Carla revint vers midi à l’hôpital. Elle était très satisfaite de ses emplettes. Pour une fois, elle se sentait d’humeur joyeuse. Lorsqu’elle entra dans la chambre, elle remarqua tout de suite que quelque chose n’allait pas. Deux médecins étaient présents autour d’Halima. Ses perfusions avaient doublé et une montagne de couvertures était posée près du lit. L’enfant lui adressa un sourire contrit. Le kinésithérapeute lui fit répéter son mouvement.
— Cette jambe te fait-elle mal ? lui demanda-t-il.
— Non…si, en fait un peu.
— Que s’est-il passé ? demanda Carla en s’installant à côté de Justin, après avoir vérifié minutieusement ses constances.
— Cette jeune demoiselle a eu envie de prendre l’air cette nuit… Le problème c’est qu’elle ne peut pas aller bien loin. Son corps est encore trop faible. Une infirmière l’a trouvé tôt ce matin à côté de son lit. Elle était à deux doigts d’avoir une crise d’hypothermie.
Halima fixait le plafond avec intensité. Carla fronça les sourcils. Elle sentit une vague d’énervement la parcourir un peu comme de l’électricité statique. À quoi jouait cette gamine stupide? Elle voulait mourir vite ?
Le médecin poursuivit :
— On a appelé ta mère, elle devrait arriver dans moins d’une heure. Halima, regarde-moi. Si tu ne veux pas aggraver ton cas, tu ne dois pas prendre de risques. Ce que tu as fait cette nuit aurait pu te coûter la vie, il faut que tu sois raisonnable. Dans quelques mois, tu pourras danser comme tu le souhaites.
L’enfant hocha la tête et fit une moue honteuse.
— Nous repasserons dans la soirée.
Il se leva, accompagné du kiné et tous deux sortirent de la chambre.
Carla resta un instant muette, s’attendant à entendre un flot de paroles sortir de la bouche de la petite. Non. Rien.
Elle finit par demander :
— Tu m’expliques ?
— Je voulais juste danser…
Le petit regard triste qu’elle lui lança l’ébranla.
— Garde cette excuse pour ta mère, rétorqua-t-elle d’une voix plus froide qu’elle ne le souhaitait.
L’enfant retenait ses larmes. Carla se rapprocha, à pas de loup, jusqu’à se trouver à quelques mètres.
— Tu voulais trouver une manière de faire culpabiliser tes parents, c’est ça ?
— Oui… avoua la petite d’un air penaud.
Après un moment de silence, la jeune femme ajouta d’une voix plus douce :
— C’était stupide.
— Je sais… Je ne retenterai pas…
Carla s’assit près d’elle, sur le rebord du lit. Halima se saisit de sa main et la jeune femme n’eut pas le courage de briser l’étreinte. Elle se sentit soudain très proche de la petite. Tout ce que l’enfant voulait, au final, c’était attirer l’attention.
Halima renifla bruyamment, délaissa sa main pour se moucher. Carla s’empressa de nouer ses doigts les uns contre les autres.
— Ça s’est passé comment chez Bambi ? questionna-t-elle d’une petite voix.
La jeune femme sourit en l’entendant nommer Lucie par son surnom.
— Je l’ai pas tué, tu peux être fière de moi.
Halima émit un petit rire.
— Je suis sûre que vous allez mieux vous entendre après.
— Dans tes rêves.
Carla se releva.
— Tu y retournes ce soir ?
— Ouais, malheureusement…
— Oh, je vais encore être seule…
— Si tu crois que j’y vais par plaisir tu te trompes, je préfère rester là…avec toi, termina la jeune femme.
Cet aveu la surprit. L’immense sourire d’Halima la fit reculer, elle eut soudain peur que la gamine ne se jette sur elle pour l’enlacer. Elle retourna s’asseoir près de Justin en lorgnant sur son sac qui contenait le cadeau de la petite. Quand devait-elle lui donner ? Est-ce qu’elle pouvait le lui lancer ? Ainsi, elle resterait loin d’elle ?
Après un moment, elle se leva, entra dans la salle de bain et se passa de l’eau sur le visage.
Allez, elle pouvait le faire, ce n’était pas sorcier. Pourquoi avait-elle l’impression de s’exposer ?
Non. Elle ne lui donnerait pas, elle n’allait pas apprécier son geste de toute manière. C’était complètement stupide.
Fébrilement, elle jeta un coup d’œil à la fillette qui la fixait avec suspicion.
La jeune femme prit son courage à deux mains, récupéra le cadeau dans son sac puis se posta près d’Halima, droite comme un I.
— Au fait. Bon anniversaire. dit-elle en lui fourrant le cadeau dans les mains.
— Oh !
Halima, un sourire jusqu’aux oreilles, secoua violemment l’objet s’attendant à ce qu’il fasse du bruit.
— Qu’est-ce que c’est ? interrogea-t-elle, les yeux brillant d’excitation.
— Ben, t’as qu’à l’ouvrir.
Elle se redressa et entreprit de déchirer le papier cadeau. L’objet apparut, il s’agissait d’un grand carnet à dessin, il contenait différents types de feuilles pour dessiner au crayon gras, aux feutres et à la peinture. À l’intérieur on trouvait aussi tout une aide qui expliquait comment faire un portrait, un paysage, des animaux…
L’enfant resta un long moment immobile, à fixer le carnet et à tourner les pages. Si longtemps que Carla crut que son cadeau lui déplaisait.
— Tu n’aimes pas ? demanda-t-elle soucieusement.
Halima posa le carnet contre son cœur et la dévisagea :
— ça me plaît beaucoup.
— Comme ça, tu pourras apprendre à faire autre chose que des danseuses…
— Merci beaucoup Carla. Je peux te faire un bisou ?
— Hein ? Non ! L’hypothermie a dû t’atteindre le cerveau pour que tu me demandes ça…
L’enfant se mit à rire. Un rire cristallin. Son visage émacié donnait à ses yeux une grandeur anormale, ils paraissaient immenses et son sourire devenait plus éclatant. Elle brillait dans la pièce. Puis, elle se calma et la fixa farouchement.
— Soit tu t’approches pour que je te fasse un bisou, soit je me lève pour t’en faire un !
Carla la fusilla des yeux.
— T’es vraiment une sale manipulatrice ! Tu sais très bien que je ne peux pas te laisser te lever.
— Je sais, répondit-elle le plus sérieusement du monde.
Carla, un rictus aux lèvres, s’approcha jusqu’à être près de la petite. Elle tendit son visage, grimaça et ferma les yeux. Elle détestait les marques d’affection. Elle s’imagina chez le dentiste : un mauvais moment à passer, désagréable, mais nécessaire.
L’enfant passa ses bras autour de son cou et l’embrassa sur la joue. Puis, sa tête vint se poser sur son épaule. La jeune femme se pétrifia puis finit pas refermer ses bras autour de la petite. Elle lui apparut si chétive, si fragile, si vulnérable. Ses doigts froids resserrèrent son étreinte sur sa peau. Une étrange sensation l’envahit, comme un saisissement chaud, un frisson glacé, un cœur réchauffé. Carla eut la conviction étrange de compter pour quelqu’un.
Une boule monta lentement dans sa gorge, oppressante, inquiétante. Elle eut peur que cette émotion s’évanouisse, disparaisse et ne revienne jamais. Cette affection sincère lui serait enlevée, comme toutes les personnes importantes de sa vie.
Elle ne méritait pas cette tendresse. Elle retira les mains de l’enfant de ses épaules et tourna les talons, le visage complètement fermé, la respiration coupée.
Dans le couloir, elle s’appuya contre le mur pour tenter de reprendre sa respiration, ferma les yeux. Elle avait l’impression d’être bloquée, qu’un poids pesait au niveau de sa poitrine, l’irradiait jusque dans le dos. Elle ne comprenait pas ce sentiment de panique qui l’animait, la bousculait, la renversait, la trahissait. Pourquoi ne pouvait-elle pas être heureuse ? Juste un instant ? Elle toussa de toutes ses forces comme pour extraire cette vilaine pelote d’angoisse de son corps. Cela ne changea rien. La panique la submergea. Elle savait qu’une seule chose lui permettrait de se sentir mieux. Fébrilement, elle sortit son téléphone portable et composa un numéro qu’elle venait tout juste d’obtenir. Une voix d’homme décrocha.
— Allo ?
— Salut. Tu sais, pour ta proposition. J’ai changé d’avis. Je t’envoie mon adresse. Retrouve-moi là-bas.
Elle raccrocha et prit la direction de son appartement.
* *
*
La lumière de la fin d’après-midi inondait encore l’appartement de Carla. Bientôt, les immeubles éclipseraient le soleil et la pénombre s’installerait chez elle. La jeune femme s’extirpa de l’étreinte de l’homme à ses côtés. Il frissonnait toujours de plaisir. Des gouttes de sueur perlaient le long de ses tempes et le drap ne le couvrait qu’à moitié. Elle décida de lui donner cinq minutes de répit et traversa la pièce, nue, pour rejoindre la salle de bain. La douche lui fit le plus grand bien. L’eau ruissela sur son corps, apaisa son esprit. Le poids dans sa poitrine n’était plus qu’un pincement désagréable. Elle se sentait plus calme.
Lorsqu’elle rejoignit la pièce principale, elle remarqua que la silhouette sur son lit n’avait pas bougé d’un iota. Ils s’étaient pourtant mis d’accord ! On baise et tu t’en vas, elle lui avait dit.
— Allez, Eliot, casse-toi.
Le frère d’Arthur grogna. Carla tira d’un coup sec la couverture de son lit.
— Si t’es pas partie dans dix secondes, je hurle au viol et mes voisins sont très réactifs.
Eliot releva sa tête échevelée et maugréa :
— Oui, oui, j’y vais…
Il s’assit sur son lit et s’empressa de remettre son pantalon trop grand pour lui ainsi que sa chemise. Carla se demanda si les habits n’appartenaient pas au lieutenant. Eliot enfila ses chaussures, récupéra son portable et la dévisagea avec une mimique qui lui rappela grandement l’inspecteur. Elle se mordit la lèvre inférieure : très mauvaise idée d’avoir couché avec lui.
— On se revoit quand ?
Mon Dieu, c’était un sentimental. Elle avait tiré le gros lot. Elle le tira par le bras et le poussa hors de son domicile.
— Jamais.
Elle referma la porte sous le nez et les yeux du louveteau. Les pas dans les escaliers la rassurèrent, il partait. La démarche lui parut lourde, comme s’il traînait les pieds. Elle tourna les talons, fit le lit et décida de lire un bon livre avant d’être obligée de se rendre chez Bambi.
Deux heures passèrent. Les derniers rayons du crépuscule disparurent du ciel et ce fut à ce moment-là que son téléphone sonna. L’inspecteur.
— Bonjour, je viens vous chercher pour vous déposer chez Lucie Cruz.
Ce n’était pas vraiment une question.
— Vous êtes mon taxi maintenant ?
— Soyez en bas dans cinq minutes.
Son ton était bien plus froid que d’habitude.
— Ok.
Carla s’activa, récupéra quelques affaires qu’elle fourra dans son sac puis dévala les escaliers. Elle resserra son manteau autour d’elle pour éviter que le vent ne s’y introduise et aplatit davantage son bonnet sur ses oreilles. La rue était déserte, des feuilles d’automne valsaient seulement sur le goudron. Carla remarqua que des travaux avaient eu lieu dans le quartier. Les carrés qui délimitaient les emplacements des arbres étaient vides. Il ne subsistait que de la terre retournée et des gravillons. Les bouleaux avaient été coupés pour refaire le trottoir. Ils étaient gênants, comme elle. Bientôt, on la déracinerait aussi. Elle savait qu’on l’enverrait en prison. Les gens normaux n’aiment pas ceux qui n’entrent dans aucune case.
Un klaxon la sortit de ses pensées. La voiture de l’inspecteur était garée à quelques mètres. Elle accourut et monta à l’arrière du véhicule. Le lieutenant lui fit un signe de tête, régla les essuies-glace et se mit en route.
Le silence pesa dans l’habitacle. Carla s’en étonna. Cela ne lui ressemblait pas. Elle ne voyait que ses épaules tendues et ses mains crispées sur le volant. Il était énervé. Elle fronça les sourcils. Il ne pouvait pas être au courant ? Eliot était-il du genre à se vanter de ses parties de jambe en l’air à son frère ?
La voiture se gara dans l’allée. Ils sortirent tous deux et prirent la direction du domicile de Bambi. Carla sentit soudain une main se poser sur son bras et la retenir vers l’arrière. Elle se retourna.
Arthur Jakes la fixait. Aucun sourire. Un regard perçant qui la mit mal à l’aise.
— Je vous avais dit que mon frère était fragile. Là, il est dans un état pas possible…
Donc, il savait.
— Il est majeur. Il est capable d’assumer ses décisions.
— Je croyais que vous étiez amoureuse de Justin…
— Vous couchez seulement avec des femmes dont vous êtes amoureux ?
L’inspecteur reconnut par un signe de tête la perspicacité de sa réponse.
— Non. Vous avez raison. J’essaie juste de vous comprendre.
Carla fronça les sourcils. C’était plus que cela. Il semblait fulminer intérieurement. Elle le défia du regard.
— Pourquoi vous êtes vraiment en rogne ? Hein ? La vérité, c’est que ça vous soule que j’ai choisi d’appeler votre frère et pas vous !
Arthur écarquilla les yeux et recula d’un pas.
— Pas du tout ! Vous vous égarez ! Je ne sais pas ce qui s’est passé aujourd’hui pour que vous soyez dans cet état. Mais sortez-vous cette idée de la tête !
— Très bien. Avec plaisir. Barrez-vous, alors.
Le lieutenant n’insista pas, le visage assombri et remonta dans son véhicule.
Carla resta un moment dehors, dans le froid, à regarder les feuilles d’automne tournoyer dans le jardin avant de sonner à la porte de Bambi.
Pourquoi est-ce que cette fichue angoisse venait-elle de lui enserrer de nouveau le ventre ?
Beh ça va faire bizarre haha, mais contrairement aux autres, jsuis pas hyper fan de ce chapitre. Je trouve que la partie avec Halima fait un peu artificielle, les dialogues ont du mal à fuser. Pour la seconde partie, avec Eliot, j'avoue que je n'y attendais pas haha et ça m'aura bien amusée. Pour le coup, rien à redire sur ce chapitre, c'est vraiment le début qui m'a posé problème. Je sais pas comment dire, j'avais du mal à entrer dedans, à trouver le tout vraisemblable
Et pauvre Eliot... En même temps, j'espère pour lui qu'il se doutait dans quoi il avait mis les pieds, parce que là, niveau choix pertinent pour une vie tranquille, on est pas sur du niveau incroyable
Je note pour cette première partie qui te semble peu naturelle. Il va falloir que je relise tout ça pour voir comment rendre l'ensemble plus fluide !
Oui Eliot se met dans des situations pas possibles ;)
hé, il te reste seulement dix chapitres à lire ;) T'arrives à la fin :p
Tu me diras si tu trouves les autres rapprochements halima/Carla artificiels ?
Pleins de bisous volants <3
En effet, c'est une flippée de l'affection !
C'est surtout le moment entre Carla et Halima qui m'a particulièrement émue, en fait. Comment tu as retranscris les émotions de Carla sur papier, comment tu les as manié subtilement... Cette manière de rager contre tout le monde et de flipper quand il s'agit d'enfants... qui l'aiment ! C'est poignant, adorable. Tu m'as complètement charmé.
Je m'attache de plus en plus à Carla par son originalité et sa crédibilité, je pense. Ce que je trouve tout éminemment intéressant chez ce personnage, c'est sa manière d'être "peste" sans l'être vraiment. C'est vraiment bluffant de constater combien quelqu'un, dans la vie réelle, peut être désagréable et comment, à la lecture, il est inoubliable et attachant. Franchement, ce qui est sûr, c'est que jamais je n'oublierais Carla <3
Chapeau !
(Bon. J'avoue, ce commentaire n'est pas vraiment constructif... J'ai déjà fait mieux. Mais je voulais juste que tu saches combien j'ai de l'enthousiasme à apprendre l'arrivée d'un nouveau chapitre, à le dévorer. On va plutôt appeler ce commentaire un Com-Encouragement, du coup ? ;) ;) ;) )
Avec la hâte de connaître la suite...
Bonne inspiration !
Pluma.
Oh je suis contente que ce chapitre ait eu autant d'effets <3
C'est que mine de rien, je l'ai travaillé^^
Oui, en vrai, je pense que tout le monde aurait du mal avec Carla mais c'est vrai que lorsqu'on a accès à ses pensées, elle est vraiment touchante <3 (enfin c'est ce que j'essaie de faire !)
Et la deuxième partie avec Eliot, tu t'y attendais ? Et le face à face avec Arthur ? :p
Qu'en penses-tu ?
Ps : je suis tellement contente de savoir que tu attends les chapitres avec impatience ! ça me motive trop <3
Pleins de bisous volants <3
Et j'avoue être assez contente qu'elle vire Eliot si rapidement de chez elle. (Pourquoi ? J'en sais rien ! XD)
Comme Rimeko, j'aurai donné beaucoup pour voir la tête d'Arthur quand elle lui affirme que c'est lui qui aurait voulu être à la place de son frère ! XD Son visage devait être une sacrée cocasserie.
C'était un très bel échange, très fluide, je ne trouve rien à te reprocher dessus <3
A bientôt <3
Coquillettes et suggestions :
"après avoir vérifié minutieusement ses constances (constantes)"
"Une infirmière l’a trouvé(e) tôt ce matin à côté de son lit"
"— Je l’ai pas tué(e), tu peux être fière de moi"
"Carla s’empressa de nouer ses doigts les uns contre (avec ?) les autres."
"Est-ce qu’elle pouvait le lui lancer ?" Mdr Carla, non !
"Si t’es pas partie (parti) dans dix secondes"
"Eliot était-il du genre à se vanter de ses parties de jambe(s) en l’air à son frère ?"
Ah, un carnet de dessin, j’avais raison ! C’est meugnon <3 J’adore son hésitation à le donner, ça la rend tout de suite beaucoup moins flippante de la voir paniquer devant une môme... Et tout le tourbillon d’émotions après, c’est super bien décrit, et jamais directement dans le « tell » ^^ Belle description de l’angoisse / le trouble, et bizarrement, je trouve que ça promet que du bon pour l’évolution de Carla !
J’aime bien aussi le fait que Halima soit loin d’être une gamine parfaite, qu’elle est très chou avec Carla, mais qu’elle se mette en danger pour faire culpabiliser ses parents, c’est pas très... moral, et ça la rend d’autant plus humaine.
Mais euh, non Carla, on ne couche pas avec Elliot, surtout pour le mettre à la porte illico ToT (J’imagine bien la tête d’Arthur quand elle lui dit qu’il aurait aimé à sa place par contre, haha)
Allez, on attend une nouvelle nuit explosive avec cette chère Bambi maintenant !
J'attendais trop ton com avec impatience !!! Je flippais d'en avoir fait trop entre la scène Halima/Carla et Carla qui couche avec Eliot. Mais non, apparemment ça passe ! OUF !
J'aime beaucoup ce que tu as compris du comportement d'Halima :) J'avais peur qu'on ne le saisisse pas !
"J’adore son hésitation à le donner, ça la rend tout de suite beaucoup moins flippante de la voir paniquer devant une môme".=> c'est vraiment une handicapée des sentiments^^ ahaha
Tu t'y attendais que Carla couche avec Eliot ?
Allez, on attend une nouvelle nuit explosive avec cette chère Bambi maintenant ! => Oui ;)
Merci pour ton com <3
Non je m'y attendais pas pour Eliot, j'avais même un peu que ça soit un truc illégal quand elle a appelé l'homme mystère, mais en y réfléchissant, c'est logique qu'il se passe un truc entre eux, tu posais les bases dans le chapitre précédent avec leur trajet au centre commercial...