Chapitre V : Le sculpteur aux doigts d'argile

La nuit tombait lentement sur Spyr alors que des éclats de rire et des cris de joie raisonnaient aux abords des quartiers les plus animés. Après leur cérémonie, les gardes du Palais s’étaient réunis dans l’une des nombreuses tavernes de la cité afin de célébrer leur nomination. Pour beaucoup, cela actait la fin de leur ancienne vie ainsi que celle de longues semaines éprouvantes en vue d’obtenir l’un des postes les plus prestigieux de Spyr. L’ambiance était festive, des serveuses courraient à toute vitesse de table en table chargées de victuailles et surtout d’alcool, tandis que les chopes vides s’entassaient sur le comptoir. Certains s’étaient mis à danser sous l’air entraîneur d’un musicien s’étant fait prier pour jouer, tandis que d’autres pariaient aux dés l’argent de leur première solde. Personne ne se souciait vraiment du résultat ou de l’agitation ambiante. Pour cette myriade de capes pourpres virevoltante dans l’auberge, plus rien n’avait d’importance cette nuit-là.

Aydan était attablé avec Liam et Luke dans un coin de la pièce et prenait part aux festivités. Une serveuse avec un grand sourire venait régulièrement leur apporter à chacun une chope de bière sous le regard langoureux de Liam qui ne la quittait pas des yeux.

— Cinq pièces qu’il va lui parler avant la fin de la soirée, murmura Luke.

— Dix qu’il n’en fera rien, renchérit Aydan alors que la serveuse repartait en direction d’une autre table.

— En tout cas, je voudrais lever mon verre encore une fois, dit Liam qui n’avait rien entendu. On en aura bavé et on l’aura fait, les gars, à nous !

— À nous ! Répondirent-ils tous en cœur en cognant leurs chopes avec joie.

— J’espère que l’on repartira en mission ensemble, ajouta Liam avec entrain.

Aydan sourit, après leur marche dans le sud, il ne pensait pas que Liam serait sélectionné. Il était sincèrement heureux pour lui, car de tous, aucun n’avait su montrer plus de détermination durant leur formation. Étant le plus jeune du groupe, beaucoup avaient essayé de le décourager de continuer, mais c’était son rêve et il était allé jusqu’au bout.

— Alors, commença Liam, comment allez-vous dépenser votre paie ?

— Une villa en bord de mer à Caucea, répondit Luke. Je l’ai promis il y a déjà fort longtemps maintenant.

— Ça sent l’histoire de cœur, mais j’ai bien peur qu’il ne te faille plus qu’une seule solde.

— Ça prendra le temps qu’il faudra, je sais qu’elle m’attendra.

— Je vois, et toi, Aydan ?

Tous les regards se posèrent sur lui et Aydan et fit mine de réfléchir longuement avant de répondre.

— Pour moi… Eh bien, je suppose qu’il me reste encore pas mal de tavernes à découvrir dans Spyr, dit-il en levant son verre.

Liam sourit, tandis que Luke garda son sérieux.

— Vraiment ? Tu n’as rien d’autre que tu souhaites faire ? Demanda-t-il.

— Je n’y ai pas vraiment réfléchi, l’on est déjà garde du Palais avec une bonne solde, un toit pour dormir et de quoi manger à notre faim. Je ne vois pas ce que je peux désirer de plus.

— Tu ne rêves donc pas de découvrir le monde ? Lorsque j’aurais suffisamment économisé pour m’acheter cette villa, je compte quitter Spyr et visiter le reste du continent. Il parait que Jork est construite entièrement à flanc de montagne et qu’en hiver, il peut s'écouler plusieurs jours sans que l'on ne voit le soleil.

— Non, merci, il y fait beaucoup trop froid pour moi.

— Et bien à Portis dans ce cas, l’on y fait le meilleur vin au monde.

Aydan fit la moue. Dans les faits, il n’avait jamais envisagé sa vie hors de Spyr et n'avait pas l'enthousiasme de Luke pour parcourir le monde.

— Je ne sais pas, peut-être quand je serais trop vieux et que je ne pourrais plus servir dans la garde.

Luke soupira.

— Comme tu veux, mais crois-moi, tu le regretteras plus tard, dit-il.

— Si tu veux vraiment voyager, cela implique de quitter la Garde, déclara Liam. Tu es sûr que c’est ce que tu veux, Luke ?

— Oui, pour être tout à fait honnête, oui. Je n’ai pas aimé ce que l’on a fait dans ce village et j’ai l’impression que sous l’autorité d’Atrius, les choses ne sont pas prêtes de changer.

Un silence suivit ses déclarations. Tous se remémoraient le massacre qu’il avait commis près de Mentis. Finalement, Aydan se décida à briser le silence.

— Allons, tu ne vas pas nous dire que tu as fait tout ça en vain ? Demanda-t-il.

— Et puis Atrius est assez strict, mais c’est un bon dirigeant, je le suivrai volontiers sur le champ de bataille, renchérit Liam.

— Oui, sauf qu’il est la Flamme de la Foi, non celle de la Guerre. Sirius aurait dû être notre commandant au lieu de ça, on ne le voit que très rarement.

— Je ne crois pas que cela fasse beaucoup de différence. Au final, nous servons Spyr et Pyra avant tout.

— C’est bien ça le problème. Je me suis engagé pour servir la cité et ses habitants, pas une déesse.

— L’un va de pair avec l’autre, fit remarquer Liam. En servant Pyra, l’on assure également qu’elle protège la cité avec nous. C’est plutôt l’irriter qui pourrait nous mettre en grand danger.

— Je ne te savais pas aussi pieux ? S’étonna Luke. Je parie que tu assistes aux prêches des Adorateurs du Brasier.

— Cela m’arrive, oui. Disons que ma famille est assez croyante et que j’ai gardé certaines pratiques.

Aydan ne s’était jamais vraiment intéressé à la religion. Il voyait ça juste comme une institution parmi d’autres et ne croyait pas vraiment à toutes leurs histoires. Cependant, il repensa à l’étrange lumière qu’il avait vue cette nuit-là dans la tente d’Atrius et aux nombreuses statues de la déesse sur leur route vers le sud.

— Dites, est-ce que vous savez qui a érigé ces statues, elles semblent clairement être aussi vielles que Spyr elle-même ?

— Ça, alors ? Répondit Liam, tu ne connais donc pas l’histoire du sculpteur aux doigts d’argiles ?

— Encore un de tes contes à dormir debout, soupira Luke.

Liam, qui adorait raconter des histoires, se redressa sur son siège et adopta un air sérieux. Les musiciens avaient arrêté leur balade entraînante et une forme de calme était revenue dans la taverne. Les gardes continuaient à discuter et à rire, mais avec légèrement moins d’entrain, si bien que le crépitement des flammes du foyer se laissait entendre dans un doux murmure envoûtant.

— Il y a de cela des centaines d’années vivait un homme au don remarquable. Il était capable de modeler la pierre et de lui donner n’importe quelle forme et n’importe quelle allure avec une précision extraordinaire. Nul n’avait rencontré pareil prodige sur tout le continent. Les seigneurs s’arrachaient ses services pour avoir une statue à leur effigie, les prêtres l’appelaient pour l’ornement de leurs temples et les riches marchands le payaient allégrement pour décorer leur villa. Avec ses nombreux succès, l’homme se mit à ouvrir son propre atelier et à vendre à prix d’or ses créations, se targuant d’avoir obtenu son talent des dieux eux-mêmes. Ayant eu vent de cet artiste, Pyra décida de le rencontrer en personne et de le mettre à l’épreuve. À l’époque, Pyra n’était que l’une des nombreuses divinités vénérées sur le continent et son culte n’était alors pas aussi important qu’il ne l’est aujourd’hui. Elle se rendit dans son atelier et trouva l’homme en pleine action. Celui-ci, en la voyant, tomba directement sous son charme. Il venta sa beauté qui n’avait aucun égal sur cette terre et lui demanda sa main. Pyra la lui promit à condition qu’il réalise une statue la représentant à sa juste valeur. Elle lui donna une année pour la réaliser et l’homme accepta.

Il marqua une courte pause le temps de boire une gorgée de bière. Il sembla à Aydan que le crépitement des flammes s’accentuait à mesure qu’il racontait son récit.

— Il se mit ardûment à la tâche sans jamais sortir de son atelier, reprit-il. Travaillant la pierre encore et encore, modelant, brisant, aplatissant et recommençant sans cesse. Les jours, puis les semaines, puis les mois s’écoulèrent sans que personne ne le vît. Au bout d’une année, Pyra se présenta de nouveau à son atelier et elle trouva l’homme encore en train de tailler. Il avait les mains usées par l’effort, sa tunique était couverte de poussière et l’épuisement se lisait sur chaque trait de son visage. Partout autour de lui se trouvaient des statues de la déesse plus ou moins terminées. Certaines étaient brisées en mille morceaux, tandis que d’autres n’étaient que vaguement modelées. Lorsqu’il vit Pyra, l’homme s’écarta avec dépit de l’œuvre sur laquelle il travaillait. La beauté était là, la finition réalisée avec finesse et la subtilité accordée au moindre détail. N’importe quel humain aurait été subjugué par un tel chef-d’œuvre. Mais Pyra n’était pas humaine et, malgré tous ces efforts, toute son ardeur et son talent, l’homme savait qu’il avait échoué. Sa statue était belle, certes, mais vide. Aucune émotion, aucune âme ne la subjuguait. Il avait su reproduire le corps de la déesse sans l’aura qui en faisait son charme. Sa statue n’était qu’une magnifique coquille vide. Toute sa vie, il s’était cru capable d’égaler la beauté des dieux, alors qu’il n’avait su que transcender celle des mortels. En guise de leçon, Pyra changea ses mains en argile, le privant ainsi de ce qu’il avait de plus cher au monde. À la suite de ce drame, l’homme passa le restant de sa vie à arpenter les routes et les sentiers du continent en y dressant des statues à l’effigie de la déesse dans l’espoir qu’elle lui pardonne un jour.

Dès que Liam termina son histoire, une bûche se rompit dans un craquement sec. Un silence d’or régnait dans la taverne, plusieurs gardes s’étaient retournés pour écouter son histoire. Fier de l’effet qu’il avait produit, il but une gorgée de sa bière en attendant les réactions de son auditoire.

— Comment faisait-il pour construire des statues si ses mains sont en argile ? Demanda Aydan en brisant aussitôt la magie de son récit.

— C’est là que réside le mythe, personne ne le sait, répondit Liam agacé par sa réaction terre-à-terre. Quoi qu’il en soit, les Adorateurs du Brasier ont par la suite rajouté des braseros aux pieds de ces statues afin d’en faire des lieux d’offrande et de bonne fortune pour les voyageurs.

— Je vois que tu aimes ce genre d’histoire, dit Aydan. Tu en connais les moindres détails.

— C’est simplement l’une des nombreuses histoires que l’on raconte sur Pyra, la plus connue étant sûrement le mythe d’Ignis.

— Tout le monde la connaît, celle-là, répondit Luke. C’est un conte pour enfants.

— Je n’en ai jamais entendu parler, avoua Aydan.

— Tu plaisantes ?! Elle est très populaire, même bien au-delà de Spyr.

— C’est le genre d’histoire que l’on raconte aux enfants qui ne veulent pas s’endormir, ajouta Luke.

— Personne n’était un fervent religieux dans ma famille et l’on ne prêtait pas attention à ce genre de choses.

Liam soupira. Il vida son verre et récupéra une autre chope de bière sur le plateau d’une serveuse avant de continuer.

— Bon, eh bien, j’imagine que je suis reparti pour une deuxième histoire.

— Elle sera plus courte, promit Luke.

— Tu n’es pas sans savoir qu’avant Spyr se trouvait une glorieuse cité louée de tous.

— Aurora, répondit Aydan.

— Tout à fait. Cette cité fut fondée par le roi Ignis qui guida les premiers Hommes sur le continent. Il était en quête d'une terre pour son peuple et la déesse Pyra lui montra la route jusqu’à une vallée fertile et luxuriante. De là, il fonda Aurora et établit un vaste empire englobant tout le monde connu. Ignis était un roi sage, beau et fort, doté d’une autorité naturelle. Très vite, Pyra s’en éprit et ils tombèrent amoureux l’un de l’autre. Pyra fit de nombreux dons à Ignis, dont celui de l’immortalité. Ainsi, il arrêta de vieillir et garda sa jeunesse pendant toute la durée de son très long règne. Son empire était prospère, son économie florissante et nul n’égalait ni son prestige ni sa gloire. Aurora était une cité de marbre alors au centre du monde regroupant tous les génies scientifiques et littéraires de l’époque. Or, face à tant de faste, l’Homme a tôt fait de sombrer dans la luxure et l’oisiveté. Ignis regarda avec consternation le comportement des siens changer au fil du temps. Ils ne faisaient plus de grands sacrifices pour honorer leur déesse et préféraient s’occuper de leurs besoins bassement matérialistes et cupides. Il tenta de redresser ces citoyens vers le droit chemin, et fut trahi par ses plus proches conseillers. Ils le prirent pour un fanatique dont une si longue période au pouvoir avait altéré l’esprit. Il fut assassiné et l’un de ses généraux monta sur le trône. Lorsqu’elle l’apprit, Pyra entra dans une colère noire et mit le feu à la cité.

— C’est l’événement de Novi-Fyr que l’on célèbre chaque année.

— C’est cela. Lorsque Pyra mit le feu à Aurora, cette dernière brûla pendant trois jours et trois nuits, purifiant la cité des âmes impures qui la peuplaient. Le quatrième jour, certains survivants dirent apercevoir la silhouette familière d’un homme jeune aux yeux rouges marchant dans les ruines fumantes de la ville. Certains avancèrent qu’il s’agissait d’Ignis qui serait revenue à la vie d’entre les cendres. Comme tous ceux ayant comploté contre lui avaient péri dans les flammes et qu’il ne fut pas possible de retrouver son corps, comment être totalement sûr que le roi fou avait bel et bien péri ? Aujourd’hui, l’on raconte encore aux enfants turbulents qu’à chaque fois qu’une ville est détruite au cours d’un incendie, c’est que Pyra a jugé ses habitants indignes et qu’elle envoie Ignis exécuter sa vengeance.

— Les Enfants de Pyrel ont une version différente, avança Luke. Si je me souviens bien, Ignis devenait arrogant et prétentieux. Lui et ses compagnons voulaient toujours plus de pouvoir et voyaient en Pyra une déesse destinée à leur apporter la fortune et la gloire en écrasant leurs ennemis. Dans sa folie, Ignis voulut s'accaparer les pouvoirs de Pyra. Il mit le feu à la cité en tentant de maîtriser le feu sacré. Maintenant, il serait en train d'errer sur le continent en brûlant toutes villes et villages sur son chemin.

— Même histoire, juste une interprétation différente. Selon eux, Ignis ne serait pas un héraut de Pyra, et agirait de son propre maître. Quoi qu’il en soit, cela relève du mythe pour faire peur aux enfants, car personne ne l’a véritablement vu.

— Et quelle différence entre Pyra et Pyrel ? Demanda Aydan. J’avoue avoir toujours du mal à saisir la nuance.

— C’est compliqué. Les Adorateurs du Brasier considèrent que Pyra est la seule déesse que les survivants de l’incendie continuèrent de vénérer jusqu’à aujourd’hui. Il n'y a pas d'autres interprétations possibles et Pyrel n'est qu'une fausse divinité. Les Enfants de Pyrel sont nés d'un schisme après Novi-Fyr. Selon eux, Pyrel serait la même déesse, mais avant que l’influence des Hommes ne la corrompe et qu’Aurora ne soit réduite en cendres. Ils rejettent l’interprétation actuelle de Pyra et prônent une image de la déesse purifiée datant des débuts de la cité d’Aurora.

— Tu aurais dû t’engager en tant que prêtre plutôt que soldat, commenta Aydan.

— Mes parents le souhaitaient durant mon enfance, mais passer sa vie enfermée dans un temple ne me plaisait guère. C’est pour cela que j’ai choisi l’armée.

Ils parlèrent encore longuement de la vie à Spyr, de la sévérité d’Odric lors des entraînements ou de leurs projets personnels. La soirée passa rapidement, ponctuée d’éclats de rires et d’anecdotes en tout genre. Au bout d’un moment, la serveuse de tout à l’heure vint leur apporter de nouveaux verres. Elle fit un bref clin d’œil devant le regard enjôleur de Liam avant de s’en retourner vers le comptoir. Ce dernier prit une grande inspiration et se leva en déclarant :

— Bien, messieurs, ce fut un plaisir de passer cette soirée en votre compagnie, mais le devoir d’un vrai garde du Palais envers les habitants de Spyr n’attend pas.

Sur ce, il partit en direction du comptoir où la serveuse l’attendait en souriant. Aydan sortit dix pièces de sa bourse en grommelant et les tendit à Luke.

La soirée touchait à sa fin, les tables se vidaient et les gardes commençaient à rentrer chez eux. Aydan sortit de la taverne avec Luke et tous deux se dirigèrent vers la caserne. Ils n’avaient pas encore de logement à Spyr et, en attendant, ils dormaient dans une chambre commune. C’était un soir de pleine lune et une légère brise nocturne venait raviver ses sens. Enfin, pensa-t-il. Tous ces efforts avaient fini par payer. Dès demain, il entamerait le début de sa vie de garde bien au chaud derrière les murs de Spyr. Certes, il pouvait toujours arriver qu’il soit déployé en mission, mais elles étaient assez rares et ne relevaient le plus souvent que de décorum lors de voyages officiels. Il n’avait pas de raison de s’inquiéter et, pour l’instant, il ne pensait qu’à son lit douillé qui l’attendait.

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ZAODJA
Posté le 22/07/2025
Salutation cher ami,

Encore un chapitre fort sympathique. J’ai vraiment apprécié le passage dans lequel tu comptes l’histoire, dans la taverne. J’imaginais bien le crépitement du feu, la voix du soldat qui capte l’attention du public. Ensuite, comme cela ne suffisait pas, tu enchaînes avec une seconde histoire tout aussi intéressante. Chapeau, l’artiste !

Quel travail remarquable !

Zao
Scribilix
Posté le 23/07/2025
Heureux de te revoir. Je suis content que ce chapitre t'ait plu. Ça reste de la description, mais au travers d'une histoire que pourraient se raconter des camarades de beuverie. Aussi, concernant Ignis, je tenais à ce que cela ressemble le plus possible à un conte avec ses interprétations possibles, car comme tu t'en doutes, le sort d’Ignis est au cœur du roman.
Merci encore pour ton retour et au plaisir de te revoir dans ton monde ou le mien,
Scrib.
Talharr
Posté le 11/07/2025
Hello,
J'aime beaucoup que dans ce chapitre tu racontes l'histoire par la voix de Luke et Liam. Avec les questionnements de Aydan. C'est vraiment chouette.
On en apprend plus et on souhaite savoir qui est véritablement Ignis. Quelle histoire est vraie ? Aha

Quelques retours :) :
"Pour cette myriade de capes pourpres virevoltant dans l’auberge" -- "virevoltante".
"Tous les regards se posèrent sur lui et Aydan et il fit mine de réfléchir longuement avant de répondre" -- soit enlevé "et Aydan" ou "et il".
"Je n’y ai pas vraiment réfléchi, l’on est déjà garde du Palais avec une bonne solde, un toit où dormir et de quoi manger à notre faim" -- peut-être rajouter "on a un toit".
"Ignis était un roi sage, beau et fort doté d’une autorité naturelle" -- ajouter une virgule après "fort".
"Maintenant, il errerait sur le continent en brûlant toutes villes et villages sur son chemin" -- "errait".
"Enfin, pensa-t-il. Tous ces efforts avaient enfin payé" -- peut-être enlever le deuxième enfin, pour moins alourdir.

A la suite :)
Scribilix
Posté le 11/07/2025
Merci pour ton retour comme toujours.
Oui étant donné que tu as des interprétations différentes d'une meme histoire, chaque "Eglise" met en avant ses dogmes avec leur propre vision d'Ignis et de Novi-Fyr.
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