Chapitre XIII - Où Hyriel se frotte au monde des affaires (2/3)

Notes de l’auteur : [Passage mis à jour le 11/08/2023. Une scène initialement présente dans cette section a été déplacée dans la section suivante. Ne soyez donc pas surpris si les commentaires ne correspondent plus à ce que vous avez lu ^^ Bonne lecture !]

Hyriel avait certes conscience de nourrir un fol espoir, néanmoins… même une chance minime méritait qu’on la tentât, si elle pouvait leur éviter à tous du travail supplémentaire et planter un couteau dans le dos des recteurs ! Estienne toutefois ne l’entendait pas de cette oreille : roulant des yeux, il siffla un borborygme cassant. Pourtant, l’ultime argument lui bourdonnait sous le crâne : les internés ne cracheraient pas sur l’annulation de nouvelles tâches. Ça de moins sur leurs épaules… Son regard perdit en sévérité mais il n’avait toujours aucune envie de favoriser la téméraire opération. Allez deviner ce qu’Hyriel trouverait d’éclatant pour faire déguerpir le nuisible la queue entre les jambes ! Et pour quelles conséquences ! Sa réticence n’échappa guère à Hyriel.

Celui-ci fut alors tenté de titiller son compagnon. Calant une béquille sous son aisselle, il laissa ses doigts rencontrer ceux d’Estienne avant de grimper sur son bras, puis sur son torse, tout en ajoutant du miel dans son sourire. La glotte d’Estienne tressauta sous les chatouillis. Il renâcla.

— S’il te plaît. On ne peut pas… voir ça se faire sans rien essayer ?

Le muet fut suspendu par cette mine suborneuse : son camarade avait, ainsi, quelque chose d’un reptile décidé à ne desserrer sa proie que quand il en serait venu à bout. Que se passerait-il donc s’il guidait leur visiteur vers le serpent de l’aile E ? Il appuya sur l’assaillant une lorgnade réprobatrice. Hyriel ne résista pas à l’envie d’insister, pour le plaisir de la taquinerie, et ses doigts continuèrent leur manège – jusqu’à ce qu’Estienne s’écartât d’un sec mouvement.

Le sorcier se mordit la lèvre. Tant pis… Ils effectueraient donc les tâches qu’on leur avait assignées, sans rien changer. Lui, il brosserait ces manteaux et ses idées noires ; Estienne guiderait leur visiteur et futur nouvel exploiteur. En s’éloignant, Hyriel perdit son sourire et son énergie en même temps que l’espoir d’une plaisante subversion.

Estienne déglutit devant toute cette déception transpirant des traits de son ami. Ami qui peut-être ne le resterait plus longtemps, redouta-t-il à le voir partir aussi morose. Et derrière Hyriel, derrière le visage renfermé qui le délaissait là, passaient à la queue leu leu tous ces autres visages qui se parlaient bas, entre eux, au moins un court instant entre deux rondes de surveillants. Estienne fut confronté au spectacle de cette parole que, lui, ne connaissait pleinement qu’avec Hyriel. Aussitôt, une terreur d’enfant le prit. Celle de retourner à son mur de silence. Ça lui tordit les tripes, ça lui égara la raison. Il tendit le bras pour arrêter le guérisseur avant qu’il ne fût trop loin et, non sans grogner, traça d’urgence sur son ardoise. Quoiqu’il n’approuvait guère l’idée de son ami, par-dessus tout il craignait de le perdre, cet ami. Estienne devait repousser le spectre de l’abandon. Ne pas décevoir. Ne pas redevenir seul. Ne pas redevenir pierre. Se faire apprécier encore…

Le remue-ménage des détenus regagnant la corvée acheva de hérisser Estienne. Leur tour allait venir d’être séparés par un garde. Il devait agir vite. Il carra les épaules. L’ardoise revint, autoritaire, devant son compagnon qui s’était retourné, surpris de la pression soudaine à son coude :

FAUT PAS QUE LE RECTEUR
OU SES MOLOSSES TE VOY.
LAISSE MOY FAYR

Il fallut quelques instants et une seconde lecture à Hyriel pour comprendre. La clarté de ces lettres de craie chassa aussitôt l’essaim noir de sa morosité et raviva le sourire à son visage.

Et Estienne de tenter de se convaincre qu’il ne faisait pas un trop mauvais choix : il compta sur l’espoir d’atteindre la réputation de Berlinier. Le début de la visite lui offrirait sans doute, après tout, de quoi mitonner un plan. Orchestrant sa stratégie, Estienne laissa son demi-visage se fermer de nouveau. Si bien qu’il passait à côté de l’éclat de joie aux traits d’Hyriel.

Les yeux papillonnants du guérisseur s’arrêtèrent sur la grappe de gardiens à l’approche.

— Merci beaucoup, murmura-t-il à Estienne.

Celui-ci plongea toute la force de son regard dans celui du comparse.

FAIS ATTENTION. PROMETS

— C’est juré.

Ils s’écartèrent, échappant de peu aux matraques de deux agents puis Estienne rompit le rang. Il mourait d’envie d’assister à la prestation salée d’Hyriel, autant que ça l’effrayait de la voir tourner à la plus amère défaire. Il s’éloigna.

Hyriel quant à lui béquilla vers l’aile E et reçut les manteaux. Cette tâche s’avéra un repos pour ses bras malgré la cadence. Il grimaça plusieurs fois après s’être malencontreusement brossé la main, mais sans ralentir : écoper d’une punition ferait voler son plan en éclats, en plus de laisser Estienne encourir des risques vains ! Le 251 se montra donc exemplaire dans son labeur ; l’officier qui allait et venait n’eut rien à redire et prit le large, satisfait, vers une autre pièce de corvée. Hyriel sourit. Ah, comme il était bon de bénéficier des avantages du zèle et de la piété !

oOo

On demanda exceptionnellement à Estienne d’aller bien se laver à la salle d’eau – quel privilège ! Vronssac ne manqua pas de souligner combien il empestait. Le vétéran l’ignora : il joua à jongler avec le savon jusqu’à ce que l’officier le laissât en paix et, après sa toilette, espionna les directives que distribuait Berlinier :

— Surveillez particulièrement les environs des ailes A et C que j’emprunterai avec le sieur Peillet. J’exige aussi le double d’effectifs de gardiens autour des salles d’aliénés. Ah, et j’ai fait préparer au fond du couloir D trois caisses d’échantillons de pièces de nos manufactures. Vous veillerez après le départ de notre hôte à ce qu’elles regagnent la réserve.

Estienne s’éclipsa sans écouter la suite. Voilà ! Il tenait son idée : direction le couloir D, qu’il rejoignit à toutes jambes. Pour une fois, le muet se félicita de compter parmi les plus anciens enfermés de l’institution et d’en connaître les moindres embranchements – mieux que certains agents. Ceux-ci, du reste, étaient occupés surtout à ce que les pairs de galère demeurassent tranquilles. D’un pas résolu comme l’armée le lui avait appris, Estienne rejoignit l’endroit où attendaient les caisses de Sieur Berlinier, lourdes d’exemplaires de leur joli labeur à présenter à Monsieur le Visiteur ! Estienne grogna en levant les cageots et fit chemin inverse, aussi vite qu’il put au mépris de la sensation de déchirures musculaires que lui générait ce poids couplé aux restes du ménage matinal. Il s’arrêta, caché à un angle de paroi, pour reprendre son souffle et éviter un molosse à la rôde. L’occasion de choisir où débarquer son chargement.

Le cul-de-sac vers les bureaux du rez-de-chaussée, à l’aile B, décida-t-il. Estienne gonfla ses poumons, marcha sans hésitation quant aux virages à emprunter. Caisses déposées. Il se redressa, épongea son front humide et s’autorisa un sourire des yeux : puisqu’il serait guide et surtout porteur, il aurait l’heur de faire arrêter le recteur et son hôte dans l’aile E, pour demander en toute innocence à ce moment précis où se trouvaient les pièces à montrer à la fin de la visite. Bien sûr, l’autre répondrait « bout de l’aile D » et bien sûr, Estienne tout contrit tirerait une moue laissant comprendre à Monsieur qu’il ne les y avait pas vues en passant, que Monsieur avec tout le respect qu’il lui devait avait dû confondre, que Monsieur aurait la gentillesse de bien vouloir se montrer assez aimable d’avoir l’infinie bonté de partir avec lui à la recherche des cageots, que Monsieur daignât lui pardonner ce dérangement… Berlinier serait furieux mais n’aurait guère le choix.

Estienne inspira : il ne devait pas traîner. Ne songer ni aux brûlures de ses articulations ni à la colère du recteur. Un dommage collatéral – nul soldat n’allait en mission périlleuse avec autre chose en tête que l’objectif. Et une promesse devait se tenir. Il tiendrait celle faite à Hyriel. Entre-temps, Peillet avait dû arriver. Le muet épongea son front puis alla se perdre volontairement dans un couloir au hasard. Déjà, il entendait des gardiens gueuler après lui. On le cherchait.

— Ah mais t’es là ! grogna le gaffe par qui il se laissa découvrir. Qu’est-ce que tu fiches ici à gober les mouches, espèce de couillon ? Monsieur le recteur et son visiteur t’attendent !

Simulant son air le plus distrait et benêt, Estienne pencha la tête en guise d’excuses, comprima les poings au coup de trique qui ne manqua pas son dos, puis rejoignit ces Seigneuries. Au moins, il eut dès son arrivée le soulagement de comprendre, à leur discussion, qu’ils avaient déjà passé l’étape des ronds de jambe, des c’est un honneur et autres on espère vous compter parmi les généreux associés grâce auxquels nous faisons vivre l’assistance de notre bon Roi

Berlinier reçut le 93 d’un œil mécontent mais retint toute démonstration de colère. Un homme à l’imperturbable sourire bienveillant, comme sculpté dans une statue de cire, se tenait à sa gauche, nez fort, regard détaché tel qu’en ont les gens satisfaits, engoncé dans son épais manteau de fourrure avec chapeau assorti. L’enfermé se mua en meuble – lui qui se sentait déjà souvent mur. Sa seule initiative fut d’incliner le buste en humble salut, avant de recevoir en pleine gueule les lorgnades du Sieur qui disséquait sans gêne son masque et sa disgrâce. Puis, sur ses bras tendus, la canne et le couvre-chef dont le visiteur se délesta. Quand Berlinier en donna l’ordre, la découverte des lieux commença, rythmée par les talons de Peillet.

oOo

Comment cela, pas à l’aile D ? s’agaça Berlinier.

IE VOUS ASSURE M.
VOS ÉCHANTILLONS
N’Y SONT PAS

— Je suis certain de les avoir fait mettre là-bas !

& MOY DE CE QU’AY VU

Le recteur refréna un mouvement d’humeur devant le message du muet aux petits yeux si navrés. À sa droite, Messire Peillet attendait, bras croisés, tapotant sa manche du bout des doigts. Les choses s’étaient bien déroulées, il avait constaté une main-d’œuvre besogneuse au prix engageant, et le Sieur envisageait déjà les bénéfices que ferait ici son commerce d’habits – couture d’ourlets, filage, menus reprisages – jusqu’à cet accroc : ce brave Berlinier perdait-il la tête ?

— Vous me voyez navré, Monsieur, de ce contretemps. Je vous prie de bien vouloir patienter céans : nous ne serons pas longs et il est inutile de vous imposer nos recherches.

Comme il fut délicieux au guide d’observer Berlinier craindre tant pour sa mémoire que pour ses affaires, ronger ses sangs et son frein derrière l’effort d’un sourire suave. Le porteur n’eut pas l’occasion de s’amuser davantage des moulinets de bras du recteur : il lui ordonna de le suivre dans sa fouille des nombreuses pièces. Peillet prit place sur le premier banc à disposition, à l’embouchure du long mur de l’aile E. Hors du regard flâneur de l’hôte, Berlinier poussa le 93 d’un geste brusque. Estienne se promit que cette chasse aux caisses prendrait un certain temps – assez pour qu’Hyriel pût profiter de sa friandise. Le masqué déposa avec déférence le chapeau et la canne à côté de leur propriétaire, sur le banc, puis il disparut à la suite de l’administrateur.

Messire Peillet se trouva là, seul, à patienter à l’entrée de cette artère. Seul ? Pas tout à fait : un officier veillait certes sur sa personne mais, eu égard au calme de cette partie quasi déserte des locaux, l’agent s’affairait surtout à rôder devant de énièmes salles de travail des environs. Peillet inspira, se mit à tapoter des talons au sol. Désœuvré, il finit par céder à l’envie de s’offrir quelques pas le long de la paisible aile E. Il se leva, prit chapeau, canne, et déambula. Au bout du passage : une porte entrouverte. Il aventura un coup d’œil par l’embrasure du battant. Un éclopé fort docile brossait une série de manteaux, au milieu d’une petite pièce sans âme. Près de ses jambes tordues, un seau recevait les minons, cheveux, poussières et autres saletés.

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Louison-
Posté le 06/11/2023
Hello !
Contente de reprendre ma lecture ^^

C'était un chouette chapitre, avec un départ qui met bien en évidence la complicité d'Estienne et d'Hyriel :) C'est cool qu'Estienne aide Hyriel pour mettre son plan à exécution, j'espère juste qu'Estienne va pas s'en prendre plein la goule à tenter de détourner l'attention de Berlinier, j'ai peur par avanceuuuh :/// Mais j'ai plus peur pour Hyriel parce que je pressens qu'il va empirer son cas le petiot à faire je ne sais quoi.

Bisou, à bientôt !
JeannieC.
Posté le 07/11/2023
Hey hey ! :)
Héhé, petite scène de transition en vérité, ce chapitre... avant le début des festivités xD On va réécrire un peu ce passage pour faire ressortir qu'Estienne n'est pas complètement d'accord avec le plan d'Hyriel - mais qu'il participe par peur de le perdre et de se retrouver de nouveau très seul x)
Merci pour ta lecture <3
ClementNobrad
Posté le 03/03/2023
Bonsoir,

Ah la malice d'Hyriel fait des merveilles ! Tout ça était exaltant à lire :) Je me suis tout de même posé une question tout le long de la lecture : comment se fait-il qu'un visiteur si important soit laissé seul? Un gardien aurait dû rester avec lui pour éviter qu'il soit inopinément dérangé par un interné?

Après, je conçois que toute cette scène n'aurait pas pu exister avec la présence d'un garde :)

Ce qui m'inquiète pour Hyriel, c'est que ce Peillet a l'air d'avoir retenu son numéro de matricule... Le retour de bâton va être terrible. Mais bon, il a la peau dure ! :)

La scène était visuellement très réussi, on image sans mal le détraqué à la limite possédé qui fait fasse à ce riche visiteur. On est comme Hyriel, on se retient de pouffer pour ne pas se faire démasquer :)

"Pourquoi vous mentirai-je ? " > J'aurais tendance à mettre "mentirais-je", mais je ne suis pas sûr de moi pour le coup, c'est une invitation à la réflexion et à la vérification :D

Au plaisir de lire la suite
JeannieC.
Posté le 04/03/2023
Hellow !

Hmmm, alors oui, en effet, c'est bien vu pour Monsieur Peillet - pourquoi pas le faire accompagner d'un gardien... Quitte à ce que Peillet - trop attiré par le spectacle de l'aliéné et désireux de satisfaire son voyeurisme - envoie lui-même le gardien paître ailleurs un moment, le temps pour lui d'aller titiller de l'estropié loin de tout regard xD Je garde ta remarque et l'idée sous le coude ! On y réfléchira avec Hela.

Pour le reste, haha très contentes que tu aies apprécié le spectacle offert par Hyriel xD Il s'est éclaté... mais les conséquences vont arriver en effet x) Cela dit, cet épisode ne sera pas anodin par la suite dans le plan à long terme ;)

Bien vu aussi pour la conjugaison, le conditionnel est plus pertinent que le futur. On va changer ça.

Thanks again !
Hortense
Posté le 04/02/2023
Bonjour,

Me voilà avec grand plaisir de retour auprès de vos joyeux compères qui ne manquent ni de ressort, ni d'imagination pour nous offrir un numéro parfait de Gran guignol. Le récit vif et très visuel permet sans difficulté d'imaginer la scène, les expressions et de savourer tout le sel et l'impertinence des dialogues. On se réjouit à chaque mot, tout en tremblant des retours de bâtons qui ne manqueront pas de tomber, mais peu importe, rien ne vaut le plaisir de l'instant présent.
Je n'ai rien relevé de particulier, il manque juste peut-être quelques virgules.
C'est toujours un plaisir de suivre les aventures de ces deux comparses inséparables !
A bientôt
JeannieC.
Posté le 11/02/2023
Bonjour Hortense !

Ooooh, c'est bien vu pour le Grand Guignol :D C'est vrai que notre histoire (et Hyriel notamment) joue sur la balance entre comique et effroi. Ravies que tu aies ressenti ça ici, nous avions un peu peur de trop en faire...

En effet, clairement les conséquences ne vont pas tarder à tomber. Mais Hyriel est en mode perdu pour perdu, il profite de tous les moments où il peut remuer un peu dans les brancards et contrarier le système x) Il essaye de ne pas trop penser à l'avenir.

Et c'est bien noté pour les virgules, Hela et moi referons une petite lecture corrective de la ponctuation =)
Thanks !
ZeGoldKat
Posté le 05/01/2023
Salut,
Je suis content de revenir ici après le looong temps mort des exams, des fêtes ahah. J'avais à coeur de reprendre cette lecture et c'est pour le moins sans regret, après avoir savouré ce nouveau chapitre. J'ai adoré !

Comme je m'y attendais, Hyiel fait le fou devant l'entrepreneur (EST-CE UNE SURPRISE ??). Pour citer le titre de votre chapitre, c'est une initiation à l'entreprenariat comme pas deux ! Le patron lui-même, il a pas dû comprendre ce qui lui arrivait quoi ! xD
Est-ce que j'ai besoin de dire que c'est toujours une joie de dévorer votre récit ? Hyriel a un magnétisme fort. Il est ce genre de personnages sans limites et avec qui on se frotte les mains, mais en pétant de trouille pour lui en même temps.
Je persiste : il a un petit pet au casque... mais, ben c'est brillant xD Il désarçonne, à chaque fois on croit qu'il est au max, et c'est là qu'il nous surprend. J'aime comment il entretient le flou dans l'esprit de son adversaire : est-ce qu'il est lucide ou maboule ? On est au spectacle ! J'ai une pensée pour les bouffons du moyen-âge. TOUTES ses répliques sont cultes. Et puis ce rire dément, wow.
Le patron ne sait pas à quel genre de phénomène il a affaire et c'est d'autant plus malaisant pour lui, si sûr de sa supériorité. Très cool, le chemin qui le fait glisser de sa condescendance vers la panique et finalement, la fuite.

Je trouve pour terminer votre plume maline, pour nous faire marrer. On est dans le théâtral, presque dans du Molière. Un WTF qui cadre avec votre approche du sujet. Mais en vérité, une trèste réalité : les bons patrons charitables qui étaient bien contents d'avoir "leurs pauvres" pour en soutirer des avantages financiers et de situation. Enfin... ça c'est quand y a pas un Hyriel dans les parages ahah.
Bien fait pour Peillet ! Par contre, cette fois j'ai quand même le sale sentiment que ça ne va pas passer oklm. Hyriel a peut-être franchi la ligne rouge là quand même. Je doute qu'il s'en tire qu'avec une privation de lit ou de miam. J'ai trèèès peut pour lui. Et pour Estienne qui l'a aidé, faut pas l'oublier.
Big up à lui d'ailleurs ! Roooh mais le pauvre qui se prend un coup du garde lorsqu'il arrive en retard exprès. Et les petits yeux tout mignons et peunauds qu'il fait, trop mims !

A tantôt pour la suite (que je guette !) o/
JeannieC.
Posté le 07/01/2023
Coucou !
Nous sommes ravies de te retrouver aux côtés d'Hyriel et Estienne pour leurs mésaventures. =) Et au passage meilleurs vœux pour 2023.
Je suis touchée que tu relèves certaines références qui ont clairement inspiré ce roman ! Molière et ses faux dévots, l'imaginaire du fou du roi, les "nefs des fous" des XVIe et XVIIe siècle.
Clairement non, Monsieur Peillet ne s'attendait pas à avoir un Hyriel sur son chemin, ni à se faire manger à cette sauce xD
Quant aux répercussions de cette fourberie... eh bien nous te laissons découvrir ça par toi-même d'ici les semaines à venir. Mais on te prévient... tu n'es pas prêt ! :p
Encore merci <3
À une prochaine fois !
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