Chapitre XIII : Un plan bien ficelé

Finn et Tanwen se dirigaient d’un pas assuré vers le temple des Enfants de Pyrel. Maintenant, qu’elle y pensait, Tanwen n’y avait jamais mis les pieds, à l’exception de leur intrusion nocturne, mais elle ne considérait pas cela comme une visite. Elle ne détestait pas les prêtresses de Pyrel, bien que leur culte lui avait toujours semblé austère. Et malgré leur rôle de soignante et ainsi que l’hôpital, Tanwen avait l’impression que leur foi était hors de portée et complètement fermée au monde extérieur. Elle s’était souvent imaginé plusieurs histoires sur les enseignements dispensés aux novices ainsi que les entraînements exigeants que subissaient une poignée de jeunes filles triées sur le volet. Bref, ce n’était clairement pas un endroit comme les autres, c’est pourquoi Tanwen fut d’autant plus surprise de voir l’aisance avec laquelle Finn s’immisçait dans les lieux. Il la guida dans la cour comme s’il connaissait l’endroit comme sa poche, saluant un groupe de jeunes filles sur la route qui lui sourirent avant d’éclater de rire. Il monta deux-à-deux les marches du temple dont les portes étaient grandes ouvertes et pénétra dans le hall. Tanwen s’arrêta pour contempler l’immense statue de Pyrel. En pleine journée, elle pouvait pleinement en admirer les contours. Celle-ci était magnifique, pleine de grâce et avait également un étrange air familier. Finn allait lui faire signe de le suivre lorsqu’une prêtresse se dirigea vers eux.

— Finn ! Je peux savoir qu'est-ce que tu fiches encore ici ?

— Je suis simplement venu revoir de vieilles connaissances. Anna, répondit-il en souriant. Est-ce qu'Elinora est dans le coin ? J’aimerais beaucoup lui parler.

— La Matriarche est au Palais. Vous feriez mieux de déguerpir avant qu’elle ne revienne.

— Et on ne peut pas l’attendre ici un moment ?

— Je regrette Finn, mais ta présence est source de perturbation pour les novices.

— L’on se fera tout petit, promit-il d’un air de chien battu.

Mais Anna secoua la tête en refusant.

— Ça concerne Ignis ! S’exclama Tanwen. On a trouvé des sortes de signes magiques en ville.

Anna la regarda stupéfaite.

— Comment êtes-vous au courant ?

— Haha, je vois que la prêtresse du Culte a des choses à cacher ? Dit Finn. Vous préparez un nouveau maléfice à lancer sur la cité.

Anna se mordit la lèvre en regrettant aussitôt ce qu’elle venait de dire.

— Ses signes sont bien liés à Ignis, dit-elle. Nous essayons de savoir comment nous en débarrasser.

— Cela tombe bien, l’Ordre aussi, répondit Tanwen.

— Vous faites partie de l’Ordre des Brûlés ? Cela me donne une seconde raison de vous demander de partir.

— Pourquoi ? Demanda-t-elle, surprise. Votre matriarche, n’a-t-elle pas combattu à nos côtés à Ortie ?

— La Matriarche vous juge peut-être digne de confiance, mais pour ma part, je n'oublie pas que votre ordre a violé les préceptes de Pyrel en prenant les armes et en répandant sa foi par la violence sur les terres de l'Est.

— C'était, il y a des centaines d'années, répliqua Tanwen qui se souvenait vaguement des leçons de Minos. Il serait peut-être temps de vous réconcilier.

— Peut-être, mais pas avant que vous et votre bande de mercenaires n'arrétiez de répandre le sang en prétendant agir en son nom.

Tanwen ne l'aimait pas, et cette haine était réciproque, à en juger par le regard courroucé qu'elle lui lançait. Alors qu'elle cherchait une réplique cinglante, la voix d’Elinora retentit près de la porte.

— Que fait-il encore ici ?

Anna s’inclina aussitôt avec respect.

— Pardonnez-moi, Sainte-Mère. J’allais justement les conduire vers la sortie.

La matriarche s’avança et la reconnut.

— Tanwen ? Je croyais que tu avais péri à Spyr ?

— C’est une longue histoire et je vous la raconterai volontiers si j’en ai le temps, mais il y a plus important. On a trouvé un symbole étrange dans une cache des Kléptars.

— Quel genre de symbole ? Demanda-t-elle.

Tanwen lui fit une description du signe et Elinora l’écouta les bras croisés en acquiesçant.

— À quel endroit se trouvait-il ?

— Dans un entrepôt au sud-est de la ville.

— Suivez-moi.

Elinora allait se diriger dans son bureau lorsqu'Anna s’interposa.

— Vous comptez les laisser rester ici ? Un voleur et une Brûlée ?

— Je m’en occupe, dit-elle, ça ne sera pas long. Va surveiller l’entraînement des novices.

Anna acquiesça, mais Tanwen vit bien qu’elle mourait d’envie de les mettre à la porte. La matriarche les conduisit dans une salle qui devait être son bureau. Elle referma la porte derrière eux et sortie une carte de la ville où plusieurs endroits étaient déjà marqués d’une croix.

— Peux-tu me dire où il se trouvait précisément ?

Tanwen retrouva l’endroit sans difficulté et Elinora y traça une croix. Elle remarqua alors que toutes les croix représentaient exactement le même symbole qu’elle avait aperçu dans l’entrepôt.

— Il a terminé, s’exclama-t-elle. Il ne nous reste plus beaucoup de temps.

— De quoi s’agit-il ? Demanda Tanwen.

— D’un sort très ancien qu’il s’apprête à relâcher sur la ville.

Voyant son air perdu, Elinora continua.

— Je vais te le dire, tu es une Brûlée après tout.

Elle leur tourna le dos et regarda par la fenêtre en croisant les mains derrière elle.

— Novi-Fyr n’était pas un accident, ni juste une crise de colère de Pyra. La déesse a tenté de fusionner avec le roi de l’époque, Ignis afin d’obtenir un corps mortel. Pour une raison que j’ignore, l’acte n’a pas entièrement abouti et Pyra n’a obtenu qu’un contrôle partiel de ce dernier. Depuis ce jour, elle chercherait à reproduire le sortilège en rasant cités après cités. Quoi qu’il en soit, toutes les archives sur l’évènement que j’ai pu obtenir se rejoignent. L’incendie, c’est déclenché peu après l’apparition du dernier signe. Il ne doit nous rester que quelques jours tout au plus avant qu’il ne passe à l’acte.

Elle se tut et son discours provoqua un froid glaçant dans la pièce.

— Mais il est toujours en prison, non ? Qu'attendent les Brûlés pour agir ?

Elinora secoua la tête.

— Peu après la déclaration de guerre, Théa ordonna son exécution pour la mort de Rigas. Quand l'on s'est rendu dans sa cellule, celle-ci était vide, le fer de ses chaînes et de sa grille avait fondu. Par dépit, la reine passa sa rage sur les Adorateurs que l'on avait capturés. Elle les accrocha les uns aux autres puis les jeta dans le lac. Les Brûlés décidèrent de rejoindre l’armée de Balwin pour lui prêter main forte. Ils étaient convaincus que le sort de Dérios se jouerait sur le champ de bataille. Depuis l'arrivée d'Atrius en tant que Flamme de la Foi, ils sont mêlés à tout ceci. Non, peut-être même dès la naissance de la République. Le poids des Adorateurs n’a cessé de prendre en importance depuis la mort d’Aurel.

— Pourquoi ? Qu’auraient-ils à y gagner ?

— Je l’ignore. Le cœur des hommes est faible et aisément corruptible. Pyra a sûrement dû promettre quelque chose aux dirigeants de Spyr pour qu’ils se rallient à sa cause.

— Et pourquoi n’avez-vous pas essayé d’effacer les marques ? Demanda tout simplement Finn.

— Bien sûr que nous avons essayé, que penses-tu ? Mais ce n’est pas si simple, elles sont directement reliées au pouvoir de Pyra. J’ai bien réussi à en effacer une avec un miracle, mais cela m’a coûté énormément d’énergie et une nouvelle est apparue au même endroit deux jours plus tard.

— Que pouvons-nous faire dans ce cas ? Le mieux ne serait-il pas d’évacuer la cité ?

Elinora soupira.

— J’ai parlé de cette éventualité à la reine, mais elle refuse d’abandonner sa ville et son royaume pour ce qu’elle considère être un conte pour enfant. Et d’une certaine façon, je la comprends, moi non plus, je ne croyais pas à tout ça avant d’en être témoin. Et vous vous doutez bien que convaincre la population tout entière d’évacuer ne soit pas une mince affaire.

— Et Lucio ? S’exclama Tanwen. Les Kléptars sont liés à Ignis, on a aperçu un Adorateur dans leurs rangs. Je sais qu’on le cherche depuis longtemps, mais il ne peut pas avoir disparu sans aucune trace.

— À vrai dire, on le tenait, j'en suis certaine. Il se cachait dans les appartements de la princesse. Malheureusement, il a encore réussi à s'enfuir avec… La Matriarche s'arrêta comme si elle avait peur d'en dire trop, puis soupira. Ce n'est plus un secret à présent, Lucio s'est enfui avec le prince héritier.

— Avec qui ? Cria Tanwen incrédule.

— Tout le monde à la cour avait raison de douter de la véritable paternité du jeune prince. Après l’arrestation publique de Daélia, elle nous avoua que Lucio en était le père. Cela fut un tel choc que j'ai bien pensé que Théa allait la tuer sur-le-champ.

— Et où est la princesse à présent ?

— Partie vers le sud avec Théa. Contre mes recommandations, la reine a préféré la garder auprès d'elle pour être sûr qu'elle ne tente rien de stupide avant que la guerre ne soit terminée. Elle m'a dit qu'il était plus sage de garder ses ennemis proches et que, de toute façon, elle n'avait pas confiance en ses gardes pour la surveiller en son abscence. Force est de reconnaître qu'elle a eu raison sur ce point. À peine avait-elle quitté Dérios qu'une partie des Kléptars emprisonnés se sont enfuis avec l'aide d'un geôlier.

— Qui dirige Dérios en ce moment ? Quand même pas le roi Éléon ? Demanda Finn.

— Son Altesse m'a confié la charge de son royaume jusqu'à son retour. Je dois dire qu'avec la menace que représente Ignis, je m'en serai bien passé. J’aurais dû partir avec eux, mais Théa m’a fait comprendre qu’elle avait besoin de moi ici. J’ai dépêché quelques prêtresses qui pourront apporter des soins aux blessés. Il ne nous reste plus qu'à prier en espérant que nous soyons victorieux face à Spyr.

Ils lui posèrent encore quelques questions, puis Tanwen s’inclina avec révérence en forçant Finn à l’imiter avant de se diriger vers la sortie. Tout se jouait donc à Éphis. Pourtant, elle ne supportait pas de rester ainsi les bras croisés et ne comptait certainement pas s’en remettre à la prière. Son ami le remarqua, car dès qu'ils furent dehors, il lui fit une proposition.

— Il y a des gens que tu dois rencontrer, dit-il.

— Ne me dis pas que tu t'es fait des nouveaux compagnons pour tes prochaines casses.

— En quelque sorte, mais ils ne sont pas là pour ça. Depuis ton départ, je n'ai pas cessé de courir après les Kléptars. Et ils se trouvent qu'ils ont plus d'ennemis qu'il n'y parait. En allant de taverne en taverne, j'ai réussi à constituer un groupe de personnes qui ont toutes des bonnes raisons d'en avoir après Lucio. La rencontre est prévue pour aujourd'hui, je me disais que tu serais intéressée à l'idée d'y assister.

— Et comment ! Cria Tanwen qui n'en revenait pas de ce que Finn avait réussi à accomplir. Où se trouve le lieu de la réunion ?

— Dans une auberge à l’extérieur des remparts. L'endroit est tenu par l'un des premiers types que Lucio a escroqué lorsqu'il est arrivé à Dérios. Je t'y emmènerai ce soir.

Tanwen acquiesça.

Ils passèrent le reste de la journée à se raconter des anecdotes et des histoires du temps où ils vivaient encore à l'orphelinat. Sitôt la nuit tombée, ils se dirigèrent vers leur point de rendez-vous.

L’endroit était peut-être la pire auberge de la cité. Non pas tant par sa fréquentation, car la grande salle dans laquelle ils pénétrèrent était pratiquement déserte, mais plus par la vétusté des lieux. Le bâtiment entièrement fait de bois et de paille était construit à l’extérieur des remparts, sur des pilotis qui semblaient prêts à rompre à tout instant pour envoyer ses hôtes au fond du lac. D’ailleurs, les lattes du pont suspendu qu’ils durent emprunter pour s’y rendre étaient pourries et manquaient par endroits. Il n’y avait pas de cheminée à l’intérieur et l’air était chargé d’humidité due aux pluies battantes qui s’abattaient sur la cité. Un homme ayant dans la cinquantaine à l’allure chétive les guida jusqu’à une porte menant à un autre bâtiment lui-même séparé de l’auberge par un autre pont suspendu également en piteux état. Tanwen et Finn prirent soin de ne pas glisser en jetant des regards inquiets vers les eaux sombres du lac juste en dessous d’eux. Finalement, ils pénétrèrent à l’intérieur du second bâtiment qui était une sorte de cellier. Des tonneaux de mauvais vin étaient entassés sur les côtés tandis que des saucisses et des morceaux de jambons accrochés à des fils pendaient au plafond. Une vingtaine d’hommes et de femmes étaient réunis à l’intérieur, l’un d’entre eux accueillit aussitôt Finn chaleureusement.

— V’là ti pas mon nabot préféré ! C’est d’lui dont j’vous parlais, les gars. C’type est discret comme une ombre, t’as pas une serrure qu’lui résiste dans toute la cité.

— Moi aussi, je suis content de te voir, Bob.

— J’imagine que la jeune femme qui t’accompagne doit-être Tanwen ? Demanda une femme appuyée contre un mur. Elle avait un bandana noué autour des cheveux, une armure en cuir et affichait ostensiblement ses dagues autour de sa taille.

— Tout à fait, comme vous tous, elle meurt d’envie de voir Lucio au bout d’une corde.

— Cette mort serait trop douce, protesta un grand gaillard aux muscles saillants et dont le visage disparaissait partiellement entre les morceaux de charcuterie.

Tanwen parcourut l’assemblée du regard, elle ne reconnut qu’un seul homme. Le forgeron chez lequel elle s’était introduite avec Boris lorsqu’elle œuvrait encore pour Lucio.

— Que faites-vous ici ?

Le forgeron lui jeta un regard méfiant, mais répondit :

— La même chose que les autres, je souhaite me venger des Kléptars.

— Que vous ont-ils fait ?

— Après votre visite, je savais que je ne pouvais pas rester plus longtemps à Dérios. Mais Lucio ne voulait pas se passer de mes services. Pour être certain que je continue à travailler pour lui, il a enlevé mon fils. C’est de ma faute, je l’ai laissé sortir sans surveillance pour qu’il aille livrer une arme à un acheteur et le soir même, j’ai reçu un paquet devant ma boutique. Il contenait le doigt de mon enfant avec une de leur foutue pièce ainsi qu’un message de Lucio disant qu’il le détenait.

Tanwen devint livide.

— Je… Je suis désolée, bafoua-t-elle.

Si Lucio n’avait pas hésité à s’en prendre à l’orphelinat, alors, il ne faisait plus de doute qu’il était prêt à commettre tous les crimes pour arriver à ses fins.

— Bien ! Déclara Finn en frappant dans ses mains. Maintenant, que les présentations sont faites, l’on va pouvoir passer au plan. Bob, as-tu la carte ?

L’homme lui fit un grand sourire, laissant dévoiler une dentition à l’hygiène douteuse. Il sortit un parchemin jauni et l’étala à même le sol. C’était une carte précise et détaillée de la ville. Plusieurs bâtiments étaient marqués d’une croix et Tanwen comprit qu’il s’agissait là des planques attestées des Kléptars.

— On peut abandonner la plupart d’entre elles, déclara l’un d’entre eux. Les troupes de Théa et les Brûlés les ont déjà fouillées.

— Pareil pour la Couple Pleine, ajouta le colosse qui s’était penché en avant pour mieux voir. L’endroit est désert depuis le raid des soldats de la Couronne.

— Lucio n’est pas stupide, dit Finn. Il sait qu’il ne doit pas rester longtemps au même endroit afin de ne pas se faire prendre. Jusque très récemment, il se cachait au sein même du palais, c’est pourquoi l’on ne risquait pas de le trouver. Mais maintenant, il est de nouveau atteignable.

— Il peut être n’importe où ? Protesta Tanwen.

Un éclair de malice illumina les yeux de Finn.

— Au contraire, il recherche une planque parfaite, un endroit où personne ne le soupçonnera.

— Donc pas le quartier des Tisserands, souligna la femme toujours vautrée contre le mur.

— Non, quelque chose de bien plus discret, une villa suffisamment grande dans la haute ville et que personne n’oserait fouiller.

— Et alors ? S’impatienta-t-elle. On va fouiller toutes les baraques des nobles de la ville ?

— Une seule suffira. Daélia lui a sûrement indiqué la demeure d’un proche de Théa. Idéalement, un homme en qui elle a toute confiance, qui vit seul et qui est rarement chez lui. Bob, as-tu pris soin de les filer jusqu’à l’endroit que je t’ai indiqué ?

— Ouaip, fit Bob. Même qui z’ont rien remarqué.

— Et qu’est-ce que tu y as vu ?

— Ct'une grande villa avec un jardin et t’y avais beaucoup d’monde dans l’cour. Ils enterraient l’corps de trois esclaves et d’un gros chien noir.

— Parfait. Soyez discrets et surtout ne dites rien de ce que l’on fait ici. Il marqua une pause et jeta un regard en direction de Tanwen. Lors de notre prochaine rencontre, nous retournerons chez le général Balwin.

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Talharr
Posté le 12/08/2025
Elinora gouverne et risque soit de continuer à gouverner pendant un temps ou d'avoir quelques problèmes. Ignis même si je préfère dire Pyra, a donc fini son symbole... ce qui risque en effet de terminer plus rapidement le règne d'Elinora aha
Lucio sacré c****** quand même :')
Tanwen et Finn qui constituent leur groupe d'insurgé, ça va être sympa chez le général Balwin.

quelques retours :

"Tanwen fut d’autant plus surpris de voir l’aisance" -- "surprise"

"Quel genre de symbole demanda-t-elle ?" -- le soucis de ponctuation aha

"Je… Je suis désolé, bafoua-t-elle" -- "Je suis désolée"

"Que pouvons-nous faire dans ce cas ? Le mieux serait d’évacuer la cité si vous pensez réellement que cela risque d’arriver" -- là j'ai trouvé que la question suivit de la proposition affirmation était bizarre, j'aurais plutôt mis la deuxième phrase en une question "Le mieux ne serait-il pas d'évacuer la cité...... ?"


" Comme vous vous en doutez, tout le monde à la cour avait raison de douter de la véritable paternité du jeune prince. Après l’arrestation publique de Daélia, elle nous avoua que Lucio en était le père. Cela fut un tel choc que j'ai bien pensé que Théa allait la tuer sur-le-champ" -- ici j'ai pas compris le "comme vous vous en doutez". Finn et Tanwen ont toujours vécu dans la rue, se fichant complétement du pouvoir, comment ils pourraient se douter de ce que pense la cour ? J'ai peut-être oublier un passage après mais sur le coup ça m'a semblé bizarre.

En tout cas très sympa, à voir ce que la suite va décider du sort de chacun d'entre eux ^^

A plus !
Scribilix
Posté le 13/08/2025
Salut, oui la situation devient de plus en plus précaire et tout va bientot éclater. Elinora risque d'avoir du boulot.
Je corrige le "comme vous le savez". Effectivement, il n'a rien à faire là.
A plus :)
Scrib.
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