Chapitre Quatorze : La gare à bateaux
Ce matin, avant de se mettre une dernière fois en route pour le 12 rue de l’Eglise, Lise fait sa valise. Elle prend le train dans l’après-midi, un train pour Paris en deuxième classe dans lequel elle s’est engagée à finir quatre démonstrations.
Ce défi l’angoisse un peu. Elle a préparé les énoncés avant de partir en vacances chez Marga, enfermés depuis deux mois dans une enveloppe de papier kraft. Elle referme le couvercle de sa valise sur les dernières affaires qu’elle a entreposées, en particulier cette enveloppe brune qui la nargue et semble lui dire : « À cet après-midi… ».
Sur la route, elle essaye de trouver les détails qui lui ont échappé au cours des deux derniers mois. Elle sait qu’il y en a forcément, elle n’a pas souvent regardé autour d’elle quand elle allait chez Albert de Chastignac, souvent elle réfléchissait au nouveau problème, mathématiquement parlant, qui se posait pour elle, comblant la brèche qu’elle avait créée en résolvant le problème précédent.
Elle se doute qu’elle ne saura jamais tout des mathématiques, les dernières personnes dans ce cas ont vécu au début du vingtième siècle. Elle se promet néanmoins de résorber cette difficulté en algèbre. Elle y arrivera, c’est certain. Les questions qu’elle se pose trouveront leur réponse, laissant la place à d’autres problèmes jamais résolus qu’elle parviendra à dénouer. Du moins, mathématiquement parlant.
C’est Albert de Chastignac qui vient lui ouvrir. Même si elle s’y attendait, Hugo ayant rompu tout contact avec elle depuis une semaine, elle espérait que l’artiste ait des remords et vienne lui dire au revoir d’une façon plus correcte ou en tout cas plus conventionnelle. Après tout, elle n’y peut rien, s’ils sont si différents.
Elle a une courte conversation avec Albert de Chastignac. Lise lui annonce son intention de terminer ici ce qu’elle a commencé à cet endroit. Elle compte rédiger deux dernières démonstrations avant de rassembler les affaires qu’elle a laissées dans la mansarde par souci de commodité.
- Très bien, alors je crois que le moment de se dire au revoir approche à grands pas, dit simplement Albert.
Lise acquiesce en baissant les yeux. Elle s’est plus attachée au vieux professeur excentrique qu’elle ne l’aurait cru.
- Je suis sûr que tout va bien se passer pour toi – je n’en dirai pas autant de moi-même, mais c’est une autre histoire, un problème qu’on rencontre avec l’âge, j’imagine. Mais toi, tu iras loin. Tu es une personne brillante, Lise. Un peu bornée, mais brillante. Je suis très heureux d’avoir eu le privilège de faire ta connaissance et d’avoir des conversations aussi passionnantes et matures.
Il ajoute à mi-voix qu’il espère qu’Hugo ne l’a pas empêchée de travailler correctement. Elle assure que non. Elle voulait juste clore les vacances comme il se doit. C’étaient de bonnes vacances. Elle ne regrette rien. Sauf peut-être de ne pas en avoir appris davantage sur lui et Marga et sur la vraie nature de leur relation, mais elle le garde pour elle.
Elle traverse la cour sans un regard pour la porte blanche grillagée à droite. Elle gravit l’escalier le plus bruyamment possible pour ne pas entendre de bruits éventuels en provenance de l’atelier. Lise émerge dans le grenier et monte les trois dernières marches de la plateforme et du bureau. Son bureau, une dernière fois. Mais plus pour longtemps.
Le nombre réduit de brouillons usagés qui lui restent témoigne du récent passage d’Hugo. Peut-être ne fait-il que semblant de l’ignorer et de se consacrer uniquement à sa nouvelle gare à bateaux. Elle sort de son sac une feuille pliée en quatre et un crayon et refait ses démonstrations qu’elle a mises de côté au cours des dernières semaines.
Un peu avant midi, elle inscrit un ultime CQFD en bas de la page. Elle éteint le réveil qu’elle glisse dans son sac et tasse les feuilles de brouillon pour les emporter avec elle. Elle se lève pour regarder une dernière fois le parterre de fleurs circulaire à travers la fenêtre qui coule.
Lise respire l’odeur poussiéreuse du vieux grenier et s’éloigne de son bureau – qui n’est plus sien désormais. Elle écoute la musique des marches du vieil escalier qui grince, souffle un bon coup et repousse le vieux drap à gauche, fait craquer la vieille toile sur le sol de l’atelier. Près de la porte, comme toujours, elle trouve le jeune homme qu’elle cherche toujours par ici.
Aujourd’hui, il est face à deux chevalets. L’un portant leur tableau, l’autre la petite toile qu’elle l’a observé commencer. Elle représente une gare à bateaux jaune, légèrement différente de sa grande sœur bleue. Lise s’arrête devant le petit tableau.
- Pourquoi ne dessines-tu que des gares à bateaux ? Les artistes ne prétendent-ils pas que le renouvellement leur est caractéristique ?
Sans la regarder, Hugo fait un pas en avant et récupère le premier tableau qu’elle l’a vu peindre, celui en colère, qui patientait jusque là appuyé derrière les deux chevalets. Il le dépose soigneusement contre l’établi et reprend sa place. Il ne quitte pas des yeux la toile multicolore mais répond tout de même :
- Tu ne te poserais même pas la question si je dessinais systématiquement le portrait des gens que je regarde passer. Peut-être que les gares à bateaux sont des personnes dans ma tête, mais si je te dis ça, ça ferait encore une chose que tu ne comprendrais pas. Ou alors tu me prendrais de nouveau pour un fou.
Nullement affectée par son ton agressif, Lise poursuit son observation de la toile monochromatique. En se penchant, elle réalise que quelqu’un est accoudé à la barrière à côté de la gare à bateaux.
- Qui est-ce ? demande-t-elle en suivant le regard d’Hugo qui bondit d’un tableau à l’autre.
Et puis, elle comprend.
- Est-ce que sa couleur jaune a quoi que ce soit à voir avec les éclaboussures que j’ai faites sur celui-là ?
- Non, dit Hugo avec un sourire qui lui indique clairement le contraire.
Cependant, il ne daigne toujours pas lui rendre son regard. Lassée de cette conversation à sens unique, Lise se détourne d’Hugo et de ses tableaux pour chercher des yeux sa blouse. Elle est restée étendue sur le tabouret, qui se trouve désormais sous l’établi. À ses côtés gisent les restes de la sculpture en colère qui a regagné ses pénates depuis la dernière fois. Vu son état, Lise suppose qu’Hugo l’y a plutôt renvoyée d’un coup de pied.
En récupérant son vêtement de travail, elle sort de son sac les ultimes brouillons de la matinée et les pose sur le meuble à côté d’Hugo en poussant un peu le bocal de ciseaux.
Ne sachant pas quoi faire d’autre, Lise préfère s’en aller. Elle déverrouille la porte et se tourne une dernière fois vers Hugo, désespérément immobile et impassible. Elle ouvre la bouche pour lui adresser le message d’au revoir qu’elle lui destine depuis quelques jours, mais c’est lui qui prend l’initiative de parler le premier :
- Prends-le.
Lise baisse les yeux vers le tableau en colère qu’il a déposé là. Le même qu’il peignait encore le jour où elle lui a rendu visite pour la première fois. Il a l’air de tenir à ce qu’elle l’emporte à Paris.
De son côté, elle se demande pourquoi elle s’encombrerait de quelque chose qui prendrait de la place dans le train, jurerait avec le reste de la « décoration » de sa chambre et avec sa vie, et qui de surcroît lui veut du mal. Elle choisit d’ignorer son présent et de s’en aller, alors elle ouvre la porte.
- Prends-le.
Il darde sur elle un œil noir et pas vraiment amical. Comprenant qu’elle ne tirera de lui aucun adieu supplémentaire, elle ramasse la toile – qui est bien plus légère qu’elle ne l’imaginait – et referme la porte derrière elle. Elle avance dans le jardin où elle est sûre de trouver Albert de Chastignac.
Assis sur le banc dans le verger, la première chose qu’il remarque est bien entendu le tableau d’Hugo qui pend au bras de Lise. Il hausse un sourcil.
- Tu as eu droit à un souvenir, commente-t-il.
Lise hoche la tête.
- Il n’était pas très bavard, explique-t-elle.
- Il n’est jamais très bavard, objecte Albert.
- Pas avec moi.
Albert a un sourire désolé. Il reprend en désignant la toile :
- Tu aurais pu le lui laisser si tu ne voulais pas l’emporter.
- Non, je vous assure, c’est peut-être mieux que je le prenne. Ainsi, ses mauvais souvenirs de moi ne resteront pas là et peut-être conservera-t-il une image plus positive. Et puis, elle me sera utile à moi aussi. Elle me rappellera votre conseil.
- Mon conseil ?
- Celui de ne pas chercher à comprendre Hugo. J’ai essayé, mais je n’irai pas voir plus loin, même si j’en avais le temps. J’ai bien saisi pourquoi vous m’avez mise en garde, et je vous en remercie. Cependant, je ne regrette pas de l’avoir vérifiée par moi-même.
Albert sourit.
- Bien sûr. C’est un bon réflexe de vérifier par soi-même. Souviens-t-en si quelqu’un te soutient que l’intersection de deux espaces vectoriels en somme directe n’est pas nulle ! lance-t-il avec un clin d’œil.
Lise le remercie de l’avoir accueillie toutes les vacances alors qu’il lui souhaite un bon retour chez elle.
- Je te laisse retrouver la sortie par toi-même ?
- Bien sûr, répond Lise.
- Très bien, fait-il avec un sourire fatigué. Alors, bon courage pour cette année !
Lise lui adresse un signe de la main sous les arbres et rebrousse chemin. Elle se demande pourquoi il lui a souhaité un bon courage. Peut-être parce que pour les autres disciplines scientifiques, étudier les maths relève d’un moral en acier. L’année qui s’annonce pour elle risque d’être au contraire passionnante !
Elle traverse le jardin, la cour et la maison silencieuse. En claquant la porte d’entrée derrière elle, elle regarde une dernière fois la façade de crépi blanc du 12 rue de l’Eglise, où elle aura appris beaucoup plus de chose que prévu, et pas forcément mathématiquement parlant.
Puis, en se mettant en route, elle s’interroge sur la pertinence de l’expression « porte d’entrée », puisqu’en l’occurrence, elle vient de l’emprunter pour sortir.
Marga lui propose de l’accompagner en voiture jusqu’à l’arrêt de bus Victor Hugo. Lise, qui n’écoutait que d’une oreille, tourne la tête, surprise, à l’entente de ce nom, avant de saisir le sens de la phrase complète. Elle commence par refuser avant de se rappeler de la toile qui l’attend dans sa chambre avec sa valise, ainsi qu’en se remémorant le nombre fini de fois où elle a réellement passé du temps avec sa grand-mère pendant son séjour chez elle. Elle accepte donc et aide Marga à faire la vaisselle, puis monte à l’étage pour finir de ranger ses affaires.
Elle dispose soigneusement l’enveloppe de papier kraft sur le dessus de manière à ce qu’elle ne se chiffonne pas mais reste accessible durant le voyage. Elle ramasse le tableau qui gît sur le lit et l’appuie contre la chaise et le bureau. Puis, elle empoigne la valise pour la déposer devant la porte. Là, elle se retourne.
En cherchant bien dans sa mémoire, Lise se souvient très bien de ce qu’elle a pensé de cette chambre la première fois qu’elle y a mis les pieds. Accueillante, agréable et fonctionnelle. Il y a un siècle de cela. Ou seulement neuf semaines pendant lesquelles elle s’est intéressée à d’autres choses sans quitter des yeux la ligne d’arrivée qu’elle a tracée de son propre chef. Même pendant les dix jours qu’elle a passés assise face au bureau, elle n’a pas vu autre chose que sa chambre fleurie et le jardin par la fenêtre.
Elle parcourt la pièce des yeux. Elle ne l’a jamais vraiment regardée. Elle lui rappelle les maisons de poupée dont elle rêvait quand elle était petite. Elle aurait alors adoré venir ici pour les vacances, chez Marga, plutôt que rester dans sa petite chambre simple et banale que ses parents lui ont attribuée.
Le piano résonne depuis le rez-de-chaussée et jusqu’à ses oreilles, du premier prélude de Bach que joue Marga. Lise ferme les yeux. Elle reviendrait volontiers à chaque congé, mais elle sait qu’Hugo a raison et qu’elle oubliera bien vite les agréables moments qu’elle a passés ici, dans l’effervescence de la rentrée, de la nouveauté, de la connaissance. Elle a une chance de revoir Marga à Noël, si elle arrive à la convaincre de monter les voir à Paris.
Elle repense au vieux grenier dans lequel elle a tant et tant travaillé et compris tellement de choses. Cette mansarde si poussiéreuse, si sale qu’elle paraissait grise dans la lumière des fenêtres qui coulent encastrées dans le toit. Le genre de grenier où s’entassent les vieilleries et où les souvenirs s’endorment dans les tiroirs. Qu’y avait-il donc dans ceux de la commode sur laquelle elle posait ses brouillons utilisables et le réveil de Marga ?
Dans ce grenier qui chante du son du plancher qui grince, elle aurait pu trouver un trésor. Pas le genre de trésor qu’elle aurait cherché enfant, mais le genre qu’Hugo ou Albert aurait pu dissimuler. Des indices. D’autres gares à bateaux sous des formes différentes, comme ce dessin jaune qui la représentait, Lise en est sûre. Qui d’autre dans ce tableau viderait le contenu du bocal de ciseaux dans la rivière ? Cette constatation la rend triste, mais elle ne peut s’empêcher de remarquer qu’elle a du vrai. Lise aurait jeté tous les outils d’Hugo si elle avait pu, si elle ne s’en était pas empêchée, pour qu’il cesse de s’exprimer avec elle par des moyens détournés et qu’elle puisse comprendre, même l’espace de cinq minutes, ce qui se trame réellement dans sa tête.
Et puis, elle se dit qu’il y avait sûrement d’autres moyens d’y parvenir. Moyens qu’elle n’a pas trouvés, certainement faute de clairvoyance…
Lise soupire. Elle a l’impression d’être passée à côté de tant de choses ! Mais elle avait aussi des notions importantes à retenir. Elle n’était après tout pas venue pour mener une enquête.
Un autre tour de la chambre ramène son regard sur le tableau posé contre le bureau. En bas, la mélodie s’est tue. N’ayant jamais eu l’occasion d’étudier de près la toile et sans la présence dérangeante d’Hugo, elle s’approche pour s’expliquer ce qu’elle voit. Toujours la même chose. De la colère rentrée, de l’incompréhension. Est-ce pour lui signifier qu’il ressentait encore ces humeurs, malgré le travail fourni, le temps passé ensemble et la bonne volonté de chacun, qu’il a tenu à ce qu’elle emporte son œuvre et pas la leur ? Pour la faire culpabiliser et retirer toute faute de sa responsabilité ?
Lise se redresse, fatiguée d’interpréter en permanence les signaux qu’Hugo lui envoie à tour de bras. Elle fait un rapide inventaire de la chambre pour vérifier qu’elle n’a rien oublié, revient vers la porte et l’ouvre en grand.
Sa valise à la main, elle a un dernier regard pour le tableau posé seul sur la moquette. Il faudra qu’elle pense à dire à Marga de le garder, sans quoi sa grand-mère se sentira obligée de le lui ramener la prochaine fois qu’elle viendra, si Lise n’oublie pas de l’inviter pendant le trajet jusqu’à l’arrêt de bus Victor Hugo… Ce drôle de tableau qui lui est destiné et même adressé, de la colère rentrée, de l’incompréhension. C’est peut-être ce qu’elle ressent à l’égard d’Hugo à cet instant précis et depuis une semaine.
La voix de Marga qui lui demande de descendre et d’être prête à partir lui parvient du rez-de-chaussée. Elle n’arrive pas à se détourner du tableau. De la colère rentrée, de l’incompréhension.
- Voilà pourquoi il y a deux types de personnes, murmure Lise à l’intention de la toile. Il y a ceux qui croient à la chance. Et ceux qui y travaillent, conclut-elle, la main sur la poignée de la porte.
Sans quitter des yeux le tableau gribouillé, Lise recule et sort de la pièce avant de refermer la porte avec une lenteur calculée. Le panneau se referme sur les écritures mathématiques noires mêlées de rouge et de bleu, sur la prairie du papier peint, du rideau et du couvre-lit qui aurait pu abriter ses rêveries si elle avait été une artiste comme Hugo, comme Albert, comme Marga.
La porte se referme sur ses vacances et ses souvenirs, ses découvertes, et tout ce qui concerne Hugo reste consigné à l’intérieur de la chambre. Alors qu’elle s’éloigne dans le couloir, elle a déjà oublié.
Qu'est-ce que c'est beau, cette description du départ, des adieux, on dirait que pour ces derniers moments, Lisa capture l'essence de tout ce qu'elle a vécu pendant ses vacances, et nous le restitue comme s'il s'agissait de formules magiques, qu'on ne peut que murmurer parce qu'elle sont trop belles à dire. Je suis très émue par ce chapitre, sérieusement >.<
Pourtant, paradoxalement, j'ai l'impression d'être déçue par Lise. Je considérais depuis le début de l'histoire qu'une personne comme elle, qui vivrait À CE POINT dans les mathématiques, serait un peu comme une artiste en soi, puisque je crois qu'être artiste, c'est voir le monde différemment et savoir rendre compte de cette vision. Et là, ben, c'est plus une fuite qu'un départ. Mais je le répète, ce chapitre est parfait tel qu'il est. Lise n'est pas le genre de personnage qu'on est obligé d'apprécier pour apprécier l'histoire. (Pis en plus, je l'apprécie quand même beaucoup ^^)
Tout ça pour dire que j'ai à la fois hâte et pas hâte du tout de voir ce que nous réserve ton épilogue ! Alors je fonce ^^
Je souris toujours beaucoup en lisant tes commentaires ! Tu dégages un tel enthousiasme, une telle énergie ! Ça me fait plaisir de te lire, tu ne peux pas savoir… ça me donne envie de voir ce que tu fais, de te lire à mon tour. Je ne peux rien te promettre dans l'immédiat mais je tâcherai de venir faire un tour un de ces quatre !
Je suis aussi très émue par toutes ces jolies choses que tu dis de mon texte ^^ (mais qu'ai-je donc fait pour mériter ça ? x'D) J'ai peur de devoir te dire qu'à la base, Lise n'est pas une artiste… en fait, elle est très bornée et pas créative du tout (ce que je pense être deux gros défauts pour une scientifique, mais c'est personnel :D) Mais je suis très intéressée de voir ta vision des choses, c'est très enrichissant pour moi, ça me fait réfléchir en plus, en superposant les circonstances de l'écriture de ce roman, c'est vraiment très gratifiant de voir que toutes les pensées, tous les mécanismes sur lesquels on a travaillé pendant des mois trouvent leur sens aux yeux du lecteur ! Merci beaucoup ♥
Que c'est frustrant, vile auteur, que de voir tes personnages tourner autour du pot (à ciseaux) et ne jamais vraiment dire ce qu'ils ont sur le coeur :'( J'avais envie de secouer Lise tout au long de ce chapitre. Parce que, rah, on a pas idée d'être aussi bornée...
Cela dit, ne crachons pas dans la soupe. C'était quand même un bien chouette moment de lecture. Mais c'était très cruel de ta part de publier le dernier chapitre sans son épilogue :'(
Si je te fais des yeux de grenouille malheureuse, tu publies la suite ? :P
J'avais dit que Lise serait insupportable tant elle est bornée et rigide ^^ Moi aussi elle m'insupporte. C'est peut-être pour ça que j'ai écrit un roman sur elle. Cela dit, ce n'est pas terminé. Il reste l'épilogue (bon, j'arrête de remuer le couteau dans la plaie^^) qui j'espère sera à la hauteur et réhabilitera (un peu) cette foutue mathématicienne sectaire et étroite d'esprit ! (plus cliché tu meurs xD)
Ce sera bientôt, bientôt bientôt promis, il faut juste que je relise une ou deux fois le mot final et il sera tien !!!!! Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'au bout et donné tes petits conseils de chapitre en chapitre… Sois sûre que j'en tiendrai compte :)