Chapitre Onze : Vivre leur vie, en mieux

Par Mimi

Chapitre Onze : Vivre leur vie, en mieux

 

Hugo marche vite. Les poings enfoncés dans les poches de son pantalon qui flotte autour de sa silhouette maigre, il regarde les nuages sans plus prêter d’attention à Lise que si elle n’avait pas été là. Elle l’observe du coin de l’œil marmonner de sa belle voix grave, méfiante. La fréquence est cependant trop basse pour lui être intelligible.

Soudain, il s’arrête, surprenant Lise, et fixe le sol qui s’étend au-delà de ses pieds.

-       Qu’est-ce qu’il y a ? demande Lise, hésitant entre étonnement et exaspération.

Hugo lève les yeux sans bouger, se donnant ainsi l’air d’une statue grotesque. Il sort de son immobilisme en souriant et en replongeant les mains dans ses poches.

-       J’aimerais bien que tu me parles de toi, de ta vie. De ta vraie vie. Je crois que je comprendrais mieux si tu me te racontes.

Lise met quelques secondes à saisir le sens de cette dernière expression. Hugo redémarre comme s’il ne s’était pas arrêté, les yeux parcourant le ciel. Il a ralenti l’allure comme pour retarder le moment de leur arrivée au lieu d’observation où il veut l’emmener. Lise comprend qu’il est vraiment intéressé, qu’il n’a pas dit ça pour meubler la promenade – Hugo ne semble décidément pas de ce genre-là. Alors elle trie tout ce qu’elle sait d’elle et se lui raconte.

Elle lui parle de ses parents et de leur labo, leurs expériences, leurs visites de musées en famille, leurs voyages en congrès, elle lui parle de Matthieu, de leurs énigmes, de π, de son professeur d’algèbre tellement appliqué qu’il calligraphie toutes les lettres grecques qu’il écrit, de celui de physique, tellement précis qu’il avait un jour continué le rayon à travers une lentille convergente qu’il n’avait pas eu la place de dessiner sur le tableau, laissant une trace de craie rouge sur le mur, et la tête du professeur de topologie quand il avait vu ça une heure plus tard. Elle décrit l’appartement à Paris, les formules qu’elle trouvait belles et magiques qu’elle a écrites sur les murs de sa chambre.

-       Ma préférée est sûrement celle d’Euler :eiπ + 1 = 0. Les cinq nombres fondamentaux des mathématiques réunis dans la même formule ! Rien que son existence est simplement… incroyable ! Qui aurait pensé pouvoir trouver un tel lien entre…

-       Sur le mur de ma chambre à Paris, j’ai peint des vagues. Blanches sur le mur bleu.

Lise ne s’offusque pas de son interruption. De toute façon, elle n’avait plus grand chose à dire. Et elle aussi a envie de savoir un peu ce qui se passe dans la vie d’artiste d’Hugo.

Pourtant, il ne dit rien de plus. Il longe le grillage qui clôture un grand espace d’étendues de gazon vert clair dans lesquelles se dessinent des chemins de sable blanc. Il pousse un petit portillon qui signale que les chiens doivent être tenus en laisse. Ils suivent le sentier principal sur une centaine de mètres.

Sans prévenir, Hugo coupe la route à Lise pour rejoindre un banc qui fait face à la piscine municipale. Lise se décale pour s’asseoir à côté d’Hugo qui, les coudes appuyés sur ses genoux, se penche en avant pour mieux scruter les gens qui se promènent dans le parc sans les voir.

-       C’est là que tu viens les observer, devine Lise.

Hugo ne répond pas, suivant des yeux les gens qui passent, le regard vivant. Lise a l’impression qu’il note chaque détail sur la personne ciblée dans un coin de sa tête. Et les passants qui s’approchent du banc s’en éloignent déshabillés par l’œil scrutateur d’Hugo. Lise se surprend à penser que même le plus complexe des algorithmes mathématiques ne lui résisterait pas s’il était capable de le déchiffrer.

Puis, après quelques minutes de ce manège, Hugo recule son dos et s’enfonce dans le siège. Il croise les bras et les jambes et se retrouve en tailleur les mains dans les coudes. Il se penche vers Lise :

-       Ça, c’était l’échauffement. Pour t’impressionner, t’en mettre plein la vue. En vrai, c’est plus rigolo que ça. Et beaucoup moins sérieux.

Le regard d’Hugo dévie de Lise vers une femme entre deux âges aux cheveux blonds qui vient de la droite. Hugo baisse les yeux sur sa démarche claudicante alors que Lise s’efforce de comprendre la différence fondamentale entre quelque chose de moins sérieux et de plus rigolo. Hugo laisse passer la dame blonde et chuchote :

-       Cette femme est infirmière. En piquant une patiente octogénaire pour une prise de sang, elle a eu un moment d’inattention. Elle est célibataire depuis peu, tu comprends, alors elle a la tête un peu ailleurs. Le chien l’a mordue à la jambe quand sa vieille a hurlé. Elle avait piqué à côté. Elle est en congé maladie et c’est pour ça qu’elle vient tous les jours se promener ici. Pour essayer de récupérer.

Lise fronce les sourcils et en la voyant grimacer, Hugo éclate de rire. La dame se retourne en l’entendant et Lise, gênée, tente de faire taire le physionomiste en chef :

-       C’est malin, elle va penser que tu te moques d’elle, le sermonne-t-elle alors qu’il retrouve son sérieux.

-       J’ai fait pire, affirme-t-il.

-       Et d’abord, qu’est-ce que tu en sais qu’elle est célibataire, infirmière et mordue par un chien ?

Hugo hausse les épaules.

-       Elle a les yeux rougis et elle boîte.

-       Et alors ? Elle s’est peut-être tordu la cheville dans l’escalier là-bas et…

-       Elle s’est fait mordre par le chien d’une vieille acariâtre, répète Hugo, l’air amusé, ou par la vieille, je ne peux pas être plus précis.

-       Et pourquoi pas le sien ? suggère Lise en ignorant la deuxième partie de sa phrase.

-       Elle n’en a pas, soutient Hugo.

-       Qu’est-ce que tu en sais ? demande Lise, exaspérée.

-       Si elle en avait un, elle l’aurait emmené avec elle pour le promener.

-       C’est sûrement son mari qui l’a gardé à la maison.

-       Elle n’est pas mariée : elle ne portait pas d’alliance.

-       Son petit ami, alors ! s’exclame Lise.

Avec un mouvement de recul, Hugo a un petit sourire sournois.

-       Elle n’a pas de petit ami. Elle est célibataire, sinon elle se baladerait main dans la main avec lui. Les couples adorent faire ça pour rendre les gens seuls jaloux. Tu peux la suivre, histoire d’en être sûre.

Lise secoue la tête et regarde l’infirmière quitter le parc. Quelle drôle d’idée. C’est typiquement le genre d’idée qu’Hugo doit voir affluer dans sa tête par centaines dans un ordre aléatoire. Elle se tourne vers lui, prise d’un doute.

-       Quand tu dis que tu as fait pire…

-       Oui ? l’encourage le sourire d’Hugo qui s’étire.

Déstabilisée par ce sourire qui lui inspire une folie perverse mais persuadée qu’il essaye simplement de l’impressionner ou de lui faire peur pour s’amuser, Lise poursuit :

-       Tu suis des gens ? C’est pour ça que tu es resté absent si longtemps ?

Hugo soutient son regard pendant une minute.

-       Non, dit-il en se détournant.

Même si elle ne le croyait pas assez fou pour le faire, Lise soupire discrètement. Pas assez cependant pour échapper à l’oreille attentive d’Hugo.

-       Je l’ai fait, corrige-t-il, mais je ne le fais plus, si ça peut te rassurer.

Lise n’est pas rassurée du tout mais elle n’en dit rien.

-       Je n’étais pas assez rapide pour comprendre les gens. Alors je les suivais jusqu’à cerner le personnage qu’ils abritent. Maintenant, il ne me suffit plus que de quelques secondes, comme tu l’as vu.

-       Et comment peux-tu être sûr que ce que tu devines d’eux est bien la vérité ? insiste Lise qui plisse les yeux en visant son profil.

-       Je ne peux pas, répond Hugo. Et d’ailleurs, ça ne m’intéresse pas de savoir.

Lise lève les yeux au ciel.

-       Alors quel intérêt trouves-tu à rester assis pendant des heures à regarder des gens marcher sans se soucier de toi ?

-       Parfois, ils courent, affirme Hugo avant de croiser le regard noir de Lise. Ils m’inspirent, soupire-t-il en se détournant d’elle. Pour mes gares à bateaux.

-       Et pourquoi as-tu besoin d’inventer leur vie ? Je pensais que tu avais juste besoin d’observer leur attitude et leurs comportements.

-       Non, et c’est là toute ton erreur, Lise. Ce sont des personnes que j’observe. Pas juste des passants. Regarde celui-là, dit-il soudain en désignant un homme de haute taille en complet marron qui passe devant eux avec une démarche élégante. C’est Philéas. Il est fou de deltaplane, il en fait un week-end sur deux. Le reste du temps, il s’ennuie à mourir dans le bureau d’étude d’une entreprise de conception de machines à laver. Il sort faire un tour quand il a le tournis.

Pourtant, il marche droit, s’étonne intérieurement Lise. Elle croise le regard d’Hugo et comprend qu’il ne s’agit que d’une expression. Ils regardent Philéas s’éloigner lentement.

-       Ses loisirs, poursuit Hugo, hormis le deltaplane, sont le minigolf et les jeux de société.

Lise s’assure qu’il a bien fini sa description avant de demander :

-       Pourquoi Philéas ?

-       Parce qu’il rêve de faire le tour du monde avec son fils Jules. De préférence en deltaplane.

-       Ah… fait Lise.

Ne pouvant empêcher son esprit de se poser des questions sur les détails très importants de la vie de Philéas, elle s’interroge :

-       Ils ont vraiment des bureaux d’étude dans les usines de conception des machines à laver ?

-       Aucune idée. Tu te poses vraiment trop de questions. À moins que ce ne soit pour toi une perspective de métier…

Cette fois-ci, Hugo n’est plus le seul à rire. Philéas est trop loin pour les entendre. Hugo reprend rapidement en voyant arriver un jeune homme de leur âge, un livre sous le bras :

-       Lui est un érudit en tout ce qui s’apprend dans les livres et ce qu’on apprend à partir des livres. Même en hockey sur gazon, ajoute-t-il en provoquant de nouveau le rire de Lise.

Le jeune homme en question ne semble pas se rendre compte qu’il est à l’origine de l’hilarité de la fille blonde et du garçon brun assis sur le banc à sa droite. Il tire son livre de sous son bras et le feuillette en poursuivant son chemin, indifférent aux deux regards qui le suivent.

-       Son vrai souci dans la vie est de se faire une amie, confie Hugo. Pourquoi personne n’a laissé de mode d’emploi ? se lamente-t-il à longueur de journée.

Lise se sentirait presque triste pour lui. Elle a Matthieu. Et Hugo ? Elle n’en sait rien. Voilà encore une chose qu’elle ignore de lui.

-       Comment s’appelle-t-il ? demande-t-elle.

-       Tancrède.

-       Un prénom original, commente-t-elle.

-       C’est un original, confirme Hugo. Quand il était petit, Tancrède escaladait n’importe quoi. C’est comme ça que sa tante l’a retrouvé successivement sur son antenne de télévision – ce qui expliquait les ondulations bizarres qu’elle voyait sur l’écran au lieu du dernier épisode de Cœurs d’Artichaut, son feuilleton préféré – en haut du confiturier et au sommet du Kilimandjaro…

En rencontrant le regard de Lise, il précise :

-       …enfin, celui punaisé au-dessus des étagères dans le bureau de son défunt mari.

-       Il aime la musique expérimentale et l’odeur des vieux bouquins qu’on trouve dans les marchés aux puces, continue Lise.

-       Sacré Tancrède, qui l’aurait cru en le voyant ?

-       Sûrement pas lui, constate Lise. À supposer qu’il s’appelle réellement Tancrède.

-       Si je le rencontrais dans d’autres circonstances, et si nous faisions connaissance de manière plus conventionnelle, ce serait une autre personne, explique Hugo. Je ne peux pas deviner la vie des gens rien qu’en les observant. Il y a forcément des subtilités qui m’échappent. Si je veux vraiment bien connaître quelqu’un, il faut que je sois en contact direct avec lui ou elle. Comme tout le monde.

-       C’est pour cette raison que tu me chipes mes brouillons ? suppose Lise.

-       Tu es quelqu’un d’indéchiffrable et ce n’est pas t’observer et lire tes démonstrations qui m’ont aidé, reconnaît-il. Tu es tellement immobile. Je ne peux pas décrire tes manies parce que tu n’en as pas. Et souvent, ce sont ces gestes inconscients qui en disent le plus long sur nous.

Lise ne voit pourtant pas quel geste inconscient pourrait être propre à Hugo. Il a le regard perdu droit devant lui, l’air ailleurs. Elle sait bien que ce n’est qu’une apparence.

-       Quelquefois, reprend-il d’un ton tout à fait lucide, tu te lèves et tu regardes par la fenêtre. Tu passes ton doigt sur le carreau…

-       Le verre coule, explique Lise.

-       Ah, tout s’explique. Tu veux dire comme les vitraux dans les églises ?

-       Oui, c’est le même phénomène, dit-il en s’étonnant de sa culture sur le sujet.

Remarquant sa surprise, il dit simplement :

-       Mon grand-père s’appelle Albert de Chastignac. Lui aussi dit toujours que le verre est un liquide frustré.

-       Et toi, comment t’appelles-tu ? demande Lise sans réfléchir.

Ses yeux perdus dans l’espace dessinent devant lui des figures géométriques volant dans les airs.

-       La plupart du temps, on m’appelle Hugo.

-       Merci de l’information, réplique Lise en riant avec lui.

Elle aurait bien aimé savoir s’il était fier de porter le même nom de famille que son grand-père. Elle se pose la question tout bas sans s’en rendre compte. Hugo tourne la tête vers elle et lui demande si elle a dit quelque chose.

-       Rien, répond-elle.

Elle n’a pas envie de s’engager dans un débat avec lui. À la réflexion, il lui apparaît qu’Hugo ricanerait et ne répondrait pas, ou se contenterait d’une phrase incompréhensible comme il en a tant. Une petite fille passe en courant devant eux.

-       Comment s’appelle-t-elle ? demande Lise.

-       Cassandra.

-       D’accord.

Cassandra court vers l’escalier en pierre qui descend vers la berge de la même rivière qui coule au fond du jardin d’Albert de Chastignac. Une dame essoufflée défile devant le banc en alternant trottinement et marche de récupération.

-       C’est sa mère ? veut savoir Lise.

-       Non, sa marraine qui la garde pendant que ses parents passent leurs vacances en Tunisie. Comme la tante de Tancrède, elle n’est pas habituée aux enfants.

Ils regardent au loin Cassandra sautiller sur place en montrant du doigt quelque chose sur l’eau. Arrivée à sa hauteur, sa marraine sort de son sac une poche en papier qu’elle déplie et tend à Cassandra. La gamine y plonge la main et jette une poignée de miettes de pain dans la rivière avec des cris de joie.

-       Elle va faire fuir les canards, soupire Hugo.

Alors il reporte son attention sur un couple qui se tient par la main, les baptise Geneviève et Pierre et leur attribue la profession de cadres dans une entreprise de fabrication de bouteilles en verre et de huches à pain.

-       N’importe quoi, commente Lise alors qu’Hugo se lance dans la biographie de Théophile, le jeune adolescent qui fait des ricochets un peu plus loin en visant les canards de Cassandra.

Bientôt, la totalité des visiteurs du jardin public se voit affublée d’un nom et d’une situation sociale. Hugo en parle comme de ses amis, mais quand Lise lui demande s’il voit toujours les mêmes personnes et leur invente un nouveau rôle ou approfondit leur personnalité, Hugo répond qu’il ne se souvient jamais de leur visage et que ça lui est bien égal.

La lumière décline sur le parc. Hugo ne parle plus depuis un bon quart d’heure et Lise en a profité pour calculer la longueur totale des chemins sablés, relever le nombre de bancs et de parterres de fleurs ainsi que celui d’espèces d’arbres plantées dans l’enceinte grillagée. Elle découvre son poignet avant de se souvenir qu’elle ne porte plus sa montre depuis qu’elle s’est arrêtée. Son geste attire l’attention d’Hugo et lui arrache un sourire.

-       Tu veux éviter d’arriver encore une fois en retard chez ta grand-mère ?

Sans attendre sa réponse, il se redresse, enfonce les poings dans ses poches et lève le nez vers le ciel, ses boucles épaisses prenant le vent sur son front et sa tresse roulant dans son dos. Lise se met debout en passant la lanière de son sac à son épaule.

Ils rebroussent chemin et tournent à droite en sortant du jardin public. Lise écoute distraitement Hugo lui raconter les histoires préférées des personnes qu’il a vues passer devant lui, depuis ce banc ou depuis un autre, cet après-midi ou la semaine passée.

-       Pourquoi mets-tu quelques secondes à créer le personnage de quelqu’un alors que tu m’observes depuis un mois sans résultat ? demande Lise alors qu’ils approchent de chez Marga.

Le curieux sourire de toujours d’Hugo la contemple avec bienveillance.

-       Je n’essaye pas de t’inventer un personnage. Tu serais cent personnes différentes à l’heure qu’il est si ça avait été le cas. J’essaye de te voir comme tu es, comprendre comme tu te vois et comment tu interprètes le monde autour de toi. C’est ce qui rend ma tâche si difficile. Mais peut-être que j’arriverai finalement à un beau tableau grâce à ta complexité.

Sans rien ajouter, il sonne chez Marga, adresse un signe de la main à Lise et tourne les talons en reprenant la route du 12 rue de l’Eglise. 

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vefree
Posté le 24/10/2013
Oh, j'aime bien ce chapitre !
Il est à la fois doux, calme et bourré de révélations. Cet échange, ce moment passé entre Hugo et Lise est tout simplement divin. Les deux caractères se révèlent l'un à l'autre, les deux visions tentent d'échanger ce qu'ils voient, comment ils voient le monde et ça donne quelque chose comme un retour à l'enfance. Ce moment où le monde nous apparaît entre réalité et imaginaire. Un mélange subtil de suggestions et de faits. Je trouve magnifique cette façon qu'a Hugo de voir le monde. Et aussi de le partager avec Lise. Lise elle-même jouant le jeu de l'imaginaire et d'accepter un instant de ne pas calculer. Même si ses réflexes reviennent au galop. Malgré la distance qui les séparent, ces deux-là se comprennent, se sentent, s'acceptent tels qu'ils sont.
C'est un vrai plaisir ! Oui oui.
Et puis à la toute fin, tout ce petit jeu de personnage se révèle n'être qu'un exercice bien plus subtile encore. Bravo ! C'est excellent. Ces deux-là sont décidément très attachants.
Biz Vef' à très vite, j'espère. 
Mimi
Posté le 24/10/2013
Oh Vef, désolée d'avoir mis tout ce temps à répondre ><' En tout cas, merci pour ce gentil commentaire (comme d'habitude, je me sens toute gâtée :) ), je suis contente que l'histoire te plaise finalement, merci de t'être laissée tenter !!!
C'est clais qu'ils n'ont jamais été proches… c'est un peu comme effacer les tableaux de score, ils sont sur un pied d'égalité, c'est la preuve que pour être un bon scientifique, il faut avant tout avoir une grande imagination, pour inventer de nouvelles théories, pour ne pas trop s'enfermer dans ses formules et ne pas devenir fou… et aussi pour accepter toutes les bizarreries qu'on peut être amené à découvrir ! 
Gros bisous Vef ! Et encore merci ♥♥♥ (et désolée… :() 
 
Mimi 
EryBlack
Posté le 15/10/2013
Alors là, je crois que c'est mon chapitre préféré de toute l'histoire... Enfin non, je pourrais pas me décider, mais boudiou, j'ai adoré cette scène dans le parc ! C'est un passe-temps génial, d'observer les gens. Et c'est tellement beau de voir Lise se détendre petit à petit, et puis se prendre au jeu finalement... L'émotion que j'ai eue en lisant sa phrase "Il aime la musique expérimentale et l'odeur des vieux bouquins qu'on trouve dans les marchés aux puces", je te dis pas ! ^^ C'est comme si d'un seul coup, elle s'autorisait à se désolidariser de la science, et c'est vraiment superbe à voir.
Je continue donc ma lecture avec toujours autant de plaisir, et j'ai hâte de voir comment les choses vont se passer entre nos deux zigotos ^^  
Mimi
Posté le 15/10/2013
Wahou, merci pour tous tes très beaux commentaires, Ery ! Je vais tâcher d'y répondre un par un…
J'ai eu un mal fou à écrire cette scène dans le parc ^^ en fait, je l'ai écrite à part dans le roman (c'est-à-dire pas à la suite du chapitre précédent, j'ai essayé de bien la structurer pour ne pas qu'elle paraisse répétitive…). Elle me semblait à la fois sympathique (parce qu'on en apprend davantage sur nos deux personnages, rien qu'à voir leurs réactions…) et indispensable pour leur relation… Ils devaient au moins partager quelque chose d'amusant et créatif. Et chacun fait un petit effort pour se plonger dans le monde de l'autre ^^
Je suis bien contente que Lise ne te déçoive pas ! Elle a un côté un peu frustrant, quand même. Et terre-à-terre. Mais je vais répondre à tes autres commentaires :D 
Seja Administratrice
Posté le 04/06/2013
Oh, qu'il est chouette ce chapitre *o*
Je me suis retrouvée à côté de tes personnages, sur ce banc, à inventer des histoires lougoques sur les passants. Et ça donnait un joli tableau, plein d'été et de vacances et d'insouciance. Parce que, mine de rien, quand il joue pas les associaux dans l'obcurité de l'escalier, ton Hugo est quelqu'un de pétillant. Et j'aime son imagination :')
Par contre, gaffe à toi, j'arrive au bout des chapitres publiés. Il va falloir penser à nourir la grenouille :P 
Mimi
Posté le 04/06/2013
Aïe aïe aïe, c'est vrai, il faut que je me dépêche ^^ 
J'ai eu beaucoup de mal à inventer ces histoires, parce que tu sais comment c'est, quand on va chercher quelque chose de farfelu à partir de nulle part, c'est difficile de recommencer quelque chose de différent sans que ça ne rappelle l'histoire précédente… Je suis contente si j'ai réussi. Et à voir ta réaction, je suis satisfaite de voir que ça correspond à ce que j'ai voulu dire et transmettre ! Tu es géniale, merci beaucoup ^^
Je te remercie du fond du cœur de passer si assidûment pour me dire des choses tellement adorables ! À bientôt, tu es en train de devenir ma petite grenouille préférée :D 
Aliv
Posté le 08/06/2013
J'ai lu ce chapitre, au début je n'ai pas voulu laisser de commentaire car je ne savais pas quoi dire. Il est bien écrit. Mais je ne vois pas l'intéret de tel chapitre. Sûrement pour nous découvrir Hugo. Je ne sais pas.
Mimi
Posté le 08/06/2013
Merci Aliv de ton commentaire ! Pour répondre à ta question… je ne sais pas à quoi sert ce chapitre. Sûrement à rapprocher Lise et Hugo… En tout cas, il m'est venu naturellement. On sait à quoi Lise passe ses journées, mais pour Hugo, on ne savait pas encore, ça doit être à ça que sert ce chapitre.
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