Chapitre VII : Pleins phares

Par Makara
Notes de l’auteur : Bonne lecture ! Mise à jour du 22/08

Carla arriva à son appartement sur le coup des 20 h. Elle avait roulé le plus vite possible pour rejoindre son domicile et grillé quelques feux rouges. Elle se gara dans un crissement de pneus et sortit de son véhicule. Elle avait l’impression d’être aveugle et sourde depuis son départ de l’hôpital, comme si elle était entrée dans un trou noir, un souterrain lugubre sans fin. Chaque minute équivalait à une heure. Elle haïssait être loin de Justin. Certains passaient leur temps à fuir, d’autres avaient besoin de renouveau dans leur vie pour pouvoir évoluer. Carla s’accrochait à son amour avec autant de force qu’une tique sur la peau.

Elle traversa la rue qui menait vers son immeuble. Le bâtiment de cinq étages était éclaboussé par les moisissures et la pollution. Dans la cage d’escalier, elle croisa sa voisine Madame Marguerite Dufor, une vieille dame de quatre-vingts ans, grincheuse et désagréable au possible qui habitait le logement au-dessus d’elle. Ses pas lourds résonnaient souvent au plafond et le cliquetis de sa canne sur le carrelage l’empêchait de dormir. Carla lui adressa un salut amical, geste rare de sa part. La voisine écarquilla les yeux, fit un signe de croix, puis détala dans l’escalier avec la vélocité d’une limace.

— Vieille croûte ! marmonna la jeune femme en insérant la clé dans la serrure.

Elle pénétra dans son appartement. Tout de suite, une odeur de renfermé lui sauta aux narines, pourtant, elle n’était partie que trois jours. Elle ouvrit les fenêtres en grand pour aérer et posa un regard morne sur son lieu de vie. Vingt-cinq mètres carrés de solitude où la cuisine sans âme et le salon désuet rivalisaient de gaieté avec la salle d’eau étriquée.

Les seuls meubles présents dans la pièce principale étaient une étagère – où traînaient quelques livres de son enfance ainsi que la collection complète des Rêveries du Promeneur solitaire – , une penderie trop vaste pour ses vêtements esseulés et une télévision à l’écran poussiéreux.

Avec flegme, Carla jeta son manteau au sol, attrapa une serviette, se déshabilla et fila à la douche.

Elle ne réagit pas lorsque le jet froid ruissela sur son corps.

Immobile, placide, frissonnante, elle laissa le torrent gelé l’envahir dans l’espoir qu’il pétrifie aussi son esprit. Au prix d’un immense effort, elle tourna le robinet pour activer l’eau chaude. Le contraste de température lui donna le tournis et elle dut se retenir au mur pour garder son équilibre. La pièce devint un linceul de vapeur et elle se sentit flotter.

La sensation la rasséréna puis elle eut l’impression que toutes ses forces la quittaient pour ne laisser que des membres essorés, un esprit épuisé. Elle ferma le robinet, s’enveloppa dans une serviette de bain et s’écroula sur son lit.

*      *

*

Lorsque Carla ouvrit les yeux, la lumière du soleil entrait en puit lumineux dans le studio. Son cerveau mit quelques minutes avant d’organiser des pensées cohérentes. Elle reconnut son lieu de vie et comprit qu’elle avait laissé Justin seul. Cette réflexion lui glaça le sang et lui coupa le souffle. Son tueur aurait pu revenir l’achever…

La jeune femme se releva d’un bond et la serviette glissa de son corps nu. Elle enfila des sous-vêtements puis un haut pourpre et un pantalon noir à patte d’éléphant, récupéra son sac et sortit en trombe de son logement.

Dehors, il pleuvait. Encore et toujours. L’automne n’avait-il pas d’autres couleurs que ces tons gris ?

La rue était déserte. Les habitants du quartier étaient déjà partis au travail. Seul le bruissement des feuilles résonnait aux alentours. La jeune femme resserra sa veste sur ses épaules alors qu’un frisson remontait le long de son échine, l’humidité attaquait tout son être. Elle traversa la route, s’arrêta en plein milieu, chercha ses clés, les extirpa de sa poche, puis reprit son chemin. Sa voiture était garée sur deux places, en diagonale, comme une vieille chaussette esseulée. Les essuie-glaces avaient été relevés pour lui indiquer son stationnement gênant.

Satanés voisins. Des blaireaux qui s’emmerdent certainement.

Son esprit commença à fomenter un plan de revanche où elle sabotait sauvagement leur véhicule. Oui, ce soir, ils passeraient un sale quart d’heure.

Elle tenta d’ouvrir sa voiture et se rendit compte qu’elle n’avait plus ses clés en main. Elle soupira. La journée s’annonçait vraiment merdique. En se retournant, elle aperçut le trousseau dans le caniveau et fit demi-tour.

Elle se pencha pour récupérer le précieux attirail et une forte lumière l’aveugla. Quel crétin mettait ses feux de route en pleine journée ? Elle se redressa et s’aperçut que la voiture s’approchait à toute vitesse.

Un instant, la stupeur la saisit. Le conducteur ne ralentissait pas et ne semblait pas avoir l’intention de l’éviter. Au contraire.

Sans réfléchir, elle se jeta en avant pour éviter le véhicule. Ses mains et ses genoux accusèrent la réception et ses dents claquèrent contre sa langue. Un goût métallique envahit sa bouche.

Le monospace s’arrêta quelques mètres plus loin, le moteur rugissant. Avant que Carla ne puisse esquisser un geste, le véhicule revint en marche arrière en roulant sur le trottoir. La jeune femme se releva vivement, les mains et les genoux en sang et, d’un bond, tenta d’esquiver l’engin. Un hurlement transperça ses tympans. Ses poignets amortirent la chute. Elle attendit le choc, persuadée de n’avoir pas sauté assez loin. Il ne vint pas. La voiture avait bifurqué au dernier moment et avait disparu du quartier. Une femme accourut vers elle.

Le béton lui parut brûlant, râpeux, rugueux. Ses membres tremblaient. Le bouillonnement d’émotions et d’adrénaline l’empêchait de respirer.

Une main surgit dans son champ de vision.

— Vous allez bien ?

Carla entendit la voix de la passante comme si elle provenait d’un rêve lointain. Elle ignora l’aide et se releva. Quel connard avait essayé de la tuer ?

Elle tenta d’enlever les cailloux incrustés dans sa chair sans grande réussite. Une grimace de douleur déforma son visage.

— Voulez-vous que j’appelle les pompiers ?

Carla dévisagea la voisine et remarqua son air inquiet, sa coupe au carré parfaite, son imperméable à fleur.

— Non. De quelle couleur était la voiture ?

La passante la fixa avec stupeur.

— Euh…

— Avez-vous noté sa plaque ?

— Non… Tout est allé si vite. Je suis désolée. Mais, je crois que vous êtes blessée, insista-t-elle. Vous devriez aller voir un médecin.

Carla lui jeta un regard noir.

— ça ira. À quoi ressemblait-il ?

— Je n’ai pas eu le temps de bien voir… Je dirai la cinquantaine, brun.

Carla se détourna et donna un violent coup de pied dans le vide en hurlant de rage. Quelle imbécile ! Pourquoi cette femme n’avait-elle pas réussi à se rappeler la plaque d’immatriculation du véhicule ?

Elle prit la direction de sa voiture, faisant fi de ses membres endoloris et des réflexions de la femme. Elle ouvrit fébrilement la porte, s’assit et voulut démarrer. Le moteur n’obéit pas. Il toussota un vrombissement malade. La jeune femme essaya plusieurs fois : en vain. Elle remarqua alors que ses phares étaient restés allumés. Plus de batterie.

— Bon Dieu de merde ! s’égosilla-t-elle.

Elle s’insulta, chercha son portable, enragea encore plus fort en se rappelant que le lieutenant l’avait pris en otage. En sortant du véhicule, elle manqua percuter la passante.

— Vraiment, vous devriez aller à l’hôpital. Je peux vous y conduire, si vous préférez.

Devant tant de prévenance, Carla hésita entre lui rire au nez ou l’insulter. Elle s’imaginait mal engager une conversation avec cette parfaite inconnue et lui être redevable d’une quelconque manière.

— Je vais bien. Je vais aller au commissariat à pied. Merci.

Le dernier mot lui écorcha le palais.


 

*      *

*


 

Lorsque Carla arriva, midi approchait. La demi-heure de marche l’avait calmée et son esprit affûté analysait chaque seconde, se repassait la scène en boucle. Cet épisode rappelait trait pour trait celui de Justin. Cela confirmait tous ses soupçons. Arthur Jakes serait obligé de la croire maintenant.

La jeune femme se pétrifia devant le bâtiment. Le drapeau français flottait au niveau de la façade de l’immeuble, des géraniums poussaient près des fenêtres, la devise de la France se pavanait devant ses yeux, la défiant de passer le seuil de ce lieu.

Elle cracha au sol et s’avança vers les locaux de la police. Elle demanda l’autorisation d’entrer et traversa le sas de sécurité. Les boutons de couleurs, l’uniforme du personnel lui fit monter au cerveau une bouffée d’angoisse.

De mauvais souvenirs affluèrent.

Elle se revit à l’âge de douze ans, accompagnée de sa mère, dans un couloir très similaire à celui-ci, les mains en sang comme aujourd’hui, mais pas pour les mêmes raisons.

Il y avait du monde. Les élections législatives approchaient et de nombreuses personnes venaient faire leur procuration. N’y avait-il pas un ordre de priorité comme aux Urgences ?

Carla doubla la queue et ordonna à la personne de l’accueil de faire venir Arthur Jakes.

Celle-ci lui jeta un regard courroucé.

— Alors, bonjour madame. Vous voyez cette file ? Elle n’est pas là pour faire jolie !

Carla ne répondit rien, mais montra ses mains ensanglantées.

— Qui êtes-vous ? interrogea l’agent d’accueil en fronçant les sourcils.

— Carla Cole. Il me connaît. Dites-lui que c’est urgent. On vient d’essayer de me tuer.

La policière prit le combiné.

— Lieutenant, j’ai une civile du nom de Carla Cole qui souhaiterait vous voir d’urgence.... Oui… Non.... Très bien.

La femme raccrocha.

— Il va arriver. Passez cette porte battante et asseyez-vous dans le couloir.

Carla ne se le fit pas dire deux fois. Elle tourna les talons, poussa l’épaisse porte-antifeu et s’assit.

La lumière blafarde l’agaça. Elle battait du pied, le corps crispé. Que faisait-il ? Que faisait-elle là, surtout ? Ce flic n’allait pas la croire, encore plus s’il avait lu son casier judiciaire.

Le jaune laiteux du sol au plafond lui donna envie de vomir. Quelqu’un avait-il un jour vraiment choisi cette couleur ou les hommes et les femmes arrêtés l’avaient-ils fait tourner ?

Sa position et l’attente lui rappelèrent l’un des pires instants de son existence.

Elle revoyait sa mère pleurer toutes les larmes de son corps au-dessus du cadavre de son père alors qu’elle portait sur son visage les stigmates de ses délires et de sa violence. Il l’avait mérité maman. J’ai fait ce qu’il fallait. Elle ne cessait de répéter ces mots. Encore et toujours. Justin m’a dit que je devais le faire.

Sa mère ne la regardait plus. Ses yeux restaient fixés sur le couteau que Carla tenait alors dans les mains.

— Mademoiselle Cole ?

Carla leva la tête et reconnut avec soulagement l’inspecteur.

Vite qu’elle sorte de ce couloir.

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Edorra
Posté le 12/11/2020
On en apprend plus sur l'histoire de Carla, et comme je m'en doutais, elle n'est pas très réjouissante.
Le fait qu'elle ait tué son père violent est perturbant, tout comme le fait que Justin soit impliqué.

Sa tentative d'assassinat renforce les enjeux, et ajoute de l'intérêt pour l'enquête. Ce fait devrait renforcer la collaboration de Carla et Arthur. J'ai hâte !

A bientôt !
Makara
Posté le 12/11/2020
Coucou !
En effet, l'histoire de Carla n'est pas très réjouissante mais cela fait d'elle un perso assez complexe et très intéressant :p
Oui, la tentative d'assassinat est là pour renforcer les enjeux et forcer la coopération Carla et Arthur (tjs houleuse^^)
Merci à toi pour tes remarques et ton ressenti <3
A bientôt
Alice_Lath
Posté le 04/11/2020
Hahahaha le signe de croix, jsuis morte, j'ai vraiment vu la veille rentrer et débuter un exorcisme derrière à grands coups d'eau bénite. On en apprend un peu plus sur Carla et le passage avec la voiture était vraiment inattendu, je pensais pas qu'elle serait en danger aussi vite. Mais personne n'a appelé ni les pompiers ni la police autour ? Réactivité citoyenne zéro haha
En tout cas, plus j'avance dans l'histoire, plus je l'apprécie cette Carla. Elle est vraiment marrante et très rock'n roll, un plaisir
Makara
Posté le 05/11/2020
J'avoue que le signe de croix m'a bien fait rire aussi ! J'imagine tellement une vieille faire ça avec une voisine comme Carla !
C'est vrai que lors de la tentative de meurtre, la voisine pourrait lui demander si elle appelle les secours !
C'est cool que tu apprécies carla, je l'aime beaucoup aussi même si elle est insupportable^^ XD
SilverEyes288
Posté le 23/09/2020
Je comprends mieux la façon de penser de Carla. Elle ne semble pas avoir eu une vie facile ce qui l’a endurci d’une certaine façon. Comme toujours, ta plume est très agréable et tu révèles des petites informations petit à petit. Je vais de ce pas lire la suite :)
Makara
Posté le 23/09/2020
Re-coucou ! Merci de laisser tes ressentis tout au long de ta lecture ! Oui, c'est un chapitre où on commence à comprendre Carla. Je pense que tu as compris que cette histoire est avant tout une histoire de personnages ;)
A bientôt :)
Charlie. A. L.
Posté le 05/08/2020
Recoucou Makara !
C'était un chapitre haletant et très surprenant !
Une parcelle de la vie de Carla s'éclaire, et ça explique sa personnalité. Je ne m'attendais pas à cette révélation, et je t'avoue
que j'ai lâché un gros "QUOI ?" au milieu de ma lecture haha.
Les notes d'humour sont très drôles, surtout avec la voisine :
"La voisine écarquilla les yeux, fit un signe de croix, puis détala dans l’escalier avec la vélocité d’une limace."

Je rejoins un autre commentaire, la scène de la tentative de meurtre en voiture n'était pas très claire, mais celle qui en a parlé
a souligné tous les points donc je ne vais pas m'étaler sur ça.
Sinon, la scène de la salle de bain est bien écrite ! On saisit bien l'atmosphère éthérée et oppressante qui environne Carla, je suppose !
Hâte de lire la suite !
Makara
Posté le 06/08/2020
Recoucou Chalie :p
Deux commentaires ! je suis gâtée <3
Oui, c'est un chapitre où on en apprend un peu plus sur Carla!
" je t'avoue que j'ai lâché un gros "QUOI ?" au milieu de ma lecture haha." => J'imagine bien :p. Je suis contente si on ne s'y attend pas !
Je note pour la scène de l'agression, je pense que je dois la retravailler en effet !
Je suis ravie que tu aies pu saisir l'atmosphère de la salle de bain :)
Merci de ta lecture ! tes commentaires me font très plaisir :)
A bientôt pour la suite !
haroldthelord
Posté le 25/07/2020
Coucou,

J’ai bien aimé l’idée de la vélocité de la limace.
Un peu trop d’actions qui se suivent Immobile, placide frissonnante juste dans une salle de bain.
Makara
Posté le 26/07/2020
Coucou Harold !
Merci de ta lecture. Je note pour le trop d'actions, je reprendrai ton avis lors de ma réécriture :)
Bonne journée à toi !
Gabhany
Posté le 07/07/2020
Coucou Makara ! Alors dans l'ensemble ce chapitre était très intéressant. La révélation à propos du passé de Carla explique son comportement actuel et son dévouement pour Justin, elle doit croire que c'est lui qui l'a sauvée mais elle se met elle-même sous une autre emprise ! La scène d'action m'a parue un peu floue. TU dis que Carla se jette vers le mur, mais quel mur ? Je croyais qu'elle était à plat ventre sur la route, le trottoir devant elle. Après je n'ai pas compris non plus ce qui a arrêté la voiture, c'est le cri de la femme témoin de l'agression ? C'est bizarre car tu dis que Carla entend la voiture reculer, puis un cri, puis plus rien. La voiture est passée où ? Enfin TU répétes trois fois "tout son corps" en trois phrases juste après la scène avec la voiture ;)
Bises ma petite Makara !
Makara
Posté le 17/07/2020
Coucou Gabhany <3
Je note pour la scène d'action, cela ne m'étonne pas, elle n'était déjà pas claire dans ma tête ! Je vais essayer de la retravailler mais oui, la personne qui tente d'assassiner Carla se dégonfle car il y a un témoin. C'est vrai qu'après, je ne mentionne pas où est la voiture...
Pour le tout son corps, c'est fait exprès, je voulais faire un essai de style avec des répétitions, j'ai pas l'impression que ça fonctionne trop du coup ! XD
Bisous ma belle <3
booksdamadeus
Posté le 06/07/2020
Coucou !
Je découvre avec plaisir ce nouveau chapitre !
On suit donc les pensées de Clara qui s'en veut dès qu'elle s'éloigne de Justin. Et une tentative de meurtre contre elle ! Sait-elle quelque chose qu'elle ne devrait pas ? Ça justifierait ce qu'il s'est passé.... Mais quoi ? Quelque chose sur le meurtre de Justin ? Suspens... :)
Et puis voilà qu'on apprend qu'elle est déjà venue au commissariat, quand elle avait douze ans. J'ai imaginé plusieurs raisons jusqu'à ce qu'on apprenne qu'elle a tué son père. Certes c'est violent mais qui était ce père ? J'imagine d'emblée un homme violent que Carla aurait tué pour se sauver, elle et sa mère. Ça expliquerait peut-être sa façon d'agir aujourd'hui, violente et excessive, et ses paroles piquantes... Et donc Justin serait impliquer, directement ou indirectement, dans ce meurtre ? C'est lui qui l'aurait poussée à le faire ? Affaires à suivre...

Rien de particulier ne m'a arrêtée dans ma lecture. J'ai juste remarqué que certaines phrases étaient courtes, ce qui peut donner un côté haché, haletant. Mais pour ma part, ça ne me gêne pas, je crois que je le fais pas mal aussi ;)

Hâte de découvrir la suite et le pourquoi du comment !
Makara
Posté le 06/07/2020
Coucou booksamadeus d'être fidèle au rendez-vous :) Cela me fait plaisir !
En effet, Carla sait des choses, sinon on ne tenterait pas de la tuer :p
En tout cas, j'aime bien lire ton cheminement de pensée, ça montre que je vous embarque bien là je le souhaite^hihi

En effet, son père n'était pas un tendre et sans l'intervention de Carla, cela se serait mal passée aussi...
Justin est en effet lié à ce passé (il est partout! lol).
Bon super si rien ne t'a arrêtée dans la lecture, tant mieux ! J'ai privilégié les phrases courtes car il y a une scène d'action. J'ai remarqué aussi que tu en étais friande !
A bientôt ! Sur ton histoire ou sur la mienne !
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