Arthur avait repris la direction du commissariat, il ne faisait que des allers-retours en ce moment. Lorsqu’il arriva, il demanda à parler à son chef, mais Antonin lui annonça qu’il avait quitté le local. Il soupira. Ce pachyderme passait son temps enfermé dans son bureau à fumer ses cigares et aujourd’hui, il décidait de se dégourdir les jambes ? Louche. Très louche.
Il s’enferma dans son bureau, le visage fermé et les narines frémissantes. Il se servit une tasse de thé noir aux fruits exotiques, son parfum préféré, et observa un instant le dossier posé sur sa table, très épais.
Il s’assit et prit le porte-folio d’une main, le thé fumant de l’autre.
Étrangement, il avait presque peur de l’ouvrir. Malgré son langage grossier, ses accès de colère et de haine, ses sautes d’humeur, sa violence : quelque chose chez cette femme le touchait, l’impressionnait. Arthur savait qu’un bon inspecteur enquête sur l’humain avant le crime. Lorsqu’il avait commencé ses études de psychologie, il avait toujours été fasciné par les personnes qui avaient vécu des drames et qui s’en étaient relevées alors que la majorité des français s’écroulait à la moindre contrariété, à la moindre tromperie ou déception. Il n’avait pas besoin du dossier pour déceler chez Carla un parcours semé de drames.
Il ouvrit la chemise. Une liasse de feuilles, de documents, d’annotations se succédaient. L’ensemble était ordonné chronologiquement. Il extirpa une photographie mal imprimée. On la reconnaissait facilement malgré ses douze ans et ses longs cheveux noirs. La lueur de défi brillait déjà dans ses prunelles.
En feuilletant le dossier, il apprit qu’elle était née le 5 juin 1981, d’un père français et d’une mère anglaise sous le nom de Carla Lebon. Ils avaient vécu à une cinquantaine de kilomètres de là dans un petit village perdu. Elle était fille unique.
Le 6 janvier 1993, à douze ans, alors que la famille n’était pas connue par la police ni par les services sociaux, elle avait poignardé son père. Le décès fut prononcé quelques jours plus tard. Elle fut interrogée sur son acte et expliqua alors qu’elle et sa mère étaient battues depuis des années.
Un médecin l’examina et prouva la maltraitance.
Il se pétrifia en lisant la liste de sévices subis par la petite fille. Entorses, brûlures de cigarettes, fracture à l’épaule, contusions diverses… Il était étonnant que personne dans le village n’ait remarqué les marques sur l’enfant et la mère.
Elle avait assassiné son père à douze ans. Les yeux dans le vague, il reconnut qu’il fallait du courage.
Après le meurtre, elle fut immédiatement suivie par un psychologue et resta chez sa mère le temps que l’affaire soit traitée au tribunal des enfants.
Le juge proposa une mesure de liberté surveillée pendant un an où elle fut suivie par un éducateur. L’état mental de la mère se dégradant, elle fut placée dans un établissement d’éducation pendant deux ans.
En 1996, elle commit de nouveaux délits, principalement des trafics de drogues, des agressions physiques et quelques vols. Elle fut envoyée en centre éducatif fermé jusqu’à sa majorité où elle obtint brillamment son baccalauréat. Après sa sortie, elle changea de nom et s’installa dans la petite ville de Peillac où on n’entendit plus parler d’elle.
Le dossier contenait différents rapports de la police, des notes d’éducateurs et des psychologues. Arthur les lut en diagonale commençant un peu à saturer de la police time new roman en taille huit. Avait-il besoin de lunettes ? Il préféra parier sur les restrictions budgétaires qui impactaient même les photocopies.
La partie sur la psychologie de la jeune femme comportait de nombreuses analyses. Elle avait vu un sacré nombre de psychiatres et de psychologues. Le dernier en date se nommait le Docteur Sarre, il l’avait suivi durant son placement au centre éducatif fermé. Un numéro de téléphone figurait sur la feuille de synthèse. Arthur le prit en photo, l’envoya par texto à Antonin en lui demandant de prendre rendez-vous pour lui avec le spécialiste le plus rapidement possible.
Son estomac gargouilla. Alors qu’il tentait de déterminer où il souhaitait manger et avec qui, des images s’imposèrent à son esprit. La Carla de douze ans qui tuait son père. Celle qui recevait des coups, celle qui volait, celle qui dealait. Celle qui le confrontait et enfin celle qui pleurait penchée sur le lit de Justin.
Il referma le dossier d’un coup sec constatant que cette histoire et cette femme occupaient trop son esprit.
Son ventre criait famine. On ne faisait pas attendre un estomac affamé !
En coup de vent, il récupéra son trench et passa voir Charlie et Stéphane qui travaillaient sur leurs ordinateurs. Leurs fronts et sourcils plissés indiquaient leur intense concentration. Il les héla et leur proposer de l’accompagner déjeuner.
Ses collègues sourirent soulagés et s’empressèrent de le rejoindre. Tous deux brigadiers, ils étaient des personnes très sympathiques. Arthur aimait bien l’air faussement sévère que se donnait Charlie avec ses petites lunettes carrées et sa manie de toujours terminer ses phrases par des « tu vois ou vous voyez » involontaire.
Stéphane, lui, approchait la cinquantaine ; il était aussi peu doué pour résoudre les enquêtes que pour dompter ses cheveux rebelles, mais il était gentil. Trop pour ce métier d’ailleurs.
— Où est-ce qu’on va ? demanda la première.
Arthur réfléchit. Il ne voulait pas dépenser trop cher dans un repas, mais en même temps, il n’avait pas fait ses études de psychologie et passé son concours de police pour manger des nouilles tous les jours.
— À l’air du temps.
— Ah bon ? Tu as quelque chose à fêter ? répondit Stéphane.
— La connerie de notre chef. Je vous invite.
Ils marchèrent quelques minutes avant d’arriver devant le restaurant semi-gastronomique doté de vastes baies vitrées de style industriel. Ils s’installèrent avec ravissement sur les chaises molletonnées, les papilles enflammées par les effluves alléchantes. Arthur commanda des huîtres, un filet de bœuf avec des pommes de terre grenailles et une île flottante en dessert.
Durant le repas, les brigadiers le questionnèrent sur son enquête et sur Carla Cole, qu’ils avaient vu ensanglantée le matin même. Il resta assez flou et leur avoua qu’il pataugeait plus qu’il n’avançait dans son investigation ce qui lui attira la sympathie de ses coéquipiers.
— N’hésite pas à nous demander de l’aide. On est là pour ça ! proposa Stéphane.
— Oui, assura Charlie. Tu vois, on s’ennuie souvent au poste.
Arthur accepta avec un grand sourire et leur assura qu’il aurait besoin d’eux, en particulier pour les dossiers à compléter. Ils déjeunèrent copieusement et le lieutenant orienta la conversation sur leurs familles, il fut bientôt noyé sous les prénoms d’enfants, de frères, de sœurs. Lui qui n’avait plus beaucoup de proches, à part son frère cadet, il était toujours surpris quand il constatait que certaines familles n’étaient pas bousillées. Il admirait beaucoup Stéphane, père de quatre enfants et véritable chef d’orchestre de sa demeure. Il gérait l’emploi du temps en parfaite harmonie avec sa femme Camille. Charlie finit par forcer son collègue à terminer son plat pour pouvoir en placer une. Elle lui montra une photo de sa fille qu’elle élevait avec sa copine.
Dis donc, Peillac était une ville inclusive ! Il en apprenait tous les jours !
Il passa un bon moment, simple, de ceux qui vident la tête et qui requinquent.
Un bip retentit dans la pièce alors qu’il était en train de savourer son île flottante. Il s’excusa auprès de ses collègues et extirpa son téléphone.
C’est bon, je t’ai retrouvé ton psy, tu as rendez-vous avec lui à 17 h ! Voici l’adresse.
15 rue de Alexandre Dumas
Aigleville
Antonin avait fait du bon boulot. Il gagnait un temps fou ! Ils terminèrent leur repas et Arthur laissa ses collègues au commissariat. Si ses souvenirs étaient bons, la ville mentionnée était à une centaine de kilomètres de Peillac.
En même temps, toutes les villes étaient loin de Peillac.
Il récupéra sa voiture et se mit à rouler.
* *
*
Il arriva en avance. L’établissement de santé était flambant neuf, en forme de demi-cercle et en brique, faisant office d’ovni dans ces environs de pierre. Au moins, on ne pouvait pas le louper. Le lieutenant pénétra dans le bâtiment, se présenta à l’accueil, et le réceptionniste l’orienta vers un bureau au deuxième étage.
Il attendit calmement sur une chaise transparente puis, lasse, il s’empara de son téléphone et se mit à jouer à Candy crush. Les minutes s’écoulèrent. Alors qu’il explosait son record au jeu, la porte du cabinet s’ouvrit.
Un homme s’approcha. La cinquantaine tout juste, il possédait des yeux gris, attentifs et calmes. Son visage sans rides contrastait avec ses cheveux dégarnis et son air fatigué.
— Bonsoir, je suis le Docteur Sarre.
— Inspecteur de police Arthur Jakes, se présenta-t-il en montrant sa carte.
— Veuillez m’excuser pour le retard. Entrez dans mon bureau, mettez-vous à votre aise.
La pièce sentait bon la fleur d’oranger et respirait la tranquillité. D’inspiration bouddhiste, des plantes vertes s’échappaient de leurs pots, des tableaux de paysages chinois et vietnamiens ornaient les murs. Arthur s’assit dans un immense fauteuil et se força à ne pas faire la girouette comme il en avait l’habitude. Il remarqua sur les étagères des livres écrit par le Docteur Sarre. L’un d’entre eux portait sur l’autisme, un autre sur les TOC et enfin un dernier sur les Borderlines.
— Que puis-je faire pour vous, Inspecteur ?
— Je m’occupe d’une investigation qui implique une de vos anciennes patientes du centre éducatif fermé.
— Ah, c’est inhabituel. Comment s’appelle-t-elle ?
— Carla Cole. Non Carla Lebon.
— Mmm…
Le docteur réfléchit, sortit quelques dossiers d'un tiroir et en extirpa une chemise épaisse.
— Si mes souvenirs sont bons. Cela remonte à au moins dix ans !
— Combien de temps l’aviez-vous suivi ?
Il feuilleta les papiers contenus dans la chemise. Arthur brûlait d'envie de la lui prendre des mains, pour regarder par lui-même.
— À peu près deux ans, si je me rappelle bien. Jusqu’à sa sortie du centre éducatif.
— Pourquoi la suiviez-vous ?
— Hé bien, la plupart des jeunes en centre éducatif ont un suivi psychologique. En relisant mes notes, je me rappelle de mieux en mieux d'elle. J'avais diagnostiqué un trouble psychologique que nous appelons dans le jargon médical : l'érotomanie.
— De quoi s'agit-il ?
— Je peux vous donner quelques éléments d'ordre génériques. Vous comprenez que je souhaite respecter le secret professionnel.
— Si je puis me permettre, vous n'êtes pas psychiatre.
— En effet, mais il n'est pas dans mes habitudes de raconter la vie de mes patients.
Arthur acquiesça, admirant l'éthique, bien que cela ne l'aidait guère.
— Je le comprends tout à fait, murmura-t-il. Que pouvez-vous me dire sur cette maladie ?
— L'érotomanie est un trouble psychologique délirant qui se caractérise par la conviction chez un individu qu'il est aimé par un autre. Parfois, les deux individus se connaissent à peine, d'autres fois, ils se connaissent très bien. La personne érotomane va interpréter n'importe quelle parole, signe, action de l'être aimé comme une preuve d'amour. Il y a un manque de rationalité vis-à-vis de cette passion. L'érotomane est persuadé que la personne aimée peut se déclarer à n'importe quel moment. L'érotomane pense que s'il est blessé par l'objet de sa passion, il le mérite. Si l'être aimé lui demande un service, il est obligé d'accepter car il veut plaire à tout prix. Stendhal avait aussi parlé d’une passion similaire lui donnant le nom de cristallisation. Dans son ouvrage « De l’Amour », il la décrit comme « Ce que j’appelle cristallisation, c’est l’opération de l’esprit, qui tire de tout ce qui se présente la découverte que l’objet aimé a de nouvelles perfections ». En fait, la personne érotomane bannit toutes pensées négatives au sujet de l'être aimé, elle ne le voit plus réellement, mais telle qu’elle lui convient qu’il soit.
— Très bien. Vous m'éclairez beaucoup. Je vous remercie. Une petite chose : pourquoi cette maladie est-elle dangereuse ?
— Elle l'est plus pour la personne aimée que pour le sujet. L'érotomanie se caractérise de trois phases. La première étant la phase d’espoir, où la personne espère que l’être aimé va se déclarer ouvertement. La seconde est considérée comme la phase de dépit où la personne tombe malade et finit dans la dépression ; elle peut devenir agressive, voire suicidaire. La dernière phase entraînerait la rancune et la violence. La personne chercherait à blesser physiquement voire à tuer l’objet de son amour.
Plus le docteur expliquait la maladie, plus les réactions de Carla s'éclaircissaient. Elle n'était pas qu'une amie. Elle était persuadée que Justin était amoureux d'elle.
— Pouvez-vous me révéler un élément qui m'aiderait beaucoup dans mon enquête ?
— Je vous écoute.
— Pouvez-vous me dire comment se nommait la personne aimée par Carla Cole dans sa jeunesse ?
Le psychologue feuilleta le dossier, réajusta ses lunettes et déclara :
— Il se nommait Justin Cruzet.
— Très bien. L'avez-vous rencontré à l'époque ?
— Non jamais. Mais elle m’en a beaucoup parlé.
— Y-a-t-il un moyen d’inverser cette cristallisation ? Existe-t-il une sorte de « décristallisation » ?
— C’est toute la question. Nous n’avons pas beaucoup de patients présentant ces symptômes. A priori, il faudrait détourner cette passion vers autre chose ou arriver à lui montrer que cette obsession la tuera. Le problème, c’est que ces malades sont convaincus que l’objet de leur désir ne peut être que bon pour eux. La solution serait la mort de l’être aimé, mais elle entraîne bien souvent la mort du sujet.
Arthur se mordit les lèvres. Tout cela devenait de plus en plus étriqué. Comment allait-il arriver à faire parler Carla sachant cela ? Pouvait-il la détourner de son amour ? De plus, Justin étant entre la vie et la mort, il risquait de la perdre d’un moment à l’autre.
— Je me rappelle de Carla comme une jeune femme assez antipathique, très solitaire.
— Elle l’est toujours.
— À ce que je semble comprendre, elle est toujours entichée de cette personne ?
— Oui. Il a eu un accident de voiture assez louche. Pensez-vous qu’elle ait pu tenter de le tuer ?
— C’est fort possible. Elle serait alors dans la phase de rancune. C’est une des conséquences de l’érotomanie. Lorsque l’érotomane se rend compte que son amour n’est pas partagé, il peut s’en prendre à la personne qu’il désire.
Arthur resta silencieux. Cela collait. Cela ne l’enchantait pas, mais cela collait.
— Mais si elle reste près de la personne qu’elle a tenté de tuer ?
— Non, elle serait alors toujours dans la phase d’espoir. Si vous voulez, je pourrai essayer de la revoir, je saurai rapidement dans quelle phase elle est.
— Ce serait une bonne idée.
— Si elle accepte, ce dont je doute, prenez rendez-vous.
— D’accord. Merci beaucoup, Docteur, pour toutes ces précisions. Vous ne savez pas à quel point vous m’avez aidé !
Il lui rendit son sourire et lui tendit un journal de psychiatrie.
— Tenez, il y a un article à l'intérieur sur l'érotomanie.
Arthur l’empocha avec ravissement et quitta les lieux.
Dans le couloir, il prit quelques minutes pour rassembler ses idées puis dévala les marches de l’escalier trois par trois, l’esprit en feu.
Ce chapitre aussi était intéressant, je trouve ça drôle que Carla, qui paraît si impressionnante et si sûre d’elle, ait apparemment une faille profonde. J’ai hâte de voir l’article du médecin.
Et puis sinon je trouve ça toujours aussi bien rythmé !
Détails :
« Combien de temps l’aviez-vous suivi ? » : suivie
« l’article le plus aboutit de ma carrière » : abouti
« Y-at-il un moyen d’inverser » : Y a-t-il
« A ce que vous me dîtes » : À, dites
Oui, Halima n'est pas du genre à se laisser faire ! (heureusement) !
Carla est un personnage qui va beaucoup évoluer, c'est l'objet de mon roman, de traiter ses failles et sa "renaissance" ;)
Merci pour les coquilles, elles sont bien belles !
pleins de bisous volants !
J'aime beaucoup Arthur. C'est un personnage sympathique à suivre.
Tu m'as donné faim avec la scène au restau; j'aurais bien partagé leur repas !
La conversation avec le psychologue est passionnante. Je ne connaissais pas cette maladie. Cet élément ajoute de la profondeur à ton histoire (qui en avait déjà, rassure-toi).
A bientôt !
Je suis contente que tu apprécies Arthur, j'essaie de le développer petit à petit pour qu'on se rende compte qu'il n'est pas seulement joie et bonne humeur^^
Bah écoute, il faut aller manger si tu as faim !
Tu ne connaissait l'érotomanie ? C'est une maladie assez passionnante dont il est difficile de s'extraire !
Merci pour tes compliments ! J'espère que la suite va te plaire ! Tu vas voir, les personnages gagnent en intensité ;)
Pleins de bisous volants
J'aime bien aussi la relation qu'il a avec ses collègues haha, je me voyais vraiment tailler le bout de gras avec eux au restaurant, avec l'ambiance toute particulière de ce genre de moment
"J'aime bien Arthur, ça fait du bien un flic pas trop véreux de temps à autre haha" => Oh ça me fait plaisir que tu l'aimes bien, soit ça passe ou pas avec lui selon les lecteurs^^
Je suis d'accord que ça sort du cliché de flic véreux, que je trouve trop exploité ;)
Pour l'ambiance du restaurant, je pense que je vais la développer lors de ma réécriture :D
Bisous volants !
Beaucoup trop de questions tournent dans ma tête, j’ai hâte d’en savoir plus !
"La relation entre Carla et Justin me semble toxique." => Oui, c'est le cas ou plutôt Carla est intoxiquée^^
L'érotomanie est une maladie mentale, la personne perd son raisonnement quand cela concerne l'être aimé...
Un chapitre qui permet de comprendre un peu plus Carla, son enfance, son passé, ses délits...
J'ai encore plus apprécié la seconde partie, chez le psy. Je trouve que sa façon de parler, très precise, est très crédible ! Il nous apprend donc ce qu'a Carla (au passage j'apprends un truc sur la psychologie ^^). Mais était-ce vraiment Justin dont elle était "entichée" il y a dix ans ? Peut-être qu'Arthur aurait pu demander au psy le nom de la personne qu'elle admirait il y a dix ans ? Il a tout de suite conclut que c'était Justin, à tort ou à raison ? Voilà un petit point sur lequel j'ai eu un doute : Arthur a fait un raccourci rapide à mon sens (Après peut être que pour cette "maladie" on ne peut admirer qu'une personne ??).
Ce trouble qu'a Carla donne du ressort à l'enquête. Bien sûr on la suspecte et, comme dis le psy, elle aurait raison de tuer si l'amour n'est pas retourné. Mais je n'y crois pas. Et peut être même que Justin n'était pas insensible à elle !
A bientôt pour la suite !
En effet, c'est un chapitre qui nous apprend plus de choses sur Carla et c'est nécessaire ! Oh tu ne connaissais pas l'érotomanie ? (moi j'ai découvert cette maladie avec le film "A la folie pas du tout" il y a plusieurs années).
C'est super si tu as trouvé que la partie avec le psy était bien geré et que cela faisait vrai^^ J'avoue que j'avais peur de soûler le lecteur ! XD
"Mais était-ce vraiment Justin dont elle était "entichée" il y a dix ans ?" => Oui, c'est obligée avec cette maladie, on ne peut pas changer d'objet amoureux tant que la personne n'est pas décédée ou que l'on se rend compte de cet amour malsain...
"Bien sûr on la suspecte et, comme dis le psy, elle aurait raison de tuer si l'amour n'est pas retourné. Mais je n'y crois pas. Et peut être même que Justin n'était pas insensible à elle !" => Ahaha je ne dirai rien ! ;)
Merci encore de ta lecture ! J'espère que la suite va te plaire !
bisous volants
Alors ce chapitre consacré à comprendre Carla était intéressant dans l'ensemble, mais j'ai trouvé la partie où Arthur lit le dossier de C. un peu longue, je pense que tu pourrais raccourcir un peu l'énumération de ses déboires. Pendant toute la première partie je me suis sentie un peu "éloignée" d'Arthur, je n'ai pas ressenti par exemple sa détente pendant son repas avec ses collègues.
La deuxième partie était intéressante, voilà donc le trouble dont elle souffre ! Je doute qu'elle accepte de revoir le psy. J'aurais aimé en savoir plus sur la rencontre de Carla et Justin, est-ce qu'il était dans le centre éducatif avec elle ?
A ta dispo pour en reparler pendant la retraite ;)
Bises
Ah je note pour la partie un peu longue du dossier ! J'avais hésité à la faire en dialogue avec Arthur, ce serait plus dynamique !
"Pendant toute la première partie je me suis sentie un peu "éloignée" d'Arthur" => Bon ça m'embête ! En effet, il faut que je le retravaille ça !
Je doute qu'elle accepte de revoir le psy => Tu as bien raison ;)
"J'aurais aimé en savoir plus sur la rencontre de Carla et Justin, est-ce qu'il était dans le centre éducatif avec elle ?" => Non, elle est antérieure ! Elle date du collège.
On en reparlera demain <3
Pleins de bisous volants !