— On se réveille ! Remuez-vous !
Estienne grogna sous sa couverture miteuse. De la salive lui encombrait le palais. Ça glouglouta au bord de son trou. Il défit son masque le temps de s’essuyer et sa tête tangua quand il travailla à se lever. Diablesse de migraine ! Le vétéran puisa dans ses ressources, comme jadis lors des interminables appels militaires avant l’aube. Jambes parallèles et bras tels deux fils à plomb.
— Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit.
Son regard tâtonna du côté d’Hyriel, avachi sur ses béquilles. Il penchait, pareil à un pieu planté de travers. Leurs corvées à tous deux s’annonçaient rudes. Ne pas piquer du nez. Inspirer. S’essuyer les crottes aux coins des cils. Qu’ils étaient beaux, pliés sur l’établi !
Quand Estienne eut à ramasser le chanvre entre les bataillons de camarades occupés à éplucher les cordes, il évita tout contact visuel avec Hyriel, qui le lui rendait bien, tête ployée pour ne pas laisser voir ses lèvres tailladées de vilaines plaies. Résultat des cauchemars qui l’avaient fait se tordre et se mordre au sang. Ses visions dignes de l’enfer, ses tremblements, ses écorchures… rien ne partait. Hyriel devrait vivre avec. Ou plutôt survivre, tant son enveloppe mincissait chaque jour. Elle n’avait d’imposante plus que la sèche musculature de ses bras. Ses jambes et tout le reste laissaient poindre les os. Combien de temps le porterait-elle ?
Hyriel serra les mâchoires, se forçant à rejeter de telles idées. Il devait plutôt se concentrer pour planter bien régulièrement ses béquilles et ne pas tomber. L’exercice lui rappela une de ces soirées dansantes où il jouait à tanguer sur ses cannes ! Mais ici, il ne plaisantait pas de ses gaucheries car ni les cordes à éplucher, ni les gardiens, ni les courants d’air de l’Hôpital n’avaient d’humour. Il décida que penser à Estienne l’aiderait à la tâche. Hyriel chérissait le souvenir des gestes empathiques avec lesquels son homme avait accueilli le récit de ses mésaventures. Rarement il s’était senti si compris, si aimé. Estienne lui avait même confié son souhait – un peu fou – que, quelque part sur les routes autour de Toulouse, Eugenio, Guillem et Florentino œuvrassent à un plan capable de délivrer Hyriel. L’herboriste en avait terminé sa journée avec les larmes aux yeux.
Il affronta le lendemain une épuisante session de rempaillage de chaises. Au bout de huit heures, il peinait à tenir ses béquilles tant le rêche fourrage lui avait élimé les mains. Chaque geste, au seuil de l’atelier, déversait une vague de douleur dans ses articulations. L’enfermé avança courbé jusqu’au repas, courbé jusqu’à la prière, courbé vers sa couche.
Soudain, sur la route du dortoir, les pas d’Estienne épousèrent les siens – désormais reconnaissables entre mille à son oreille. Hyriel s’efforça de relever la tête.
À la faveur de l’obscurité, il serra sa canne sous son aisselle pour se libérer les doigts. Il les posa, tremblant, sur la main de son comparse. Juste une caresse… Ainsi voulut-il rappeler que bientôt arriverait le dimanche, ce temps de vacance où ils pourraient revivre. À ce contact, Estienne sentit une chaleur lui corseter la poitrine. Il ferma les yeux. Respirer.
Le muet accéléra alors le pas, loin d’Hyriel – parce que c’était raide, tout d’un coup, à son bas-ventre. Il avait très envie. Livide, Estienne s’enfuit vers le lit, un glaçon dans les tripes. Il n’avait eu que le temps d’apercevoir la bouche d’Hyriel arrondie face à son départ précipité. Estienne n’avait pas eu le choix. Mais il était déjà trop tard : les hululements du froid, entre les briques de la géante geôlière, moquaient le fautif le long de sa fuite loin de l’objet de son désir. Au moins espéra-t-il échapper aux regards humains – pairs d’infortune et gardiens. Cet appétit qui gonflait en lui, c’était le mal ! D’autant plus ici, à l’Hôpital. Sous ses sabots pressés, les lattes du parquet écarquillaient leurs dizaines d’yeux noueux. Estienne courait. Au fil des murs, ses pupilles se brûlaient aux torches dont les flammes éclairaient des roulements d’ossatures sous la peau de la paroi : ça le suivait, ça cavalait à ses trousses ! Et son membre durci, prêt à éclater… Il allait lui falloir régler ça seul, sous sa couverture, avec sa main et son chiffon, comme on soigne en secret une affection infamante. Ce n’étaient pas des papillons, dans son ventre. C’était un monstre. Un monstre qu’il devait bâillonner. Estienne avait tant honte d’aimer de travers.
Se vider ne l’apaisa pas. Le bâtiment le huait, jusque par ses bouches venteuses au-dessous de son grabat. La peur du muet céda à la fatigue, qui l’emporta dans l’obscur d’une gigantesque gueule. Une autre – pas celle de l’Hôpital. Une fournaise. Ça l’avalait de l’intérieur. Il faisait si chaud. Estienne ne parvenait pas à se débarrasser de la boule qui encombrait sa respiration. Un poids l’aspirait toujours plus bas…
Son souffle accéléra quand il aperçut un corps – corps de beauté et de douleur, celle où s’expie le péché. Ce corps. Hyriel. Il pendait, poignets attachés au-dessus de sa tête, torse galbé dans la torsion de sa souffrance épousant le poteau du supplice. Poitrine perforée. Beauté lacérée du Saint-Sébastien au baiser de la mort. Ses cheveux : une auréole de serpents bruns. Ils grignotèrent Hyriel jusqu’à l’ôter à la vue d’Estienne. Alors il y eut ces cris… ces cris ! Tous ceux que le défiguré ne pousserait plus. Ils hurlaient là en lui. Il se sentit froid comme une tombe. Puis moite à nouveau. Il secoua la tête, il suffoqua. Le roulis tranchant dans ses poumons refusait de s’arrêter, jusqu’à ce qu’un long aboi en arrachât tout ce qu’il y restait d’air. Estienne avait émergé de son cauchemar, les paumes labourées par ses ongles. Il serra le vieux drap qui le couvrait et n’échappa guère aux râles mécontents des pairs qu’il avait réveillés.
Heureusement vint dimanche – troisième Jour du Seigneur de février. Hyriel avait vu arriver cette date avec le bonheur de toujours bien tenir ses comptes. Et cela signifiait l’imminence d’un bon temps avec Estienne. Fidèle au rituel accompli désormais selon une précision d’horloger, il béquilla jusqu’au fin fond de leur cachette au moment opportun où des officiers ne furetaient pas autour. Hyriel patienta. Personne en vue. L’attente tendit ses traits. Lui qui ne rêvait que de s’abandonner aux bras tant désirés ! Mais enfin, un sourire fleurit à ses lèvres quand l’ombre protectrice d’Estienne vint à lui et le recouvrit. Celui-ci toutefois s’assit à bonne distance.
Le muet ne lui confia rien de ses cauchemars et des avertissements qu’il portait. Il se refusa cependant à toucher Hyriel, au cas où cet égarement eût suffi à faire se réaliser son mauvais rêve ! Se contenter de la conversation. Suivre les mots qui ouvraient, arrondissaient, sculptaient les lèvres chéries. Lèvres sèches et grises, mais encore aussi douces pour ses yeux que les paroles aux accents catalans pour ses oreilles. Il se serait volontiers endormi, ici, bercé par elles.
Et Hyriel quant à lui aurait tant aimé se sentir enveloppé, protégé par les larges épaules et la chaleur d’Estienne. Mais son camarade se tenait loin. De toute évidence il ne voulait pas. S’il y avait un pouvoir que le sorcier eût alors désiré, c’eût été de faire tomber ces chaînes de culpabilité qui empêchait Estienne de le prendre. Ne plus percevoir que la force tranquille de ses yeux verts, ses doigts plongés dans ses cheveux, jouant à les faire gonfler. Estienne, pourtant, restait sagement en tailleur, face à lui, poings entre ses cuisses. Hyriel donc parla, parla, conta en désordre toutes sortes de souvenirs afin de masquer sa frustration.
Soudain, de petites pupilles jaillies au coin du mur. Ils sursautèrent. Estienne pâlit comme si, par la seule pensée, il avait déjà un péché à se reprocher. Hyriel, la lèvre tremblante, bouillait à l’affolement de son cœur. Une surprise amusée remplaça l’effroi lorsqu’ils virent émerger la silhouette de Théa. Fière, elle souriait de toutes ses dents.
— Je vous ai trouvés !
— Fichtre ! feignit de râler Hyriel en se donnant une tape sur la cuisse.
— C’est à quoi que vous jouiez ?
Les deux hommes s’échangèrent un regard perdu. Hyriel reprenait son souffle d’avoir craint la venue d’un surveillant, ou de la vieille chouette délatrice ! Son comparse essuya la sueur à son front, sous ses épaisses boucles. Ce fut finalement lui qui répondit en agitant les mains.
— Ah ! Aux mimes ! Je peux jouer avec vous ?
Ils n’eurent d’autre choix, à compter de ce dimanche, que de mettre la petite femme au parfum de leur cachette, et de l’y accueillir pour donner le change. Ce recoin, argumenta Hyriel, était une idée qu’ils venaient d’avoir : « un havre secret, réservé aux meilleurs amis du monde ». Catégorie fort sélecte qui ne compterait que Théa comme membre ! En échange de ce privilège, elle aurait pour noble devoir d’observer la plus grande discrétion. Ainsi Hyriel résolvait-il le conflit entre son attachement à cette amie que jamais il n’exclurait, et la clandestinité requise par l’élan honteux qui le liait à Estienne. Quant au vétéran, il se dit qu’au moins, ne plus avoir le choix de recevoir parfois la consœur dans leur couloir lui donnait une motivation supplémentaire à lutter, en sa présence, contre sa chair. Il fit prêter à Théa un serment de chevalier.
— Je serai muette comme une tombe ! Non, mieux ! Comme un Estienne !
oOo
Un psaume accompagnait la mangeaille et le vin de ce midi. À peine le repas avalé, les donneurs d’ordres distribuèrent les corvées. Leurs démarches nerveuses et leurs regards soucieux interpellèrent Hyriel. Diable, la direction devait avoir des chats bien particuliers à fouetter aujourd’hui ! Ça allait, ça venait, ça causait avec gravité autour de Berlinier. L’un des officiers préposés à la répartition des tâches approcha du 251.
— Reste au rez-de-chaussée. Bout de l’aile E. Y a un arrivage de manteaux à brosser.
Hyriel acquiesça. Il avait connu pire. Une telle besogne le sortirait un peu de lui-même, qui se sentait comme un animal pourrissant en cage sous les grouillements d’un essaim de mouches. Chaque journée passée dans ce lieu y ajoutait un petit insecte noir. Et un petit le lendemain, un petit le surlendemain, un autre, et un autre. Il espéra qu’en brossant ces manteaux, il pourrait chasser quelques mouches et noires pensées de son crâne en même temps que les poussières des habits.
Le maître de corvées rejoignit le recteur au pas de course. Hyriel sauta sur l’occasion de voir Estienne approcher pour satisfaire sa curiosité. Tout serait bon à prendre pour l’extraire de son brouillard sombre. Le muet justement le tirait à l’abri.
ÇA VA TOY ? ILS SONT
AGITÉS COMME BOURDONS !
Y A PRESTIGIEUSE VISITE
Ce matin, Estienne, Théa et cinq autres internés sur leurs deux jambes avaient été éreintés au nettoyage minutieux des pièces de réception, ainsi que des couloirs.
— Ah. Une noble visite de bienfaisance, pas vrai ? Mais oui, moi ça va. La vaisselle, c’était pas la mer à boire. Et toi ?
Hyriel leva des yeux inquiets vers son ami aux doigts rougis et à la souquenille humide de sueur. Une crainte supplémentaire s’invita : si l’événement excitait autant Ces Seigneuries, il n’augurait sans doute rien de bon pour eux, les enfermés.
GROS MÉNAGE & LÀ IE SENS
QUE IE VAIS ESTRE DE VISITE
Il poursuivit, plus ironique :
ENCOR UN ASSEZ
CHARITABLE POUR VENIR
FAYRE FABRIQUER ICY
— Je vois. Au moins, il aura une visite de qualité, flatta Hyriel, soucieux de juguler sa révolte en plaisantant, avec un sourire enjôleur à l’endroit de celui qui avait été son guide.
Il se pinça toutefois la lèvre : si les recteurs s’encombraient d’Estienne, c’était qu’il y aurait Diable savait quelle charge à lui faire porter. Quant à ce maudit visiteur, il constaterait combien cet Hôpital serait parfait pour ses affaires. Les noires nuées qui bourdonnaient en Hyriel ne le rendirent que plus acide. À moins d’essuyer une mauvaise expérience, le maître d’œuvre serait heureux en les voyant travailler bien sagement. Sauf si… Un sourire espiègle lui éclot en même temps qu’une idée. Ce serait amusant, et plus efficace que la brosse pour chasser sa grouillante brume mentale. Ne s’était-il pas promis de siffler dans les plumes de leur cher Recteur plutôt que de dépérir ? Puisque le Major ne le rappelait pas, puisque nul levier d’évasion ne lui était apparu ces temps-ci, Hyriel ne pouvait rester ici sans rien tenter. Tout en lui voulait mordre. Mordre pour se sentir agir. Se sentir vivre. Ses iris allumés de malice scrutèrent les alentours. Il se colla à Estienne pour parler bas.
— Dis-moi… est-ce que ta visite passerait à tout hasard par le bout de l’aile E, au rez-de-chaussée, là où on brosse les manteaux ? Je suis a-bsolument cer-tain que ça vaudrait le détour !
Il appuya sa demande à peine voilée d’un attendrissant battement de cils. Le vétéran se redressa, intrigué puis suspicieux. Un couinement quitta sa gorge : il entendait Hyriel arriver de loin avec ses gros sabots et sa volonté de mitonner quelque fourberie pour leur hôte ! Estienne se détacha de lui, croisa les bras et pencha la tête sur le côté. Puis il traça d’une fausse innocence :
CURIEUSEMENT, NON. VRAY,
IE SAIS PAS POURQUOY, LE BOUT
DE L’AILE E EST PASSÉ "LIEU
À RISQUES" DEPUY… MAINTENANT
Les lèvres d’Hyriel s’ourlèrent. La bonne nouvelle était qu’Estienne avait compris où il voulait en venir ; la mauvaise… était qu’Estienne avait compris où il voulait en venir. Celui-ci tirait une moue de reproche sous le châtain de ses épais sourcils froncés.
VEUX PAS QUE TU PRENNES CHER
Le sourire d’Hyriel s’adoucit. Estienne ne sut décider si pareille expression l’apaisait ou devait l’alarmer. Son compagnon béquilleux se rapprocha et passa une main le long de son bras – il pouvait bien profiter qu’il y eût moins de surveillants que d’habitude dans les couloirs, la plupart étant mobilisés aux ultimes préparatifs de réception voulus par Berlinier !
— Rassure-toi, ce n’est pas prévu, pour aucun de nous deux. Je ferai très attention. J’aimerais juste… le voir et peut-être essayer de dire quelque chose…
Il fut tenté de rajouter « tu me connais » mais se retint : ce ne serait pas en sa faveur. Estienne roula un ronflement depuis le fond de sa trachée tandis que sa mine demeurait sceptique. Comment son ami pouvait-il être si sûr de lui ! Il surveilla à droite, à gauche.
DIRE QUOY ? TU PENSES
CHANGER QUOY QUE CE SOY !
— Qui sait ? Peut-être que se rendre compte de la présence d’un terrible sorcier dans l’institution lui fera reconsidérer ses plans… Souhaitons que ça nuise un brin au Berlinier !
Contente de reprendre ma lecture, ça faisait si longtemps <3 Et comme d'habitude, j'ai été bercée par vos mots et ai retrouvé Estiriel comme un vieil ami hihi <3
J'ai bien aimé au début la culpabilité que ressent Estienne en sentant son désir monter, d'autant plus qu'il n'arrive pas à physiquement le maîtriser. Je trouve cohérent qu'il en soit effrayé, parce qu'il ne peut plus se mentir à lui-même d'une certaine manière :) Et puis vous décrivez si bien son angoisse qu'on a l'impression de physiquement la ressentir avec lui <3
La suite avec Théa est toute mimi, comme d'habitude ! J'ai beaucoup ri à sa remarque être muette comme un Estienne, et même si ça enlève de l'intimité à Estienne et Hyriel qu'elle ait découvert leur cachette, ça lie le trio et c'est chouette de voir les situations évoluer !
Et puis pour la fin : hhmmm, je ne sais pas ce qu'Hyriel manigance mais ça m'annonce rieeeeen de bon, j'ai à la fois hâte de découvrir ça et peur parce que je pressens que ça va lui retomber dessus, comme d'habitude ^^'
Bisou, à bientôt !
Je suis désolééééée, j'étais sûre d'avoir répondu x) Avant les jours de maintenance, tout ça tout ça.
Bref ! Merci beaucoup pour ton passage et tes retours <3 C'est super chou, si les deux loulous te font un peu l'impression de vieux amis. Et je suis touchée si la scène du désir honteux d'Estienne passe bien.
Hahaha et pour la fin, COMMENT DONC as-tu deviné qu'Hyriel s'engageait encore dans quelque chose de très très risqué ? xDD En vrai, il va même vers sa folie de trop, qui va corser sa relation avec Estienne huhu.
Des bisous ! A une prochaine =)
Ca fait plaisir de voir le duo preparer une magouille ! Je ne sais pas ce qui va arriver à l'entrepreneur mais ça va être savoureux ! Je reprendrai ma lecture ce soir, sinon je n'aurais plus rien à me mettre sous la dent ! Je garde ces moments plaisir pour la fin de la journée, histoire de bien finir !
Petite remarque : je trouve qu'ils se calinent de plus en plus en dehors de leur cachette. Ils ont eu des gestes tendres par exemple ici, ne sont-ils pas sous surveillance constante, ou du moins ne peuvent-ils pas être surpris à tout moment ? Je pensais que les gestes affectueux restaient pour le lit ou la cachette du dimanche. C'est du chipotage, histoire de chipoter.
Il y a de ça oui, tout ce qu'Hyriel peut trouver de petite "ruse" pour remuer dans les brancards, il la saisit - dans la mesure où celle-ci ne fait pas de mal à ses camarades. C'est sa façon de survivre. Et puis en parallèle, oui, il furète toujours après les leviers qui pourraient lui permettre une action plus grosse.
C'est vrai, pour les câlins ! Ils ont une "sortie de route" dans cette scène. On voulait rendre l'idée que à force d'être en permanence sous pression et à devoir se cacher, par moments malheureusement on se relâche. Et ici en plus ils sont excités à la perspective du tour qu'ils vont jouer au patron. Mais ça gagnerait peut-être effectivement à être davantage explicité. =) On en prend note !
Encore merci !
Cela faisait un moment que je n'étais pas passée par ici, mais j'adore toujours autant vous lire, même si j'ai de moins en moins de temps pour le faire. ^^'
Je continuerai ce chapitre un peu plus tard, d'ailleurs.
Rien à dire sur cette première partie de chapitre, c'est toujours aussi bien !
Très contentes de te retrouver par ici <3 Moh ouiiiii, les deux loulous se font mutuellement fondre - bon, ok, pour mieux préparer un plan très épicé pour l'entrepreneur qui s'annonce, mais m'voilà xD
Nous sommes ravies que tu apprécies toujours autant de passer par ici. Merci de consacrer un peu de ton temps aux "Étonnants Chemins" :3
Mow, courage à toi pour ta période chargée. J'espère que ça va quand même et que tu pourras toujours prendre un peu de temps pour toi malgré tout <3 Oh d'ailleurs j'ai vu passer l'info, pour le début du deuxième tome de "Saoirse" ! Chapeau ! C'est une super nouvelle.
J'ai fait une longue pause dans mes lectures PA après le marathon des Histoires d'Or, puis avec les fêtes, la reprise... mais je repasserai moi aussi tout bientôt continuer de lire l'Archère des mers <3
À bientôt pour la rencontre (très salée, héhé) avec l'entrepreneur en visite à l'Hôpital xD
Bonne soirée et encore merci !
On retrouve l'hôpital et son ambiance en ombres et lumière. Tout le début, j'en ai eu gros sur la patate en lisant l'état de dégradation physique de nos deux protagonistes. Hyriel qui se rend compte qu'il a maigri. Les effets à long terme de la prison et des cauchemars qui commencent à sévèrement le marquer. Ses blessures à la bouche. Sa tristesse et sa peur de ne plus séduire Estienne, rooooooh big up à lui. Estienne aussi est si touchant, à espérer qu'Hyriel un jour puisse être tiré d'affaires par ses trois amis.
Heureusement, retour de Théa en force. Le havre secret des meilleurs amis du monde et le serment de chevalier haha. "Muette comme un Estienne" aussi MDR (ok, elle le compare à une tombe, donc quelque part c'est glauque, mais quand même rigolo), toujours ces petites trouvailles amusantes et ultra attendrissantes !
Et alors la troisième scène xD Vous savez que vous me faites méga peur là ? xD Je sens, JE SENS qu'Hyriel va encore faire un truc épique mais dangereux xD Ce mec s'arrête jamais haha. Il est brillant dans sa folie et sa malice n'a pas de fin. Mine de rien, c'est agile : si je comprends bien, il veut faire peur à l'entrepreneur qui va venir ? C'est vrai que ça pourrait mettre les recteurs dans le mal. N'empêche que comme Estienne, j'ai vraiment peur... Être casse cou, ça doit avoir ses limites au bout d'un moment, sinon ça peut grave mal tourner.
Trop hâte du coup de lire le moment avec l'entrepreneur. Je vais encore me marrer (et me faire du soucis en même temps xD).
Vous postez environ tous les combien ? C'est que ça va être difficile maintenant d'attendre la suite à chaque fois haha.
En tout cas, votre roman est une incroyable pépite d'originalité, de finesse historique et d'humour. Continuez comme ça, c'est ouf ! J'espère trop que votre projet va aboutir et assez vite ! P'têtre qu'un jour on le verra en librairie hin hin ;)
A tantôt
On ne te dit rien, pour la scène avec le patron - tu auras le plaisir de découvrir par tôt même, prochainement, Hyriel dans ses œuvres xD
Sur le fait qu'il chatouille dangereusement les limites, Hela et moi sommes bien d'accord avec toi - et c'est voulu. Hyriel a un sérieux soucis avec les limites et la mise en danger de lui-même. Il a tellement trinqué que quelque part, il est en mode "bah au point où on en est" x) Et quelque part, c'est sa façon d'exister dans cet environnement qui déshumanise. Mais comme tu le sens très bien, ça va être un enjeu grave dans le couple. Hyriel doit maintenant prendre en compte qu'il n'est pas tout seul, que des gens tiennent sérieusement à lui dans cette prison.
En tout cas, nous n'avons pas les mots pour te remercier de tes commentaires toujours aussi enthousiastes, adorables et intéressants. <3
Nous essayons de poster un morceau toutes les deux / trois semaines.
Au plaisir de te retrouver sur les prochains épisodes =D
Je suis comme Estienne à penser que les idées de Hyriel sont parfois extrêmement dangereuses et peuvent vite devenir source nouvelle de complication. Mais je suis en même temps curieuse de découvrir quelle nouvelle trouvaille a pu germer dans sa tête bien pleine.
Au passage, tu abordes un autre volet de la vie carcérale, à savoir l'exploitation des détenus par des "âmes charitables". Commerce fort lucratif dont toute l'administration tirait parti. Effroyable et cynique.
C'est toujours un plaisir de te lire !
A très bientôt.
Ahah en effet oui, il y a de quoi s'inquiéter parfois de ce qui se passe dans la caboche d'Hyriel. Cela ne va pas manquer de faire objet de tension dans leur petit couple, où placer la limite de la révolte x)
Merci beaucoup pour ta lecture <3
À bientôt !