversaires, tous plus coriaces les uns que les autres… Pourtant, quand j’ai croisé son regard, j’y ai vu ma mort. J’ai su que si je tentais de dégainer mon arme pour le combattre, je périrais. Alors j’ai fui, lâchement. Je l’ai fait enfermer en sachant et me suis obstiné à trouver ce médaillon. C’était une façon pour moi de ne pas abandonner ma quête sans pour autant affronter mes peurs. Peut-être que cette peste avait raison en fin de compte. Il aurait mieux valu sauver Lux ou bien que ce soit moi qui sois capturé à sa place.
Il racla sa lame avec force, comme pour donner du poids à ses déclarations, puis la laissa glisser sur le côté.
Elinora réfléchit à ce qu’elle allait dire. D’ordinaire, elle savait s’y prendre pour remonter le moral, mais Minos n’était pas n’importe qui. Elle avait assisté à sa bravoure au Tertre Blanc et savait qu’il en fallait pour briser sa détermination d’acier.
— Elle vous manque, n’est-ce pas ? Tanwen vous manque.
Il baissa la tête sans répondre et se mit à serrer la pierre polie qu’il tenait dans sa main. Elle avait vu juste.
— C’est la première fois que vous preniez un apprenti ?
— Le premier était Kléo. C’était encore un enfant à l’époque et moi, je n’étais qu’un jeune Brûlé sans grande expérience. C’est Lux qui voulait à tout prix que je transmette mes compétences en prenant un élève sous mon aile. Il était intelligent, studieux et attentif. Je lui ai tout appris et il ne tarda pas à devenir meilleur que moi. C’était quelqu’un de bien, trop bien. Et il a fallu qu’il connaisse une fin aussi abjecte.
Il marqua une légère pause avant de secouer la tête et d’émettre un rire léger, chargé d’amertume.
— Tanwen était tout l’inverse. C’est une idiote enragée qui ne réfléchit jamais. Elle n’écoute rien de ce que je lui dis, n’a aucune patience et fonce tête baissée au-devant du danger. Je ne sais pas comment elle fait pour s’en sortir à chaque fois. Mais les deux ont en commun cette grandeur d’âme que je n’ai pas. Celle qui aura coûté la vie à Kléo et qui risque de prendre la sienne.
— Vous avez essayé de la protéger contre son gré. Vous ne vouliez pas qu’elle vous accompagne à Brys, car elle était blessée. Puis vous l’avez empêchée de rejoindre le groupe de Balwin qui se rendait à la Coupe Pleine, car vous saviez qu’elle voulait à tout prix se venger. Sa rage l’aurait mise en danger.
Minos hocha péniblement la tête.
— Et au lieu de ça, je l’ai perdu elle aussi.
— J’ai moi aussi perdu un être cher par ma faute. J’en ai payé le prix, croyez-moi, mais… Elinora se mordit les lèvres. Mais j’ai réussi à reconstruire ma vie auprès des Enfants de Pyrel. Tout n’est pas rose, mais je sais que ce que je fais ici n’est pas inutile. Cet hôpital est d’une grande aide pour les habitants de cette cité. Même les plus réticents et les petits malfrats sans manières y ont reçu nos soins. Votre tâche est dure, je le sais. Pensez donc à tous ceux qui sont morts pour votre quête.
— La vengeance ne les ramènera pas, dit-il calmement. Le médaillon est introuvable et je n’y arriverai pas tout seul. C’est fini, nous avons échoué.
Son défaitisme mit Elinora hors d’elle. Elle avait tant sacrifié pour leur cause et refusait de la voir ainsi bafouée à cause d’un revers, aussi frustrant soit-il.
— Et alors quoi ! C’est donc ça l’Ordre des Brûlés ? Un ramassis de mercenaires qui abandonne à la première occasion !
— Combien sont morts ? ! Combien ? ! Cria Minos en se relevant. Vous êtes une prêtresse, et ne croyez pas que parce que vous avez participé au siège du Tertre Blanc que vous connaissez quoi que ce soit à la guerre ! Tous ici ont su prouver leur valeur et je ne supporte plus de voir leur vie inutilement gâchée.
— Elles le seront uniquement si vous abandonnez ! Vous l’avez dit vous-même, il ne faut pas laisser tous ces morts l’être en vain. Vous avez encore des hommes et des femmes qui attendent vos ordres dans cette caserne. Eux aussi doutent, eux aussi ont peur, mais il vous ont choisi comme leur chef et vous vous devez de respecter la confiance qu’ils ont placée en vous !
Ils se regardèrent un instant et Minos finit par acquiescer.
— Vous avez raison, dit-il. Je ne peux plus les commander, mais je dois au moins les en avertir dignement.
Il prit son arme et sortit de son compartiment. Elinora marchait à ses côtés, mais il restait sourd à toutes ses remontrances. Elle l’accompagna tout le long du chemin jusqu’à la caserne et une fois à l’intérieur, Minos ordonna un rassemblement. Ils étaient une cinquantaine environ. Tous les autres avaient péri contre les hommes de Spyr ou des Kléptars. Elle comprit alors ce qu’il voulait dire. Voir ses camarades tomber un à un lui pesait lourd sur la conscience et il ne pouvait en supporter davantage. Pourtant, Elinora n’acceptait toujours pas son choix.
— Je dois vous présenter mes excuses, commença Minos en haussant la voix. À chacun et chacune d’entre vous. Après la bataille d’Ortie, vous m’avez fait confiance pour prendre le relais de Lux et j’ai échoué. Je vous ai guidé tout droit dans un piège et malgré nos efforts, Ignis est encore en vie et le talisman demeure introuvable. Je comprendrai si certains d’entre vous éprouvent de la rancœur et de la déception. Vous avez déjà tellement sacrifié et je ne suis plus en droit de vous en demander davantage. C’est pourquoi, si certains d’entre vous souhaitent abandonner et quitter l’ordre, sachez que je ne vous en tiendrai pas rigueur. Dans le cas où, malgré tout, vous souhaiteriez continuer, alors il vous faudra élire un nouveau commandant.
Ces déclarations jetèrent une chape de plomb sur l’assemblée. Tous se regardaient avec inquiétude sauf Elinora qui bouillonnait.
— Ne l’écoutez pas ! Il ne pense pas ce qu’il dit !
— Au contraire, ma décision est prise.
Une voix raisonna alors dans leur dos.
— Ha oui ? Et depuis quand mon second est-il devenu un lâche ?
Ils se retournèrent tous et aperçurent Lux, accompagnée d’une douzaine de Brûlés, pénétrer dans l’enceinte de la caserne.
— Comment… Comment avez-vous fait ?! Demanda Minos stupéfait.
— C’est grâce à Luke, dit-elle. Il a absolument tout planifié et je lui dois la vie. Malheureusement, les spyriens ont eu sa peau dans notre fuite. Ils ont bien failli nous rattraper d’ailleurs, si l’on n’était pas tombé par chance sur une patrouille de Déris proche de leur frontière.
— Et Tanwen ? Qu’est-elle devenue.
Lux secoua la tête.
— Je regrette, elle est morte en même temps que Luke.
— Je vois...
Comme toujours, il ne montrait rien de lui-même en public. Elinora crut toutefois voir une larme perler aux coins des yeux du vieux guerrier qui fit aussitôt mine de se les gratter. Elle se rendit compte qu’elle était peut-être la seule à savoir ce qu’il pensait réellement à la suite de leur entretien à l’infirmerie.
— Je suis désolé, reprit-il. J’aurais dû tenter quelque chose pour te secourir, mais je ne voulais pas risquer de perdre des hommes alors que l’on était si proche du but.
— Et tu as bien fait, répondit Lux en arrivant à sa hauteur. La neutralisation d’Ignis passe avant tout autre chose, même ma propre vie. En revanche, je ne tolérerais pas de te voir baisser les bras, pas maintenant.
— Je… Non. Bien sûr que non, balbutia-t-il. C’est que les choses ne se sont pas très bien passées en ton absence. Mais maintenant que tu es là, cela change tout. Tu pourras compter sur moi.
Lux acquiesça.
— Contente de retrouver le Minos que je connais. Est-ce que vous avez mon arme ? Demanda-t-elle.
Minos fit signe à l’un des siens d’aller la chercher.
— On l’a conservée précieusement au cas où.
— Dit plutôt que tu n’as aucune idée de comment t’en servir, répondit-elle en souriant.
— Il n’y a aucune arme impossible à manier avec un peu d’entraînement.
— Dois-je te rappeler le résultat la dernière fois que tu as essayé ?
Plusieurs Brûlés éclatèrent de rire et même Minos esquissa mollement un sourire. L’homme revint et tendit l’arme à Lux qui la récupéra et se mit à faire quelques moulinets dans la cour.
— Je n’ai pas trop perdu la main, dit-elle lorsqu’elle eut fini de faire tournoyer la chaîne de son arme.
Elle dégageait une aura naturelle de confiance et d’autorité et, par sa simple présence, elle redonnait du courage et le sourire aux autres Brûlés. Elinora elle-même se sentait plus rassurée. Décidément, il y avait quelque chose de spécial en elle et cela ne se limitait pas qu’à l’équipement qu’elle employait. Non, il y avait autre chose sur sa nature même. Maintenant qu’Elinora maîtrisait mieux ses pouvoirs, elle le voyait très clairement.
— Racontez-moi ce qu’il s’est passé, demanda-t-elle en repliant son arme. Où est Ignis ?
Minos et Elinora lui firent un bref récapitulatif de tout ce qu’il s’était passé, depuis l’arrestation d’Ignis et des Kléptars jusqu’à l’attaque de la prison. Elinora mentionna également ses soupçons sur Daélia et sur l’identité de ses gardes. Elle resta impassible durant tout ce temps, se contentant de hocher la tête et de jeter des regards peinés à l’annonce de la mort de plusieurs de ses camarades.
— J’ai aperçu Lucio à plusieurs reprises lorsque je faisais du repérage dans la ville. Il m’a semblé être quelqu’un de très prudent. Mais si ce que vous dites est vrai et qu’il se trouve au palais, alors je pourrais le reconnaître. Bien sûr, ça serait encore mieux si l’on avait des preuves pour intervenir.
Elinora fouilla alors dans sa poche et en ressortit la pièce percée qu’elle avait récupérée dans la chambre de Daélia.
— Est-ce que cela pourrait faire l’affaire, dit-elle en lui lançant la pièce.
Lux la fixa quelques secondes avant de déclarer :
— Oui, c’est bien une pièce des Kléptars, dit-elle.
— Je l’ai trouvée dans les appartements de la princesse.
— Bien, dans ce cas, nous avons tout ce qu’il nous faut. Commençons par lui, l’on s’occupera d’Ignis par la suite.
Ils passèrent le restant de la matinée à planifier leur opération. Malgré les protestations d’Elinora, il fut décidé de ne rien dire à la reine Théa pour éviter les bruits de couloirs. Pendant qu’elle attirait l’attention de Daélia, les Brûlés s’infiltreraient dans ses quartiers. Si Lucio se trouvait à l’intérieur, alors ils le captureraient. Il ne leur resterait ensuite plus qu’à le livrer à Théa.
Chapitre intéressant, bien rythmé :)
J'ai bien aimé le moment entre Minos et Elinora, on voit un guerrier perdu sans ses points d'ancrages.
Rien à dire, je pense que y a rien à ajouter. J'espère voir Minos craqué au retour de Tanwen (si ça se fait aha )
D'ailleurs ça me rappelle un peu le vieux grégory et tous ses apprentis dans l'apprenti épouvanteur (faut avoir la ref mdrr)
Là je vois que tu parles du garde et que ça pourrait être Lucio, Hmmmm la suite de ce chapitre va être très intéressante ;) ducoup je pense vraiment que tu peux ajouter une ligne quand elle parle à Théa, montrer qu'elle s'en méfiait déjà :)
Les petits retours :
"Je suis venu vous parler, Ignis. Nous allons arrêter Pyra et te libérer de son joug
" -- problème de vouvoiement ou tutoiement
"d’un revers, aussi frustrant, soit-il." -- je trouve que la virgule après revers casse le rythme.
"mais il vous choisit comme leur chef" -- "ils vous ont choisi"
"Ils se retournèrent tous et aperçurent Lux accompagnée d’une douzaine de Brûlés pénétrer dans l’enceinte de la caserne" -- j'aurais ajouter deux virgules, avant accompagnée et après Brûlés.
A la suite :)
malheureusement je n'ai jamais lu l'apprenti épouvanteur mais je sais que c'est un roman de fantaist/fantastique assez culte. Je souhaitais vraiment faire une relation maitre/eleve entre Tanwen et Minos et que sous son aspect froid et terne il aimait vraiment son eleve.
Je corrige les fautes et je vais voir pour ajouter la phrase en question dans le chapitre précédent.