Arthur allait partir du commissariat quand son téléphone sonna.
— Bonsoir Lieutenant, c’est le docteur Sarre. J’ai vu que vous m’aviez laissé un message.
— Oui, bonsoir, Docteur. Merci de me rappeler. Etant donné que vous êtes assez loin, est-ce que je peux vous poser quelques questions au sujet de Mademoiselle Cole ?
— Bien sûr. Je tacherai de vous répondre.
— Dans les cas d’érotomanie de votre connaissance, certaines ont-elles pu se libérer de leur obsession ?
— A ma connaissance, non. Mais, je n’en ai rencontré que deux, la première s’est donné la mort, la seconde est votre témoin. C’est une pathologie assez rare.
— Je sais qu’elle protège Justin et qu’elle serait liée à un meurtre. Pourrait-elle couvrir un meurtre ?
— Cela me semble tout à fait possible si Justin Cruzet le lui a demandé.
— Lorsque vous la suiviez au centre de rééducation, elle l’avait intégré après avoir admis différents délits. Pensez-vous qu’elle protégeait Justin Cruzet, qu’elle endossait les fautes de cet homme ?
— Oui, totalement. Je ne pouvais pas, ne serait-ce qu’insinuer qu’il était fautif, elle se braquait et se mettait à m’insulter.
— Très bien.
— Auriez-vous connaissance d’une cachette ? D’un lieu qui symboliserait leur amour ?
— Non, je suis désolé. Rien ne me vient à l’esprit.
— Ce n’est rien.
— Si elle reprenait ses cessions, peut-être que je pourrais en apprendre davantage ?
— Elle refuse de vous revoir.
— Je comprends. J’espère que j’ai tout de même pu vous aider.
— Oui, je vous remercie. Bonne soirée, à vous.
— N’hésitez pas à me contacter si vous le jugez nécessaire. Je peux vous éclairer sur quelques aspects de sa personnalité. Bonne soirée.
Le psychologue raccrocha. Arthur resta songeur un instant puis s’aperçut que l’heure tournait et qu’il avait rendez-vous. Par le biais de la plateforme Meetic, il avait rencontré une jeune femme du nom d’Opaline Dubailleul. Ils discutaient par intermittence depuis plusieurs semaines et elle lui avait proposé, par deux fois, qu’ils se rencontrent. Sa vie sentimentale et sexuelle se résumant au néant le plus total depuis son arrivée à Peillac, il n’avait pas hésité longtemps devant la proposition.
Il se dépêcha de rejoindre la place Henri Fourbes.
De loin, l’hiver, on remarquait le Grand Café, car il croulait sous les guirlandes. De près, il ne fallait pas avoir une aversion pour la décoration campagnarde.
Des nappes Vichy recouvraient les tables, des bouteilles bougeoirs ornaient les étagères en bois, et les clients étaient assis sur des chaises rustiques au dossier sculpté. Arthur se demanda si l’odeur d’étable et de rôti était préméditée.
Il donna son nom au serveur qui lui indiqua une table déjà occupée. Opaline se leva. Vêtue d’une jupe aubergine et d’un chemisier blanc, elle avait remonté ses cheveux en un chignon flou. L’ensemble lui donnait l’air très distingué ce qui le charma immédiatement.
— Arthur.
— Opaline.
Il s’assit en face d’elle en souriant.
— J’ai failli vous attendre, commença-t-elle.
Bon, cela débutait mal.
— Veuillez m’excuser, je suis en ce moment sur une enquête qui me prend tout mon temps. Vous avez passé une bonne journée ?
— Oui… Et vous ?
— Je vous le disais enquête coriace…
Elle plongea son regard dans le sien avant de déclarer :
— C’est étonnant qu’un homme tel que vous soit toujours célibataire.
— Pas plus qu’une belle femme comme vous, répondit le lieutenant avec un sourire enjôleur pour éviter par la même occasion de répondre à la question.
Opaline émit un petit rire discret et lui demanda ce qu’il souhaitait boire. D’un commun accord, ils décidèrent de partir sur une bouteille de blanc sauvignon. Ils se mirent à parler succinctement de leurs vies. Arthur apprit qu’elle avait deux frères agriculteurs et des parents à la retraite. Alors que le serveur prenait leurs commandes, son portable bipa. Il s’excusa et y jeta un coup d’œil.
Le message provenait de Carla Cole :
Alerte : Bambi vient de se réveiller. Elle me parle.
Arthur lui répondit :
C’est normal.
Je vais tuer Bambi.
Non, vous n’allez pas faire ça. Vous êtes une femme d’une incroyable patience avec des nerfs d’acier.
Absolument pas.
Un autre texto suivit les premiers.
Qu’est-ce que vous achèteriez comme cadeau à une gamine ?
Un immense sourire s’étira sur les lèvres du lieutenant. Carla se préoccupait de quelqu’un d’autre que de Justin ! Alléluia ! Il avait l’impression d’avoir gagné au loto.
Pensez à une de ses passions
La réponse ne tarda pas à arriver.
Pas con
Satanée femme. Il s’apprêtait à lui demander comment elle survivait quand Opaline s’exclama :
— Je vous dérange ?
— Je m’excuse, un souci au travail, c’est réglé. Vous parliez de votre emploi ?
— Oui.
Opaline lui expliqua son travail dans la société d’assurance. Il demeura concentré une dizaine de secondes. Ses pensées le ramenèrent directement à Carla. Il aurait bien aimé pouvoir être le témoin des dialogues entre Lucie et la jeune femme, cela devait être épique, plus que son tête-à-tête actuel.
— Arthur ?
Le Lieutenant sortit de ses réflexions.
— Oui ?
— Cela fait longtemps que vous avez emménagé à Peillac ?
— Non, quelques mois. Et vous ?
— J’ai toujours vécu ici.
La pauvre, pensa-t-il. La jeune femme se lança dans un long monologue pour justifier son attachement à la ville. Arthur hochait la tête distraitement.
Des bribes de l’article donnée par le Docteur Sarre lui revinrent en mémoire.
Le docteur décrivait les trois phases de l’érotomanie avec précision. La première étant la phase d’espoir, où la personne espère que l’être aimé va se déclarer ouvertement. La seconde était considérée comme la phase de dépit où la personne tombe malade et finit dans la dépression ; elle devenait agressive, voire suicidaire. La dernière phase entraînait la rancune et la violence. La personne cherchait à blesser physiquement voire à tuer l’objet de son amour. Ces deux dernières phases ne coïncidaient pas avec Carla, bien que de nature violente, elle ne cherchait qu’à protéger Justin, donc elle devait être toujours dans la phase d’espoir. Il souhaitait y mettre fin en la confrontant à Lucie Cruzet. Il y voyait aussi une toute petite satisfaction personnelle.
Le raclement d’une chaise le ramena à la réalité. Opaline venait de se lever. Il la fixa mortifié.
— Je suis désolé.
— Cela ne suffit plus. Je vous laisse payer l’addition.
Son visage était fermé, déçu. Arthur soupira. Il ne savait comment rattraper sa bévue et au fond, il ignorait s’il en avait vraiment envie.
La jeune femme sortit du restaurant en le laissant ruminer son impolitesse. Il termina son repas en s’insultant plusieurs fois de « mufle ». Son téléphone sonna. Il reconnut la voix de Stéphane qui lui annonça qu’il n’y avait aucune blessée pour le moment et que les deux femmes s’étaient endormies comme des loirs. Satisfait, Arthur se leva, paya l’addition et prit la direction de son logement.
* *
*
Il arriva vers 22h à son domicile. Une silhouette anguleuse l’attendait, adossée contre la porte.
— Eliot ?
— Fréro, j’ai cru que tu n’arriverais jamais !
Arthur resta pétrifié. Il ne s’attendait absolument pas à sa visite. Il fixa les traits juvéniles de son frère éclairés par la lumière laiteuse du lampadaire. Il avait bien meilleure mine que la semaine précédente. Ses yeux noisette n’étaient plus ternes, mais brillaient d’un éclat vif et énergique. Ce regard lui rappela celui de sa mère et son cœur s’émietta un peu. Il le fit entrer. Osiris se rua sur eux avec une joie non dissimulée. Il tournoyait autour des deux frères avant qu’Eliot ne roule avec lui sur le sol en lui répétant « c’est qui le plus beau ? ». Osiris noya l’invité sous les coups de langue.
— Je pensais que je serais prévenu quand tu sortirais… commença Arthur.
Eliot se releva, s’épousseta.
— Tu sais, j’y suis allé de mon plein gré, donc je peux sortir assez facilement.
— Quand je suis venu la semaine dernière, ce n’était pas le discours que les médecins me tenaient.
— Je vais mieux, je te dis ! J’ai un nouveau projet !
Arthur comprit que son frère était de nouveau dans sa phase maniaque. Il ne savait pas s’il devait s’en réjouir. La dernière fois, il l’avait emmené faire du saut à l’élastique et voulait essayer le BDSM avec leur cousine.
— Tu restes dormir là ? l’interrogea-t-il.
— Bah, tu veux que j’aille où ?
Arthur hocha la tête. Eliot ouvrit son frigo sans demander la permission et en sortit des œufs.
— J’ai trop faim. Viens, je nous fais une omelette.
— Fais-toi plaisir, j’ai déjà mangé.
Eliot s’activa dans la cuisine, il s’empara du tablier « lapinou » d’Arthur et l’attacha à son corps malingre. Il gardait un visage d’adolescent, en particulier quand il était rasé à blanc et qu’il avait les cheveux hirsutes comme à cet instant. Pourtant, il approchait les vingt-cinq ans. Arthur était souvent sidéré de voir comment son corps se transformait selon ses phases. Lorsqu’Eliot était en dépression, tout son être respirait la souffrance, il traînait sa carcasse d’une pièce à l’autre avec l’œil vitreux et des épaules voûtées : il paraissait alors bien plus âgé que lui. Lorsqu’il était dans sa phase maniaque, quelque chose de farouche animait ses prunelles, une force traversait son corps et il diffusait une énergie communicative.
Il sala avec force son plat et s’assit sur le tabouret au niveau du bar. Il dévora le contenu de son assiette sans attendre.
Arthur sourit. Il était content de le voir.
— Alors qu’est-ce que c’est ce nouveau projet ? demanda-t-il curieusement.
— Je vais ouvrir une école de plongée.
— Ah oui ? Mais… Tu ne sais pas plonger…
— Et alors ? Je vais apprendre !
— Oui. Clairement.
— Je vais ouvrir mon centre aux Maldives.
— Ah ! D’accord ! Mmm. Euh. Et avec quel argent ?
— Papa m’en a filé !
— Quoi ? s’exclama Arthur estomaqué.
— Ouais ! Je l’ai appelé tout à l’heure et je lui en ai parlé et il a dit oui. Comme ça. (Il claqua des doigts). Je crois que c’est son récent succès. Il veut faire amende honorable. Du coup, il me finance. Je pense qu’il a en marre de me voir à l’hosto, il a décidé de m’aider.
Arthur doutait de son argument. Il se demanda même si son père se rappelait des caractéristiques de la bipolarité.
— Je pensais que tu serais plus content pour moi !
— Si, je suis content. Mais c’est loin les Maldives.
— Tu ne peux pas te faire muter là-bas ?
— Je ne crois pas, non…
Eliot se mit à regarder un peu partout autour de lui.
— Tu n’as pas du chocolat ? Ou des beignets ? Ou des bonbons ?
— Non, désolé, je ne suis pas allé faire les courses et tu sais ce que je pense du sucre…
— Ça sent la tanière chez toi. Pas terrible pour les filles !
— C’est Osiris, il a tendance à uriner dans le coin, là.
— Si tu le dis.
Eliot se leva.
— Qu’est-ce qu’on fait ? Un petit jeu ? reprit-il avec sourire jusqu’aux oreilles.
Les pupilles d’Arthur se mirent à pétiller.
— Totalement !
Les deux frères s’installèrent devant la télé sur les poufs rouges et se mirent à jouer à Doom 3.
Quatre heures plus tard, ils s’endormaient en plein milieu du salon, les manettes toujours dans les mains.
* *
*
Le téléphone d’Arthur se mit à vibrer. Il grogna, tenta d’atteindre l’engin et ne fit que l’envoyer tournoyer sous la commode. Il ragea et ouvrit les yeux. Le salon baignait dans la lumière matinale. Le soleil lui agressa la rétine.
Il se leva en titubant, slaloma entre Eliot et Osiris et monta à l’étage se doucher. Il écoutait du bon jazz. Il sentait qu’il s’agissait d’une bonne journée, une de celles qui marquent l’esprit et que l’on garde au creux de son cœur pour les moments plus durs.
La sonnerie de l’entrée retentit. Il grimaça. Qui pouvait passer à cette heure ? Il se dépêcha de sortir, les cheveux dégoulinants, et enfila un jogging. Il descendit les escaliers quatre à quatre. Trop tard. Eliot avait déjà ouvert. Stéphane se tenait à l’entrée, l’air nonchalant. Il le regarda.
— Lieutenant. Je suis avec Carla Cole. Qu’est-ce que je fais ?
Arthur récupéra son parka sur le porte-manteau pour ne pas attraper la mort à l’extérieur. Il sortit et aperçut Carla en train de fumer près du véhicule de police. Son regard s’attarda sur lui et son allure décousue.
— Elle ne pouvait pas repartir toute seule ? marmonna-t-il en direction de son coéquipier.
— Non, elle n’a plus de voiture apparemment.
— Ah, oui, oui, c’est vrai. Ramenez-la chez elle ou à l’hôpital.
Carla Cole écrasa sa cigarette sur le capot du véhicule.
— Je ne veux pas aller à l’hôpital, précisa-t-elle. Je veux aller au centre commercial.
— Oh moi aussi ! s’exclama Eliot en sortant.
Il commença à mettre ses chaussures devant le regard horrifié de son frère.
— Je vais t’emmener Eliot, tu n’as pas besoin de monter avec eux.
— T’inquiète, je sais que tu as du boulot. Ton collègue Stéphane va nous déposer ! Toi, tu peux finir de te préparer comme ça !
— Non, j’insiste, tu ne montes pas avec elle.
— Pourquoi c’est une meurtrière ? demanda-t-il ironiquement.
— Hé bien… Justement…
Il croisa le regard perçant de Carla. Elle lui fit un doigt d’honneur.
— C’est charmant, Mademoiselle Cole, et c’est un outrage à force de police ça. Stéphane vous avez vu ?
Son collègue secoua négativement la tête. Et dire qu’Arthur pensait qu’elle était en train de changer…
— Allez on y va. Je dois rentrer pour déposer mes enfants à l’école, déclara Stéphane d’un ton impassible comme hermétique aux évènements alentour.
Il tourna les talons. Eliot le suivit et monta dans le véhicule, la mine réjouie. La jeune femme s’y engouffra aussi. Arthur, en chaussons, se dépêcha de les rejoindre. Il empêcha Carla de fermer sa portière et murmura :
— Je suis sérieux. Ne le traumatisez pas. Il est fragile.
— J’en prendrai soin. Vous inquiétez pas.
Le mince sourire qui animait les commissures de ses lèvres ne lui disait rien qui vaille.
La portière se referma d’un coup sec et la voiture fila dans la rue.
Je reviens dans la danse haha
J'envie Arthur pour sa fraîcheur au réveil haha, je sais qu'il est pas frais, mais quand on a mon rythme de sommeil, dès que les persos se couchent tard jsuis en mode "le paaaauvre, le réveil le maatin pour le boulot"
Tu rends très bien compte de la bipolarité en tout cas, bravo, ça me fait plaisir de voir cette représentation juste et attachante, sans effacer les défauts qui vont avec
Carla m'a faite rire tout bas dans le bureau au moment où elle a fait le doigt haha, j'avoue que je m'y attendais sans m'y attendre, du coup l'effet est très bien réussi
Et dommage pour le date d'Arthur, mais en même temps, ça arrive que les choses plantent hahaha
Oh c'est top si tu trouves que j'ai bien traité la bipolarité, je ne voulais pas être dans le cliché !
Tant mieux si le culot de Carla te fait toujours rire :). Je pense que tu devrais bien aimé le chapitre suivant !
Merci encore de ta lecture <3
Hihi ce chapitre était drôle, pauvre Arthur, il aurait peut-être préféré être avec Carla au resto ? (je ne le lui souhaite pas cela dit XD). Et l'arrivée de son frère, c'est surprenant mais ça promet de rajouter encore du sel à sa vie déjà bien pimentée ^^
Je file lire la suite !
Oui, inconsciemment, je pense qu'Arthur aurait préféré être avec Carla^^ Ahaha.
En effet, ça rajoute du sel, lui qui se plaignait de s'ennuyer au début de l'histoire^^ ahaha
A défaut d'enfin te poster mon com' obèse sur les autres chapitres, me voilà sur celui-là haha
Coquillettes et suggestions :
"Pensez à une de ses passions" T'as oublié de centrer ce sms.
"Il aurait bien aimé pouvoir être le témoin des dialogues entre Lucie et la jeune femme, cela devait être épique, plus que son tête-à-tête actuel" Haha, Arthur, non, pov' Opaline xDD
"— Cela fait longtemps que vous avez aménagé (emménagé) à Peillac ?"
"La personne cherchait à blesser physiquement voir(e) à tuer l’objet de son amour"
"(il claqua des doigts)." (Il claqua des doigts.)
"— Je penserai (j'aurai pensé / je pensais ) que tu serais plus content pour moi !"
"une de celle(s) qui marque(nt) l’esprit"
"Ton collègue Stéphane va nous déposer !" Comment il connaît le nom de Stéphane ? A moins qu'il le lui ai dit quand il a ouvert la porte...
La rencontre avec Opaline est croustillante, de la description du bar à sa conversation... pétillante, en passant par Arthur qui la squeeze complètement xD Juste, pour éviter les multiples " *** " dans des chapitres courts comme ceux de l'Obsession, peut-être peux-tu lier la sortie du resto avec l'arrivée chez lui ?
C'est cool de voir Elliot aussi ! Je crois pas qu'on l'avait vraiment rencontré avant ? Je me rappelle de l'appel de l'hosto à Arthur, mais... J'aime bien ta représentation de la bipolarité d'ailleurs, tu expliques l'alternance des phases, qui est un peu méconnue, sans que ça fasse liste de symptômes ^^ Et la relation des deux frères est adorable !
Haha, la rencontre avec Carla, elle est toujours aussi explosive xD (Et le centre commercial, ouiii, c'est pour le cadeau ! Elle va lui offrir un truc de danse du coup ? Ou de dessin ?)
"La rencontre avec Opaline est croustillante, de la description du bar à sa conversation... pétillante, en passant par Arthur qui la squeeze complètement xD"=> Trop ! La pauvre ! Moi, un gars me fait ça, je le trucide^^ XD
"Juste, pour éviter les multiples " *** " dans des chapitres courts comme ceux de l'Obsession, peut-être peux-tu lier la sortie du resto avec l'arrivée chez lui ?"> Adjugé :p
"C'est cool de voir Elliot aussi ! Je crois pas qu'on l'avait vraiment rencontré avant ?" => Non, on ne l'avait pas encore rencontré :D
" J'aime bien ta représentation de la bipolarité d'ailleurs, tu expliques l'alternance des phases, qui est un peu méconnue, sans que ça fasse liste de symptômes ^^" => Ouf ! J'avais peur d'être un peu lourde !
Je suis contente que la relation entre les deux frères te plaise :p
Tu verras pour le cadeau ! Le prochain chapitre arrive vite :D
Pleins de bisous volants <3